l'esprit voyageur en asie du sud-est
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Les nouvelles baroudeuses

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Les nouvelles baroudeuses Empty Les nouvelles baroudeuses

Message  Admin Mar 13 Juil 2010 - 7:32

Comment les baptiser ? Ecrivaines voyageuses ? On a vu féminisation plus heureuse... Ce n'est pas faute de constater que la très masculine confrérie des écrivains voyageurs s'ouvre de plus en plus aux femmes. Jeunes, curieuses, intrépides, elles sont souvent journalistes, reporters d'images, investies dans l'humanitaire, à l'instar de Priscilla Telmon, Sybille d'Orgeval ou encore Constance de Bonnaventure, qui incarnent depuis quelques années cette nouvelle génération de baroudeuses françaises promptes à prendre la plume - et la caméra - pour faire partager leurs aventures du bout du monde. Elles ne sont pas pour autant des garçons manqués !

Au contraire, comme en témoigne Astrid Wendlandt, 36 ans : "Jamais une marche forcée sans mon gloss et mon Rimmel", écrit-elle dans Au bord du monde. Une vagabonde dans le Grand Nord sibérien, son premier livre, récemment paru chez Robert Laffont. C'est le récit enlevé des longs mois, en 2005 et 2006, pendant lesquels cette belle blonde franco-canadienne a partagé la vie des Nenets. Derniers nomades éleveurs de rennes dans cette région hostile, ils sont aussi parmi les derniers autochtones à défendre un mode de vie ancestral au nord du cercle polaire. "Par rapport à un homme, une femme seule semble plus vulnérable, les gens nous accueillent plus facilement et la solidarité féminine joue à plein", confie la journaliste de l'agence Reuters, basée à Paris, parfaitement russophone après avoir vécu longtemps à Moscou, notamment comme correspondante du Financial Times. "Je pense qu'il y a aussi une différence d'écriture : la femme est plus ouverte aux histoires des autres, elle aura moins tendance qu'un homme à mettre en avant sa force et son endurance." Grande lectrice de Jack London, Astrid Wendlandt a eu très tôt la bougeotte : "Quand on voyage, on développe un troisième oeil qui permet de voir des choses qu'on ne verrait pas autrement. Et puis j'aime apprendre, je considère le voyage comme un enseignement à part entière."

Ce n'est pas Elodie Bernard, née à Troyes en 1984, qui la contredira : en 2008, alors âgée de 24 ans, elle décide de pénétrer seule et sans autorisation en république autonome du Tibet, peu après les émeutes dans la capitale, quand la planète a les yeux tournés vers Pékin qui s'apprête à accueillir les jeux Olympiques. L'ex-étudiante en relations internationales à la Sorbonne, spécialiste de l'Iran, vient de publier le récit de cette expédition hors norme, Le vol du paon mène à Lhassa, dans la nouvelle collection de Gallimard, Le Sentiment géographique, "pour tenter de comprendre de l'intérieur la situation de ce pays en pleine tourmente". Toute à son admiration pour sa compatriote Alexandra David-Néel (1868-1969), qui, elle aussi, s'en fut "hanter l'étrange pays de là-haut", Elodie Bernard signe un premier livre également très réussi. Un récit de voyage riche de ce supplément d'âme littéraire qui reste la marque des vrais écrivains voyageurs. Qu'ils soient hommes ou femmes...

source http://www.lexpress.fr/culture/livre/les-nouvelles-baroudeuses_904084.html
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