Les sex-tapes des vedettes créent le scandale en Indonésie
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Les sex-tapes des vedettes créent le scandale en Indonésie
Des vidéos d'ébats amoureux entre des stars du show-business mettent en émoi le plus grand pays musulman au monde.
Plus fort que la Coupe du monde, l'Indonésie se passionne, malgré elle, pour un tout autre feuilleton à scandale : la diffusion publique de vidéos montrant des stars de la chanson locale et de la télévision dans leurs ébats amoureux. Dernier épisode en date : l'arrestation cette semaine de Nazril Ariel, 28 ans et vedette du groupe de rock Peterpan. Dans ces vidéos, on le voit en train de faire l'amour avec deux célèbres présentatrices de télévision, sa compagne Luna Maya, 26 ans, et une ancienne petite amie, Cut Tari, 32 ans, actuellement mariée.
La police l'accuse donc d'avoir violé la loi bannissant la production et la dissémination d'images à caractère pornographique. S'il est reconnu coupable, il est passible d'une peine de prison de six mois à douze ans et d'une forte amende. Traqués par les paparazzi, Nazril Ariel et Lula Maya se défendent en se disant victimes de vidéos truquées qui ont fait dérailler leur carrière. Ils ont en effet perdu des contrats publicitaires depuis le début du scandale.
Forte pression du pouvoir
De leur côté, les enquêteurs sont soumis à une forte pression de la part des autorités, préoccupées par ce scandale inédit dans le pays musulman le plus peuplé au monde, à un moment où un débat s'est engagé sur la moralisation de la société à l'heure d'Internet triomphant. Le pouvoir a d'abord tenté, sans grand succès, de freiner le retentissant succès des vidéos en luttant contre leur propagation à grande échelle via Internet, Twitter, e-mail et DVD pirates. Des raids policiers ont ainsi été menés dans des écoles afin de s'assurer que les élèves ne les avaient pas téléchargées sur leurs téléphones portables.
Le président Susilo Bambang Yudhoyono est ensuite intervenu pour mettre en garde contre le danger potentiel des nouvelles technologies dans "une société ouverte" comme l'Indonésie. "Nous prenons conscience que notre pays ne peut rester démuni et être submergé par la fièvre technologique, car il y aura de nombreuses victimes", a-t-il déclaré. Son ministre de la Communication, Tifatul Sembiring, élu d'un parti islamique, est encore plus ferme puisqu'il a affirmé qu'Internet était "susceptible de détruire (notre) nation". Il a donc annoncé que des mesures allaient être prises d'ici la fin de l'année pour renforcer le contrôle des "contenus négatifs" des sites web, suivant ainsi le souhait des principales organisations musulmanes du pays.
Soutien sur Facebook
Mais la tâche s'annonce difficile car douze ans après l'avènement de la démocratie, les Indonésiens ont pris goût à la liberté d'expression, désormais bien établie. Des sites de soutien à Nazril Ariel ont d'ailleurs été lancés sur Facebook ou Twitter. Un message posté mardi regrettait que "la police soit toujours championne lorsqu'il s'agit d'arrêter des personnes dans des affaires comme celle-ci. Mais quant à arrêter des corrompus..."
source http://lci.tf1.fr/
Plus fort que la Coupe du monde, l'Indonésie se passionne, malgré elle, pour un tout autre feuilleton à scandale : la diffusion publique de vidéos montrant des stars de la chanson locale et de la télévision dans leurs ébats amoureux. Dernier épisode en date : l'arrestation cette semaine de Nazril Ariel, 28 ans et vedette du groupe de rock Peterpan. Dans ces vidéos, on le voit en train de faire l'amour avec deux célèbres présentatrices de télévision, sa compagne Luna Maya, 26 ans, et une ancienne petite amie, Cut Tari, 32 ans, actuellement mariée.
La police l'accuse donc d'avoir violé la loi bannissant la production et la dissémination d'images à caractère pornographique. S'il est reconnu coupable, il est passible d'une peine de prison de six mois à douze ans et d'une forte amende. Traqués par les paparazzi, Nazril Ariel et Lula Maya se défendent en se disant victimes de vidéos truquées qui ont fait dérailler leur carrière. Ils ont en effet perdu des contrats publicitaires depuis le début du scandale.
Forte pression du pouvoir
De leur côté, les enquêteurs sont soumis à une forte pression de la part des autorités, préoccupées par ce scandale inédit dans le pays musulman le plus peuplé au monde, à un moment où un débat s'est engagé sur la moralisation de la société à l'heure d'Internet triomphant. Le pouvoir a d'abord tenté, sans grand succès, de freiner le retentissant succès des vidéos en luttant contre leur propagation à grande échelle via Internet, Twitter, e-mail et DVD pirates. Des raids policiers ont ainsi été menés dans des écoles afin de s'assurer que les élèves ne les avaient pas téléchargées sur leurs téléphones portables.
Le président Susilo Bambang Yudhoyono est ensuite intervenu pour mettre en garde contre le danger potentiel des nouvelles technologies dans "une société ouverte" comme l'Indonésie. "Nous prenons conscience que notre pays ne peut rester démuni et être submergé par la fièvre technologique, car il y aura de nombreuses victimes", a-t-il déclaré. Son ministre de la Communication, Tifatul Sembiring, élu d'un parti islamique, est encore plus ferme puisqu'il a affirmé qu'Internet était "susceptible de détruire (notre) nation". Il a donc annoncé que des mesures allaient être prises d'ici la fin de l'année pour renforcer le contrôle des "contenus négatifs" des sites web, suivant ainsi le souhait des principales organisations musulmanes du pays.
Soutien sur Facebook
Mais la tâche s'annonce difficile car douze ans après l'avènement de la démocratie, les Indonésiens ont pris goût à la liberté d'expression, désormais bien établie. Des sites de soutien à Nazril Ariel ont d'ailleurs été lancés sur Facebook ou Twitter. Un message posté mardi regrettait que "la police soit toujours championne lorsqu'il s'agit d'arrêter des personnes dans des affaires comme celle-ci. Mais quant à arrêter des corrompus..."
source http://lci.tf1.fr/
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