Birmanie: "urgence sanitaire" dans l'Est, où vivent les minorités
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Birmanie: "urgence sanitaire" dans l'Est, où vivent les minorités
Plus de la moitié des morts qui se produisent dans les régions de l'est de la Birmanie, où la junte est aux prises avec des groupes ethniques rebelles et empêche l'accès aux soins, sont dues à des maladies soignables, selon un rapport publié lundi.
Selon cette étude d'associations locales, baptisée "Diagnostic: critique", 59% des morts pourraient être évitée sans ce qu'elle qualifie d'"urgence sanitaire chronique", qui frappe les zones à la frontière avec la Thaïlande.
La junte laisse les civils supporter les conséquences de ses combats contre les groupes rebelles minoritaires, avec un "désinvestissement officiel en matière de santé".
"Les indicateurs de santé pour ces communautés, en particulier pour les femmes et les enfants, sont pires que les chiffres officiels nationaux, qui sont déjà parmi les pires de la planète", ont indiqué les associations, dont l'Association médicale birmane, pointant du doigt en particulier les mortalités infantile et maternelle.
A cause des "violations généralisées des droits de l'homme" contre les civils de ces minorités ethniques et du "blocus de l'aide humanitaire internationale", ces morts prématurées continueront, a déploré le rapport.
Ces violations, comme le travail forcé ou la destruction de nourriture, entraînent la pauvreté, les migrations et "en fin de compte, la maladie et la mort prématurée", a souligné le Dr Sriprapha Petcharamesree, de l'Université Mahidol en Thaïlande.
Dans ces zones, où opèrent notamment les rebelles karen ou shan, la violence peut expliquer seulement 2,3% des morts, a noté le rapport. Alors que le paludisme est, lui, responsable de près d'un tiers des décès des enfants de moins de cinq ans et la diarrhée de 17% des morts de ce groupe d'âge.
Des associations locales pallient l'absence de l'Etat en prodiguant des soins à la population, mais elles sont entravées par les conflits, le déplacement de centaines de milliers de personnes et le manque de ressources.
Le rapport est fondé sur des données collectées lors d'entretiens dans 5.754 foyers notamment dans les Etats Shan, Môn et Kachin entre octobre 2008 et janvier 2009.
source http://www.romandie.com/
Selon cette étude d'associations locales, baptisée "Diagnostic: critique", 59% des morts pourraient être évitée sans ce qu'elle qualifie d'"urgence sanitaire chronique", qui frappe les zones à la frontière avec la Thaïlande.
La junte laisse les civils supporter les conséquences de ses combats contre les groupes rebelles minoritaires, avec un "désinvestissement officiel en matière de santé".
"Les indicateurs de santé pour ces communautés, en particulier pour les femmes et les enfants, sont pires que les chiffres officiels nationaux, qui sont déjà parmi les pires de la planète", ont indiqué les associations, dont l'Association médicale birmane, pointant du doigt en particulier les mortalités infantile et maternelle.
A cause des "violations généralisées des droits de l'homme" contre les civils de ces minorités ethniques et du "blocus de l'aide humanitaire internationale", ces morts prématurées continueront, a déploré le rapport.
Ces violations, comme le travail forcé ou la destruction de nourriture, entraînent la pauvreté, les migrations et "en fin de compte, la maladie et la mort prématurée", a souligné le Dr Sriprapha Petcharamesree, de l'Université Mahidol en Thaïlande.
Dans ces zones, où opèrent notamment les rebelles karen ou shan, la violence peut expliquer seulement 2,3% des morts, a noté le rapport. Alors que le paludisme est, lui, responsable de près d'un tiers des décès des enfants de moins de cinq ans et la diarrhée de 17% des morts de ce groupe d'âge.
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