L'histoire des femmes birmanes en direct de New York
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L'histoire des femmes birmanes en direct de New York
« Cette histoire n’est pas seulement la mienne. C’est aussi celle de toutes les femmes en Birmanie »
Saw annonce cela sans aucune note d’énervement dans la voix, parce qu’aujourd’hui, elle est pleine d’espoir. Dans quelques instants elle va témoigner contre la junte militaire de son pays natal, la Birmanie. Elle va révéler ce qu’elle a subi : des années d’emprisonnement et de travail acharné, de torture, d’abus sexuel et d’avilissement.
Tout ça à cause d’un morceau de papier. Aung San Suu Kyi, militante pour les droits de l’homme avait écrit une lettre à un groupe d’étudiants les prévenant de ne pas manifester de crainte qu’ils soient arrêtés par la junte militaire. Saw était le messager transportant la lettre… Elle a été arrêtée et un faux tribunal l’a condamné à du travail acharné.
Elle est venue à New York avec onze autres femmes afin de révéler ce qui leur est arrivé. Elles vont témoigner devant le « Tribunal International pour la défense des femmes battues en Birmanie », créé par Shirin Ebadi, Prix Nobel de la Paix.
Le verdict du tribunal ne pourra rien changer mais cela envoi un signal très fort selon Saw : « Si ils font le travail que nos juges sont sensés faire, honte sera faite à notre pays et ses dirigeants. Cela prouvera que la soi-disant transformation démocratique n’est qu’une farce. »
Le fait d’être à New York met sa vie en danger, mais pour Saw cela vaut le coup :
« Ils peuvent faire ce qu’ils faisaient avant. Mais aujourd’hui, ils ne peuvent pas m’enlever ma parole. »
source http://u.nu/9p757
Saw annonce cela sans aucune note d’énervement dans la voix, parce qu’aujourd’hui, elle est pleine d’espoir. Dans quelques instants elle va témoigner contre la junte militaire de son pays natal, la Birmanie. Elle va révéler ce qu’elle a subi : des années d’emprisonnement et de travail acharné, de torture, d’abus sexuel et d’avilissement.
Tout ça à cause d’un morceau de papier. Aung San Suu Kyi, militante pour les droits de l’homme avait écrit une lettre à un groupe d’étudiants les prévenant de ne pas manifester de crainte qu’ils soient arrêtés par la junte militaire. Saw était le messager transportant la lettre… Elle a été arrêtée et un faux tribunal l’a condamné à du travail acharné.
Elle est venue à New York avec onze autres femmes afin de révéler ce qui leur est arrivé. Elles vont témoigner devant le « Tribunal International pour la défense des femmes battues en Birmanie », créé par Shirin Ebadi, Prix Nobel de la Paix.
Le verdict du tribunal ne pourra rien changer mais cela envoi un signal très fort selon Saw : « Si ils font le travail que nos juges sont sensés faire, honte sera faite à notre pays et ses dirigeants. Cela prouvera que la soi-disant transformation démocratique n’est qu’une farce. »
Le fait d’être à New York met sa vie en danger, mais pour Saw cela vaut le coup :
« Ils peuvent faire ce qu’ils faisaient avant. Mais aujourd’hui, ils ne peuvent pas m’enlever ma parole. »
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