Indonésie - Zizanie chez les Papous
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Indonésie - Zizanie chez les Papous
Des affrontements à l'arme blanche et au fusil à air comprimé entre citadins et montagnards ont éclaté le 17 novembre dans le district de Jayapura, dans le Nord-Est de la Papouasie indonésienne, faisant plusieurs blessés, rapporte le quotidien Kompas. A l'origine de ces violences, les paroles d'une chanson, massivement diffusée sous forme de sonnerie de téléphone, qui répète sur un rythme de reggae : "Les montagnards dorment dans des porcheries et ils puent"... Se sentant insultés, lesdits "montagnards", originaires des hauteurs de Wamena, ont mis le feu à 35 maisons, 2 voitures et 12 motos. L'association des étudiants des montagnes estime que cette chanson a été écrite à dessein par un parti tiers pour semer la zizanie chez les Papous.
http://www.courrierinternational.com/breve/2010/11/19/zizanie-chez-les-papous
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Admin- Admin
- Messages : 4881
Date d'inscription : 31/05/2009
Les montagnards Papous en plein mouvance...
Superécolos: pour sauver la planète ils ne se lavent pas
Pour les superécolos, on aurait de bonnes raisons de se laver moins et de sentir plus
Pour les superécolos, on aurait de bonnes raisons de se laver moins et de sentir plus
Pour sauver la planète, les «pas-lavés» américains décident de renoncer aux douches, au shampooing, au désodorisant
Ce serait du dernier chic chez les superécolos. Chic et responsable: on parle de sauver la planète. L’idée? Arrêter de se laver. Arrêter de se shampooiner. Arrêter de se désodoriser ou de se parfumer. Ou en tout cas réduire au strict minimum ces activités néfastes à notre planète. Les adeptes de ce mouvement américain sont les «unwashed». Les «pas-lavés». Il y a deux semaines, le New York Times a publié une longue enquête sur eux.
Rapide décrassage
Chez les pas-lavés, on a ainsi Jenefer Palmer, 55 ans, de Malibu. Pour elle, pas plus de trois douches par semaine. «Moins si je n’ai pas travaillé vigoureusement», précise la gérante d’une société de cosmétique bio. Le reste du temps, c’est «un coup de savon sous les aisselles, entre les jambes et sous les pieds». Et une rondelle de citron sous les bras en guise de désodorisant. On a aussi Todd Felix, acteur à Los Angeles. Pour lui, jamais de déo ni d’antitranspirant. Il juge le premier «inutile», le second «absurde». «C’est bizarre, mais je ne sens pas», commente-t-il. Ajoutant, honnête, qu’on lui rétorque souvent: «Tu penses que tu ne sens pas!» Quant à John Wesley Wilder, de Philadelphie, il ne se lave les cheveux qu’une fois par mois.
L’article du New York Times a inspiré le Guardian britannique, qui est parti à la recherche de pas-récurés anglais. Il en a trouvé. Le commentateur Matthew Parris, qui n’a pas lavé ses cheveux depuis dix ans! Ou l’environnementaliste Donnachadh McCarthy et ses deux douches par semaine: «Les autres jours je me contente d’un rapide décrassage au lavabo et je pense être aussi propre que n’importe qui.» Sa consommation d’eau a chuté à 20 litres par jour. Contre 100 à 150 litres de moyenne en Grande-Bretagne.
Vous l’aurez compris, les pas-lavés ne constituent pas un mouvement structuré et homogène. Il s’agit d’une série d’individus adoptant chacun des comportements ou recettes pour limiter leur empreinte écologique. Moins d’eau. Moins de savon. Moins de désodorisants. Mais si le mouvement n’a rien d’organisé, il a ses théoriciens et ses arguments.
Bonjour l’eczéma
Arguments écologiques. Mais aussi historiques ou médicaux pour démontrer qu’on aurait de bonnes raisons de se laver moins et de sentir plus. «On n’a jamais eu aussi peu besoin de se laver qu’actuellement, mais on ne s’est pourtant jamais lavé autant», explique Katherine Ashenburg, auteure d’un livre sur la folle histoire de la propreté, «The Dirt on Clean: An Unsanitized History». Et d’expliquer que les paysans, autrefois, étaient bien plus sales que nous qui passons nos journées dans des bureaux ou voitures. Côté médical, les pas-décrottés comme Katherine Ashenburg expliquent que trop se laver nuit. Parce que, dit-elle, à force d’être frottée perpétuellement, la peau perd de ses pouvoirs producteurs naturels. Résultat, selon les pas-savonnés, bonjour les bactéries et l’eczéma.
Bref, ils auraient tout juste. Mais les pas toujours propres rencontrent de gros problèmes d’odeur. L’Américaine Tara Freymoyer a renoncé aux désodorisants et lance: «Qui s’en soucie si je pue un peu?» Ceux qui croisent son chemin, peut-être. Le Guardian , en tout cas, croit que le monde n’est pas encore prêt pour un déferlement des pas-lavés. «Etre sensible à l’environnement, c’est bien. Sentir la poubelle, ça ne l’est pas.»
Renaud Michiels - le 13 novembre 2010, 09h06
Le Matin
http://www.lematin.ch/actu/suisse/superecolos-ne-lavent-348196
Pour les superécolos, on aurait de bonnes raisons de se laver moins et de sentir plus
Pour les superécolos, on aurait de bonnes raisons de se laver moins et de sentir plus
Pour sauver la planète, les «pas-lavés» américains décident de renoncer aux douches, au shampooing, au désodorisant
Ce serait du dernier chic chez les superécolos. Chic et responsable: on parle de sauver la planète. L’idée? Arrêter de se laver. Arrêter de se shampooiner. Arrêter de se désodoriser ou de se parfumer. Ou en tout cas réduire au strict minimum ces activités néfastes à notre planète. Les adeptes de ce mouvement américain sont les «unwashed». Les «pas-lavés». Il y a deux semaines, le New York Times a publié une longue enquête sur eux.
Rapide décrassage
Chez les pas-lavés, on a ainsi Jenefer Palmer, 55 ans, de Malibu. Pour elle, pas plus de trois douches par semaine. «Moins si je n’ai pas travaillé vigoureusement», précise la gérante d’une société de cosmétique bio. Le reste du temps, c’est «un coup de savon sous les aisselles, entre les jambes et sous les pieds». Et une rondelle de citron sous les bras en guise de désodorisant. On a aussi Todd Felix, acteur à Los Angeles. Pour lui, jamais de déo ni d’antitranspirant. Il juge le premier «inutile», le second «absurde». «C’est bizarre, mais je ne sens pas», commente-t-il. Ajoutant, honnête, qu’on lui rétorque souvent: «Tu penses que tu ne sens pas!» Quant à John Wesley Wilder, de Philadelphie, il ne se lave les cheveux qu’une fois par mois.
L’article du New York Times a inspiré le Guardian britannique, qui est parti à la recherche de pas-récurés anglais. Il en a trouvé. Le commentateur Matthew Parris, qui n’a pas lavé ses cheveux depuis dix ans! Ou l’environnementaliste Donnachadh McCarthy et ses deux douches par semaine: «Les autres jours je me contente d’un rapide décrassage au lavabo et je pense être aussi propre que n’importe qui.» Sa consommation d’eau a chuté à 20 litres par jour. Contre 100 à 150 litres de moyenne en Grande-Bretagne.
Vous l’aurez compris, les pas-lavés ne constituent pas un mouvement structuré et homogène. Il s’agit d’une série d’individus adoptant chacun des comportements ou recettes pour limiter leur empreinte écologique. Moins d’eau. Moins de savon. Moins de désodorisants. Mais si le mouvement n’a rien d’organisé, il a ses théoriciens et ses arguments.
Bonjour l’eczéma
Arguments écologiques. Mais aussi historiques ou médicaux pour démontrer qu’on aurait de bonnes raisons de se laver moins et de sentir plus. «On n’a jamais eu aussi peu besoin de se laver qu’actuellement, mais on ne s’est pourtant jamais lavé autant», explique Katherine Ashenburg, auteure d’un livre sur la folle histoire de la propreté, «The Dirt on Clean: An Unsanitized History». Et d’expliquer que les paysans, autrefois, étaient bien plus sales que nous qui passons nos journées dans des bureaux ou voitures. Côté médical, les pas-décrottés comme Katherine Ashenburg expliquent que trop se laver nuit. Parce que, dit-elle, à force d’être frottée perpétuellement, la peau perd de ses pouvoirs producteurs naturels. Résultat, selon les pas-savonnés, bonjour les bactéries et l’eczéma.
Bref, ils auraient tout juste. Mais les pas toujours propres rencontrent de gros problèmes d’odeur. L’Américaine Tara Freymoyer a renoncé aux désodorisants et lance: «Qui s’en soucie si je pue un peu?» Ceux qui croisent son chemin, peut-être. Le Guardian , en tout cas, croit que le monde n’est pas encore prêt pour un déferlement des pas-lavés. «Etre sensible à l’environnement, c’est bien. Sentir la poubelle, ça ne l’est pas.»
Renaud Michiels - le 13 novembre 2010, 09h06
Le Matin
http://www.lematin.ch/actu/suisse/superecolos-ne-lavent-348196
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