Birmanie - la junte autorise la visite du Rapporteur de l'ONU ...
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Birmanie - la junte autorise la visite du Rapporteur de l'ONU ...
sur les droits de l'Homme.
La junte birmane a autorisé la visite lundi du Rapporteur de l'ONU sur les droits de l'Homme en Birmanie, Tomas Ojea Quintana, alors qu'elle est accusée de réprimer l'opposition avant d'organiser les premières élections dans le pays depuis vingt ans.
L'Argentin rendra visite aux généraux du 15 au 19 février, pour la troisième fois depuis sa prise de fonction en mai 2008.
"C'est son programme normal, il est censé se rendre dans le pays deux fois par an et rapporter au Conseil des droits de l'Homme et à l'Assemblée générale", a indiqué à l'AFP Hannah Wu, du bureau du Haut-Commissariat aux droits de l'Homme des Nations unies à Bangkok.
M. Quintana devrait se rendre en particulier dans l'Etat Rakhine (ouest), près de la frontière avec le Bangladesh, a-t-on appris de source officielle birmane.
Le programme complet de sa visite n'était pas immédiatement disponible. M. Quintana ne devrait cependant pas rencontrer le numéro un de la junte, le généralissime Than Shwe, mais probablement le ministre des Affaires étrangères, Nyan Win.
"Il devait venir depuis le mois de novembre mais sa visite a été sans cesse repoussée", a souligné un diplomate occidental.
Le régime militaire birman n'a toujours pas annoncé officiellement la date des élections, les premières depuis celles de 1990 remportées par la Ligue nationale pour la démocratie (LND) d'Aung San Suu Kyi mais dont les résultats n'ont jamais été reconnus.
Les Occidentaux et birmans en exil accusent la junte de museler son opposition et craignent qu'elle ne cherche dans ce scrutin qu'une façon de légitimer sa main-mise sur le pouvoir. Quelque 2.100 détenus politiques sont répertoriés par l'ONU dans les geôles du pays.
Dernière victime en date de la répression politique, un dissident américain d'origine birmane a écopé de trois ans de prison mercredi à Rangoun.
"Les Etats-Unis sont profondément préoccupés par la décision des autorités birmanes d'emprisonner le citoyen américain Kyaw Zaw Lwin, alias Nyi Nyi Aung, pour des raisons politiques", a condamné mercredi soir le porte-parole du Département d'Etat, Philip Crowley.
M. Quintana s'était rendu en Birmanie la première fois en août 2008, alors que le sud du pays était dévasté par le cyclone Nargis, qui avait fait 138.000 morts ou disparus. Sa seconde visite date de février 2009.
Mais le diplomate onusien a peu de chance d'avoir les mains libres au cours de son séjour.
Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, avait subi un cuisant revers en juillet dernier lors de sa visite en Birmanie, après le refus de la junte de le laisser rencontrer l'opposante Aung San Suu Kyi.
"Ban Ki-moon n'a pas pu voir qui il voulait. Sa visite était très contrôlée", relève le diplomate occidental. "Je ne pense pas que (Tomas Quintana) ait posé des conditions à sa visite, en tout cas pas officiellement".
Les conclusions qu'il tirera de son séjour seront néanmoins très suivies, alors que les Etats-Unis puis l'Union européenne ont décidé de rouvrir le dialogue avec la junte, tout en maintenant les sanctions économiques.
Ce dialogue n'a jusqu'à présent donné aucun résultat concret, selon les Américains.
La cour suprême doit se prononcer ce mois-ci sur la requête déposée par Aung San Suu Kyi contre sa condamnation à 18 mois supplémentaires d'assignation à résidence, en août dernier.
L'opposante, qui sera libérée en novembre 2010 si elle purge l'ensemble de sa peine actuelle, a estimé qu'il était trop tôt pour décider si son parti, la LND, allait ou non participer aux élections.
source www.lepoint.fr
La junte birmane a autorisé la visite lundi du Rapporteur de l'ONU sur les droits de l'Homme en Birmanie, Tomas Ojea Quintana, alors qu'elle est accusée de réprimer l'opposition avant d'organiser les premières élections dans le pays depuis vingt ans.
L'Argentin rendra visite aux généraux du 15 au 19 février, pour la troisième fois depuis sa prise de fonction en mai 2008.
"C'est son programme normal, il est censé se rendre dans le pays deux fois par an et rapporter au Conseil des droits de l'Homme et à l'Assemblée générale", a indiqué à l'AFP Hannah Wu, du bureau du Haut-Commissariat aux droits de l'Homme des Nations unies à Bangkok.
M. Quintana devrait se rendre en particulier dans l'Etat Rakhine (ouest), près de la frontière avec le Bangladesh, a-t-on appris de source officielle birmane.
Le programme complet de sa visite n'était pas immédiatement disponible. M. Quintana ne devrait cependant pas rencontrer le numéro un de la junte, le généralissime Than Shwe, mais probablement le ministre des Affaires étrangères, Nyan Win.
"Il devait venir depuis le mois de novembre mais sa visite a été sans cesse repoussée", a souligné un diplomate occidental.
Le régime militaire birman n'a toujours pas annoncé officiellement la date des élections, les premières depuis celles de 1990 remportées par la Ligue nationale pour la démocratie (LND) d'Aung San Suu Kyi mais dont les résultats n'ont jamais été reconnus.
Les Occidentaux et birmans en exil accusent la junte de museler son opposition et craignent qu'elle ne cherche dans ce scrutin qu'une façon de légitimer sa main-mise sur le pouvoir. Quelque 2.100 détenus politiques sont répertoriés par l'ONU dans les geôles du pays.
Dernière victime en date de la répression politique, un dissident américain d'origine birmane a écopé de trois ans de prison mercredi à Rangoun.
"Les Etats-Unis sont profondément préoccupés par la décision des autorités birmanes d'emprisonner le citoyen américain Kyaw Zaw Lwin, alias Nyi Nyi Aung, pour des raisons politiques", a condamné mercredi soir le porte-parole du Département d'Etat, Philip Crowley.
M. Quintana s'était rendu en Birmanie la première fois en août 2008, alors que le sud du pays était dévasté par le cyclone Nargis, qui avait fait 138.000 morts ou disparus. Sa seconde visite date de février 2009.
Mais le diplomate onusien a peu de chance d'avoir les mains libres au cours de son séjour.
Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, avait subi un cuisant revers en juillet dernier lors de sa visite en Birmanie, après le refus de la junte de le laisser rencontrer l'opposante Aung San Suu Kyi.
"Ban Ki-moon n'a pas pu voir qui il voulait. Sa visite était très contrôlée", relève le diplomate occidental. "Je ne pense pas que (Tomas Quintana) ait posé des conditions à sa visite, en tout cas pas officiellement".
Les conclusions qu'il tirera de son séjour seront néanmoins très suivies, alors que les Etats-Unis puis l'Union européenne ont décidé de rouvrir le dialogue avec la junte, tout en maintenant les sanctions économiques.
Ce dialogue n'a jusqu'à présent donné aucun résultat concret, selon les Américains.
La cour suprême doit se prononcer ce mois-ci sur la requête déposée par Aung San Suu Kyi contre sa condamnation à 18 mois supplémentaires d'assignation à résidence, en août dernier.
L'opposante, qui sera libérée en novembre 2010 si elle purge l'ensemble de sa peine actuelle, a estimé qu'il était trop tôt pour décider si son parti, la LND, allait ou non participer aux élections.
source www.lepoint.fr
thanaka- Admin
- Localisation : il existe une application pour ça
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Date d'inscription : 31/05/2009
Re: Birmanie - la junte autorise la visite du Rapporteur de l'ONU ...
Rapporteur ... çà m'a pas l'air d'un joli métier !
Rien que le nom ...
Rien que le nom ...
Invité- Invité
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