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Les Ladyboys

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Sam_Sallung
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thanaka
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Message  thanaka Dim 22 Nov 2009 - 17:28

" Ladyboy " ou " katoeys " en thaïlandais. Au royaume de Siam, elles sont un million deux cent mille, soit 2% de la population. On les rencontre partout, dans les restaurants, les boutiques, on les voit présenter des shows à la télévision, tenir des premiers rôles au cinéma, en apparence ce sont des filles, biologiquement des garçons. En Thaïlande, un adolescent qui veut devenir une fille, ça ne choque personne... au point même qu'à l'école tout est fait pour rendre la vie des katoeys la plus agréable possible. Le maquillage et le vernis à ongles sont autorisés et, à côté des WC des garçons et de ceux des filles, des toilettes sont réservées aux ladyboys...

Un reportage d'Emmanuel Reitz et Seddik Shettab.

reportage vidéo http://u.nu/4gpx3
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Message  Admin Jeu 26 Nov 2009 - 16:14

26/11/09 09:49

Thaïlande
La Thaïlande durcit sa législation pour les transsexuels

Bangkok - L'opération ne va durer que deux heures, sous anesthésie locale et va permettre à cet homme de 27 ans de réaliser le rêve de sa vie: devenir une femme. Simple en apparence, le changement de sexe va cependant devenir plus compliqué en Thaïlande avec un durcissement des lois.

Pour 2.000 dollars et après une intervention très rapide, Punlop Tongchai, danseur de cabaret a donc perdu ses attributs masculins. Comme lui, dans un pays où les pratiques sexuelles sont libérées de la plupart des barrières morales qui pèsent en Occident, ils sont nombreux à avoir recours à la chirurgie, pour mettre leur corps en harmonie avec leur apparence.

Mais à compter de la semaine prochaine, les candidats transsexuels devront respecter plusieurs obligations avant de pouvoir subir l'opération, afin de montrer qu'ils y sont psychologiquement prêts. Ils devront ainsi prouver qu'ils ont vécu comme une femme depuis au moins un an, recevoir un traitement hormonal et obtenir l'approbation de deux psychiatres.

"Ce n'est vraiment pas nécessaire. Je ne voulais pas devoir subir tout cela, j'ai donc décidé de me faire opérer... avant que la loi ne s'applique", témoigne Tunlop. Le changement de sexe est interdit en Thaïlande avant l'âge de 18 ans, et pour les 18-20 ans, un accord parental est nécessaire. La nouvelle législation, selon Nathee Teerarojanapong, défenseur des droits des homosexuels, était nécessaire afin d'éviter des changements de trop hâtifs.

"Je reçois tellement d'appels de gens qui regrettent d'avoir changé de sexe. Ils estiment avoir commis une énorme erreur et veulent revenir en arrière, mais c'est impossible", explique-t-il.

source http://www.portalangop.co.ao/motix/fr_fr/noticias/internacional/2009/10/48/Thailande-durcit-legislation-pour-les-transsexuels,1692f59c-2209-4290-b4cd-90751b0c65b0.html
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Message  Sam_Sallung Ven 27 Nov 2009 - 0:36

La Thaïlande durcit sa législation pour les transsexuels


Une fois de plus, je trouve le titre racoleur;

2000 dollars (66.000 baht), je trouve cela pas cher! J'ai tres souvent entendu bien plus, plutot de l'ordre de 2000 euros (100 000 baht);
de plus l'operation n'est pas "eclair"(tres rapide) comme l'ecrit le journaliste.
Sur un autre forum, un membre francais nous avait raconte son changement de sexe;
j'ai eu l'occasion de le rencontrer plusieurs fois quand j'habitais Paris;
il m'avait parle plusieurs fois de son operation et de celles qu'il allait entreprendre par la suite.

Pour revenir a "racoleur", on a vraiment l'impression que le journaliste est farang et qu'il ne connait pas la vraie realite.
Dans mon tout petit village, il y a plusieurs katoy (lady-boys);
certains vivent seuls, d'autres sont maries,ont des enfants;
Des le plus jeune age, soit les parents eux memes soit les gamins savent que plus tard ils seront katoy, ils vivent comme des filles meme s'ils sont habilles comme des garcons.
Donc durcir quoi?
Demander l'autorisation des parents qui savent depuis longtemps que leur fils sera katoy?
Avoir vecu comme une femme depuis plus d'un an!!
Mais c'st depuis l'age de 4/5 ans qu'ils vivent comme une femme.

reste les psychiatres; et la..je reste dubitatif,
Non, tout compte fait car ce sera encore une histoire de gros sous; ici tout s'achete, meme la possibilite de ne pas partir faire son service militaire.
Il suffira de donner ce que reclameront les psy et l'accord sera donne.

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Les Ladyboys Empty Re:Les Ladyboys - Sujet de société dans l'émission Sept à Huit

Message  Invité Dim 14 Fév 2010 - 10:36

flipflop a écrit:" Ladyboy " ou " katoeys " en thaïlandais. Au royaume de Siam, elles sont un million deux cent mille, soit 2% de la population.

Je me demande bien d'où viennent ces chiffres qui me semblent assez élevés.

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Message  thanaka Dim 14 Fév 2010 - 10:52

et sur la video ?

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Message  thv2001be Mar 16 Fév 2010 - 13:28

Moi, les chiffres ne me choquent pas. Ajoutez les gay et on approche les 10%.

A part ça, j'ai vu le reportage. J'ai bien aimé l'idée des toilettes spéciales Katoey.

NamKhaeng a écrit:
flipflop a écrit:" Ladyboy " ou " katoeys " en thaïlandais. Au royaume de Siam, elles sont un million deux cent mille, soit 2% de la population.

Je me demande bien d'où viennent ces chiffres qui me semblent assez élevés.
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Les Ladyboys Empty Conscription en Thailande

Message  Admin Jeu 18 Fév 2010 - 7:31

In Thailand all male adults are eligible for conscription. Bai Daeng, Bai Dam follows an eclectic group of ladyboys, monks, straights and misfits as they try their luck in the annual card-draw lottery draft.

Bande-annonce ! lol!
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Message  Admin Ven 28 Mai 2010 - 5:50



Elle change de sexe a l'âge de 17ans et se lance dans une carrière de
modéle. Extrêmement populaire en thailande elle devient la première
mannequin transexuel a remporter le concours de Miss International Queen
en 2004 et remporte l'award de Miss Tiffany la même année. Elle est
aussi populaire au Japon ainsi qu'en Corée. Elle tourne aussi quelques
séries TV en Thailande.

source
http://www.nautiljon.com/people/nong+poy.html


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Les Ladyboys Empty Les opérations de changement de sexe, une spécialité toujours thaïlandaise

Message  Admin Mer 16 Juin 2010 - 18:23

Alors que plusieurs pays ont récemment modifié leurs lois en facilitant l'accès aux opérations de réassignation de genre et en octroyant le droit de changer de sexe sur les passeports, la Thaïlande se place toujours comme le pays spécialiste de ce type d'opération chirurgicale. Néanmoins, le gouvernement a souhaité renforcer le contrôle pour les patients souhaitant suivre la procédure légale, suscitant la colère de chirurgiens qui jugent ces mesures inutiles

Les petites annonces pour des opérations de chirurgie plastique ou de changement de sexe sont légion dans les magazines thaïlandais, avec des prix pouvant aller de 1.600 dollars à près de 15.000 dollars (Photo LPJ Bangkok)

La Thaïlande est connue depuis plus d’une dizaine d’années pour être le paradis des hommes et femmes qui souhaitent changer de sexe, proposant des opérations à bas prix pour une qualité qui reste souvent supérieure à celles pratiquées dans d'autres parties du globe, sans pour autant demander - jusqu'à récemment - beaucoup de démarches administratives.

Face à un phénomène en augmentation, selon un article réalisé par l'Association des jeunes chercheurs en psychopathologie et psychanalyse, plusieurs gouvernements ont récemment facilité les procédures de changement d'identité résultant d'une opération, ou l'accès à des soins médicaux spécifiques. Depuis jeudi dernier, les voyageurs transgenres n'ont plus besoin d'avoir été opérés pour modifier leur statut sur les passeports américains, selon une annonce du Département d'Etat. En Australie, l'Etat du New South Wales a accordé en début d'année le droit à ses résidents d'éviter la distinction masculin/féminin, et Cuba a mis en place des opérations de changement de sexe sponsorisées par l'Etat. Fin février, la France a même franchi un pas historique en étant le premier pays au monde à ne plus considérer le transsexualisme comme une pathologie mentale.
Mais la plupart de ce type d'opérations se déroule dans le pays qui compte certains des meilleurs chirurgiens plastiques au monde : La Thaïlande. "En moyenne, environ 30.000 hommes viennent se faire opérer chaque année en Thaïlande pour changer de sexe. On estime par ailleurs le nombre de "ladyboys" dans le pays à 200.000, bien que peu de statistiques circulent à ce sujet", précise le docteur Preecha Tiewtranonth, chirurgien spécialisé dans les techniques de réassignation de genre. Selon lui, malgré la difficulté pour obtenir des chiffres, cela ferait de la Thaïlande la destination la plus appréciée pour les personnes souhaitant changer de sexe.

Une loi plus contraignante
Mais le gouvernement rend désormais la tâche plus difficile pour les patients souhaitant suivre la procédure légale. Outre le fait que changer de sexe est totalement illégal en Thaïlande avant l'âge de 18 ans, et sous consentement parental entre 18 et 20 ans, il faut depuis novembre prouver être psychologiquement apte à subir une telle opération. Quiconque souhaitant être opéré doit vivre comme une femme pendant un an, prendre un traitement hormonal et obtenir l'approbation de deux psychiatres. Selon Punlop Tongchai, patient opéré une semaine avant l'application de la loi, c'est trop demander. "Ce n'est pas quelque chose de nécessaire. Je ne voulais vraiment pas avoir à passer par ce processus, alors j'ai décidé d'être opéré avant que la loi ne soit appliquée", explique-t-il. Mais tout le monde n'est pas de cet avis. La militante des droits des gays, Nathee Teerarojanapong, pense ainsi qu'un renforcement des protections juridiques est nécessaire pour éviter des changements de sexe trop hâtifs. "J'ai reçu tellement d'appels de personnes me disant regretter d'avoir changé de sexe", explique Nathee. "Ils ont fait une grosse erreur et veulent redevenir comme avant. Mais ils ne peuvent pas!" Car en plus de l'impact psychologique de la chirurgie, il faut aussi tenir compte des effets secondaires des hormones qui doivent être prises pour accélérer la transformation, pouvant entrainer nombre de complications.

Se sentir en accord avec soi-même
Pour son opération, Punlop est allé voir Thep Vedusit, un chirurgien de Bangkok qui se targue de réaliser des interventions rapides sans l'utilisation de l'anesthésie générale, et qui croit que ces nouvelles règles créent des obstacles inutiles. Ce dernier déclare avoir réalisé plus de 500 opérations de changement de sexe, et reçoit deux ou trois patients chaque semaine – dont la moitié sont des étrangers venus profiter des avantages de la loi thaïlandaise. "Je pense qu'un chirurgien peut prendre la décision de qui est un transsexuel ou non… Chaque patient a exprimé pendant très longtemps la volonté d'être opéré et je ne pense pas qu'un psychiatre puisse être d'un quelconque bénéfice", explique Thep. En tout cas, un mois après son opération, Punlop est très heureux d'être enfin devenu une femme, "Cela a été mon rêve depuis que je suis enfant. Est-ce que je suis heureuse? Oui, je le suis", explique-t-elle avec le sourire.

source http://www.lepetitjournal.com/bangkok/accueil-bangkok/59970-societe-les-operations-de-changement-de-sexe-une-specialite-toujours-thailandaise-.html
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Les Ladyboys Empty « Parfum de femme » versus « fleurs sans parfum »

Message  Admin Mar 27 Juil 2010 - 19:54

Kathoeys, ladyboys, « sao praphet sawng” (femmes de seconde catégorie), « troisième sexe » ? Quel que soit leur nom, qui sont elles, ces femmes aux grands pieds et à pomme d’Adam saillante ? Pour qui ne connaît pas la Thaïlande, il doit se demander, mais de "quoi" et surtout de "qui" parle t-elle aujourd’hui ?

Mais tout d’abord le mythe. Il est tiré d’un récit du « Pathamamulamuli » (« la création du monde »), un manuscrit bouddhiste basé sur la mythologie Lanna (civilisation du royaume de Lanna, au nord de la Thaïlande, avant de faire partie du royaume de Siam)…..

« Au tout début, était le « froid et le chaud ». Se nourrissant l’un de l’autre, ils formèrent le « vent » qui souffla si fort qu’il donna naissance à la « terre » et à « l’eau ». Vinrent ensuite la mousse, les plantes et les arbres, puis toutes sortes d’insectes. De la terre, naquit une femme : « Nang It-Thang Gaïa Sangkasi » (contrairement à l'histoire d'Adam, dont dieu tira une cote pour créer la femme, dans la légende Lanna, l'homme est né de la femme, ce qui me semble beaucoup plus logique) .Le parfum des fleurs était sa seule nourriture. Mélangeant sa sueur à la glaise, elle moula les animaux qui mangèrent les plantes et se multiplièrent. Du feu naquit l’homme : « Phou Sangkasi ». De l’union de ces éléments, apparurent trois êtres : « l’homme, la femme et l’hermaphrodite ».

Voilà pour le mythe. Dans la réalité, les kathoeys sont partout, en Thaïlande, aussi bien dans les grandes villes que dans le fin fond des campagnes. S’ils travaillent dans les métiers de la mode et de la beauté - coiffeurs, mannequins, esthéticiens, danseurs, chanteurs (sur la scène du Tiffany » à Pattaya), on les trouve également dans l’administration et le tourisme… et – of course - dans l’industrie du sexe. A la télévision, ils sont souvent « caricaturés » en personnages extravagants et stéréotypés. Comment les considère t-on ? L’attitude des thaïlandais envers les kathoeys varie selon la classe sociale, l’age, le sexe et la situation géographique. Les réactions vont de l’acceptation totale à la tolerance, de l’indifférence au rejet (plutôt rare). Les kathoeys ne souffrent donc pas vraiment de malveillance ou de moqueries, les jugements personnels n’étant pas souvent exprimés de façon ostentatoire en Thaïlande . En revanche, les problèmes peuvent intervenir dans la sphère plus étroite de la famille ou des amis proches qui peuvent éprouver de la honte ou de la gêne en leur présence. Sur le plan religion, le bouddhisme ne condamne pas ouvertement le transsexualisme ou l’homosexualité, pas vraiment considérés comme des péchés, Cependant, pour beaucoup de thaïlandais, naître kathoey est une question de « karma ». Ce serait une punition pour avoir commis l’adultère dans une vie précédente*. Une façon de payer les dettes d’immoralité de son passé. C’est peut-être aussi pour cela que le regard des thaïlandais envers les kathoeys est plutôt bienveillant en général.

Le but ultime du kathoey est d’être une femme, une vraie : dans son comportement, ses vêtements, son maquillage, sa voix. Il considère sa naissance en tant qu’homme comme une erreur de la nature.

« C’est quelque chose que nous avons en nous, dans notre subconscient et pas une fantaisie »

« Demandez à un homme s’il souhaite qu’on lui coupe son pénis et qu’on lui fasse pousser de la poitrine… même pour des millions de bahts il n’acceptera jamais »

Et commence une course poursuite à la féminisation, dont la première étape est la prise d’hormones afin d’arrondir et d’adoucir les formes. Puis c’est le recours à la chirurgie esthétique : poitrine et visage (nez, forme des pommettes, paupières), et enfin, opération ultime : le « sex reassignment surgery » (réajustement de sexe). Lorsque le kathoey entre dans ce parcours infernal, rien n’est trop beau, rien n’est trop cher et surtout rien n’est impossible, d’autant que les chirurgiens plasticiens thaïlandais ont la réputation d’être très doués (chirurgie réparatrice, spécialisation qui a beaucoup évolué depuis la guerre du Vietnam, lorsqu’on amenait à Bangkok, des milliers d’américains blessés, brulés, défigurés).

Qui sont ces kathoeys qui veulent tellement ressembler à « la » femme, pas n’importe laquelle, une femme idéale, imaginaire, sublimée, irréelle, rêvée, fantasmée ?…. Autant dire un modèle inaccessible ? (avec déception à la mesure du rêve) ?

C’est un kathoey, qui a souhaité rester dans l’anonymat (ses parents étaient professeurs), qui m’a résumé cet état d’insatisfaction auquel lui et ses frères-sœurs sont condamnés.

« Notre rêve est d’être « la » femme parfaite, non seulement dans sa physionomie mais aussi dans son feeling, son ressenti, ses émotions. Pour notre malheur, nous n’aurons jamais que l’apparence de cette femme. Les vraies femmes sont comme les fleurs de la nature, elles ont un parfum, nous, nous sommes des fleurs de plastique. Des fleurs sans parfum ».

Je me demanderai toujours si ce kathoey, qui avait la beauté du diable, connaissait le récit de la « création du monde » racontant l’histoire de la première femme dont « le parfum des fleurs était la seule nourriture » ?

*Pas étonnant qu’il y en ait de plus en plus en Thaïlande, vu le comportement volage des hommes thaïlandais en général !!

source et photos à découvrir http://michjuly.typepad.com/blog/2010/07/-parfum-de-femme-versus-fleurs-sans-parfum-.html

et pour celles et ceux qui ne connaissent pas le blog de Michèle Julian c'est ici (une note par jour) http://michjuly.typepad.com/blog/ study
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Message  Admin Mer 25 Aoû 2010 - 20:07

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Message  Admin Jeu 26 Aoû 2010 - 6:15

Houn Syporn, alias « Kop Kop », a toujours voulu devenir travesti. Ce « lady boy » travaille la nuit, dans un bar de Phnom Penh, en quête du client qui lui permettra d’épauler financièrement sa famille. Le photographe Nicolas Axelrod l’a suivi dans son quotidien pour Cambodge Soir Hebdo.



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Message  Nelfe Jeu 26 Aoû 2010 - 17:36

Nous avons vu beaucoup de Lady boy en Thaïlande. L'une de nos premières rencontres étaient de ce type (elle était employé de notre première guest house où nous sommes restés 4 jours). On s'est fait la réflexion (peut être abusive mais c'est ce qu'on a ressenti) que les plus belles femmes là bas sont des hommes. Quelle grace, quelle élégance, quelle naturel, quelle féminité. J'ai été épaté.
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Les Ladyboys Empty Transsexuelle mais pas “démente” du tout

Message  Admin Mer 10 Nov 2010 - 17:30

Assez nombreuses dans un pays qui les tolère plutôt bien, les transsexuelles se battent pour que l’armée cesse de les réformer pour des motifs humiliants qui gâchent leur vie, témoigne Global Post.

DE BANGKOK, Thaïlande
C’était le jour de l’enrôlement dans la banlieue de Bangkok. Avec ses locks châtains tombant sur ses épaules, Prempreeda Pramoj Na Ayutthaya se dissimulait au milieu d’un millier de jeunes. A l’appel de son nom, elle s’est levée, les jambes flageolantes, pour traverser la foule de garçons stupéfaits.

“J’ai paniqué. Au début, ils croyaient que j’étais la sœur d’un des leurs, raconte-t-elle. Mais quand je me suis avancée, tout le monde a compris que je n’étais pas une fille et il y a eu un énorme raffut.”

La plupart des 500 000 Thaïlandais qui peuvent être tirés au sort par l’armée chaque année craignent d’être incorporés dans l’infanterie. Mais peu d’entre eux redoutent autant d’être appelés que les katoeys, comme on appelle ici les transsexuelles. Ces jeunes, qui sont génétiquement des hommes mais se considèrent comme des femmes, voient l’enrôlement comme une menace contre leur identité. “Ils nous coupent les cheveux et détruisent notre féminité. On fait tout ce qu’on peut pour l’éviter”, explique Prempreeda.

L’importante population de transsexuelles thaïlandaises pose un problème à l’armée, pour laquelle les katoeys doivent faire leur service militaire à 21 ans, comme tous les autres garçons de leur âge. Dans la pratique, elle admet rarement ces jeunes parfumés aux cheveux longs et à la poitrine gonflée par les hormones. Ils sont considérés comme inaptes au service, souvent pour “poitrine déformée”.

Mais le motif de rejet le plus fréquent est aussi le plus accablant : trouble mental ou, pis encore, démence. C’est ce terme qui a été inscrit en 2006 dans le dossier de Samart Meecharoen, ce qui a poussé cette réceptionniste de 26 ans à devenir militante. Après avoir raté un entretien d’embauche pour avoir été cataloguée comme “démente” – la plupart des employeurs exigent une attestation de service militaire des candidats –, elle a porté plainte contre le ministère de la Défense avec l’aide d’une association de défense des homosexuels. “Ne comprennent-ils pas qu’ils ruinent notre vie ? s’insurge Samart. Ça nous suit toute notre existence. Même quand on veut ouvrir un compte en banque ou qu’on fait une demande de visa, les gens nous voient comme des fous.”

Même si le ministère de la Défense a toujours le droit de rejeter les katoeys comme malades mentaux, l’affaire de Samart a conduit l’armée à s’abstenir de classifications aussi préjudiciables à la carrière des intéressés. Pour rejeter les katoeys, les officiers de haut rang recommandent désormais d’utiliser une mention passe-partout : “Le corps de cette personne ne correspond pas à son sexe de naissance.” La décision n’est pas définitive, mais beaucoup de transsexuelles souscrivent à cette formule. Ceux qui ont été jugés “déments” ou “déformés” espèrent que ces qualificatifs peu flatteurs seront effacés de leur dossier.

Les jeunes katoeys qui craignent d’être enrôlés se rendent sur ThaiLadyBoyz.net, le plus grand site en langue thaïe sur la vie des transsexuelles. Le site propose en ligne une stratégie pour les futurs appelés.

“Fais-toi belle mais reste décente”, écrivait ainsi un usager. Prempreeda a suivi le conseil en choisissant une tenue correcte mais assez féminine pour montrer aux officiers qu’elle était une vraie katoey. Elle avait alors 20 ans et prenait des hormones importées d’Allemagne depuis l’âge de 17 ans pour avoir de la poitrine. “Le médecin de l’armée, plutôt jeune, m’a fait entrer dans une petite pièce fermée par un rideau, raconte-t-elle. Il y avait des garçons qui montaient au 1er étage dans l’espoir de surprendre une scène sexuelle. Bien sûr, les transsexuelles sont les clous du spectacle.”

Prempreeda s’attendait au pire. Le médecin lui a demandé d’enlever le haut et a vu qu’elle portait un soutien-gorge de sport. “Il a ri, dit-elle. Il était évident qu’il utilisait son autorité pour voir mes seins.” Son diagnostic a été “poitrine déformée”.

Aujourd’hui âgée de 31 ans, Prempreeda travaille comme chercheuse et consultante privée. Elle a eu de la chance. “Le président du conseil de révision a été très gentil quand je lui ai demandé de ne pas ruiner ma carrière”, souligne-t-elle. Selon elle, les mentions de “démence” ou de “déformation” appliquées par l’armée aux katoeys brisent le mythe selon lequel la Thaïlande serait un paradis pour les gays. “Nous ne sommes pas la cible de crimes ou de violences homophobes, observe-t-elle, mais nous poursuivons notre lutte et il nous faudra beaucoup de temps.”

source http://www.courrierinternational.com/article/2010/11/09/transsexuelle-mais-pas-demente-du-tout
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Les Ladyboys Empty PC Air aura des hôtesses du troisième sexe

Message  Admin Mer 26 Jan 2011 - 14:56

Les Ladyboys Aj_pc_10

La future compagnie aérienne thaïlandaise PC Air a lancé le recrutement de son personnel de cabine, un recrutement pour la première fois ouvert aux transsexuels.

La compagnie PC Air, qui devrait effectuer son premier vol en mars 2011, a publiquement inclus les transsexuels dans sa campagne de recrutement de personnel de cabine, pour ce qui reste un métier très recherché en Thaïlande. La première étape de sélection a été passée avec succès par 17 femmes, 10 hommes et trois transsexuels, selon le directeur de la compagnie. Afin d’éviter les problèmes d’immigration, les transsexuels porteront un badge « troisième sexe » sur leur uniforme.

Parmi les candidats ayant passé le premier tour de sélection se trouvaient Thanyarat « Film » Jiraphatpakorn, vainqueur du concours de beauté Miss Tiffany 2007, et Panthakan Sri-ngern qui avait déjà tenté de devenir hôtesse de l’air mais avait été rejetée en raison de son appartenance au troisième sexe.

La Thaïlande a une large communauté des transsexuels, qui se plaignent souvent des discriminations à leur encontre. Ils avaient obtenu une première « victoire » symbolique il y a deux ans quand une école rurale du nord-est avait installé des toilettes qui leur étaient réservées.

Reste à savoir si PC Air décollera un jour: fondée par un diseur de bonne aventure et un homme d’affaire spécialisé dans l’immobilier, elle a acheté deux Airbus A310 d’occasion, qui offriront 228 sièges dont 18 en classe affaires et seront utilisés sur des vols charters vers la Corée du Sud, le Japon et la Chine. Aucune autre précision n’est pour l’instant disponible, si ce n’est l’obtention d’une licence d’opération qui aurait été délivrée le 28 décembre selon le quotidien Bangkok Post.

source http://www.air-journal.fr/2011-01-26-pc-air-aura-des-hotesses-du-troisieme-sexe-524342.html
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Message  Admin Dim 17 Avr 2011 - 17:01

The 2011 Miss Tiffany's Universe Pageant Press Conference at Central World Bangkok, Thailand on March 28, 2011. This event the first day of registration for aspiring contestants for this years pageant. This portion of video includes some candid moments of contestants registering as well as some side interviews, comments and statements.





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Les Ladyboys Empty Thaïlande : Lesbiennes et tomboys: De l'ombre à la lumière

Message  Admin Mer 1 Juin 2011 - 10:13

Dans les villages, les lesbiennes se heurtent au mieux à des commérages, au pire on les harcèle ou on les force à avoir des relations sexuelles avec un homme.

« Des hommes viennent souvent vers nous en disant : « Essaie-moi et tu changeras d’avis ! » J’ai déjà essayé et je ne changerai pas. » Sumon Unsathit est une tom, une identité facilement reconnaissable chez les lesbiennes. Tom est le diminutif du terme anglais tomboy. Le mot tomboy date des années 1980 mais la tendance serait née dans les années 1950. En français, on le traduirait par des termes moins précis comme « hommasse » ou « garçonne » : une femme qui s’habille comme un homme et en adopte un certain nombre d’attributs : cheveux courts, vêtements, démarche... « Je ne me sentais pas en phase avec ma féminité. Ma poitrine me dérangeait. Peut-être que j’ai voulu devenir un homme mais, en étant tom, je m’accepte mieux comme femme. Je n’ai pas eu recours à la chirurgie comme cela arrive parfois pour se faire enlever la poitrine ou changer de sexe. » Une opération coûteuse et douloureuse.


Une tom est le plus souvent accompagnée d’une dî, contraction du mot lady ; une lesbienne qui apprécie les tomboys. Le couple traditionnel tom-dî applique un modèle hérité de l’hétérosexualité, dans tout ce qu'il a de plus conservateur. L’homme dirige et prend en charge financièrement le couple. La femme s’efface. Mais ce modèle est aujourd’hui beaucoup plus diversifié. « On parle aujourd’hui de tom gays pour les couples composés de deux toms. La tomboy n’est plus obligatoirement réfractaire au fait d’être touchée, comme ce fut longtemps la définition. Mais beaucoup refusent toujours d’être vues comme des femmes. » Si Sattara Hattirat et Wissuta Prasertpol adoptent un peu le look tom, elles ne se définissent pas ainsi. « Je me sens bien en tant que femme », note Sattara. Elles sont lesbiennes. Un mot encore tabou dans la société thaïlandaise. « Il est associé à la pornographie, car c’est ainsi qu’il est entré dans le vocabulaire. »


Contrairement à Sattura qui a reçu un accueil plutôt positif, l’annonce de son homosexualité à la famille de Wissuta a été plus rude. «Ma mère a été choquée, bien qu’elle le suspectait. Elle disait que ce n’était pas le vrai moi ! Un accueil chaleureux, on ne voit cela que dans les films. Les parents pensent que l’amour véritable ne peut exister pour les lesbiennes. » Sumon s’est elle aussi, heurtée à un mur d’incompréhension. « C’est plus difficile dans les familles d’origine chinoise comme moi. Les traditions sont plus sensibles. On est cinq filles et mes soeurs non plus n’ont pas compris. L’une d’entre elles m’a même souhaité de rester seule pour toujours. » « A Bangkok, il est plus facile de se fondre dans la masse », constate Sattura. Dans les villages, les lesbiennes se heurtent au mieux à des commérages, au pire on les harcèle ou on les force à avoir des relations sexuelles avec un homme. « C’est notamment le cas pour les plus jeunes », remarque Sumon. « Certaines filles, une fois installées à Bangkok pour suivre leurs études par exemple, refusent de retourner dans leur village », approuve Sattura.


Le coming-out n’est pas nécessaire quand on est tom. « Ça a un côté positif : il est plus facile de trouver quelqu’un car mon apparence parle pour moi. » Les tomboys deviennent un phénomène de mode. « Il y a eu un gros changement depuis une vingtaine d’années. Il y a encore dix ans de cela, on utilisait « mot » à la place de tom dans les discussions. Une manière de contourner le tabou. Aujourd’hui, on voit des filles de 12 ou 13 ans s’habiller en garçon, avec les cheveux courts. Je dirais que 70% d’entre elles ne sont pas vraiment des toms. Il y a un aspect tendance. Le côté positif, c’est que les jeunes s’expriment de plus en plus facilement. » L’habit ne fait pas la nonne. De plus en plus populaires, les toms ont même des magasins spécialisés. Mais les mentalités, contrairement à la mode, prennent leur temps pour évoluer. La discrimination peut intervenir pour certains types de carrière. « Notamment pour un travail en relation avec le gouvernement, où le code vestimentaire est très strict, note Sattura. Et c’est ausi le cas de certaines universités. » Pour Wissuta, « il n’y a pas vraiment de grosse discrimination. Mais le plus handicapant, c’est le fait de voir associer systématiquement dans les médias le mot lesbienne à des histoires glauques. »


source http://www.gavroche-thailande.com/actualites/societe/1608-thailande-lesbiennes-et-tomboys-de-l-ombre-a-la-lumiere
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Message  Admin Jeu 2 Juin 2011 - 1:25

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Message  Admin Mer 29 Juin 2011 - 18:28

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Message  Admin Sam 16 Juil 2011 - 9:23

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CHIANG KHONG, 16 juillet 2011 (AFP) – « Ils ont des règles ici, qui disent qu’un novice ne peut se poudrer, courir partout ou être efféminé ». Mais Pipop reste convaincu qu’il est une femme et que la « rééducation » auquel il est soumis dans ce monastère thaïlandais est vouée à l’échec.
A 15 ans, caché dans sa sobre cellule monacale, il s’applique délicatement de la poudre sur le nez et les joues. « Je ne veux pas que mon visage soit gras ou sale, ni avoir le teint mat ».
Son geste, pourtant, relève de l’insoumission. Car Pipop Thanajindawong, depuis deux ans, a été envoyé de Bangkok par sa famille pour rejoindre ce temple, le Wat Kreung Tai Wittaya, près de la frontière avec le Laos.
Objectif annoncé: « Devenir un homme ».
Une mission incongrue dans un pays où la tolérance est grande à l’égard de toutes les pratiques sexuelles, où les homosexuels sont acceptés sans rechigner et où les transsexuels sont considérés comme un « troisième sexe » à part entière.
La Thaïlande est de facto l’un des pays du monde où ils sont les plus nombreux. Mais sans doute sa famille n’est pas en phase avec cette ouverture d’esprit.
Elle a envoyé Pipop vivre comme un moine. Réveil avant l’aube, collecte de l’aumône et étude du bouddhisme ne le différencient pas des autres novices, dans cette étape traversée par quasiment tous les Thaïlandais, à un moment de leur existence.
Mais il suit aussi, le vendredi, un cours de maintien dans l’école qui jouxte le temple et où le proviseur Phra Pitsanu assène ses évidences. « Vous ne pouvez être autre autre chose que votre véritable genre, qui est d’être un homme. En tant que novice, vous ne pouvez être qu’un homme ».
Parfum et maquillages sont interdits, de même que le chant, la musique. Et même courir. Mais les infractions ne sont pas rares.
« Parfois, nous donnons à Pipop de l’argent pour s’acheter à manger mais il l’économise pour s’offrir du mascara », regrette le proviseur.
« Nous ne pouvons pas les changer tous, mais nous pouvons contrôler leur comportement pour leur faire comprendre qu’ils sont nés homme (…) et ne peuvent se conduire comme des femmes », assure-t-il. Même s’il avoue que trois des six étudiants diplômés ont malgré tout décidé de devenir des femmes.
Le temple a inauguré ce cours pour jeunes entre 11 et 18 ans en 2008. Une initiative du précédent principal, Phra Maha Vuthichai Vachiramethi, qui craignait que les transsexuels – ou « katoeys »- dans les noviciats « fragilisent la stabilité du bouddhisme thaïlandais ».
Aujourd’hui, il espère que d’autres monastères adopteront ses méthodes pour « régler le comportement déviant des novices ».
Mais ce discours indigne Natee Teerarojanapong, militant pour les droits des homosexuels et des minorités, pour qui tenter de modifier la perception par les adolescents de leur identité sexuelle est « extrêmement dangereux ».
« Ces gamins vont finir par se détester parce qu’ils auront entendus des moines leur dire que l’homosexualité est nocive. C’est terrible pour eux. Ils ne seront jamais heureux ».
Phra Atcha Apiwanno, 28 ans, estime lui aussi que la société thaïlandaise n’est pas aussi tolérante qu’elle le prétend. La stigmatisation est telle qu’il a renoncé. « Je suis devenu moine pour briser mes habitudes, contrôler mes expressions (…). Je ne voulais pas faire ça ».
Quant à Pipop, il semble constamment en lutte. Il a dû interrompre son traitement hormonal qui visait à lui donner de la poitrine. De ses vêtements de femme et son maquillage, ne reste qu’une discrète couche de poudre.
Mais il n’entend pas se soumettre aux pressions familiales.
« Je peux les rendre fiers de moi, même si je ne suis pas un homme », affirme celui qui a abandonné son rêve de devenir hôtesse de l’air pour briguer une carrière plus classique dans la banque.
Après ses études, assure-t-il, il subira une opération chirurgicale. Mais le jour de sa sortie, « d’abord, je vais crier, hurler. Je serai enfin capable d’être moi-même ».
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Message  asiaonly Sam 16 Juil 2011 - 16:04

Pipop a bien raison...Ca marchera jamais ces méthodes de cathos...
Pour régler définitivement le "problème" les personnes bienpensantes et moralisatrices devraient carrément construire un camp de concentration...pas trop loin de crocodile farm... Les Ladyboys 884249
Qui n'avance pas, recule...
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Message  Admin Lun 5 Déc 2011 - 6:43

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Cette femme d’affaires thaïlandaise qui a changé de sexe utilise sa notoriété pour défendre les droits des transsexuelles.

TEXTE CAROL ISOUX * ILLUSTRATION CHAU
Sources et documents de ce reportage dans Asies+
Avec ses longues jambes, sa mini-jupe et ses cils vertigineux, Nok Yollada a de quoi rendre envieuse n’importe quelle parisienne. Sophistiquée, ultramaquillée, la jeune femme thaïe déambule dans les quartiers chics de Paris, de l’Opéra à la place Vendôme et s’arrête devant chaque devanture en quête d’inspiration : patronne d’une marque de bijoux, elle se lance sur le marché français en janvier.
Sur les Champs-Élysées, arrêt de rigueur à la boutique Vuitton où elle s’achète un sac avant de rentrer à son hôtel. Rien que de très normal pour une jeune patronne asiatique. En cette fin du mois d’août, la ville est presque déserte, mais rien ne semble entamer son enthousiasme. « J’adore Paris, confie-t-elle dans une petite révérence. J’ai hâte d’implanter ma compagnie ici, histoire d’avoir un prétexte pour venir souvent et apprendre le français ! »
En Thaïlande, sa marque, Carat, qu’elle a fondée il y a quatre ans avec un « grand frère » (un ami proche, selon l’usage thaï) est spécialisée dans les pierres précieuses et semi-précieuses, en provenance de tous les continents. Rubis de Birmanie, saphirs d’Inde (elle en porte un énorme à l’annulaire gauche) ou encore diamants d’Angola. Les pièces, fabriquées à la main par une équipe de cinquante personnes, des jeunes formés sur le tas, sont extravagantes et colorées, selon le goût local. Mais pour le marché français, elle veut se concentrer sur les bijoux en argent : « Quelque chose de sobre, qui corresponde à l’élégance française. On a encore beaucoup à travailler sur le design. »
Son projet, elle le mijote dans sa tête depuis des années : « La société française est multicolore, et je trouve qu’il n’y a pas assez d’offre pour les peaux foncées. Nous en Thaïlande, nous avons l’expérience de jolies couleurs sur peau sombre et nous voulons proposer nos bijoux aux sociétés multiraciales en Europe. » Pour s’implanter en France, elle a rencontré, par l’intermédiaire d’amis communs, une partenaire française, elle aussi patronne d’une marque de bijoux. Elles se sont associées et les produits seront commercialisés sous la marque de Nok, Carat.
Sa partenaire, dont on ne peut dévoiler ici l’identité, n’en revient pas de sa chance : qu’une femme aussi jeune, belle et élégante soit patronne de sa marque, c’est une parfaite vitrine pour des bijoux. Très féminine, ongles peints et brushing impeccable, souvent à la limite de l’affectation, Nok a tout du cliché de la femme asiatique : raffinée, douce… Avec elle c’est toute l’Asie d’un certain fantasme masculin qui débarque en France. Le temps de faire quelques visites et de charmer les différents collaborateurs français, c’est déjà l’heure de prendre l’avion du retour pour la Thaïlande.

La suite du reportage Nok, les hommes, les femmes et les autres est à lire dans Asies N°3 / Décembre 2011-février 2012
Les Ladyboys Asies03-couverture-205x300

* Journaliste indépendante de presse écrite et de télévision. Diplômée de Lettres classiques elle choisit finalement de se tourner vers le monde contemporain et part s’installer en Chine. Basée plusieurs années à Shanghai puis à Bangkok, elle sillonne l’Asie en quête d’histoires. Sa passion : les langues et les conventions sociales à décoder.
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Les Ladyboys Empty Hôtesses de l'air trans prêtes au décollage !

Message  Admin Dim 18 Déc 2011 - 15:26

Les Ladyboys Hotesse-trans-pc-air-thailande

Première compagnie aérienne à recruter du personnel transsexuel, P.C. Air commencera ses opérations le 24 décembre en Thaïlande. Un beau pari sur la diversité, afin de relever un défi commercial risqué.
Au début de l'année, une compagnie aérienne thaïlandaise totalement inconnue, P.C. Air, avait annoncé qu'elle cherchait du personnel pour assurer le service à bord de ses avions. La société avait alors reçu, selon son patron Peter Chan, une centaine de demandes émanant de ladyboys. Même si elles font partie du paysage social thaïlandais, ces personnes transgenre sont largement cantonnées à des rôles subalternes dans les services à la personne ou l'industrie, plus récemment dans le monde du spectacle, quand elles ne sont pas marginalisées. Plutôt que d'éliminer ces postulantes du 3e sexe, Peter Chan avait alors choisi, au contraire, d'encourager ces candidates à lui faire parvenir leur CV. Relayée par la presse internationale, cette campagne de recrutement peu banale avait fait le tour du monde.

«ELLES COMPRENNENT LES HOMMES ET LES FEMMES»
Onze mois plus, P.C. Air a présenté avec une certaine fierté ses quatre hôtesses trans, sur les trente membres du personnel de cabine, rapporte le «Bangkok Post». Elles étaient à bord du vol de démonstration de la compagnie, dont la presse anglophone s'est largement faite l'écho, la semaine dernière. «Elles peuvent offrir un meilleur services parce qu'elles comprennent les hommes et les femmes», s'enthousiasme Peter Chan, ancien steward devenu businessman. «Et elles sont parfaitement entraînées, conformément aux normes de l'industrie aéronautique.»
Parmi elles, Thanyarat Chirapatpakorn, une ancienne Miss, mannequin et comédienne, devenue la star du spot de pub de la compagnie (voir ci-dessous). «C'est le début de l'acceptation des transsexuels en Thaïlande, a-t-elle expliqué à l'agence Reuters. Cela nous donne la possibilité de travailler dans davantage de secteurs. Peut-être que, dans le futur, nous pourrons décrocher des jobs que nous n'avons jamais faits auparavant: policier, soldat ou même pilote.»

NOTORIÉTÉ
P.C. Air doit à ses ravissantes ambassadrices trans une fière chandelle. Elles offrent à la compagnie une notoriété enviable dans le ciel du sud-est asiatique, encombré de multiples opérateurs charter et low-cost. Peut-être de quoi surmonter certains handicaps. De fait, la compagnie commencera ses opérations avec un seul appareil, un Airbus A310 vieillissant, construit en 1986. Le vol de baptême, un charter pour le Laos, le 24 décembre, a d'ailleurs pris neuf mois de retard. Le transporteur explique ce délai par une volonté de profiter du boom du trafic de fin d'années, mais aussi par les perturbations engendrées ces derniers mois par les inondations, qui paralysent toujours une partie de la Thaïlande. P.C. Air a prévu de commencer à offrir des services réguliers en juin prochain, sous réserve de sa certification par les autorités nationales de l'aviation civile.



source http://360.ch/blog/magazine/2011/12/hotesses-de-lair-trans-pretes-au-decollage/
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Message  asiaonly Dim 18 Déc 2011 - 17:01

Chapeau bas pour cette compagnie... Tout le monde à le droit de suivre sa route.
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Message  Admin Mer 18 Jan 2012 - 2:11



By Juliana Tan & Wong Jingyu

Transgenders are openly accepted rather than stigmatised in Thailand, and popular stereotypes have them working in showy cabarets where tourists may openly gawk. This is not entirely untrue. But life is not easy beyond the glitz and glamour, they say. They struggle to eke a living. They struggle to find true love. And they suffer the ignominy of Thai law which prohibits the changing of genders on identity cards.
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