Songkran le nouvel an bouddhiste
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Songkran le nouvel an bouddhiste
Songkran, ou le nouvel an bouddhiste, arrive à grand pas, et est l'occasion pour des milliers de Thaïlandais de faire la fête. Bien que les manifestations perdurent dans la capitale, l'Office du tourisme confirme la tenue des festivités sur Khao San, tandis que l'administration métropolitaine de Bangkok a annulé sa partie sur Silom
Le festival de Songkran pourrait bien démarrer cette année en plein milieu du conflit politique qui frappe toujours la Thaïlande. Néanmoins, malgré un état d'urgence à durée indéterminée déclaré mercredi par le Premier ministre Abhisit Vejjajiva, l'Autorité Thaïlandaise du Tourisme (TAT) est bien décidée à organiser comme il se doit dans la capitale thaïlandaise les festivités les plus attendues de l'année. L'administration métropolitaine de Bangkok (BMA) a cependant annulé les événements qu'elle avait prévus sur l'avenue Silom.
La BMA avait dans un premier temps décidé de déplacer les activités du festival de Songkran de l'esplanade de Sanam Luang à l'hôtel de ville, afin d'éviter les manifestants "Chemises rouges" dont une partie était toujours établie dans la zone, ainsi que sur le carrefour de Ratchaprasong, au parc Lumpini. Hier, la BMA a finalement annulé Le festival dans la capitale devrait inclure la procession de l'image du Phra Bouddha Sihing jusqu'à l'hôtel de ville, où se déroulera aussi l'aumône aux moines. La TAT en revanche poursuit sa partie sur le quartier de Banglampoo et la rue de Khaosan qui devrait se transformer en champ de bataille durant les trois jours, du 13 au 15 avril, les autorités s'attachant toutefois à y faire revenir une forme festive plus traditionnelle. Malgré les manifestations et la mise en place de l'état d'urgence, la BMA et la Tourism Authority of Thailand confirment aujourd'hui encore l'organisation des festivités, le gouvernement ayant promis de vouloir rétablir l'ordre d'ici lundi prochain.
Des retrouvailles en famille
Lors du nouvel an bouddhiste, des milliers de personnes retournent généralement dans la maison familiale, beaucoup ayant rarement l’occasion de retrouver leurs proches. Mais Songkran c’est surtout la fête de l’eau. Ainsi, dans tout le royaume, on pourra voir le long des routes et dans les rues des enfants, en embuscade, prêts à arroser les passants qui osent s'aventurer à découvert. Des pick-up patrouillent, chargées de "combattants de l’eau", armés d'une joie féroce, puisant leurs munitions dans des barils géants pour les déverser sur la piétaille. Certains "guérilleros" poussent le vice jusqu'à mélanger l'eau avec du talc ou de la farine, parfois de différentes couleurs, pour égayer le tout. Mais pendant Songkran, la fête peut aussi rapidement tourner au drame, le jeu faisant souvent oublier les règles de sécurité élémentaires. Ainsi des accidents plus ou moins graves peuvent survenir comme des blessures aux yeux par le jet puissant d’un lanceur d’eau, ou encore le paisible motard perdant le contrôle de sa monture après avoir reçu un seau d'eau glacée.
Voir aussi la liste des activités sur le site de la Tourism Authority of Thailand
http://www.tatnews.org/tat_release/detail.asp?id=4822
http://www.tatnews.org/events/events/2010/april/4789.asp
Les recettes liées à Songkran prévues en baisse
Les dépenses effectuées durant le festival de Songkran devraient se contracter pour la première fois en six ans, en partie à cause de la crise politique qui a affecté le moral, selon un sondage de l’Université de la chambre de commerce thaïlandaise (UTCC). Les dépenses prévisionnelles sont estimées - dans le cas où les manifestations anti-gouvernementales ne deviennent pas violentes - à 96,81 milliards de bahts, en baisse de 1,5% par rapport aux 98,27 milliards de l’an dernier. Si le mouvement de protestation s’intensifie durant les vacances, les recettes de Songkran pourraient descendre à 93,68 milliards de bahts. Par ailleurs, 58,4% des répondants ont annoncé qu’ils allaient rester chez eux durant les vacances, tandis que parmi ceux qui souhaitent voyager, 89,6% le feront en Thaïlande. Ces chiffres sont basés sur un sondage de l’UTTC sur 1.213 personnes, réalisé entre le 31 mars et le 4 avril.
source www.lepetitjournal.com
Le festival de Songkran pourrait bien démarrer cette année en plein milieu du conflit politique qui frappe toujours la Thaïlande. Néanmoins, malgré un état d'urgence à durée indéterminée déclaré mercredi par le Premier ministre Abhisit Vejjajiva, l'Autorité Thaïlandaise du Tourisme (TAT) est bien décidée à organiser comme il se doit dans la capitale thaïlandaise les festivités les plus attendues de l'année. L'administration métropolitaine de Bangkok (BMA) a cependant annulé les événements qu'elle avait prévus sur l'avenue Silom.
La BMA avait dans un premier temps décidé de déplacer les activités du festival de Songkran de l'esplanade de Sanam Luang à l'hôtel de ville, afin d'éviter les manifestants "Chemises rouges" dont une partie était toujours établie dans la zone, ainsi que sur le carrefour de Ratchaprasong, au parc Lumpini. Hier, la BMA a finalement annulé Le festival dans la capitale devrait inclure la procession de l'image du Phra Bouddha Sihing jusqu'à l'hôtel de ville, où se déroulera aussi l'aumône aux moines. La TAT en revanche poursuit sa partie sur le quartier de Banglampoo et la rue de Khaosan qui devrait se transformer en champ de bataille durant les trois jours, du 13 au 15 avril, les autorités s'attachant toutefois à y faire revenir une forme festive plus traditionnelle. Malgré les manifestations et la mise en place de l'état d'urgence, la BMA et la Tourism Authority of Thailand confirment aujourd'hui encore l'organisation des festivités, le gouvernement ayant promis de vouloir rétablir l'ordre d'ici lundi prochain.
Des retrouvailles en famille
Lors du nouvel an bouddhiste, des milliers de personnes retournent généralement dans la maison familiale, beaucoup ayant rarement l’occasion de retrouver leurs proches. Mais Songkran c’est surtout la fête de l’eau. Ainsi, dans tout le royaume, on pourra voir le long des routes et dans les rues des enfants, en embuscade, prêts à arroser les passants qui osent s'aventurer à découvert. Des pick-up patrouillent, chargées de "combattants de l’eau", armés d'une joie féroce, puisant leurs munitions dans des barils géants pour les déverser sur la piétaille. Certains "guérilleros" poussent le vice jusqu'à mélanger l'eau avec du talc ou de la farine, parfois de différentes couleurs, pour égayer le tout. Mais pendant Songkran, la fête peut aussi rapidement tourner au drame, le jeu faisant souvent oublier les règles de sécurité élémentaires. Ainsi des accidents plus ou moins graves peuvent survenir comme des blessures aux yeux par le jet puissant d’un lanceur d’eau, ou encore le paisible motard perdant le contrôle de sa monture après avoir reçu un seau d'eau glacée.
Voir aussi la liste des activités sur le site de la Tourism Authority of Thailand
http://www.tatnews.org/tat_release/detail.asp?id=4822
http://www.tatnews.org/events/events/2010/april/4789.asp
Les recettes liées à Songkran prévues en baisse
Les dépenses effectuées durant le festival de Songkran devraient se contracter pour la première fois en six ans, en partie à cause de la crise politique qui a affecté le moral, selon un sondage de l’Université de la chambre de commerce thaïlandaise (UTCC). Les dépenses prévisionnelles sont estimées - dans le cas où les manifestations anti-gouvernementales ne deviennent pas violentes - à 96,81 milliards de bahts, en baisse de 1,5% par rapport aux 98,27 milliards de l’an dernier. Si le mouvement de protestation s’intensifie durant les vacances, les recettes de Songkran pourraient descendre à 93,68 milliards de bahts. Par ailleurs, 58,4% des répondants ont annoncé qu’ils allaient rester chez eux durant les vacances, tandis que parmi ceux qui souhaitent voyager, 89,6% le feront en Thaïlande. Ces chiffres sont basés sur un sondage de l’UTTC sur 1.213 personnes, réalisé entre le 31 mars et le 4 avril.
source www.lepetitjournal.com
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Re: Songkran le nouvel an bouddhiste
Le choix des armes... et les "larmes des yeux"
http://michjuly.typepad.com/blog/2010/04/le-choix-des-armes-et-les-larmes-des-yeux.html
Dernière édition par Admin le Jeu 15 Avr 2010 - 5:51, édité 1 fois
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Re: Songkran le nouvel an bouddhiste
Dernière édition par Admin le Jeu 15 Avr 2010 - 5:52, édité 1 fois
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Re: Songkran le nouvel an bouddhiste
« les 7 jours les plus dangereux de l’année »
Lundi, mardi, mercredi….les trois premiers de ces « 7 jours les plus dangereux de l’année » en Thaïlande, avec un bilan de 166 morts sur les routes, soit 27 de plus que l’année dernière, 2149 blessés, soit 431 de plus que l’année dernière. Et un total de 1994 accidents, en hausse de 389 par rapport à l’année précédente. Trois journées consécutives de fièvre arrosée et batailles rangées d’eau… Ça tirait de tous les côtés dans la vieille ville de Chiang Mai, surtout autour du Moat. Des pick-up bourrés de jeunes et moins jeunes, prenaient un plaisir fou à se faire éclabousser et à arroser tout ce qui bougeait. Éclats de rire ici, éclats de bombe mortels à Rangoon. Eau pompée gratuitement dans les "khlongs" ou eau du robinet vendue 10 baths le seau, et... eau du ciel pour la première douche-mousson ultra matinale à mon arrivée à Bangkok après un départ folklorique autant que chaotique de la station de bus « Arcade » de Chiang Mai (Hacket si on prononce "à la thaïe"). Pluie bienvenue après des mois de sécheresse et une chaleur suffocante qui, lorsque je rentrais chez moi, où la température, grâce à l’air conditionné, était à 27 degrés, me donnait - après la fournaise extérieure - l’impression de rentrer dans un réfrigérateur. Temperature dont l’intensité va diminuer mais dont l'hygrométrie va, elle, grimper. Chic ! Plus besoin de crèmes hydratantes !
J’ai laissé mon ami à ses cérémonies des ancêtres (dont quelques chinois) à Phitsanulok, et me retrouve à Bangkok dans mon « havre de paix » - l’hôtel Luxx XL – avec son mini jardin à l’anglaise, sa bibliothèque multilingue, sa bicyclette du siècle dernier postée à l’entrée « au cas où… » et le sourire du personnel. Premiers cafés après 10 heures de bus, premières infos. Presse unanime : éviter le quartier Rajaprasong déclarée « zone dangereuse ». Le problème c’est que je viens d’y débarquer. Mon havre de paix est en plein cœur de la zone sinistrée. Une zone où des « terroristes » (terme générique), vêtus de noir et cagoulés (des MIB « men in black » - j’expliquerai un autre jour..) se mêleraient aux « rouges » pour semer la panique.
« Est-ce que c’est dangereux d’aller là-bas » ? Je demande à la réception. On m’indique que c’est surtout « sokaprok laee men duay » (c’est sale et ça pue). Je me munie de mon appareil photo et décide d’aller y faire un tour. Il est 10 heures du matin.
Dix heures du matin, ça dort encore, ça lit, ça mange et surtout ça hurle (Jatuporn l’un des chefs des rouges sur l’estrade) "Abbhisit responsable de nos morts"
Les sourires ne sont plus automatiques comme la première fois lorsque je me promenais du côté de Ratchadamnoen il y a 2 semaines. Entre temps il y a eu plus de 20 morts et 800 blessés. On me regarde, visage fermé. Je souris. OK je ne suis donc pas ennemie, on me sourit en retour. L’odeur n’est pas terrible. De pauvres bougres sont affalés là, où la nourriture doit leur être distribuée gratuitement. Et surtout beaucoup d’enfants.
Je me paye un retour jusqu'à mon hôtel, en moto-taxi. Rouge forcément. J’en rêvais depuis que je viens à Bangkok….
la suite en photos ici
http://u.nu/9sge8
Lundi, mardi, mercredi….les trois premiers de ces « 7 jours les plus dangereux de l’année » en Thaïlande, avec un bilan de 166 morts sur les routes, soit 27 de plus que l’année dernière, 2149 blessés, soit 431 de plus que l’année dernière. Et un total de 1994 accidents, en hausse de 389 par rapport à l’année précédente. Trois journées consécutives de fièvre arrosée et batailles rangées d’eau… Ça tirait de tous les côtés dans la vieille ville de Chiang Mai, surtout autour du Moat. Des pick-up bourrés de jeunes et moins jeunes, prenaient un plaisir fou à se faire éclabousser et à arroser tout ce qui bougeait. Éclats de rire ici, éclats de bombe mortels à Rangoon. Eau pompée gratuitement dans les "khlongs" ou eau du robinet vendue 10 baths le seau, et... eau du ciel pour la première douche-mousson ultra matinale à mon arrivée à Bangkok après un départ folklorique autant que chaotique de la station de bus « Arcade » de Chiang Mai (Hacket si on prononce "à la thaïe"). Pluie bienvenue après des mois de sécheresse et une chaleur suffocante qui, lorsque je rentrais chez moi, où la température, grâce à l’air conditionné, était à 27 degrés, me donnait - après la fournaise extérieure - l’impression de rentrer dans un réfrigérateur. Temperature dont l’intensité va diminuer mais dont l'hygrométrie va, elle, grimper. Chic ! Plus besoin de crèmes hydratantes !
J’ai laissé mon ami à ses cérémonies des ancêtres (dont quelques chinois) à Phitsanulok, et me retrouve à Bangkok dans mon « havre de paix » - l’hôtel Luxx XL – avec son mini jardin à l’anglaise, sa bibliothèque multilingue, sa bicyclette du siècle dernier postée à l’entrée « au cas où… » et le sourire du personnel. Premiers cafés après 10 heures de bus, premières infos. Presse unanime : éviter le quartier Rajaprasong déclarée « zone dangereuse ». Le problème c’est que je viens d’y débarquer. Mon havre de paix est en plein cœur de la zone sinistrée. Une zone où des « terroristes » (terme générique), vêtus de noir et cagoulés (des MIB « men in black » - j’expliquerai un autre jour..) se mêleraient aux « rouges » pour semer la panique.
« Est-ce que c’est dangereux d’aller là-bas » ? Je demande à la réception. On m’indique que c’est surtout « sokaprok laee men duay » (c’est sale et ça pue). Je me munie de mon appareil photo et décide d’aller y faire un tour. Il est 10 heures du matin.
Dix heures du matin, ça dort encore, ça lit, ça mange et surtout ça hurle (Jatuporn l’un des chefs des rouges sur l’estrade) "Abbhisit responsable de nos morts"
Les sourires ne sont plus automatiques comme la première fois lorsque je me promenais du côté de Ratchadamnoen il y a 2 semaines. Entre temps il y a eu plus de 20 morts et 800 blessés. On me regarde, visage fermé. Je souris. OK je ne suis donc pas ennemie, on me sourit en retour. L’odeur n’est pas terrible. De pauvres bougres sont affalés là, où la nourriture doit leur être distribuée gratuitement. Et surtout beaucoup d’enfants.
Je me paye un retour jusqu'à mon hôtel, en moto-taxi. Rouge forcément. J’en rêvais depuis que je viens à Bangkok….
la suite en photos ici
http://u.nu/9sge8
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Re: Songkran le nouvel an bouddhiste
Hello Flip
... oui les photos sont très belles, criantes de vérité
et j' aime lire les pages du blog chaque matin
ps : "geckooooo" pas mal aussi ! lol
misscoconut- Localisation : Région parisienne
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Re: Songkran le nouvel an bouddhiste
« les 7 jours les plus dangereux de l’année »
nouvelles photos à découvrir sur Bangkok aujourd'hui
ici http://michjuly.typepad.com/blog/2010/04/les-7-jours-les-plus-dangereux-suite.html
et la http://michjuly.typepad.com/blog/2010/04/les-7-jours-les-plus-dangereux-suite-2.html
nouvelles photos à découvrir sur Bangkok aujourd'hui
ici http://michjuly.typepad.com/blog/2010/04/les-7-jours-les-plus-dangereux-suite.html
et la http://michjuly.typepad.com/blog/2010/04/les-7-jours-les-plus-dangereux-suite-2.html
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