La Birmanie va libérer 11.000 détenus avant les élections
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La Birmanie va libérer 11.000 détenus avant les élections
La junte militaire birmane prévoit de libérer quelque 11.000 prisonniers avant les élections du 7 novembre, les premières depuis 20 ans, afin de leur permettre de voter, ont indiqué dimanche des représentants des autorités.
"Nous prévoyons de relâcher une partie des prisonniers qui sont pratiquement au bout de leur peine", a déclaré à l'AFP un responsable, sous couvert d'anonymat.
"Nous allons réduire leur peine et les libérer au cours des prochains jours afin qu'ils puissent voter le jour des élections", a-t-il ajouté.
Un responsable du service pénitentiaire a précisé que quelque 11.000 prisonniers étaient concernés par cette mesure, mais il n'a pas précisé si cette décision concernait également les prisonniers politiques, dont le nombre est estimé à 2.200.
Les 11.000 prisonniers libérés sont ceux qui auront accompli la totalité de leur peine le 7 novembre, ou ceux qui l'auront presque terminée.
"Le nombre de personnes libérées pourrait être supérieur car nous sommes en train de les répertorier", a dit le responsable des services pénitentiers, sans préciser la date à laquelle commencerait la libération des prisonniers.
Selon le journal Myanmar Times, autorisé par la junte, la Birmanie compte plus de 50.000 prisonniers de droit commun, détenus au sein de 43 prisons et d'une centaine de camps de travail, auxquels s'ajoutent 6.000 personnes en détention provisoire.
La communauté internationale et des organisations de défense de droits de l'Homme demandent à la Birmanie de libérer ses détenus politiques, au premier rang desquels figure le Nobel de la Paix Aung San Suu Kyi, qui vit en résidence surveillée sans interruption depuis 2003.
Son parti avait gagné les élections de 1990 haut la main, mais les militaires n'avaient jamais reconnu les résultats.
Deux officiels birmans ont indiqué à l'AFP la semaine dernière qu'elle serait libérée après le scrutin.
ONU, Etats-Unis et Union européenne estiment que le scrutin ne peut avoir de signification en l'absence de Mme Suu Kyi, qui n'a pas pu se présenter en raison de son statut de détenue.
source AFP
"Nous prévoyons de relâcher une partie des prisonniers qui sont pratiquement au bout de leur peine", a déclaré à l'AFP un responsable, sous couvert d'anonymat.
"Nous allons réduire leur peine et les libérer au cours des prochains jours afin qu'ils puissent voter le jour des élections", a-t-il ajouté.
Un responsable du service pénitentiaire a précisé que quelque 11.000 prisonniers étaient concernés par cette mesure, mais il n'a pas précisé si cette décision concernait également les prisonniers politiques, dont le nombre est estimé à 2.200.
Les 11.000 prisonniers libérés sont ceux qui auront accompli la totalité de leur peine le 7 novembre, ou ceux qui l'auront presque terminée.
"Le nombre de personnes libérées pourrait être supérieur car nous sommes en train de les répertorier", a dit le responsable des services pénitentiers, sans préciser la date à laquelle commencerait la libération des prisonniers.
Selon le journal Myanmar Times, autorisé par la junte, la Birmanie compte plus de 50.000 prisonniers de droit commun, détenus au sein de 43 prisons et d'une centaine de camps de travail, auxquels s'ajoutent 6.000 personnes en détention provisoire.
La communauté internationale et des organisations de défense de droits de l'Homme demandent à la Birmanie de libérer ses détenus politiques, au premier rang desquels figure le Nobel de la Paix Aung San Suu Kyi, qui vit en résidence surveillée sans interruption depuis 2003.
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source AFP
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