Cambodge - La pancarte indique ‘centre de réhabilitation’ ...
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Cambodge - La pancarte indique ‘centre de réhabilitation’ ...
... mais c’est comme une prison
L’organisation internationale HRW (Human Right Watch) a condamné dans un rapport les conditions de vie dans les centres de réhabilitation cambodgiens qui accueillent les drogués, les prostitués, ou encore les mendiants régulièrement raflés par les forces de l’ordre. Parmi les exactions citées : passages à tabac, violences sexuelles et travaux forcés inhumains, les ‘passagers’ seraient par ailleurs privés des traitements adaptés pour sevrer leur addiction. C’est grâce aux témoignages de 74 personnes dont 53 actuels ou anciens drogués que ce rapport a pu voir le jour. "Tous nous ont raconté la même histoire d'abus scandaleux et de conditions de vie horribles" s’émeut Joe Amon, le directeur de HMW. Et de pointer du doigt l’inefficacité des traitements en cours dans ces établissements, "[ils sont] éthiquement inacceptables, scientifiquement et médicalement inappropriés et de qualité misérable". Les onze centres de réhabilitation identifiés par HRW sont placés sous la direction de diverses autorités, certains dépendent des autorités locales, d’autres du ministère des Affaires sociales, de la Police nationale ou encore de la Gendarmerie royale. Toutes ces autorités se rejoignent en tout cas pour démentir ces accusations. Khieu Sopheak, porte parole du ministère de l'Intérieur explique ainsi au Phnom Penh Post "Le gouvernement n'attend pas de bons rapports de la part d'HRW. C'est leur métier de nous critiquer!" Sao Sokha, le directeur de la Gendarmerie s'interroge quant à lui sur le devenir des milliers de drogués si les centres venaient à fermer, se retrouveraient-ils à la rue ? Joe Amon, le directeur du HRW demeure pourtant formel "Le gouvernement devrait immédiatement fermer ces centres." Et de citer le témoignage d’une ex-pensionnaire de ces centres qui aujourd’hui fuit dès qu’elle voit l’ombre d’un uniforme de peur d’y retourner, "De dehors la pancarte indique ‘centre de réhabilitation’, mais si vous entrez vous verrez, c’est comme une prison!"
source www.lepetitjournal.com
L’organisation internationale HRW (Human Right Watch) a condamné dans un rapport les conditions de vie dans les centres de réhabilitation cambodgiens qui accueillent les drogués, les prostitués, ou encore les mendiants régulièrement raflés par les forces de l’ordre. Parmi les exactions citées : passages à tabac, violences sexuelles et travaux forcés inhumains, les ‘passagers’ seraient par ailleurs privés des traitements adaptés pour sevrer leur addiction. C’est grâce aux témoignages de 74 personnes dont 53 actuels ou anciens drogués que ce rapport a pu voir le jour. "Tous nous ont raconté la même histoire d'abus scandaleux et de conditions de vie horribles" s’émeut Joe Amon, le directeur de HMW. Et de pointer du doigt l’inefficacité des traitements en cours dans ces établissements, "[ils sont] éthiquement inacceptables, scientifiquement et médicalement inappropriés et de qualité misérable". Les onze centres de réhabilitation identifiés par HRW sont placés sous la direction de diverses autorités, certains dépendent des autorités locales, d’autres du ministère des Affaires sociales, de la Police nationale ou encore de la Gendarmerie royale. Toutes ces autorités se rejoignent en tout cas pour démentir ces accusations. Khieu Sopheak, porte parole du ministère de l'Intérieur explique ainsi au Phnom Penh Post "Le gouvernement n'attend pas de bons rapports de la part d'HRW. C'est leur métier de nous critiquer!" Sao Sokha, le directeur de la Gendarmerie s'interroge quant à lui sur le devenir des milliers de drogués si les centres venaient à fermer, se retrouveraient-ils à la rue ? Joe Amon, le directeur du HRW demeure pourtant formel "Le gouvernement devrait immédiatement fermer ces centres." Et de citer le témoignage d’une ex-pensionnaire de ces centres qui aujourd’hui fuit dès qu’elle voit l’ombre d’un uniforme de peur d’y retourner, "De dehors la pancarte indique ‘centre de réhabilitation’, mais si vous entrez vous verrez, c’est comme une prison!"
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