l'esprit voyageur en asie du sud-est
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Le 1 septembre ! Oncle Boonmee

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Le 1 septembre ! Oncle Boonmee  Empty Le 1 septembre ! Oncle Boonmee

Message  thanaka Mar 24 Aoû 2010 - 20:18

Le 1 septembre ! Oncle Boonmee  12802310

Les apparitions magiques de sa femme défunte et de son fils disparu depuis des années confirment à Oncle Boonmee que sa fin est proche. Dans son domaine apicole, entouré des siens, il se souvient alors de ses vies antérieures. Accompagné de sa famille, il traverse la jungle jusqu’à une grotte au sommet d’une colline, lieu de naissance de sa première vie.
De cette première vie, Oncle Boonmee ne se souvient de rien, s’il était animal ou végétal, homme ou femme ; mais il sait à présent qu’il est prêt à aborder la mort avec apaisement




fiche complète http://www.commeaucinema.com/film/oncle-boonmee-celui-qui-se-souvient-de-ses-vies-anterieures,179630-c1
thanaka
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Le 1 septembre ! Oncle Boonmee  Empty Re: Le 1 septembre ! Oncle Boonmee

Message  stilia Mar 24 Aoû 2010 - 20:39

study

vivement Septembre , je surveille de près la programmation de mon petit cinéma près de chez moi .... Youpi Yeah



stilia

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Le 1 septembre ! Oncle Boonmee  Empty les fantômes de la jungle

Message  Admin Ven 27 Aoû 2010 - 6:35

Palme d'or inattendue et controversée à Cannes, "Oncle Boonmee" du Thaïlandais Apichatpong Weerasethakul, en salles mercredi, est un film onirique peuplé de fantômes et d'esprits surgis de la jungle, centré sur la réincarnation. "Je crois en la transmigration des âmes entre les hommes, les plantes, les animaux et les fantômes", explique le réalisateur, âgé de 39 ans. Oncle Boonmee est un vieil homme souffrant d'une insuffisance rénale aiguë et qui sent sa fin proche. Il se prépare à la mort en conversant avec sa belle-soeur, qui va reprendre sa ferme apicole, mais aussi, avec le même naturel, avec sa femme et son fils, décédés depuis des années. Dans sa maison à la lisière de la jungle de l'Isan, dans le nord de la Thaïlande, leurs fantômes lui apparaissent, l'un sous forme humaine, l'autre sous celle d'une créature mi-singe mi-homme venu de la forêt. "Le fantôme est un bon motif pour le cinéma. Il pose la question de l'illusion, qui est au centre du processus cinématographique, et celle de la croyance", explique Apichatpong Weerasethakul, dans un entretien à l'hebdomadaire Les Inrockuptibles. D'une lenteur calculée et souvent d'une grande beauté formelle, "Oncle Boonmee, celui qui se souvient de ses vies antérieures", titre complet du film, joue sur les reflets, les images crépusculaires tournées en nuit américaine et une bande son obsédante et très travaillée pour recréer l'osmose entre le monde des esprits et celui des hommes. Une cohabitation jamais aussi forte que dans la jungle qui tient une place centrale dans le cinéma d'Apichatpong Weerasethakul, dont les films précédents (Tropical malady, Syndroms and a century) étaient déjà fortement teintés de surnaturel. "La jungle est pour moi le lieu de la plus intense spiritualité. Tout simplement parce que c'est l'endroit où cohabite le plus grand nombre de formes de vie. C'est donc logique que les esprits préfèrent s'y installer", explique le cinéaste, qui vit dans la campagne près de Chiang Maï et a passé son enfance au contact de la nature, dans une province reculée du nord-est où ses parents étaient médecins. Oncle Boonmee va traverser cette jungle accompagné des siens pour atteindre une grotte où aurait commencé sa première vie. Au cours de ce périple, le spectateur croise une princesse dépouillée de ses ors sous une cascade et qui s'accouple avec un poisson chat. S'agit-il d'une réincarnation de l'apiculteur? A moins qu'il s'agisse de ce buffle égaré qui gémit dans la nuit. "Dans la jungle, les collines et les vallées, nos vies antérieures, sous la forme d'un animal ou d'un autre, ressurgissent devant moi", annonce le héros à l'orée du film. Apichatpong Weerasethakul achève d'égarer le spectateur dans les derniers plans où les personnages sont présents dans deux endroits à la fois. "Le temps se disjoint en deux parties, explique le réalisateur.

source http://www.lemonde.fr/depeches/2010/08/27/oncle-boonmee-palme-d-or-inattendue-devoile-les-fantomes-de-la-jungle_3246_88_43251117.html
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Le 1 septembre ! Oncle Boonmee  Empty politique, mélancolie et palme d'or

Message  Admin Mar 31 Aoû 2010 - 17:12

Rencontre avec le magicien thaï qui, à la surprise générale, a raflé la dernière palme d'or du festival de Cannes. Maître d'un cinéma sensuel, nullement intellectuel, compromis poétique entre Cocteau et Méliès. Retour à la pureté originelle.

« Dans mon scénario original, j'avais cité les films de Georges Méliès pour son innocence. Surtout Oncle Boonmee qui est un voyage en arrière. Une façon de revenir sur ce qui a été fait pour préparer le futur. »

Son cinéma
« C'est un rythme. Cela a toujours un rapport avec un sentiment de nostalgie. Cela me fait penser à la perception que j'avais du temps lorsque j'étais petit. Je me souviens, par exemple, que j'adorais le moment du réveil, de lever. Le temps était différent. »

Mélancolique
« C'est en moi. La Thaïlande a beaucoup changé ces dernières années. Tout est plus rapide. On n'est pas forcément obligé de foncer dans le développement à l'américaine tel qu'on essaie de nous l'imposer et qui change les paysages et les états d'esprit. Je suis persuadé qu'il faut prendre du recul, sans pour autant revenir en arrière. Prendre le temps de réaliser qu'il n'y a pas que cette voie là. Mes films reflètent le fait que je pense que nous évoluons d'une manière dangereuse. Ils constituent une sorte de journal. »

Politique
« Je suis curieux de l'issue des problèmes sociaux et politiques que connaît actuellement la Thaïlande. Beaucoup d'ethnies, beaucoup d'immigrés, de personnes d'orientation sexuelle différente ont tendance à être poussés vers la marge. La culture disparaît. Faire du cinéma relève donc un peu de l'acte politique. En même temps, l'éducation, l'enseignement souffrent d'être assujettis à la propagande officielle. Je me sens bizarre de discuter de la politique de ces dernières années. Le cinéma est un bon moyen de trouver la voie juste. »
L'enfance
« J'ai grandi dans une petite ville et vécu dans un hôpital durant quinze ans. C'était comme une bulle. Plus tard, j'ai étudié à Chicago. Ça a été un choc. Ma vie est constituée de ces contrastes. La Thaïlande a beaucoup changé, le monde aussi. Il n'y avait pas internet lorsque j'ai commencé à faire des films.
J'ai eu une enfance toute simple. J'étais un enfant timide. Encore maintenant. Mes amis étaient les enfants des médecins. On explorait toutes les aires de l'hôpital qui me semblait énorme. Les sous-sols, la blanchisserie, les chambres froides. Avec le recul, je dois dire que c'était une enfance magnifique. Pendant quinze ans, j'ai vécu dans une maison en bois. Tout était old style, tout en bois, même le matériel de cuisine. »
Les tournages
« J'aime toutes les phases de la fabrication d'un film. Elles ont toutes leur charme propre, même quand - lors d'un tournage - il m'arrive de sombrer dans la panique et d'envisager de me suicider. C'est tellement dur parfois, avec mes budgets ridicules! Cela dit, rétrospectivement, j'y repense comme des moments très précieux. »

L'école de Chicago
« J'aime les films expérimentaux. J'y ai beaucoup étudié les œuvres de Stan Brackhage, Maya Deren et Ken Jabobs. »

The Deer Hunter, de Cimino
« Je ne suis pas certain d'avoir été si fasciné par ce film. J'étais jeune. J'avais moins de dix ans. Je crois avoir surtout été marqué par son énergie. Je me souviens l'avoir vu deux fois. Ma mère m'avait d'ailleurs frappé pour ça. »

L'effet palme d'or
« Je dois à la palme d'or d'être ici, par exemple. Moi qui suis drogué au travail et qui adore travailler, à cause de la palme d'or, mon emploi du temps a été complètement chamboulé jusqu'à l'année prochaine. Des tas de gens se mettent à me poser des questions qui n'ont parfois rien à voir avec le cinéma. Ils veulent tout savoir de mes orientations politiques et de ma vie privée, tout principalement en Thaïlande. Je refuse de devenir une personnalité publique, je ne veux pas m'affranchir de mes opinions publiques et personnelles, donc je dis ce que je pense, ce qui parfois me crée des problèmes. Sinon, j'ai été récemment contacté par un producteur français qui m'a proposé de tourner pour lui un film de boxe thaï avec un gros budget, beaucoup de scènes d'action. Il m'a assuré qu'il avait besoin de mon style. Je lui ai répondu que ce n‘était pas une si bonne idée que ça, aussi bien pour lui que pour moi. Je préfère continuer à travailler sur mes propres projets. »

Ses palmes d'or préférées
« Conversation secrète, de Francis Ford Coppola.
Sinon, je range, parmi les films qui auraient pu l'avoir, Good Bye Dragon Inn, de Tsai Ming Liang et Le Tango de Satan, de Bela Tarr.
J'aime beaucoup les films des frères Quays dont La Rue des crocodiles.
J'adore Fellini Roma et Satyricon. Ainsi que Pier Paolo Pasolini et Manoel de Oliveira. »
Première image de cinéma
« Un film thaï, une image d'hélicoptère survolant la mer et duquel tombe des billets de banque. C'était un film d'action. »

PORTRAIT CHINOIS
Et si vous deviez vous réincarner en
Un peintre ou une toile? Hans Richter et La Chaise électrique, d'Andy Warhol, la seule toile que je rêve de posséder.
Un écrivain? George Orwell, surtout pour ses essais.
Un cinéaste ? Manoel de Oliveira, pour sa longévité et parce qu'il assure.
Un objet? J'aimerais être une pierre.
Une boisson? De l'eau
Un aliment? Un avocat.
Un animal? Un chien, un Boston terrier.
Une fleur ? Du jasmin.
Une drogue? L'amour.
Un personnage historique? Orson Welles
Un héros de fiction? La figure du père dans les films d'Ozu.
Un musicien? Annie Lennox.
Un instrumentde musique ? Les sons naturels;
Une ville? Tokyo
Une qualité? L'imperfectible nature humaine.
Un défaut.? L'attachement
Une devise? Ne croyez en rien.
Un souvenir? La couleur verte.

source http://www.lavoixdunord.fr/Cinema/Interviews/2010/08/31/article_apichatpong-weerasethakul-politique-melancolie-et.shtml

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Le 1 septembre ! Oncle Boonmee  Empty En salles, la Palme d'or 2010 fait un flop (flip)

Message  Admin Ven 8 Oct 2010 - 9:46

Palme d'or 2010, "Oncle Boonmee" figure parmi la liste peu flatteuse des films ayant connu les plus gros échecs commerciaux en France après avoir reçu le plus prestigieux trophée du festival de Cannes.

Selon des chiffres communiqués aujourd'hui par CBO-Box Office au figaro.fr, l'oeuvre du réalisateur thaïlandais Apitchatpong - qui n'avait guère enthousiasmé les critiques sur la Croisette - a enregistré 109.262 entrées en France depuis sa sortie en salles, le 1er septembre.

Même s'il est encore projeté dans de nombreuses salles, "Oncle Boonmee" devrait ainsi être le pire échec commercial parmi toutes les Palmes d'or qui ont été décernées depuis 1946, après "Les Meilleures Intentions" du réalisateur suédois Bille August (Palme d'or 1992, environ 100.000 entrées).

source http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/10/08/97001-20101008FILWWW00399-en-salles-la-palme-d-or-2010-fait-un-flop.php
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