Cambodge - Prostituée mineure, le client prétend qu’il ne sa

Un ressortissant français comparaissait devant la cour municipale de Phnom Penh pour avoir eu une relation sexuelle avec une adolescente de 16 ans. La police avait saisi chez lui un important matériel pornographique.

Les apparences sont parfois trompeuses. Telle semble être la ligne de défense adoptée par Claude Demeret, 60 ans, devant les juges de la cour municipale de Phnom Penh jeudi 14 janvier.

Le Français comparaît dans une affaire de pédophilie pour avoir sollicité des relations sexuelles de la part d’une mineure et pour avoir produit du matériel pédo-pornographique, deux accusations qui tombent sous le coup des articles 34 et 39 du Code pénal cambodgien.

Le sexagénaire a été arrêté en août 2009 à Phnom Penh, en même temps qu’un autre Français, Michel Charlot. Ce dernier a ramené dans sa chambre une mineure de 16 ans pour avoir des relations sexuelles. Elle a ensuite mis en cause M. Demeret qui a reconnu avoir sollicité les services d’une prostituée pour lui prodiguer une fellation contre 5 dollars dans sa chambre du quartier Tonlé Bassac, selon le Kampuchea Thmey.

Devant les magistrats de la cour municipale, l’accusé a expliqué qu’il pensait que la jeune fille était majeure et qu’elle avait en réalité 19 ans. Lors de cette séance, il a également pris des clichés pornographiques.
Au domicile du Français, les policiers ont saisi des vidéos, plusieurs centaines de photos pornographiques sur lesquels il apparaissait en compagnie de jeunes personnes. La plupart des photos avaient toutefois été prises en Thaïlande. Parmi les pièces à conviction se trouvent aussi des accessoires érotiques et des sous-vêtements d’enfants.

L’avocat de M. Demeret a demandé à la cour de mettre fin aux poursuites contre son client car la prostituée adolescente a expliqué qu’elle était consentante au moment des faits, rapporte le quotidien anglophone Cambodia Daily dans son édition du 15 janvier.

Le verdict est attendu pour la fin du mois.

source http://www.cambodgesoir.info/index.php?option=com_content&view=article&id=36454:prostituee-mineure-le-client-pretend-quil-ne-savait-pas&catid=17:justice&Itemid=36

Comme disait Coluche:

" Violer, c'est quand on veut pas, moi, je voulais"


Il n'a que ce qu'il merite ce mec; je suis confondu devant les explications de l'avocat....

Si on prend les choses comme ca, on pourra demander l' acquittement d' un mec qui a viole une gamine de 5 ans car elle etait consentante...ne sachant evidemment pas ce qui allait lui arriver.

Et pis le matos, il etait pas a lui, il l'a trouve dans sa chambre...
Ben tiens...

Presse Canadienne
http://www.cyberpresse.ca/voyage/nouvelles/201001/15/01-939482-tourisme-sexuel-letau-se-resserre-autour-des-agresseurs.php


Les vacanciers qui partent pour les destinations soleil, l'Asie et certains pays européens doivent s'attendre à trouver dans leurs documents de voyage une note les avisant qu'ils s'exposent à des poursuites criminelles s'ils ont des relations sexuelles avec des mineurs à l'étranger. Le Bureau international des droits des enfants (BIDE), une ONG fondée par la juge Andrée Ruffo et patronnée par les Nations unies a invité les voyagistes à adhérer à son code de conduite, avec la bénédiction de l'Association des grossistes québécois.

«Il y a du tourisme sexuel impliquant des enfants dans toutes les destinations de masse, parce que ce sont généralement des pays pauvres et que les conditions de pauvreté favorisent l'exploitation sexuelle des enfants, explique Claude Levac, inspecteur à la Sûreté du Québec. Les grossistes et les agences de voyages qui vendent des destinations de masse font partie de la solution.»L'UNICEF estime qu'entre 1 et 2 millions d'enfants sont exploités sexuellement, dans le monde. Au Mexique, environ 20 000 mineurs sont contraints à se prostituer et, dans la majorité des cas, ils exercent leur triste activité à Acapulco, Cancun, Guadalajara et Tijuana.

La Thaïlande bénéficie d'une sinistre réputation à cet égard. Une réputation à rebours ! «L'image du pays a été sérieusement entachée à l'étranger, ce qui a amené les autorités à faire des efforts pour éradiquer la prostitution infantile, explique Catherine Beaulieu, porte-parole du BIDE. Aujourd'hui, il est devenu difficile de trouver des enfants qui se prostituent à Bangkok, même si cela reste relativement aisé dans certaines stations touristiques comme Pattaya, par exemple. Mais il y a des destinations émergentes : l'Argentine, le Pérou, le Costa Rica, l'Inde, le Kenya, l'Afrique du Sud, la Colombie...»

Le touriste qui commet des agressions contre des mineurs n'est pas toujours celui qu'on croit. «Les pédophiles ne constituent qu'une minorité, parmi eux», observe Camelia Tepelus, coordonnateur du Code de conduite pour la protection des enfants contre l'exploitation sexuelle dans l'industrie des voyages. «Le contrevenant type est le plus souvent un "situationniste", c'est-à-dire quelqu'un qui entame des relations sexuelles avec des mineurs parce qu'il saisit l'occasion et qu'il croit que son statut d'étranger dans un pays pauvre lui confère une sorte d'impunité.»

Un sentiment de supériorité culturelle a raison des inhibitions de ce touriste et il se persuade que les mineurs sont heureux d'avoir des relations sexuelles avec lui. «C'est un mythe : aucun enfant ne choisit librement d'être exploité sexuellement !» rappelle Catherine Beaulieu.

Le Canada est l'un des 44 pays qui se sont dotés de lois extraterritoriales permettant aux autorités de poursuivre des Canadiens ou des résidants du Canada qui commettent des agressions sexuelles contre des mineurs à l'étranger. Le problème, c'est qu'il est difficile de recueillir des témoignages et encore plus difficile d'obtenir des condamnations, car il faut amener des plaignants et des témoins à se présenter devant un tribunal canadien.

«Dans les pays du tiers-monde, moins de 1 % des victimes d'agressions sexuelles portent plainte», indique l'inspecteur Claude Levac.

En Haïti, par exemple, plusieurs cas d'abus commis contre des mineurs le sont par des bénévoles ou des coopérants canadiens actifs dans des orphelinats. Or, les dénonciations sont rares, en vertu du principe voulant «qu'on ne mord pas la main qui nous nourrit».

Ainsi, on ne dénombre que trois cas de condamnation de Canadiens rendues au nom de l'article de loi contre le tourisme sexuel impliquant des enfants. C'est bien peu, si on considère qu'en Australie, un pays moins peuplé, les autorités ont arrêté 119 personnes pour les mêmes motifs et en ont inculpées 89. Pour leur part, nos voisins américains ont procédé à 67 arrestations et obtenu 47 condamnations.

En 2008, des condamnations ont été prononcées contre deux sexagénaires de Québec, Denis Rochefort et Armand Huard, accusés d'avoir commis des agressions sexuelles sur 10 garçons dont l'âge variait de 13 à 16 ans dans un orphelinat de Fond Fred, près des Cayes, dans le sud d'Haïti, où ils agissaient comme bénévoles.

En Europe, 847 entreprises de l'industrie du voyage ont entériné le protocole du Code de conduite pour la protection des enfants. Ce qui se traduit par l'insertion d'avertissements dans les documents remis aux voyageurs et, aussi, par des pressions exercées sur les hôteliers, afin qu'ils dénoncent les prédateurs aux autorités policières. En avril dernier, Air France a projeté dans ses avions et ses autocars reliant les aéroports de Paris au centre-ville un petit film choc qui avertissait notamment les voyageurs que les abus commis contre des mineurs étaient réprimés par la justice française.

«L'industrie du voyage assume une responsabilité indirecte, parce que les délinquants sexuels achètent ses forfaits et voyagent avec les billets d'avion délivrés par des agents de voyages, explique Camelia Tepelus. Les grossistes et les agences ont un devoir de prévention.»

Jusqu'ici, une seule agence québécoise a signé le protocole d'adhésion au code de conduite pour la protection des enfants:Incursion Voyages, de Québec. Mais de nombreuses agences et grossistes devraient lui emboîter le pas sous peu.

Agence France-Presse
PHNOM PENH
Deux Cambodgiens et un Américain ont été arrêtés au Cambodge après le démantèlement d'un réseau pédophile qui proposait depuis sept ans de jeunes «vierges» à des touristes, a annoncé dimanche la police cambodgienne.

Un chauffeur de taxi, Mey Sovann, 36 ans, et sa complice, Sek Vy, 47 ans, ont été arrêtés vendredi, accusés de fournir des mineures à des réseaux de tourisme sexuel, a précisé Bith Kimhong, patron de l'unité chargée au Cambodge de la lutte contre le trafic d'êtres humains.

Une enquête de six mois, réalisée en coopération avec une unité spéciale de la police française, le Service de coopération technique internationale de police (SCTIP), a permis de découvrir que le chauffeur de taxi Mey Sovann proposait depuis 2003 des vierges mineures sur Internet au tarif de 3.000 dollars la nuit.

Il allait chercher les clients à l'aéroport de Phnom Penh, leur montrait des photos avant de leur faire rencontrer les jeunes filles dans une maison d'hôtes détenue par sa complice Sek Vy, selon un officier du service français au Cambodge, ayant requis l'anonymat.

Mey Sovann a été arrêté à l'aéroport de Phnom Penh, en possession de photographies de jeunes filles, par des hommes en civil. Sek Vy a été arrêtée, elle, dans sa maison d'hôtes dans la province de Kandal, à une vingtaine de kilomètres de la capitale cambodgienne.

Le ressortissant américain, Carl Craig Thomas, 58 ans, a été arrêté samedi à Phnom Penh, accusé d'avoir abusé de trois jeunes filles mineures fournies par le chauffeur de taxi et sa complice, et pour possession de photos d'enfants à caractère pornographique prises dans la maison d'hôtes de Sek Vy, a indiqué le patron cambodgien de la lutte contre le trafic d'être humains.

«Nous avons arrêté l'homme et la femme qui fournissaient des jeunes mineures. Au cours de l'enquête, nous avons découvert qu'ils avaient également fourni trois mineures à l'Américain,» a dit à l'AFP Bith Kimhong.

«Nous poursuivons nos recherches pour connaître maintenant l'étendue de leur réseau», a ajouté le responsable cambodgien.

Depuis 2003, le Cambodge s'efforce de de se débarrasser de son image de refuge pour pédophiles. Il emprisonne régulièrement des étrangers soupçonnés d'actes sexuels sur des mineurs, ou les expulse pour qu'ils soient jugés dans leur pays d'origine.

C'est bien, tres bien meme;
Meme si je reste tres dubitatif dans un pays ou la corruption est REINE.
Ca, c'est exactement la meme chose que l'article de journal que je lisais il y a 15 ans a Hanoi;

En 5 colonnes a la Une, enorme titre donc sur Le train de contrebande stoppe par la police vietnamienne et bien sur confisque; avec les ricanements de mes voisins vietnamiens qui disaient tout haut pour qu'on les entende bien:

"C'est bien ca, mais pourquoi ne nous parlent-ils pas des 50 autres trains (de marchandises de contrebande) qu'ils ont laisse passer?"

J'ai bien peur que les deux cambodgiens ( leur client lui, par contre il s'est fait pincer et c'est tres bien) se soient fait arreter parce qu'ils avaient refuse l'augmentation de la prime a la police locale.

Faudrait demander a Rogerbarthas ce qu'il pense de ca.