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Le Mekong, fleuve nourricier de l’Asie - Croisière à bord du Toum Tiou

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Le Mekong, fleuve nourricier de l’Asie  - Croisière à bord du Toum Tiou  Empty Le Mekong, fleuve nourricier de l’Asie - Croisière à bord du Toum Tiou

Message  Admin Lun 1 Aoû 2011 - 10:08

Il y a des voyages qui marquent plus que d’autres ; des pays qu’on n’oublie pas ; des images qui restent à jamais gravées dans nos mémoires. La croisière sur le Mekong à bord du Toum Tiou fait partie de ces instants inoubliables.

Partir à la découverte de contrées sauvages et inaccessibles du Cambodge et du Vietnam par la voie fluviale à bord du Toum Tiou, est une plongée dans un autre monde

Chargé des eaux des neiges éternelles de l’Himalaya, ce fleuve mythique fait vivre des peuples le long de ses rives. Villages flottants, pêches miraculeuses, rizières et plaines fertiles :
la vie sur et le long du Mekong, ne semble jamais s’arrêter.

Pour la découvrir au plus près, embarquement sur une ancienne barge à riz transformée en petit mais confortable et élégant bateau de croisière, le ToumTiou.
Serge, son capitaine charismatique, et sa ravissante épouse cambodgienne, ont à cœur de montrer les vrais visages du Cambodge, loin des plages paradisiaques de la côte, loin aussi des temples mystérieux d’Angkor. La petite taille du navire permet de jeter l’ancre près des villages flottants, le long de petits embarcadères de fortune pour aller à la rencontre des habitants.

Des villages flottants

L’aventure commence à la jetée de Phnom Krom, à la sortie de Siem Reap, aux portes du royaume d’Angkor. De l’embarcadère, une myriade de petits bateaux part vers le grand lac de Tonle Sap et ses villages flottants.
Parmi les passagers, quelques Européens en quête de découverte, d’aventure en toute sécurité.
L’immense lac est nourri par les eaux himalayennes du Mekong. De l’eau à perte de vue. Sans les villages flottants ça et là, on pourrait se croire sur la mer.

Surgies de nulle part, de petites pirogues à moteur s’approchent. De petites filles charmeuses de serpents tendent la main, de jeunes enfants sautent à bord pour proposer des boissons fraîches.

Premier arrêt au village flottant de Chnok Tru. Nous embarquons sur des petits bateaux locaux pour sillonner ses « rues » et découvrir la vie du village avec son école, ses usines à glace pour conserver le poisson, sa pagode, son vidéo club, ses ateliers mécaniques … tout flotte ; ça et là des fleurs dans des pots, des hamacs pour la sieste. Tout le monde se déplace en bateau, évidemment ! Et même si la pauvreté est omniprésente, les visages sont souriants.

Retour sur le bateau, nous goûtons la délicieuse cuisine du Toum Tiou, savoureux mélange de l’Occident et de l’Asie. Tout est frais et fin.
Le soir tombe vite et le Cambodge se pare de mystère. Seules quelques lumières dans la nuit témoignent de la présence d’une vie urbaine qui se dévoile dans toute sa déconcertante splendeur au petit matin.

Le jour à peine levé sur le fleuve, les pêcheurs lancent leurs filets d’un geste gracieux, n’hésitent pas à plonger dans les eaux boueuses pour les retendre. Chez les petits pêcheurs, c’est souvent toute la famille qui est sur la barque.

L’après-midi, le surplus de la pêche est acheminé au village flottant vers les « stations de tri ».
Femmes et jeunes filles trient les poissons selon la variété et la taille.
Autour d’elles, les voies d’eau grouillent de vie, tout comme les berges où s’étalent les marchés.

Quel est ton nom ?

À terre, le voyageur européen et « aseptisé » est surpris par le mode et les conditions de vie des Cambodgiens. Tout se passe à l’extérieur : on cuisine, mange, dépouille la tête des enfants.
On a presque honte de sortir l’appareil photo pour voler des instants de leur intimité. Mais, devant les caméras, ils offrent généreusement leurs plus beaux sourires, pouffant de rire à la vue de ces Européens prenant des photos « sans aucun intérêt… »

Parfois, les tout petits ont même peur de ces visages blancs et, de temps à autre, une femme plus âgée touche un bras blanc : avoir la peau claire est un de leurs rêves.
Ici, loin des zones touristiques, aucune main ne se tend pour quémander ; mais la même question est posée encore et encore : «What’s your name », quel est ton nom, et, à l’aire du numérique, petits et grands sont ravis de se voir dans le petit écran des appareils photo. En riant, ils se bousculent pour prendre la pose et s’admirer ensuite.

Poterie et vin de palme
Nouvel arrêt à Kampong Chnang, un des plus grands ports de pêche sur le Tonlé Sap. Avec notre guide, nous visitons la ville, observons les femmes qui fabriquent les poteries qui sont utilisées dans tout le pays. Les enfants ne nous quittent pas ; ils montrent fièrement qu’ils savent écrire, nous demandent de faire un dessin.
Mais déjà c’est l’heure de gloire de « l’homme » du petit campement qui grimpe dans le palmier pour en récolter le sucre. Avec une agilité qui donne le vertige, il voltige d’un palmier à l’autre afin de ne pas perdre du temps à descendre et grimper continuellement. Le sucre récolté est bouilli dans de grosses bassines au-dessus du feu, ce qui ajoute encore un peu plus à la chaleur. Assoiffés, nous lui achetons des petites bouteilles, pensant que c’est de l’eau … la première grande gorgée nous fait comprendre notre erreur : c’est de l’eau de vie !

La croisière se poursuit à un rythme tranquille, permettant de découvrir la vie sur le fleuve. Des cabanes ou abris de fortune montés sur pilotis accueillent des familles entières dont la première préoccupation est de trouver de la nourriture. Et le fleuve leur en donne à profusion. Poissons, crustacés mais aussi des hyacinthes d’eau dont les fleurs se mangent en beignets, les longues tiges sont préparées comme des blettes. Les feuilles hachées constituent un excellent engrais pour les rizières.

Phnom Penh

Lorsque nous arrivons à Phnom Penh, c’est un choc : des voitures, une certaine jeunesse dorée et exigeante, la démesure du palais royal, l’horreur dévoilée au sinistrement célèbre musée Tuol Sieng, ancien centre de détention, de torture et d’exécution.
Dans cette ville qui attire les gens de la campagne en quête d’une vie meilleure, la vie n’est pas plus aisée : à la campagne, les pauvres peuvent au moins cultiver un bout de terre, pêcher du poison et nourrir ainsi leur famille… Le soir, les ouvriers et paysans quittent la ville dans un flot ahurissant de camionnettes, mobylettes et vélos surchargés ; parfois, un éléphant suit dans cette file…

Le Mekong ne connaît pas les frontières

Tout au long de son parcours de plus de 4 500 km à travers plusieurs pays, le fleuve est le témoin privilégié de la vie et de la culture des peuples. Et c’est au plein milieu de ses eaux, que survient la frontière vers le Vientam.

Après la pauvreté du Cambodge, pays qui se relève difficilement d’un génocide mais dont les habitants font preuve d’une touchante gentillesse, le fleuve dispense ses bienfaits au Vietnam et son peuple industrieux. En franchissant la frontière fluviale à Kaam Samnaar, le Mekong perd ses allures de long fleuve tranquille. Une activité frénétique règne sur ses flots qui passent devant des villes et des villages qui ne semblent jamais dormir. Depuis des barges installées au milieu du fleuve, des machines bruyantes creusent son lit pour en extraire ses dépôts fertiles qui amendent les champs dans lesquels s’agitent les Vietnamiennes coiffées de leur chapeau pointu.

A Chaudoc, où se trouve un étonnant musée à la gloire de la révolution et de « l’oncle Ho », le Mekong prend des allures d’une immense embouchure. Dans des fermes flottantes, l’élevage de poissons se fait directement sous le plancher des habitations, fabrication de bâtonnets d’encens utilisés généreusement dans temples et pagodes, enclos de porcs, magasins et ateliers,marché en gros, tout flotte sur les eaux du fleuve. La pêche et l’élevage sont très développés. La ville est surpeuplée, avec quelques bâtiments coloniaux d’un autre âge, des bidonvilles. Le marché est haut en couleur et on finit par se laisser tenter à goûter quelques mets bien frits.

Un petit bateau nous emmène vers l’île de Cham où vit une minorité musulmane. Les femmes tissent fils de coton et de soie pour des magnifiques écharpes aux couleurs chatoyantes.
Au fil de la croisière, Serge fait amarrer le bateau pour une petite visite de l’île des dragons qui rassemble toute une communauté de pêcheurs, les patrons dans de belles maisons en dur, les simples marins pêcheurs dans des cabanes plus modestes.
Assises à même le sol, jeunes femmes et grands-mères préparent des navettes de fil de pêche, utilisant avec agilité mains et doigts de pied.
Les vergers regorgent de manguiers, papayers, bananiers et autres arbres fruitiers et l’accueil par les gens qui les exploitent est toujours chaleureux.

Les visites se succèdent le long de l’eau. Briqueteries, dépôts de riz, chantiers navals témoignent de l’activité fiévreuse des habitants. Dans la ville de SaDec, au détour d’une rue, des chants en français interpellent : ce sont les enfants de l’école où enseigna la mère de Marguerite Duras qui répètent pour la Fête de la francophonie.
Un peu plus loin, la maison de l’amant de l’auteur invite au rêve. L’école de Trung Vuong à Sa Dec est jumelée avec l’école primaire Pagnol de Toulouse
Partout, pagodes, temples, églises et autres sanctuaires témoignent de la multitude des croyances des Vietnamiens. Bien que communistes, ils ne négligent pas les rites ancestraux. On ne sait jamais…

D’escale en escale, notre croisière se poursuit jusqu’à Saigon, terminus de cette merveilleuse croisière.

S’INFORMER Terre Voyages, tél. 01.44.32.12.80 ; www.terre-voyages.com

//Fleuves du monde

Le Toum Tiou 1 est le premier bateau construit par la « Compagnie fluviale du Mekong » (CFM) créée par « Fleuves du Monde », qui propose des croisières à la fois au Vietnam et au Cambodge. Son très charismatique commandant de bord, Serge Prunier, baroudeur dans l’âme et grand amoureux du fleuve mystique, propose de nombreuses étapes de découvertes à la rencontre d’un Cambodge rural, à l’écart des grands chemins touristiques.

L’excellente cuisine à bord assure un confort très apprécié des passagers. La formule a rencontré tant de succès que la CFM possède actuellement quatre bateaux qui assurent essentiellement la liaison entre Siem Reap et ses temples fabuleux, et Saigon, ville mythique de l’époque de la colonisation française.

« Fleuves du monde », premier né de « Terre Voyages » et sa déclinaison de marques spécialisées, est née de la passion d’un homme pour le voyage, Christophe Sentuc. En remontant fleuves et rivières, il s’est rendu compte que la navigation fluviale est l’un des meilleurs moyens de découvrir un pays.

Séduit par la poésie des fleuves, il lance « Fleuves du Monde » et son esprit particulier : navigation à bord de bateaux traditionnels restaurés ou reconstruits, itinéraires inédits, voyages en petits groupes ou en individuel, utilisation des ressources locales, respect de l’environnement naturel et culturel.
Dans ce même esprit, d’autres marques sont créées regroupées par « Terre Voyages » : Terre Birmane, Terre Malgache, Terre Indochine, Terre Mongolie et Terre Brésil.//

source http://www.obiwi.fr/voyage-decouvertes/carnets-de-route/91506-le-mekong-fleuve-nourricier-de-l-asie
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