La junte birmane réprime toujours les moines, selon HRW
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La junte birmane réprime toujours les moines, selon HRW
Les moines bouddhistes de Birmanie, à la tête de la "révolte safran" en 2007, continuent de subir la répression de la junte, qui emprisonne actuellement 240 d'entre eux, affirme l'organisation Human Rights Watch (HRW) dans un nouveau rapport.
Les intimidations, détentions, brimades diverses se sont abattues sans relâche sur les moines birmans, affaiblissant l'ensemble de l'Eglise, selon le texte écrit par Bertil Lintner, spécialiste reconnu de la Birmanie. "Les histoires racontées par les moines sont tristes et dérangeantes, mais elles témoignent du comportement du gouvernement militaire birman, qui s'accroche au pouvoir par la violence, la peur et la répression", estime Brad Adams, directeur de HRW en Asie.
"SURVEILLANCE INTENSIFIÉE"
Depuis 2007, des milliers de bonzes ont abandonné leur robe, affirme aussi HRW, qui rappelle que nombre d'entre eux ont aussi été sanctionnés après avoir organisé eux-mêmes les secours l'an passé, après le passage du cyclone Nargis qui avait fait 138 000 morts. La junte a "intensifié sa surveillance des monastères, fermé des programmes sociaux et médicaux menés par des groupes de moines locaux à Rangoun et ailleurs dans le pays, et continue de défroquer des moines accusés d'activités politiques", poursuit le rapport.
En 2007, les moines appuyés par la population avaient défié la dictature, après une brusque augmentation des prix et le passage à tabac trois semaines plus tard à Pakokku (centre) de plusieurs bonzes par des affidés de la junte. HRW avait alors fait état de 21 morts durant la répression de ce mouvement.
Source Le Monde.fr
Les intimidations, détentions, brimades diverses se sont abattues sans relâche sur les moines birmans, affaiblissant l'ensemble de l'Eglise, selon le texte écrit par Bertil Lintner, spécialiste reconnu de la Birmanie. "Les histoires racontées par les moines sont tristes et dérangeantes, mais elles témoignent du comportement du gouvernement militaire birman, qui s'accroche au pouvoir par la violence, la peur et la répression", estime Brad Adams, directeur de HRW en Asie.
"SURVEILLANCE INTENSIFIÉE"
Depuis 2007, des milliers de bonzes ont abandonné leur robe, affirme aussi HRW, qui rappelle que nombre d'entre eux ont aussi été sanctionnés après avoir organisé eux-mêmes les secours l'an passé, après le passage du cyclone Nargis qui avait fait 138 000 morts. La junte a "intensifié sa surveillance des monastères, fermé des programmes sociaux et médicaux menés par des groupes de moines locaux à Rangoun et ailleurs dans le pays, et continue de défroquer des moines accusés d'activités politiques", poursuit le rapport.
En 2007, les moines appuyés par la population avaient défié la dictature, après une brusque augmentation des prix et le passage à tabac trois semaines plus tard à Pakokku (centre) de plusieurs bonzes par des affidés de la junte. HRW avait alors fait état de 21 morts durant la répression de ce mouvement.
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