3 ans déjà...Un anniversaire qui fait craindre le pire
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3 ans déjà...Un anniversaire qui fait craindre le pire
Le 19 septembre 2006, un coup d’Etat militaire chassait le Premier ministre Thaksin Shinawatra du pouvoir. Trois ans après, alors que le pays apparaît plus divisé que jamais, ses partisans ont appelé à un vaste rassemblement autour du palais royal. Quelque 50 000 “chemises rouges” pourraient ainsi envahir le centre historique de Bangkok avant de marcher vers la résidence de Prem Tinsulanonda, président du Conseil privé du roi, accusé d’avoir orchestré ce coup d’Etat, rapporte le quotidien singapourien The Straits Times. Craignant que la manifestation ne dégénère, le gouvernement a annoncé que la loi de sécurité intérieure, une loi d’exception autorisant notamment le déploiement de l’armée, serait appliquée jusqu’au 22 septembre dans ce quartier. Pas moins de 6 500 policiers et militaires seront présents, précise The Nation.
source : http://www.courrierinternational.com/breve/2009/09/18/un-anniversaire-qui-fait-craindre-le-pire
source : http://www.courrierinternational.com/breve/2009/09/18/un-anniversaire-qui-fait-craindre-le-pire
thanaka- Admin
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Messages : 2606
Date d'inscription : 31/05/2009
Re: 3 ans déjà...Un anniversaire qui fait craindre le pire
Espérons que cela ne dégénère pas la veille de la saison touristique , déjà que la saison dernière fût morose .
Marco- Localisation : Sud/Est France
Messages : 189
Date d'inscription : 01/06/2009
Re: 3 ans déjà...Un anniversaire qui fait craindre le pire
La suite (Vidéo & Article) ICI ou LA
Admin- Admin
- Messages : 4881
Date d'inscription : 31/05/2009
Re: 3 ans déjà...Un anniversaire qui fait craindre le pire
c'est chaud un peu partout en Thailande, il ne faut pas se tromper en mettant sa chemise !
France24, Vidéo & Article ICI
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thanaka- Admin
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Messages : 2606
Date d'inscription : 31/05/2009
Re: 3 ans déjà...Un anniversaire qui fait craindre le pire
Les "chemises rouges" et "chemises jaunes", qui s'affrontent depuis trois ans dans la rue et sur l'échiquier politique thaïlandais, se sont livré une bataille à distance samedi avec des manifestations croisées à Bangkok et à la frontière cambodgienne. Les autorités se méfiaient surtout des "rouges", mais les violences sont finalement venues des "jaunes"
Les "rouges", favorables à l'ex-Premier ministre Thaksin Shinawatra, étaient 26.000 dans le centre historique de Bangkok, selon la police, pour commémorer le 3e anniversaire du coup d'Etat contre leur leader aujourd'hui en exil, et réclamer le départ du Premier ministre, Abhisit Vejjajiva.
Ce dernier avait fait appel à environ 9.000 soldats et policiers pour protéger les bâtiments-clés du pouvoir.
Une manifestation des "rouges" avait dégénéré en avril dernier, provoquant la mort de deux personnes, mais cette fois, ils avaient promis un rassemblement pacifique. Dans une intervention par vidéo-conférence, donnée en milieu de soirée, Thaksin a fait le bilan des trois dernières années (voir détails plus bas). Il aussi une nouvelle fois appelé à la "réconciliation nationale", demandant aux forces politiques "de se tourner les unes vers les autres" pour éviter que le pays, en grandes difficultés sur le plan économique, ne sombre dans l'échec. Vers minuit, après une manifestation festive "à la thaïe", la foule a commencé à se disperser tranquillement.
Malgré les violences, l’armée accorde des faveurs au PAD
A 500 kilomètres de là, quelque 5.000 membres de l'Alliance du peuple pour la démocratie (PAD), ou "chemises jaunes", ont tenté quant à eux d'accéder au temple de Preah Vihear (nord-est), dans une zone disputée par la Thaïlande et le Cambodge, où les dernières tensions en avril avaient fait au moins deux morts et dix blessés entre soldats des deux pays. Les manifestants entendaient affirmer la souveraineté thaïlandaise sur cet espace de 4,6 km2 en dénonçant l’installation de villageois khmers et en fustigeant l’inertie du gouvernement dans cette affaire.
Des dizaines de personnes ont été blessées au cours de ce rassemblement dont au moins 20 hospitalisées, après des affrontements entre villageois et protestataires, à quelques kilomètres du site. Les autorités voulaient empêcher les "jaunes" d'accéder à ce temple du XIe siècle de peur de relancer avec Phnom Penh des tensions qui ont éclaté en juillet 2008, lorsque le monument avait été inscrit au patrimoine mondial de l'Unesco.
A la nuit tombée, un accord a pu mettre fin à la manifestation, selon lequel 30 manifestants pourraient lire le lendemain une déclaration à proximité du temple. Cet accord a été critiqué par Thaksin dans son allocution nocturne. Ce dernier a souligné l’indulgence inégale accordée à ce groupe qui a enfreint la loi l’an dernier et causé de graves dommages au pays en bloquant les aéroports de la capitale, sans pour autant avoir eu à répondre de ses actes devant la justice.
Crise politique sans fin
Après plusieurs mois de turbulences suscitées par les "chemises jaunes" contre les abus de pouvoirs de Thaksin Shinawatra, le coup d'Etat du 19 septembre 2006 a vu la Thaïlande basculer dans une crise politique sans fin, chaque camp tentant depuis de renverser dans la rue le gouvernement issu de la coalition adverse.
Abhisit devait quitter le pays hier pour assister à l'Assemblée générale des Nations unies, une situation qui rappelle celle de Thaksin en 2006, renversé par le coup d'Etat alors qu'il était précisément à l'ONU.
Le puissant chef de l'armée de terre, Anupong Paojinda, a dû démentir vendredi les rumeurs de coup d'Etat contre l'actuel chef du gouvernement.
Abhisit a vu sa position politique très affaiblie depuis plusieurs semaines par une controverse au sein de son propre camp sur la nomination d'un nouveau chef de la police. La décision a finalement été reportée sine die. Lire aussi notre rappel complet des principaux faits depuis 2006
(http://www.lepetitjournal.com/bangkok.html avec AFP) lundi 21 septembre 2009
Extrait du discours de Thaksin Shinawatra
Trois ans après avoir été éjecté par un coup d'Etat, Thaksin Shinawatra a rappelé samedi à la foule de supporters venus écouter son intervention par visio-conférence, que le royaume sombrait et qu’il était temps qu’il reprenne les choses en main. Voici quelques extraits traduits de son discours:
"J’aimerais que mes détracteurs autant que mes admirateurs s’interrogent sur ce qui a été réalisé de positif durant les trois dernières années. L’économie s’est-elle améliorée ? Qu’en est-il de la justice et des droits de l’Homme ? Les fonctionnaires sont-ils traités de manière équitable ?"
"On m’accuse d’avoir interféré avec les organismes indépendants de contre-pouvoir, et qu’en est-il aujourd’hui ? On m’accuse d’avoir interféré avec les médias, et que se passe-t-il aujourd’hui ?".
"[La situation de] notre pays se détériore et il risque de devenir un état en échec. Notre pays régresse. Il n’y a plus de justice en société".
"Plus ce gouvernement dure, plus grand sera le désastre pour le pays. Donnez-moi seulement six mois comme Premier ministre, et je ramènerai le pays à la normale".
"Je plaide pour la réconciliation nationale. J’ai déjà pardonné tout le monde, repartons sur de nouvelles bases et décidons avec de nouvelles élections."
"Aujourd'hui, je tue le temps en attendant que les chemises rouges me fassent rentrer à la maison".
“Je vous reverrai en Thaïlande très bientôt”.
(http://www.lepetitjournal.com/bangkok.html) lundi 21 septembre 2009
source Le petit journal
Les "rouges", favorables à l'ex-Premier ministre Thaksin Shinawatra, étaient 26.000 dans le centre historique de Bangkok, selon la police, pour commémorer le 3e anniversaire du coup d'Etat contre leur leader aujourd'hui en exil, et réclamer le départ du Premier ministre, Abhisit Vejjajiva.
Ce dernier avait fait appel à environ 9.000 soldats et policiers pour protéger les bâtiments-clés du pouvoir.
Une manifestation des "rouges" avait dégénéré en avril dernier, provoquant la mort de deux personnes, mais cette fois, ils avaient promis un rassemblement pacifique. Dans une intervention par vidéo-conférence, donnée en milieu de soirée, Thaksin a fait le bilan des trois dernières années (voir détails plus bas). Il aussi une nouvelle fois appelé à la "réconciliation nationale", demandant aux forces politiques "de se tourner les unes vers les autres" pour éviter que le pays, en grandes difficultés sur le plan économique, ne sombre dans l'échec. Vers minuit, après une manifestation festive "à la thaïe", la foule a commencé à se disperser tranquillement.
Malgré les violences, l’armée accorde des faveurs au PAD
A 500 kilomètres de là, quelque 5.000 membres de l'Alliance du peuple pour la démocratie (PAD), ou "chemises jaunes", ont tenté quant à eux d'accéder au temple de Preah Vihear (nord-est), dans une zone disputée par la Thaïlande et le Cambodge, où les dernières tensions en avril avaient fait au moins deux morts et dix blessés entre soldats des deux pays. Les manifestants entendaient affirmer la souveraineté thaïlandaise sur cet espace de 4,6 km2 en dénonçant l’installation de villageois khmers et en fustigeant l’inertie du gouvernement dans cette affaire.
Des dizaines de personnes ont été blessées au cours de ce rassemblement dont au moins 20 hospitalisées, après des affrontements entre villageois et protestataires, à quelques kilomètres du site. Les autorités voulaient empêcher les "jaunes" d'accéder à ce temple du XIe siècle de peur de relancer avec Phnom Penh des tensions qui ont éclaté en juillet 2008, lorsque le monument avait été inscrit au patrimoine mondial de l'Unesco.
A la nuit tombée, un accord a pu mettre fin à la manifestation, selon lequel 30 manifestants pourraient lire le lendemain une déclaration à proximité du temple. Cet accord a été critiqué par Thaksin dans son allocution nocturne. Ce dernier a souligné l’indulgence inégale accordée à ce groupe qui a enfreint la loi l’an dernier et causé de graves dommages au pays en bloquant les aéroports de la capitale, sans pour autant avoir eu à répondre de ses actes devant la justice.
Crise politique sans fin
Après plusieurs mois de turbulences suscitées par les "chemises jaunes" contre les abus de pouvoirs de Thaksin Shinawatra, le coup d'Etat du 19 septembre 2006 a vu la Thaïlande basculer dans une crise politique sans fin, chaque camp tentant depuis de renverser dans la rue le gouvernement issu de la coalition adverse.
Abhisit devait quitter le pays hier pour assister à l'Assemblée générale des Nations unies, une situation qui rappelle celle de Thaksin en 2006, renversé par le coup d'Etat alors qu'il était précisément à l'ONU.
Le puissant chef de l'armée de terre, Anupong Paojinda, a dû démentir vendredi les rumeurs de coup d'Etat contre l'actuel chef du gouvernement.
Abhisit a vu sa position politique très affaiblie depuis plusieurs semaines par une controverse au sein de son propre camp sur la nomination d'un nouveau chef de la police. La décision a finalement été reportée sine die. Lire aussi notre rappel complet des principaux faits depuis 2006
(http://www.lepetitjournal.com/bangkok.html avec AFP) lundi 21 septembre 2009
Extrait du discours de Thaksin Shinawatra
Trois ans après avoir été éjecté par un coup d'Etat, Thaksin Shinawatra a rappelé samedi à la foule de supporters venus écouter son intervention par visio-conférence, que le royaume sombrait et qu’il était temps qu’il reprenne les choses en main. Voici quelques extraits traduits de son discours:
"J’aimerais que mes détracteurs autant que mes admirateurs s’interrogent sur ce qui a été réalisé de positif durant les trois dernières années. L’économie s’est-elle améliorée ? Qu’en est-il de la justice et des droits de l’Homme ? Les fonctionnaires sont-ils traités de manière équitable ?"
"On m’accuse d’avoir interféré avec les organismes indépendants de contre-pouvoir, et qu’en est-il aujourd’hui ? On m’accuse d’avoir interféré avec les médias, et que se passe-t-il aujourd’hui ?".
"[La situation de] notre pays se détériore et il risque de devenir un état en échec. Notre pays régresse. Il n’y a plus de justice en société".
"Plus ce gouvernement dure, plus grand sera le désastre pour le pays. Donnez-moi seulement six mois comme Premier ministre, et je ramènerai le pays à la normale".
"Je plaide pour la réconciliation nationale. J’ai déjà pardonné tout le monde, repartons sur de nouvelles bases et décidons avec de nouvelles élections."
"Aujourd'hui, je tue le temps en attendant que les chemises rouges me fassent rentrer à la maison".
“Je vous reverrai en Thaïlande très bientôt”.
(http://www.lepetitjournal.com/bangkok.html) lundi 21 septembre 2009
source Le petit journal
thanaka- Admin
- Localisation : il existe une application pour ça
Messages : 2606
Date d'inscription : 31/05/2009
Re: 3 ans déjà...Un anniversaire qui fait craindre le pire
mouais, mouais, c'est pas gagné tout ça .......pfffffff
Mustang- Localisation : Royan (17)
Messages : 328
Date d'inscription : 07/09/2009
Re: 3 ans déjà...Un anniversaire qui fait craindre le pire
entre Thaksin qui va bientôt marcher sur l'eau, le Roi qui n'est pas au meilleur de sa forme, Sarko et Carla qui devraient essayer de venir vendre des rafales, ça peut nous faire un beau feuilleton pour l'hiver.
thanaka- Admin
- Localisation : il existe une application pour ça
Messages : 2606
Date d'inscription : 31/05/2009
Re: 3 ans déjà...Un anniversaire qui fait craindre le pire
Ils viennent vendre des rafales de quoi ?
Singha- Localisation : Entre Nakhon Sawan et Paris
Messages : 107
Date d'inscription : 01/06/2009
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