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Pattaya: vices et sévices .

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Message  Marco Ven 16 Avr 2010 - 12:57

Cette cité balnéaire de Thaïlande est aussi réputée pour ses boîtes de nuit que pour ses filles faciles et ses plages bondées. Le tourisme russe et toutes sortes de trafics destinés à plumer l’Occidental y ­prospèrent. Après les Russes, les Français figurent en bonne place au hit-parade des escrocs et des victimes. Notre reporter raconte.

Benoît Gysembergh - Paris Match

Russes et arnaques à Pattaya
La température à Moscou est proche des moins 20 °C en ce jour de février. Cent quarante passagers se pressent en vêtements chauds à la porte 15 de l’aéroport de Sheremetyevo, l’un des plus vieillots et des plus désorganisés au monde. La file à l’enregistrement est interminable et se fait dans la bousculade. Au duty free, on fait le plein de cognac, de vodka ou de champagne. L’alcool étant payant sur les vols Aeroflot, les voyageurs préfèrent prendre leur propre combustible pour survivre aux dix heures de vol pour Bangkok. Peu avant l’atterrissage, les Russes se sont succédé aux toilettes pour se changer. Les sandalettes ont remplacé les chaussures chaudes, les tee-shirts bariolés, les pull-overs, et les shorts, les pantalons d’hiver.

Une fois l’avion immobilisé, certains passagers, complètement ivres, ont du mal à quitter leur siège. Peu avant de passer les contrôles de police de Thaïlande, des voyageurs jettent carrément à la poubelle des vêtements trop encombrants, d’autres tassent leurs manteaux d’hiver au fond de sacs en plastique. A l’extérieur, des guides russes armés de pancartes en cyrillique attendent les vacanciers : russes, mais aussi géorgiens, ouzbeks, tchétchènes ou lituaniens, qui suffoquent par 35 °C. Les minibus à air conditionné les conduisent, en un peu plus d’une heure, vers les eaux chaudes de la plage de Pattaya. La ville balnéaire du golfe du Siam est devenue une destination touristique privilégiée de la classe moyenne de l’ancien Empire soviétique. Elle se partage la vedette avec la Turquie, Chypre ou l’Espagne. Les plus fortunés se rendent aux Seychelles, en Sardaigne, en France sur la Côte d’Azur l’été, l’hiver à Courchevel.

Cette transhumance pour la Thaïlande a commencé il y a une dizaine d’années. Elle n’a pas débuté dans les meilleures conditions : deux Russes avaient braqué une banque de Pattaya. Les Thaïlandais ont l’habitude de tout payer en cash, leurs marchandises comme leurs employés en fin de semaine. Les caisses des banques regorgent de billets. La recette avait été copieuse. Mais la retraite prévue par la mer a tourné au fiasco : le hors-bord des gangsters est tombé en panne ! Les deux Russes ont été capturés après une courte fusillade qui a coûté la vie à l’un des militaires. Un crime sanctionné, au royaume thaï, de la peine de mort. Mais, mystérieu­sement, les malfrats russes ont pu s’évader de la prison. Depuis ce jour, Russes et Thaïlandais, citoyens de pays notablement corrompus, ont compris qu’ils pouvaient finalement s’entendre.

Il y eut d’autres « dérapages » : quelques fusillades sur le bord de mer ; des voyous et des prostituées y ont trouvé la mort. On se souvient, en février 2007, de l’image morbide de deux jeunes filles russes, originaires de Sibérie, retrouvées assassinées dans leurs chaises longues à Jomtien, la plus grande plage de Pattaya, fief de la présence russe. Un petit voleur de sacs à main aurait avoué le crime. Les jeunes filles étaient-elles des prostituées ? Auraient-elles payé de leur vie un règlement de comptes ? L’enquête n’a rien pu prouver, mais n’a pas non plus été menée avec une grande ferveur.

Quant aux investissements russes... Avec des fonds difficiles à faire fructifier en Russie, des projets immobiliers gigantesques ont pris naissance il y a plus de dix ans. Pattaya, l’ancien petit port de pêche, n’était, dans les années 50, qu’un ensemble de modestes paillotes fréquentées par des expatriés désirant fuir la touffeur de Bangkok. Avec la guerre du Vietnam, Pattaya est devenu un lieu de villégiature pour les soldats américains. Chasseurs et bombardiers décollaient de Sattahip, à quelques kilomètres, pour faire leur travail mortel dans le ciel vietnamien. Et lorsque les porte-avions rentraient dans le golfe, des milliers de prostituées descendaient de Bangkok pour tenir compagnie aux marins. La prostitution n’a cessé de croître et, à la fin de la guerre, en 1975, les soldats américains ont été remplacés par des touristes, à majorité allemande. Pattaya s’est peu à peu spécialisé dans la prostitution, jusqu’à ce que son nom, dans les années 80, devienne synonyme de vaste bordel.

Couples mixtes, pédophiles...
L’arrivée des Russes a, en partie, modifié la réputation du lieu. Jomtien, dans le sud, est devenu une petite ville russe. Les quartiers dégagent la même tristesse. Mais les appartements y sont abordables pour une population de classe moyenne, incapable de s’acheter quoi que ce soit dans un Moscou aux tarifs immobiliers les plus élevés du monde. A Jomtien, beaucoup d’immeubles sont encore inoccupés et les rues, souvent désertes. Des Russes en casquette, short, torse nu ou arborant des tee-shirts aux couleurs explosives se promènent avec leurs épouses vêtues de robes à fleurs d’une autre époque. Balançant à bout de bras leurs éternels sacs en plastique, ils se rendent dans des bistros ou des épiceries aux inscriptions en cyrillique. Cette population calme n’aspire qu’à des vacances au soleil.

Les autorités thaïlandaises se réjouissent de leur présence, espérant que ces citoyens apporteront à la station balnéaire une meilleure réputation. Ils ont été plus de 350 000 l’année dernière à faire « le voyage à Pattaya ». Ils vivent majoritairement entre eux et ont entraîné toutes sortes de services : restaurants, agences de voyages, médecins, journaux et même une chaîne de télévision, Welcome to Pattaya TV, qui devrait avoir une petite sœur, Our Home Thailand. Une église orthodoxe devrait bientôt voir le jour. Mais parmi cette foule de nouveaux voyageurs se sont inévitablement glissés des individus moins recommandables, que chacun qualifie de mafieux pour simplifier les choses. Ces hommes aux imposants tatouages se verraient bien faire main basse sur le « centre historique » de Pattaya.

Sur Beach Road, le « cœur » de la ville, des messieurs plutôt mûrs se promènent main dans la main avec de jeunes Thaïlandaises, paraissant débuter une seconde vie. Quelques jeunes garçons, certains travestis, attendent là aussi. Le manège de deux ou trois jeunes enfants, propres, arborant des montres clinquantes et chaperonnées par de grasses « tutrices », saute aux yeux. Malgré l’effort qu’a consenti la Thaïlande ces dernières années pour réprimer la pédophilie, elle est toujours présente. Plus discrète.

En contrebas de ce marché du sexe, qui fonctionne 24 heures sur 24, la plage, étroite et sale, voit défiler les clients, majoritairement russes, accompagnés de superbes créatures slaves ou de grosses dames, leurs épouses, style babouchkas qui s’essaient au Bikini. De l’autre côté de la rue, des boutiques proposent pacotilles, contrefaçons et même des casques de SS.

Police touristique et petits arrangements
A la tombée du jour, la fameuse Walking Street s’éveille : sur un kilomètre, des dizaines de gogo bars et des restaurants de poissons. Des filles brandissent des panneaux promettant le paradis sur terre à la foule de badauds. L’alcool coule à flots, échauffant les esprits. Les bagarres sont vite maîtrisées par une étonnante « police touristique » qui a installé ses « bureaux » au beau milieu de la rue. Elle vient en aide à la police thaïlandaise, qui ne parle guère que sa langue.

Quelques dizaines d’étrangers, volontaires, revêtent, deux ou trois soirs par semaine, l’uniforme de policier. Il y a des Italiens, des Allemands, des Danois... Pierre, un Français, est l’un d’eux. Ancien chauffeur de taxi à Saint-Raphaël, il a vendu sa licence pour passer sa retraite ici. La plupart des bars sont tenus et animés par des « farangs », des Occidentaux. Des filles y dansent la poitrine dénudée ou, pour quelques-unes, complètement nues
(ce qui va à l’encontre de la culture thaïe : ces filles sont davantage gênées de se montrer dénudées que de passer un moment dans un lit avec un étranger). Elles se trémoussent, se dandinent et piaillent entre elles sur une musique assourdissante, espérant se faire remarquer par un consommateur qui leur paiera un verre, ou plus si affinités.

Depuis peu, les Russes ont monté leurs propres affaires : comme à Moscou, des bars à strip-tease, plus glamour et plus feutrés. Les tarifs n’y sont pas les mêmes. Le champagne remplace la bière. Le prix d’une fille locale monte jusqu’à plusieurs centaines de dollars. L’implantation des Russes n’a pas toujours été facile. Au début, certains établissements ont été fermés par la police, les filles, mises à l’amende pour « travail illégal » et les patrons, arrêtés. Ce genre de petites misères n’a pas duré : il y a toujours un terrain d’entente, entre des « hommes d’affaires » et une police corrompue.

Les relations peuvent aujourd’hui aller bien au-delà d’un « gentlemen’s agreement ». Début février, un club russe, installé dans un premier étage, visait le rez-de-chaussée, une boîte exploitée par un Français. Ce dernier a soudain vu augmenter son loyer d’une somme complètement folle. Pour bien faire comprendre qu’il avait intérêt à déguerpir, une demi-douzaine de flics en uniforme squattaient tous les soirs les banquettes. La clientèle s’est raréfiée et l’affaire a commencé à péricliter. Ici, la raison du plus fort est, de loin, la meilleure. Non seulement le tenancier français finira par partir mais, en plus, il est douteux qu’il puisse récupérer les quelques milliers d’euros déposés en caution. Propriétaire thaïlandais et flics, main dans la main, trouveront une bonne raison pour garder l’argent, et on peut parier que le club deviendra russe dans les prochains jours.

Pattaya a toujours eu une réputation d’arnaque. Les filles dans les bars qui augmentent les additions est un classique. Plus rare : untel qui loue un Jet-Ski et se fait percuter volontairement par un autre engin piloté par un Thaï (probablement un pote du propriétaire). Comme par hasard, un flic est témoin de l’« accident » et encourage le touriste à payer 1 000 euros de dédommagement au loueur pour éviter les poursuites. Les contrôles de touristes qui ont loué des deux-roues sont incessants. Les policiers trouvent toujours un vice. Deux Français ont été verbalisés parce que la couleur du casque n’était pas réglementaire !

Amours, ruines et désillusions
La Thaïlande est un pays plutôt sûr mais peu réputé pour son romantisme. Certains touristes ne viennent que pour avoir des relations sexuelles, mais bon nombre d’entre eux tombent réellement amoureux. Les filles, très rarement. Elles feignent. Leur culture ne leur permet pas d’aimer un « gno » (buffle), le nom attribué aux Occidentaux. Elles sont bien souvent déjà mariées ou ont un petit ami resté au village, qu’elles entretiennent avec leur famille. Combien de jeunes femmes vivent au-dessus de la moyenne, grâce aux envois d’argent d’Occidentaux qui viennent deux ou trois fois l’an et qui pensent être exclusifs ! Il faut voir ces filles de bar envoyer des mails amoureux à leurs « chéris », et détailler les ennuis financiers de leurs familles. C’est à la fois triste et pathétique.

Il y a quelques années, un commandant de bord d’Air France prenait sa retraite. Il avait souvent volé vers Bangkok et était tombé amoureux d’une Thaïlandaise qu’il refusait de voir comme une fille de bar. Elle disait être d’une lignée princière ! A chaque rotation, il vivait un grand amour de quarante-huit heures et prenait tous ses congés en Thaïlande. Il finit par y acheter un terrain et y faire construire la maison de ses rêves et de ses vieux jours. Une fois bâtie, il la meubla amoureusement. A son arrivée en Thaïlande, la fille n’était pas à l’aéroport. Etait-elle souffrante ? Il se fait conduire à sa maison. La clé ne rentre plus dans la serrure. Il tambourine à la porte, un Thaï finit par sortir : c’est, depuis longtemps, le mari de sa « fiancée ». Le Français n’a eu aucun recours : le titre de propriété stipulait que sa promise possédait 51 % des parts du terrain. Quant aux Français... Certains ont mis au point une organisation pour faire valider le RMI à partir d’un bar de Pattaya, un système rodé...

Face à la léthargie policière, des « privés » mènent les enquêtes. Denis est un ancien boxeur. Il traite des affaires de toutes sortes : des plaintes d’épouses qui ne reçoivent plus de pension alimentaire depuis que leurs maris sont encalminés à Pattaya ; où des preuves d’escroqueries commises à l’encontre de compagnies d’assurances. Pour encourager les suspects à parler, il a une hache de bûcheron et les menace de casser leurs voitures ou leurs motos s’ils refusent de coopérer.

Et maintenant,
les voyous du 9-3 !
Les premiers vols de motos, à grande échelle à Pattaya l’ont été par de jeunes touristes venus de notre désormais réputé 9-3 en banlieue parisienne. Eux aussi débarquent en nombre. Pour certains, le voyage est payé par des mairies ou des associations qui leur offrent un stage quelconque, de boxe thaïe par exemple. Pour d’autres, la provenance de l’argent est plus simple à comprendre.

Il y a moins de trois ans, un policier français de la Bac venu en vacances tombe sur une série de photos récupérées par son homologue de l’ambassade de France à Bangkok : des jeunes y posaient avec des armes de guerre, kalachnikov, M1, M16, etc. Certains portaient des tee-shirts « Fuck Sarkozy ». Stupéfaction du flic du 9-3 qui découvre quelques suspects connus pour trafic de drogue !

Ces habitants « hors normes » ne représentent pas toute la population de Pattaya, heureusement, mais ces quelques individus, gros bonnets, petites frappes, flics véreux, prostituées ou pédophiles, arrivent, à eux seuls, à ternir la réputation de la station balnéaire et à lui transmettre cette atmosphère glauque.

L’arrivée de Russes en famille est une bonne nouvelle, mais leur installation semble avoir marqué le pas depuis deux ans. Innar Tammisaar, gérant estonien de l’agence immobilière Blue Vision, cité par le « Bangkok Post », note un recul des ventes depuis le pic de 2007. La crise financière mondiale est certainement la raison principale de ce recul, mais la guérilla musulmane qui se renforce au sud, l’instabilité politique provoquée par la mise à l’écart de l’ancien Premier ministre, Shinawatra Thaksin et surtout la santé déficiente du roi, fédérateur adulé du peuple thaïlandais, sont aussi des sujets d’inquiétude pour les investisseurs potentiels

Source : http://www.parismatch.com/Actu-Match/Monde/Actu/Pattaya-vices-et-sevices-179487/
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Message  claudethailand Ven 16 Avr 2010 - 13:25

Je trouve ce portrait de Pattaya assez ressemblant et bien documenté...

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Message  asiaonly Ven 16 Avr 2010 - 16:42

Mwouais... ca donne pas trop envie d'y aller.
D'un autre coté, si TOUS les popows pouvaient se regrouper à Pattaya, ca m'arrangerait bien.
J'ai toujours détesté les pattayste ballscutter (quoi qu'on en dise, faut être tordu pour apprécier ce cloaque)
Je ne vous dis même pas de ce que je pense des nouveaux riches russes... Pattaya: vices et sévices . 87292

Il ya quelques années, je me révoltait contre patpong-cowboy-nana-kaosan-pattaya, etc... Maintenant, je trouve ces endroits utiles...Pendant que les blaireaux y sont, ils ne sont pas ailleurs... Ca fait tout ça de taches que je ne croise pas sur mon chemin.


Dernière édition par asiaonly le Ven 16 Avr 2010 - 18:13, édité 1 fois
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Message  mekong Ven 16 Avr 2010 - 17:04

salut

rien a ajouter daniela a tout bien résumée lol! vive les blaireaux a pattaya aucun risque
de m y croiser Pattaya: vices et sévices . 305322
benoit Pattaya: vices et sévices . 308642
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Message  thanaka Ven 16 Avr 2010 - 17:27

Paris Match, c'est pas aussi le choc des photos ? lol!

le reporter a oublié de parler de la mondialisation et de l'apparition de ces grandes enseignes commerciales comme Haagen Dazs, Mc Do, starbucks... FKC qu'on retrouve partout à Phuket, Bangkok, Chiang Mai ...
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Message  asiaonly Ven 16 Avr 2010 - 18:12

Bouffer macdo au bout de quelques semaines ou mois au régime riz a toutes les sauces: ca peut se comprendre.
Se boire un café plus ou moins buvable au starbuck... aussi.

Ceux qui me minent c'est les clients de KFC...aller bouffer au prix fort du poulet a l'américaine, alors qu'on est au royaume du poulet... Ca je pige pas... Pattaya: vices et sévices . 544169

A ce propos, je me suis souvent demandée combien de poulets étais oxis au quotidien en Thailande... Le chiffre doit faire peur affraid
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