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La Birmanie après Orwell : une inconnue

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La Birmanie après Orwell : une inconnue Empty La Birmanie après Orwell : une inconnue

Message  Admin Ven 4 Mai 2012 - 16:38

La Birmanie après Orwell : une inconnue Screen50

Les évènements intervenus récemment en Birmanie surprennent, tel un scénario illisible. Prophète, George Orwell s’était arrêté à la dictature militaire. Après ?

George Orwell n’a passé que cinq ans en Birmanie, de 1922 à 1927, dans la peau d’un flic colonial, «cinq années d’ennui, sans même le son des trompettes !». Il en a tiré le toujours célèbre portrait, bien peu flatteur mais rédigé avec «ferveur», de la colonie britannique, Burmese Days (1934, Une histoire birmane). Une minuscule communauté de petits blancs britanniques, distante, comme portant des gants de peur de se salir (sauf en cas de nécessité biologique élémentaire). L’univers que décrit Orwell, avec son immense talent, est si loin de celui des petits blancs français, qui rêvent tant que tout devienne comme eux, sans idée de caste, la fameuse mission-prétexte civilisatrice.

Dans son introduction à Burmese Days (Penguin Classics), Emma Larkin, journaliste américaine considérée comme l’autorité à propos de George Orwell, écrit qu’en y regardant de près, Orwell a tiré une trilogie de son séjour en Birmanie. Les deux volets suivants sont Animal Farm (1945, La ferme des animaux) et 1984 (publié en 1948, soit deux ans avant sa mort de maladie à l’âge de 47 ans).

«Récit allégorique», Animal Farm rapporte une révolution qui tourne mal quand les cochons, après avoir renversé les êtres humains, conduisent la ferme à sa ruine. 1984 fait penser à ce que la Birmanie a souffert pendant des décennies d’une dictature militaire «tenace». «Une évocation glaciale», juge Emma. Elle rappelle également que les intellectuels birmans nomment Orwell «le prophète» puisque, disparu en 1950, il n’a pas connu les déboires d’une Union birmane victime d’un coup d’Etat en 1962 et, depuis, d’un demi-siècle de mal-administration en uniforme. A relire Burmese Days, Orwell ne donnait pas cher non plus des empires européens du XIXème siècle.

Ce qui ne nous dit rien du futur proche. Devenu le Myanmar officiellement en 1989, donc depuis plus de deux décennies, la Birmanie le devient également dans les faits avec son ouverture sur le reste du monde, ses «réformes» dont on ignore encore ce qu’elles sont, importantes ou illusoires. Le talentueux prophète nous a laissé des chefs d’œuvre. Et une inconnue.

Jean-Claude Pomonti

http://asie-info.fr/2012/04/29/la-birmanie-apres-orwell-une-inconnue-53071.html
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La Birmanie après Orwell : une inconnue Empty Des dizaines d'avions de guerre de 39-45 découverts en Birmanie

Message  Admin Jeu 18 Oct 2012 - 17:06

La Birmanie après Orwell : une inconnue 5967938177_6cc12fea4a_z-600x400

Des dizaines d’avions de combat datant de la Seconde guerre mondiale, dont le mythique Spitfire, vont être déterrés en Birmanie où ils reposaient intacts dans des caisses enfouies dans le pays, selon un accord signé entre les autorités et un passionné britannique.

Les appareils avaient été dissimulés par la puissance coloniale britannique qui voulait éviter à tout prix qu’ils tombent entre les mains des forces ennemies. En 1942, l’armée japonaise avait pris le contrôle d’une partie de la Birmanie aux dépens de la Grande-Bretagne.

Soe Thein, géophysicien qui travaille sur le projet depuis 1999, a évoqué jusqu’à 140 appareils enterrés dans le pays. Mais tous ne seront peut-être pas retrouvés.

« La première année, nous déterrerons 60 avions », a-t-il expliqué en précisant que les opérations commenceraient dès le mois prochain.

« Lors de la seconde phase, nous espérons en trouver 50 autres ».

Quelque 20 000 Spitfires sont sortis des usines entre 1938 et 1948 et sont entrés dans la mythologie en empêchant les avions du IIIe Reich de conquérir la suprématie aérienne, qui aurait servi de prélude à une invasion de la Grande-Bretagne par les troupes allemandes.

Ils ne sont plus que quelques dizaines à voler encore de temps en temps et si l’opération réussit, certains pourraient retourner en Grande-Bretagne, la puissance coloniale jusqu’en 1948.

« Nous voulons renforcer nos relations avec la Grande-Bretagne et faire plaisir aux millions de personnes dans le monde qui veulent voir des Spitfires », a expliqué Htoo Htoo Zaw, un homme d’affaire birman lui aussi impliqué dans le dossier.

Sur la base d’enquêtes auprès de centaines de témoins, l’équipe prévoit de creuser sur trois sites à Rangoun, dans l’Etat Kachin (extrême-nord) et à Mandalay (centre).

Les recherches constituent l’aboutissement d’une décennie de travail de David Cunault, un agriculteur britannique qui a tenté de retrouver les bases en Birmanie avec l’aide de la technologie du radar.

« Je ne suis qu’un petit paysan, je ne suis pas multimillionnaire et ça a été un combat. Ca m’a pris 15 ans, mais finalement je les ai trouvés », avait-il expliqué au quotidien britannique The Daily Telegraph en début d’année.

« Les Spitfires sont des avions magnifiques et ne devraient pas pourrir en terre étrangère. Ils nous ont sauvé la peau pendant la bataille d’Angleterre et doivent être préservés ».

Authentiques pièces de collection, les avions avaient été enterrés dans des caisses, huilés, empaquetés, graissés.

« Ils vont être en parfait état », se réjouit le Britannique.

L’accord pour le lancement des excavations a été signé par un cadre du ministère birman des Transports, David Cunault et Htoo Htoo Zaw à Naypyidaw mercredi.

Le Premier ministre David Cameron avait semble-t-il évoqué le sujet avec le président Thein Sein lors de sa visite en Birmanie en début d’année.

L’accord est une « étape importante vers la découverte, la restauration et l’exposition de ces chasseurs et peut-être même le spectacle de certains d’entre eux dans les cieux britanniques dans le futur », a estimé un porte-parole de l’ambassade britannique à Rangoun.

Selon l’accord, le gouvernement birman sera propriétaire de la moitié des découvertes, le reste se partageant entre Cunault (30%) et la société de Htoo Htoo Zaw (20%).
« Nous ne donnerons pas les avions au gouvernement mais nous calculerons leur valeur et nous la réglerons » aux autorités, a expliqué Soe Thein.

« Nous devrons néanmoins leur en laisser un pour qu’il soit conservé dans un musée ».

Illustration : par Paolo Camera

http://webasies.com/des-dizaines-davions-de-guerre-de-39-45-vont-etre-deterres-en-birmanie/

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La Birmanie après Orwell : une inconnue Empty Pourquoi Obama se rend-il en Birmanie?

Message  Admin Sam 17 Nov 2012 - 8:41



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La Birmanie après Orwell : une inconnue Empty La Birmanie accueille Barack Obama, venu soutenir les réformes

Message  Admin Lun 19 Nov 2012 - 8:21

La Birmanie après Orwell : une inconnue 17924810

C'est une foule en liesse célébrant sa "légende" qui a accueilli Barack Obama lundi à Rangoun, devenant ainsi le premier président américain en exercice à poser le pied en Birmanie, un pays emporté par un tourbillon de réformes politiques profondes depuis un an et demi.
Air Force One a atterri en milieu de matinée à Rangoun, embellie par des légions de balayeurs et de peintres et décorée de drapeaux américains qui représentaient encore récemment l'ennemi absolu. Des dizaines de milliers de badauds tentaient d'immortaliser l'instant. Certains portaient des pancartes sur lesquelles on pouvait lire "Bienvenue Obama" ou encore le très éloquent "Légende, héros de notre monde".


"MIRAGE DU SUCCÈS"

Washington récompense ainsi les efforts du régime de Naypyidaw (la capitale birmane depuis 2005), en particulier l'élection de l'opposante Aung San Suu Kyi au Parlement, la libération de centaines de prisonniers politiques et les négociations avec les groupes rebelles des minorités ethniques.

Obama, attendu en fin de journée au Cambodge pour un sommet asiatique, s'est entretenu avec le président Thein Sein, crédité de ce profond mouvement de réformes depuis la dissolution de la junte en mars 2011. Il a annoncé la réouverture d'un bureau de l'Agence américaine pour le développement international, l'Usaid. Puis il a été reçu au domicile de Mme Suu Kyi, qui a exprimé une certaine prudence en craignant "le mirage du succès" des réformes politiques. Les deux lauréats du prix Nobel de la paix (1991 et 2009) s'étaient déjà rencontrés brièvement en septembre, dans le bureau ovale à Washington. "Le moment le plus difficile dans une transition est quand le succès est en vue. Nous devons alors faire très attention de ne pas être trompés par le mirage du succès", a déclaré celle que ses admirateurs appellent la "Dame". Elle a par ailleurs remercié le président pour le "soutien dévoué" des Etats-Unis au mouvement démocratique en Birmanie.

"FLAMMES FRAGILES DU PROGRÈS"

"Ce voyage remarquable vient de commencer et sera encore long. Les réformes lancées depuis le sommet de la société doivent assouvir les aspirations des citoyens qui constituent ses fondations, devait déclarer le président américain, selon des extraits diffusés par la Maison Blanche de son discours à l'université, haut-lieu de la lutte pour la démocratie. Les flammes fragiles du progrès [...] ne doivent pas s'éteindre, elles doivent devenir une étoile guidant le peuple de la nation."

Les Etats-Unis ont imposé des sanctions économiques contre la junte à partir de la fin des années 1990. Mais la quasi-totalité d'entre elles ont été levées ces derniers mois, dont vendredi l'interdiction des importations de produits birmans. "Thein Sein tire déjà de ce voyage un bénéfice très significatif sur le plan intérieur, estime Maël Raynaud, analyste politique. Obama fait de lui un président intouchable, de moins en moins susceptible d'être renversé par l'aile dure."

Mais l'Américain aussi veut tirer les dividendes de ces réformes après avoir le premier, en 2009, estimé qu'il convenait d'adjoindre aux sanctions un dialogue avec les militaires. "L'administration Obama veut s'attribuer le mérite d'une partie des changements", relevait ainsi Romain Caillaud, directeur du bureau birman de la société de conseil Vriens and Partners.

VIOLENCES COMMUNAUTAIRES

Obama a choisi une Asie à forte croissance pour son premier voyage depuis sa réélection, marquant le rééquilibrage de sa diplomatie vers le continent. Il découvre à Rangoun une ancienne capitale bouillonnante, affaiblie par cinquante ans de gestion militaire et avide d'accueillir les investisseurs étrangers. Mais les dossiers au menu sont essentiellement politiques. Les négociations sont bloquées avec les rebelles kachins, une minorité ethnique de l'extrême nord du pays, où se poursuivent de violents combats.

A l'ouest, des violences communautaires ont par ailleurs fait 180 morts entre des bouddhistes de l'ethnie rakhine et des musulmans de la minorité des Rohingyas, persécutés sous l'ancienne junte et qui suscitent toujours au sein de la population birmane un ostracisme qui confine au racisme. La Birmanie doit "se servir de la diversité comme une force, non une faiblesse", devait déclarer à cet égard le président Obama. "Certains principes sont universels – le droit des peuples à vivre sans la crainte que leur famille pourrait être blessée ou leur maison brûlée simplement pour ce qu'ils sont ou pour d'où ils viennent." Ce week-end, Thein Sein a estimé que le pays se devait de régler ce dossier sous peine de "perdre la face sur la scène mondiale".

Quant au cas brûlant des prisonniers politiques, le chef de l'Etat birman a promis de mettre en place d'ici à la fin de l'année un mécanisme pour examiner tous les cas de prisonniers politiques. Le gouvernement birman a commencé à libérer plusieurs dizaines de prisonniers politiques au moment où Barack Obama arrivait dans cette ancienne dictature militaire rendue au pouvoir civil l'an dernier. Sur les 44 prisonniers devant être libérés, deux tiers sont des prisonniers politiques, indiquent des activistes et des responsables du système pénitentiaire. Un tiers des prisonniers élargis sont d'anciens membres des services de renseignements militaires entrés en opposition avec la junte, selon le groupe politique "88 Generation Students".

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La Birmanie après Orwell : une inconnue Empty FMI: la Birmanie peut devenir la prochaine "étoile montante" de l'Asie

Message  Admin Jeu 22 Nov 2012 - 18:55

La Birmanie doit réformer en profondeur son économie mais a le potentiel pour devenir la "prochaine étoile montante" de l'Asie, a estimé le FMI mercredi ajoutant qu'une aide technique pourrait être apportée au pays en 2013.
"En s'engageant dans des réformes en profondeur, la Birmanie a le potentiel pour améliorer considérablement les conditions de vie de la population et émerger comme le prochaine étoile montante de l'Asie", a indiqué le Fonds dans un communiqué publié à l'issue d'une mission dans le pays.
La communauté internationale a renoué des liens avec la Birmanie après l'autodissolution de la junte militaire en mars 2011 et la transmission du pouvoir à un gouvernement civil.
En mai, le FMI avait publié son premier rapport sur le pays depuis des décennies, exhortant les autorités à "libéraliser" l'économie et à favoriser les investissements étrangers après des années d'autarcie.
Le FMI note aujourd'hui que les autorités ont accompli de "grands progrès" ces deux dernières années, notamment en modernisant le système financier et en ouvrant des discussions sur les arriérés de paiement dus par le pays.
"Le chemin est encore long", note toutefois le Fonds. "La Birmanie reste un des pays les plus pauvres d'Asie et son développement économique est freiné par de nombreuses distorsions".
L'institution indique qu'un "accord" a été trouvé avec les autorités pour le possible envoi d'une mission technique en Birmanie afin de vérifier l'avancée des réformes engagées par les autorités.
Le FMI recommande notamment au pays de contenir ses déficits et l'inflation et de réformer son système fiscal.
"D'autres institutions et des pays donateurs soutiennent également les vastes réformes entreprises par la Birmanie", se félicite le Fonds.
La Banque mondiale a indiqué en octobre qu'elle espérait parvenir "début 2013" à un plan d'effacement de la dette birmane.
Les Etats-Unis ont, pour leur part, récemment levé l'interdiction d'importer des produit de Birmanie et annoncé un prêt de 170 millions de dollars au pays.

http://www.lesechos.fr/economie-politique/monde/actu/afp-00479314-fmi-la-birmanie-peut-devenir-la-prochaine-etoile-montante-de-l-asie-513122.php
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La Birmanie après Orwell : une inconnue Empty La Birmanie, une zone d'influence chinoise à réinventer

Message  Admin Jeu 22 Nov 2012 - 18:57

La Birmanie après Orwell : une inconnue Talach11
Le président américain Barack Obama et le président birman Thein Sein, le 19 novembre 2012 à Rangoun (Photo Jewel Samad. AFP)

L'ouverture politique de la Birmanie et les ambitions désormais débridées qu'y revendiquent notamment les Etats-Unis, vont obliger la Chine à repenser sa stratégie, après avoir exercé sur son voisin une domination écrasante pendant des décennies.



Fini le temps où Pékin, membre permanent du Conseil de sécurité de l'ONU, pouvait soustraire la junte aux sanctions onusiennes. Finie, aussi, l'époque où l'Occident interdisait investissements et commerce avec un pays paria, laissant le champ libre aux Asiatiques pour acheter le gaz birman et écouler leurs produits.

Depuis mars 2011, la junte a transmis le pouvoir à un gouvernement d'anciens militaires qui a multiplié les réformes. Désormais, le régime de Naypyidaw n'est plus pestiféré, comme en a témoigné de façon spectaculaire la visite lundi de Barack Obama, premier président américain à se rendre à Rangoun.

Un changement d'ère que Pékin n'ignore pas. "L'alignement plus ou moins forcé sur la Chine des années 1990 est en train d'être corrigé par Naypyidaw", assure Renaud Egreteau, de l'université de Hong Kong. "Il est clair que le temps du monopole est bien fini. Celui de la forte influence ne l'est pas".

A Pékin, certains s'agacent de l'offensive américaine, proclamée avec emphase il y a un an lors de la visite de la secrétaire d'Etat Hillary Clinton.

"L'Amérique utilisera d'autres moyens non-militaires pour ralentir ou empêcher l'essor de la Chine", écrivait en juillet Yuan Peng, de l'Institut chinois des relations internationales contemporaines, l'accusant d'"enfoncer un coin dans les relations de la Chine avec la Corée du Nord, le Pakistan et la Birmanie".

"Si la Birmanie gagne en soutiens internationaux, la Chine aura besoin d'une plus grande habileté diplomatique", tempère de son coté Chen Qi, professeur à l'université Tsinghua de Pékin, convaincu que les liens bilatéraux ne seront pas "déracinés du jour au lendemain".

Et ce qui est valable en diplomatie l'est aussi sur le plan économique: la fin du monopole irrite passablement les commerçants chinois qui étaient en Birmanie chez eux.

"Ils n'ont connu aucune compétition pendant plus de deux décennies sous la dictature. Ils pouvaient faire ce qu'ils voulaient", résume Aung Kyaw Zaw, 63 ans, un intellectuel dissident birman installé sur la frontière.

Même déconvenue chez les grands groupes: en septembre 2011, le président Thein Sein a suspendu les travaux d'un immense barrage contesté, bâti par les Chinois et dont la production électrique leur était destinée.

La décision, saluée en Occident comme le signe d'une écoute inhabituelle du régime vis-à-vis de son opinion, a marqué un tournant.

Car pendant plus de vingt ans, souligne le chercheur Josh Gordon de l'université de Yale, les Chinois ont entretenu d'excellentes relations avec le pouvoir birman sans entrer en contact avec la société civile ni les populations locales.

La nouvelle donne les oblige à repenser ces méthodes, d'autant que "la Birmanie a une culture politique xénophobe, et cela exacerbe sa réaction face à l'influence chinoise".

Mais le géant saura rebondir. "Les projets chinois d'infrastructures et de grande ampleur vont peut-être baisser en proportion, au fur et à mesure que d'autres acteurs vont entrer en jeu", analyse Gordon. "Mais les Etats-Unis ne sont pas près de s'emparer du marché des chaises en plastique".

Ce pays de quelque 60 millions d'habitants restera encore longtemps inondé de produits de consommation chinois. Et Mandalay, plus grande ville du centre du pays, restera sous la coupe des commerçants chinois qui dominent les circuits de distribution.

Mais les observateurs soulignent que le géant asiatique aurait tort de ne craindre que la seule menace américaine. Le Japon a lui aussi rouvert le robinet de l'aide et prend pied dans les grands projets industriels. Mais sans les tambours américains.

"Si on regarde les chiffres, il est clair que le Japon est l'acteur silencieux mais qui monte", assure Sean Turnell, de l'université australienne de Macquarie.

http://www.liberation.fr/depeches/2012/11/22/la-birmanie-une-zone-d-influence-chinoise-a-reinventer_862295
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