Cambodge - Transports à hauts risques
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Cambodge - Transports à hauts risques
Chauffeurs de taxi et rabatteurs peu scrupuleux arnaquent sans cesse les clients, sans même se soucier de leur sécurité.
Dans les stations de bus, près du Marché central, aux sorties de la ville : les rabatteurs sont partout. Ils se placent au milieu de la route et coursent les clients potentiels, au risque de provoquer un accident.
Dès qu’ils aperçoivent un moto-dop, ils se jettent à dix sur le malheureux client en criant : « Vous allez à Battambang ? » Ils ne se gênent pas non plus pour se saisir de leurs bagages sans en demander la permission et se hâtent de les jeter dans le coffre de leur véhicule. Certains clients seraient obligés de prendre le taxi contre leur gré, d’autres seraient victimes de vols.
Une fois les sacs enfermés dans le coffre, la négociation commence. Rabatteurs et chauffeurs commencent alors à proposer des tarifs invraisemblables. Se rendre à Battambang coûte normalement 25 000 riels (6,25 dollars), contre 20 000 riels (5 dollars) pour un trajet en bus. Mais certai ns rabatteurs n’hésitent pas à exiger 40 000 riels (10 dollars).
J’ai moi-même été témoin d’une arnaque alors que je me rendais à Kampong Speu depuis Phnom Penh en minibus. Le chauffeur s’est arrêté comme à son habitude à Chaom Chao pour prendre une jeune fille qui attendait avec son petit frère au bord de la route. Quinze personnes étaient déjà entassées à l’intérieur – le minibus compte douze places – deux motos étaient accrochées à l’extérieur et le toit croulait sous les bagages et les personnes qui avaient décidé de voyager à l’air libre.
Après avoir hésité, les deux jeunes décident finalement de monter et l’assistant du chauffeur ordonne aux personnes installées au fond de se tasser un peu plus. Avant de monter, les nouveaux voyageurs s’assurent qu’ils paieront bien 5 000 riels par personne, le prix habituel. Mais arrivé à Kampong Speu, le chauffeur perd la mémoire et leur réclame 10 000 riels par personne. Il prétend qu’il n’avait pas bien entendu. Les jeunes ont beau se défendre, rien n’y fait : ils finissent par donner la somme requise.
Certains Cambodgiens acceptent parfois de se faire arnaquer, mettant en avant la religion bouddhique. « Qui fait du bien reçoit du bien, qui fait du mal reçoit du mal. » Certes, nous sommes bouddhistes, mais nous ne devons pas pour autant accepter de telles entourloupes. Les chauffeurs de taxis et rabatteurs en tous genres sont eux aussi bouddhistes. Malheureusement, dès qu’il est question d’argent, les notions de bienséance et de péché n’existent plus.
source http://www.cambodgesoir.info/index.php?option=com_content&view=article&id=37157:transports-a-hauts-risques&catid=938:khmere-attitude&Itemid=155
Dans les stations de bus, près du Marché central, aux sorties de la ville : les rabatteurs sont partout. Ils se placent au milieu de la route et coursent les clients potentiels, au risque de provoquer un accident.
Dès qu’ils aperçoivent un moto-dop, ils se jettent à dix sur le malheureux client en criant : « Vous allez à Battambang ? » Ils ne se gênent pas non plus pour se saisir de leurs bagages sans en demander la permission et se hâtent de les jeter dans le coffre de leur véhicule. Certains clients seraient obligés de prendre le taxi contre leur gré, d’autres seraient victimes de vols.
Une fois les sacs enfermés dans le coffre, la négociation commence. Rabatteurs et chauffeurs commencent alors à proposer des tarifs invraisemblables. Se rendre à Battambang coûte normalement 25 000 riels (6,25 dollars), contre 20 000 riels (5 dollars) pour un trajet en bus. Mais certai ns rabatteurs n’hésitent pas à exiger 40 000 riels (10 dollars).
J’ai moi-même été témoin d’une arnaque alors que je me rendais à Kampong Speu depuis Phnom Penh en minibus. Le chauffeur s’est arrêté comme à son habitude à Chaom Chao pour prendre une jeune fille qui attendait avec son petit frère au bord de la route. Quinze personnes étaient déjà entassées à l’intérieur – le minibus compte douze places – deux motos étaient accrochées à l’extérieur et le toit croulait sous les bagages et les personnes qui avaient décidé de voyager à l’air libre.
Après avoir hésité, les deux jeunes décident finalement de monter et l’assistant du chauffeur ordonne aux personnes installées au fond de se tasser un peu plus. Avant de monter, les nouveaux voyageurs s’assurent qu’ils paieront bien 5 000 riels par personne, le prix habituel. Mais arrivé à Kampong Speu, le chauffeur perd la mémoire et leur réclame 10 000 riels par personne. Il prétend qu’il n’avait pas bien entendu. Les jeunes ont beau se défendre, rien n’y fait : ils finissent par donner la somme requise.
Certains Cambodgiens acceptent parfois de se faire arnaquer, mettant en avant la religion bouddhique. « Qui fait du bien reçoit du bien, qui fait du mal reçoit du mal. » Certes, nous sommes bouddhistes, mais nous ne devons pas pour autant accepter de telles entourloupes. Les chauffeurs de taxis et rabatteurs en tous genres sont eux aussi bouddhistes. Malheureusement, dès qu’il est question d’argent, les notions de bienséance et de péché n’existent plus.
source http://www.cambodgesoir.info/index.php?option=com_content&view=article&id=37157:transports-a-hauts-risques&catid=938:khmere-attitude&Itemid=155
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- Localisation : il existe une application pour ça
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