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Bangkok--Chiang Mai : de l’hyper urbanité à l’Asie éternelle

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Message  Admin Ven 13 Juil 2012 - 18:06

Bien sûr il y a Bangkok ; immense, tentaculaire, hyper urbaine, vivant jour et nuit, dominée par les gratte-ciel qui font de l’ombre aux anciens quartiers de la ville… Mais il y a aussi, au nord du pays, la très culturelle Chiang Mai, capitale de l’artisanat du pays.

Quel cirque ! Quel tintamarre ! Quelle chaleur aussi… Bangkok, ses nœuds d’autoroutes haut perchés en plein centre-ville, ses interminables avenues bloquées par la circulation, un sky train qui a le bon goût de climatiser ses voitures et le très mauvais d’enlaidir à coup de viaducs de béton gris le plafond des grands axes de la ville, et partout de la musique à tue-tête s’échappant, sans gêne, de ses bars embrassant la rue… Cela grouille, Bangkok. Nuit et jour. Cela vit sans heure. Cela va, cela vient, cela court non-stop. Juchés à trois sur des mobylettes fatiguées, affaissés à l’arrière de tuk-tuks vomissant des nuages de fumée noire, impatiemment calés au fond d’un taxi rose bonbon. Sur les trottoirs, on se faufile entre les étals sauvages et les omniprésentes roulottes ambulantes qui proposent une cuisine thaïe délicieuse et fort épicée ; le tout aligné comme autant de haies vives.

C’est d’ailleurs curieux, cette contradiction entre frénésie de la rue et mollesse des trottoirs où l’on traîne la tong nonchalamment, comme on le fait sur les îles des mers du Sud. Le climat tropical, sans doute. Toujours est-il qu’il faut ajouter à ce vrac ambiant des gratte-ciel couverts de gigantesques panneaux publicitaires, des centres commerciaux proposant – à des prix exorbitants pour le niveau de vie thaï – toutes les grandes marques internationales, des marchés locaux, comme celui de Chatuchak, où s’écoule pour presque rien des textiles made in Thailand de très bonne qualité. Et aussi un quartier chinois, clairement passionné par l’or et plus généralement par tout ce qui brille ; et encore un fleuve, le Chao Phraya, sillonné par des barges surchargées et des bateaux bus... Enfin, omniprésent, un galimatias de fils électriques, des tonnes de gaines noires suspendues, qu’on peut parfois toucher de la main, tant elles pendent bas.

Ah ça ! C’est une ville !
Ah ça ! Pour être une ville, Bangkok, c’est une ville… dont la beauté ne figurera certainement jamais au patrimoine mondial de l’UNESCO – elle s’en moque bien, d’ailleurs – , mais qui propose des rêves de réussite à ses 8,25 millions d’habitants (14 millions pour le grand Bangkok et, plus vraisemblablement, 18 millions). “C’est vrai qu’elle n’est pas très belle, cette ville, dit Mason Florence, éditeur d’origine américaine de Bangkok 101, un magazine bourré d’idées et d’adresses branchées. Mais elle est aussi bouillonnante que New York avec, en plus, des îlots d’exotisme, des jardins cachés où il fait bon s’attarder. Du coup, la ville dégage dans son ensemble un potentiel créatif presque sans limites.”

Les bords du fleuve Chao Phraya
Évidemment, la première approche de la mégalopole se fait à tous les coups par la visite du centre historique, au bord du fleuve Chao Phraya, dans la quiétude des temples et des anciens palais royaux. Quiétude toute relative, car les lieux sont très visités, pour ne pas dire envahis par les touristes. Les réceptifs ne s’y trompent pas, programmant leurs visites relativement tôt le matin.

À tout seigneur, tout honneur, commençons donc par le Wat Prha Kaeo et le Grand Palais. Une bâtisse construite en 1782 par le roi Râma Ier, fondateur de la dynastie Chakri, et totalement achevée il n’y a guère plus de cent ans. Elle cache derrière ses murailles une drôle d’architecture mêlant styles victorien pour la partie basse et thaï pour les toits. Il y a, comme il se doit, une salle du trône et de grands salons de réception. On y expose, entre autres, portraits royaux et objets d’art.

Mais si l’on vient là, au cœur de la symbolique thaïlandaise, c’est avant tout pour l’ensemble de temples, dont le Wat Phra Kaeo, la chapelle du palais, le temple le plus prestigieux de Thaïlande, historiquement lié à la fondation de la ville, et qui abrite le fameux Bouddha d’émeraude. L’occasion, s’il en était encore besoin, de vérifier que le goût siamois, aussi bien dans l’appréhension de son monumental que de sa statuaire, se situe aux antipodes de la manière occidentale. Des couleurs, du criard, des formes compliquées, des colonnes dorées, des murs recouverts de morceaux de céramique et de miroirs de brisés, des damiers, des fleurs stylisées, et aussi des créatures mythologiques en trois dimensions… le tout couronné par des toits polychromes.

Dès lors qu’on laisse de côté sa propre culture plastique, on se dit que cet ensemble n’est pas simplement sacré, mais qu’il est aussi sublime. Au centre trône le Bouddha d’émeraude, une statuette en jade de 66 cm, dont les pérégrinations fourniraient une trame parfaite au plus rocambolesque des romans d’aventures. Des histoires venues du fond du XVe siècle, des coups de tonnerre, des camouflages sous des fards de stuc, des éléphants, des voyages au Laos, des intrigues et des combats… On le voit, tout y est ! Pour éclairer des lanternes vacillantes, des fresques racontent la vie du Bouddha. Un Bouddha qui, bien sûr, véhicule nombre de pouvoirs occultes, le quotidien thaïlandais étant particulièrement régi par la superstition.


Un moment de silence
La visite d’un temple n’est jamais fastidieuse. Bien au contraire. Mais Bangkok en compte environ 400, et il n’est guère question de tous les visiter. Même si un arrêt dans un wat de quartier, tout simple, tout calme, avec deux ou trois moines affichant la plus grande sérénité, participe plus de la halte apaisante que de la découverte culturelle. Tout de même, à une dizaine de minutes à pied du Wat Phra Kaeo, nul ne saurait manquer le Wat Pho, un magnifique ensemble, le plus ancien de Bangkok, dont le temple principal abrite un Bouddha couché. À l’ombre des bâtiments, des îlots de verdure où chantent joliment les oiseaux. Le silence enfin, il ne reste plus qu’à gérer la chaleur. Ou la pluie à torrent. C’est selon les saisons…

On l’oublie – tout est d’ailleurs fait pour qu’on l’oublie – , mais Bangkok fut autrefois créé au bord d’une rivière et sur des marécages. D’où ses anciens canaux, les khlongs, qui striaient le centre historique. Il en reste encore quelques-uns, épargnés par la spéculation immobilière, oubliés par la modernité. Quelques voies d’eau que les Bangkokiens utilisent quotidiennement, en prenant des bateaux bus pour se rendre à leur travail. Les visiteurs, pour leur part, leur préfèrent de très exotiques bateaux à longue queue, barques très effilées qui promènent leur moteur au bout d’une perche, à quelques mètres derrière eux. C’est amusant, c’est efficace pour relever l’hélice en cas de hauts fonds et, surtout, cela permet de contempler le paysage au ras de l’eau. Et quelle eau ! Une sorte de bouillon d’encre noire, une mixture dans laquelle on n’aimerait pas tomber, un liquide qu’on croirait sorti d’une bouteille de Coca-Cola. Les bulles en moins. Ils sont bordés, ces khlongs, par des maisons en bois sur pilotis enfouies dans la végétation tropicale, au ponton desquelles sont amarrées des barques colorées. De-ci, de-là, des scènes de vie d’autrefois, des femmes qui lavent leur linge, des enfants qui gadouillent et des pêcheurs qui taquinent on ne sait quel poisson suicidaire.

Bateau encore – ou plutôt barge en teck réinterprétée – , mais de nuit cette fois, en empruntant le Chao Phraya, que l’on monte et redescend le temps d’un généreux dîner-spectacle. Le spectacle, il est partout sur les bords du fleuve, il passe d’une pagode illuminée au Grand Palais, d’une tour nouvellement achevée au mythique hôtel Oriental, des barges royales à un bâtiment des années 30… Le spectacle, il est aussi sur le bateau, avec un show très sophistiqué de danses traditionnelles exécutées par de très gracieuses jeunes filles. “On peut évidemment privatiser le Tahsaneeya Nava, dit Derek Proctor, seigneur et maître à bord. On y organise des dîners-spectacles et des croisières gastronomiques comprenant quatre entrées et six plats conçues en puisant dans les spécialités culinaires de chaque région. Avec, bien sûr, cocktail ou apéritif et une ronde de desserts thaï.”


Au crépuscule, le roof-bar
Un cocktail précisément. Le must du moment est de se rendre, au crépuscule, au bar-terrasse d’un grand hôtel, dont les plus courus sont ceux du tout nouveau Sofitel So et du Centara Grand. Et c’est vrai que, vue du ciel, Bangkok est à tomber. Exit l’Asie en voie de développement, oublié le grand capharnaüm. Bangkok s’envoie des airs de Manhattan, aligne une forêt de gratte-ciel, enjolive ses autoroutes de rubans de feux de voitures et se paie le luxe, en bas du Sofitel So, de s’offrir une exceptionnelle trouée verte, le parc Lumpini, qu’on pourrait presque confondre avec un ersatz de Central Park.

Car, il faut bien le dire, la nature manque un peu dans la capitale de la Thaïlande. De temps à autre tout de même, on tombe sur des oasis épargnées par les bulldozers et les grues. Comme cet apaisant jardin qui entoure la maison de Jim Thompson… Et quelle maison ! Il s’agit en fait de plusieurs anciennes bâtisses de teck que le sulfureux Jim Thompson, un architecte new-yorkais qui s’était lancé dans le commerce de la soie, fit venir de différents endroits du pays pour les assembler. C’était en 1959… Le résultat est stupéfiant, d’un goût exquis, très joliment meublé et rempli d’une collection d’œuvres d’art khmer, de bouddhas birmans, de pièces de tissus peints et de porcelaine chinoise. On dit que Jim Thompson invitait à dîner dans de la porcelaine Ming… Hélas, de sa maison, il n’en profita pas très longtemps : huit ans au total. Car l’homme de goût, qui était accessoirement officier de l’OSS, ancêtre de la CIA américaine, disparu mystérieusement en Malaisie en 1967. Personne ne retrouva jamais sa trace… Évidemment, cette maison-musée n’est pas privatisable. Ce qui n’est pas le cas de son délicieux restaurant bordé par des bassins où s’ébattent des carpes japonaises rougissantes. Une plongée dans le très bon goût asiatique/occidental pour des événements corporate particulièrement réussis.

Ce même bon goût, on le trouve également au Blue Elephant, le restaurant de madame Nooror Somany-Steppé qui, de Bruxelles à Bangkok, a aussi essaimé à Londres et à Paris. La cuisine est bien sûr excellente, servie dans un cadre somptueux qui, avec ses planchers vernis, ses ventilateurs, ses lustres à pampilles, s’impose comme un clin d’oeil à un passé colonial dans un pays qui n’a, précisément, jamais été colonisé. Comme en témoigne le livre d’or, la maison a reçu un nombre impressionnant de puissants de ce monde, dont des membres de la famille royale thaïe, et pas mal de stars internationales. Mieux ! La sémillante chef n’est pas avare de ses secrets et propose des cours de cuisine pour des groupes d’une trentaine de personnes : “je reçois bien volontiers des groupes. C’est ainsi que j’ai organisé de très amusants team buildings pour des entreprises françaises et américaines du secteur du luxe.”

On le sait, les entreprises et les agences sont à l'affût de nouveaux lieux, d’endroits décalés. Sur ce plan, elles seront servies avec le show-room de Cross Cultural Creations, dont la réputation internationale s’est faite à partir des gigantesques tables en bois qu’elle produit. Le lieu n’aurait rien d’extra vagant s’il était à New York… Mais un loft, là, au fond d’une ruelle épargnée, en pleine Asie dont le goût ne penche pas forcément vers le post-industriel… Là oui, le lieu n’est pas ordinaire. Une grande marque de couture française ne s’y est d’ailleurs pas trompée, qui y organise un événement avant l’été…


Chiang Mai, l’autre royaume
Pour autant, les amateurs de bel artisanat n’hésiteront pas à se rendre, au nord du pays, à Chiang Mai, où ils découvrent, en même temps que de très belles œuvres – 90 % des objets d’art thaïs provient de cette ville – un pan entier de la culture lanna. Celle de ce pays-là ; presque un autre pays.
Chiang Mai, donc. La deuxième ville de Thaïlande, à une heure d’avion de Bangkok – jusqu’en 1920, il fallait des jours et des jours en bateau, en pirogue et à dos d’éléphant pour l’atteindre – , à des années-lumière de la tonitruante capitale. En tout cas, pour ce qui concerne le centre historique de la ville, une île enserrée dans un quadrilatère de douves d’environ 500 mètres chacune. L’atmosphère y est curieusement provinciale et la vieille cité, fondée en 1296 par le roi Mangraï, se découvre le plus facilement du monde : à bicyclette. Y compris pour les groupes pour lesquels les réceptifs organisent de fabuleuses chasses au trésor.
Comme à Bangkok, on se contente de la visite de quelques temples – Chiang Mai en répertorie 84 – sous peine d’overdose, et pour le moins, de terribles confusions mémorielles au retour. On en sélectionnera donc trois ou quatre comptant parmi les plus intéressants, auxquels on ajoutera quelques édifices – tantôt sublimes, tantôt complètement toc – enfouis dans des jardins infiniment reposants et découverts au hasard de haltes qui tombent à pic. Car, même si Chiang Mai est construite à 400 mètres d’altitude, il y fait tout de même chaud, très chaud. À la saison sèche, en pleine après-midi, c’est même carrément un four… Il y règne une espèce de torpeur tropicale, qu’évitent même les innombrables jeunes venus du monde entier, les backpackers comme on dit, à moins qu’ils ne se réfugient dans la climatisation d’une hamburger house, d’une pizza house, ou d’une fried chicken house importées de leur pays.

À bicyclette donc, et en route pour les temples, en passant dans des ruelles imprécises bordées çà et là de vieilles maisons en tek. Avec, en tout premier lieu, le Wat Phra Singh, ou temple du Bouddha Lion, fondé en 1345. C’est le plus important de la ville, qui, derrière une façade remarquablement ouvragée, accueille un Bouddha du VIIIe siècle, d’origine ceylanaise, mais aussi des fresques du XVIIe siècle et une bibliothèque d’origine. Puis vient le Wat Chedi Luang, une valeur symbolique pour la ville. Il fut construit en 1391 et abrita un temps le fameux Bouddha d’émeraude, aujourd’hui, comme on l’a vu, installé à Bangkok. Enfin, on ne manquera pas, si l’on n’est pas trop lassé par tant de dorures, le Wat Chiang Man, le plus ancien temple de la cité, édifié du temps de Mangraï. Et puis c’est tout. Car côté temple, on se réservera pour le Doï Suthep, lors d’une excursion dans les montagnes, à une quinzaine de kilomètres au nord-ouest de Chiang Mai.

Certes l’endroit, perché sur une colline, est très touristique, mais il draine depuis la nuit des temps des foules de pèlerins que l’on observe en pleines dévotions. Le lieu ? Un chedi recouvert de feuilles d’or et abritant des reliques du Bouddha, des ombrelles de cuivre qui le rendent identifiable entre tous, des esplanades et des courettes, des arcades où les pèlerins peuvent se reposer, des bonzes tout de safran vêtus, et plusieurs séries de grosses cloches que l’on frappe pour attirer l’attention des esprits et accessoirement leur faire remarquer qu’on s’est donné la peine de venir jusque-là…

La route des artisans
L’irréalité du lieu est encore soulignée par les fumées évocatrices de l’encens et par le paysage qui domine, à plus de 1000 mètres, la plaine de Chiang Mai. Le tout est même carrément surréaliste pendant la période de la mousson, lorsque les grands arbres qui dégringolent le long de la montagne se nimbent de brumes, un peu comme dans une estampe chinoise. Après un tel pélerinage, il ne fait plus aucun doute que les prochaines réincarnations iront vers la clémence…

En attendant, retour à Chiang Mai et détour par la “route des artisans” qui proposent, chacun dans sa spécialité, de quoi rapporter des souvenirs pour toute une vie. Ils sont tous, ou presque, alignés de part et d’autre d’une même voie, une route qui part de l’Est de la vieille ville pour s’enfoncer dans la banlieue et proposent aussi bien du très beau et du très cher (tout est relatif, en Thaïlande) que du très moche et du très bon marché. Il y a là des ateliers de soierie qui exportent pour la mode milanaise, il y a des fabricants d’ombrelles, des laqueurs, des orfèvres argentiers, des sculpteurs sur bois, des fabricants de céramique et aussi de grands pourvoyeurs d’objets et sculptures provenant de la Birmanie toute proche. En sélectionnant bien son antiquaire, on est en tout cas presque certain de rapporter un objet ancien de bonne facture.


Pour des achats de moindre importance, on ne manquera pas, aux premières heures du soir, de se rendre – on pourrait presque dire comme tout le monde – au “night market” qui, à l’image du marché Chatuchak de Bangkok, propose tout et n’importe quoi, sous d’immenses halles aménagées qui, bien entendu, débordent sur le trottoir. Des textiles vrais et de faux T-shirts, de merveilleux tissus produits dans la région, des objets design dignes du plus chic magasin du boulevard Saint- Germain et des pagodes chinoises clignotantes. Il y a foule, la musique est omniprésente, les restaurants ne désemplissent pas et l’on donne même des spectacles de danse traditionnelle.


La marche des éléphants
Ensuite, comme il est de tradition, on pourra toujours prendre un verre, les bières thaï Singha ou Chang étant les plus prisées, à la terrasse de l’un des nombreux cafés installés sur les bords du fleuve, comme The Gallery qui, en son temps, a accueilli Hillary Clinton. Ils sont fréquentés par la bourgeoisie locale, mais aussi par les étrangers de passage et les expatriés. L’ambiance de la soirée est en tout cas assurée.

Mais si l’on vient à Chiang Mai, ce n’est pas seulement pour sa culture ou son artisanat. C’est aussi pour ce que propose le pays environnant en matière d’excursions, de découvertes, d’activités vertes et sportives qui font oublier qu’on est aux portes du Triangle d’or et que les belles fleurs que cultivent encore les paysans ne sont pas forcément bien intentionnées.

À côté des cours de massages traditionnels ou de cuisine thaï, à côté aussi des trekkings dans les montagnes qui, pour des groupes non préparés, peuvent être vraiment très physiques ; à côté de tout cela donc, l’éventail des possibles est grand ouvert. On peut partir à bicyclette visiter des villages tribaux, s’essayer au segway sur des chemins balisés, survoler la région à bord d’ULM commandés par des pilotes confirmés, entrevoir des gibbons sur un parcours “accrobranche-canopée” conçu par des experts néo-zélandais, ou bien encore, et ça, c’est le fin du fin, passer une journée entière, et dans le plus grand respect du monde animal, avec un éléphant, qui ne rechigne, ni aux soins, ni à la baignade – oh, quelle baignade ! –, ni à la promenade. Une jolie façon de se souvenir que le symbole de la Thaïlande, c’est précisément l’éléphant.

source http://www.voyages-d-affaires.com/meetings-et-incentive/destinations-incentive/thailande-bangkok-chiang-mai-l-hyper-urbanite-l-asie-eternelle-7152
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