Si précieuse Birmanie
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Si précieuse Birmanie
Une vente de pierres précieuses a rapporté la somme record de 1,08 milliard d'euros en Birmanie.
L'annonce a été faite par un responsable gouvernemental, l'État contrôlant les extractions de rubis et jades dans le pays. Durant ce marché de treize jours organisé à Naypyitaw, ville désignée capitale par la junte militaire au pouvoir, quelque 6 700 courtiers, dont 4 000 étrangers, ont acheté plus de 9 000 lots de jades, 273 lots de pierres précieuses et 237 lots de perles.
Les principaux clients étant chinois, taïwanais et hong-kongais. C'est la première fois depuis cinq ans que des responsables birmans donnent le résultat de ce marché
La Birmanie produit plus de 90 % des rubis et jades de la planète.
http://www.lessentiel.lu/fr/news/economie/story/27384226
L'annonce a été faite par un responsable gouvernemental, l'État contrôlant les extractions de rubis et jades dans le pays. Durant ce marché de treize jours organisé à Naypyitaw, ville désignée capitale par la junte militaire au pouvoir, quelque 6 700 courtiers, dont 4 000 étrangers, ont acheté plus de 9 000 lots de jades, 273 lots de pierres précieuses et 237 lots de perles.
Les principaux clients étant chinois, taïwanais et hong-kongais. C'est la première fois depuis cinq ans que des responsables birmans donnent le résultat de ce marché
La Birmanie produit plus de 90 % des rubis et jades de la planète.
http://www.lessentiel.lu/fr/news/economie/story/27384226
Admin- Admin
- Messages : 4881
Date d'inscription : 31/05/2009
Re: Si précieuse Birmanie
Bon ben nous voilà rassurés!!!!
Pour ceux qui hésite, vous pouvez aller claquer vos quatre ronds sans craindre que cela soutienne la Junk au pouvoir!!!
Entre les diamants, le gaz, le pétrole et l'opium, de nos ronds de touriste ils en ont rien à fout......
Je suis partie chercher des pélicules pour mon APN D80
Pour ceux qui hésite, vous pouvez aller claquer vos quatre ronds sans craindre que cela soutienne la Junk au pouvoir!!!
Entre les diamants, le gaz, le pétrole et l'opium, de nos ronds de touriste ils en ont rien à fout......
Je suis partie chercher des pélicules pour mon APN D80
Béotrice- Localisation : Vaucluse
Messages : 1165
Date d'inscription : 23/06/2009
Re: Si précieuse Birmanie
En effet Béa ................. C'est Dingo , des sommes pareilles !!!!!!
Rangoon- Localisation : Bruxelles
Messages : 318
Date d'inscription : 01/06/2009
Au-delà du rubis
La rareté et les prix astronomiques des sang-de-pigeon obligent la joaillerie à se tourner vers d'autres pierres rouges. Voire d'autres matériaux comme la laque ou l'émail.
Qui dit pierre rouge, dit rubis. L'une des quatre pierres précieuses avec le diamant, le saphir et l'émeraude. La place Vendôme raffole des sang-de-pigeon. « C'est un rouge vibrant, velouté, très profond avec une imperceptible pointe de bleu », explique Alexandre Murat, fondateur du site adamence.com. Mais ces rubis de qualité sont de plus en plus rares et très chers. « Ils pèsent rarement plus de 4 carats », ajoute Sandra Scalie expert et négociante en pierres de couleurs. Au-delà, les prix atteignent des records : parfois dix fois celui d'un diamant à poids égal.
En utilisant des rubis, les joailliers comme Harry Winston, Van Cleef & Arpels, Cartier, Fabergé ou encore Chanel se heurtent aussi à un problème éthique : ces sang-de-pigeon sont extraits des mines du Myanmar, l'ex-Birmanie, dans des conditions épouvantables, déjà décrites dès 1955 par Joseph Kessel dans son roman, La vallée des rubis. En 2003, Tiffany a donc décidé de les boycotter, suivi par d'autres comme Cartier. « Ne pas utiliser ces rubis crée des frustrations en termes de nuances. Ceux provenant de Thaïlande ou de Tadjikistan ne sont jamais sang-de-pigeon », explique Pierre Rainero, directeur du patrimoine de Cartier.
SPINELLE, TOURMALINE, GRENAT...
Les joailliers ont de plus en plus recours au spinelle, la pierre qui ressemble le plus au rubis. On a d'ailleurs longtemps confondu les deux. Seuls les progrès de la chimie et de la physique, au milieu du XIXe siècle, ont permis de révéler que la plupart des pierres considérées comme des rubis n'en étaient pas. Aujourd'hui, de plus en plus prisés, les spinelles ne correspondent pas à tous les types de bijoux : parfaits pour figurer des gouttelettes de sang sur le collier Dior, mais généralement pas assez gros pour être au centre d'une bague cocktail.
Il existe d'autres alternatives aux rouges du rubis et du spinelle. Boucheron, Lorenz Bäumer, les créatrices Elise Dray et Yael Sonia plébiscitent la nuance plus tendre de la tourmaline, aussi nommée rubellite. Rouge rosé et légèrement marron, elle peut facilement atteindre les 30 carats et affiche des prix trois fois moins élevés que le rubis. La créatrice Hélène Courtaigne Delalande choisit, elle, une teinte carmin, celle du grenat. « La gemme la moins chère, idéale pour les créateurs qui veulent faire une grosse bague à un prix raisonnable », note Sandra Scalie. Attention : elle n'a rien à voir avec le grenat de Bohême rouge violacé, typique des bijoux vintage.
Souci du respect des conditions d'exploitation, prix élevés, mauvaise image, rareté... Tout pousse les joailliers à se tourner vers de nouveaux matériaux comme la laque et l'émail. Des concurrents sérieux pour les pierres. Non seulement ils sont moins onéreux, mais ils permettent aussi d'obtenir un sublime rouge lisse et brillant, dépourvu de tout serti en or. Les bijoux sont, ainsi, allégés, ils semblent avoir été juste peints. Ce sont les matières de rêve pour les modèles figuratifs comme les bagues-signes zodiacaux de l'Anglaise Solange Azagury-Partridge. Il n'y a pas plus moderne pour capter la lumière au creux des courbes sensuelles, qui évoquent pour les uns la femme et pour d'autres l'étoile de mer, du pendentif Mauboussin. À rougir de plaisir.
http://www.lesechos.fr/luxe/horlogerie-joaillerie/020992224950-au-dela-du-rubis.htm
Qui dit pierre rouge, dit rubis. L'une des quatre pierres précieuses avec le diamant, le saphir et l'émeraude. La place Vendôme raffole des sang-de-pigeon. « C'est un rouge vibrant, velouté, très profond avec une imperceptible pointe de bleu », explique Alexandre Murat, fondateur du site adamence.com. Mais ces rubis de qualité sont de plus en plus rares et très chers. « Ils pèsent rarement plus de 4 carats », ajoute Sandra Scalie expert et négociante en pierres de couleurs. Au-delà, les prix atteignent des records : parfois dix fois celui d'un diamant à poids égal.
En utilisant des rubis, les joailliers comme Harry Winston, Van Cleef & Arpels, Cartier, Fabergé ou encore Chanel se heurtent aussi à un problème éthique : ces sang-de-pigeon sont extraits des mines du Myanmar, l'ex-Birmanie, dans des conditions épouvantables, déjà décrites dès 1955 par Joseph Kessel dans son roman, La vallée des rubis. En 2003, Tiffany a donc décidé de les boycotter, suivi par d'autres comme Cartier. « Ne pas utiliser ces rubis crée des frustrations en termes de nuances. Ceux provenant de Thaïlande ou de Tadjikistan ne sont jamais sang-de-pigeon », explique Pierre Rainero, directeur du patrimoine de Cartier.
SPINELLE, TOURMALINE, GRENAT...
Les joailliers ont de plus en plus recours au spinelle, la pierre qui ressemble le plus au rubis. On a d'ailleurs longtemps confondu les deux. Seuls les progrès de la chimie et de la physique, au milieu du XIXe siècle, ont permis de révéler que la plupart des pierres considérées comme des rubis n'en étaient pas. Aujourd'hui, de plus en plus prisés, les spinelles ne correspondent pas à tous les types de bijoux : parfaits pour figurer des gouttelettes de sang sur le collier Dior, mais généralement pas assez gros pour être au centre d'une bague cocktail.
Il existe d'autres alternatives aux rouges du rubis et du spinelle. Boucheron, Lorenz Bäumer, les créatrices Elise Dray et Yael Sonia plébiscitent la nuance plus tendre de la tourmaline, aussi nommée rubellite. Rouge rosé et légèrement marron, elle peut facilement atteindre les 30 carats et affiche des prix trois fois moins élevés que le rubis. La créatrice Hélène Courtaigne Delalande choisit, elle, une teinte carmin, celle du grenat. « La gemme la moins chère, idéale pour les créateurs qui veulent faire une grosse bague à un prix raisonnable », note Sandra Scalie. Attention : elle n'a rien à voir avec le grenat de Bohême rouge violacé, typique des bijoux vintage.
Souci du respect des conditions d'exploitation, prix élevés, mauvaise image, rareté... Tout pousse les joailliers à se tourner vers de nouveaux matériaux comme la laque et l'émail. Des concurrents sérieux pour les pierres. Non seulement ils sont moins onéreux, mais ils permettent aussi d'obtenir un sublime rouge lisse et brillant, dépourvu de tout serti en or. Les bijoux sont, ainsi, allégés, ils semblent avoir été juste peints. Ce sont les matières de rêve pour les modèles figuratifs comme les bagues-signes zodiacaux de l'Anglaise Solange Azagury-Partridge. Il n'y a pas plus moderne pour capter la lumière au creux des courbes sensuelles, qui évoquent pour les uns la femme et pour d'autres l'étoile de mer, du pendentif Mauboussin. À rougir de plaisir.
http://www.lesechos.fr/luxe/horlogerie-joaillerie/020992224950-au-dela-du-rubis.htm
Admin- Admin
- Messages : 4881
Date d'inscription : 31/05/2009
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