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Cambodge - Corruption et spéculation

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Cambodge - Corruption et spéculation Empty Cambodge - Corruption et spéculation

Message  Admin Lun 29 Mar 2010 - 6:21

À la campagne, les Cambodgiens ne se soucient guère de l’administration du pays. Leur vie tourne autour du clan familial, les affaires sont réglées par les anciens et le chef du village. Même les mariages sont encore arrangés par les vieux : « Mes grands-parents connaissent mes forces et mes faiblesses, ils savent quel garçon me convient le mieux, explique Bopha. Je ne connais rien de l’amour alors je leur fais confiance ».

En ville, le discours n’est pas le même. Les jeunes filles sont coquettes comme partout dans le monde, les jeunes hommes aspirent à une vie meilleure. Mais ils sont pessimistes. « Tout est corrompu, la ruine de notre pays est inévitable : il n’y a pas d’industrie importante ; la Thaïlande et le Vietnam ont des vues sur notre pays. » Certains, n’ayant aucune confiance dans le gouvernement en place, vont jusqu’à imaginer une intervention internationale sous forme de protectorat. Les mots sont durs pour les ministres qui s’affichent sur des pancartes au carrefour : « Tous corrompus ; ils s’enrichissent sur notre dos. Le musée national appartient à la fille du premier ministre qui est un des hommes les plus riches du monde. Dans notre pays, pour devenir riche, il faut être militaire, fonctionnaire ou homme politique ». Pas de pitié non plus pour le roi. « Nous avons une royauté fantoche, notre souverain n’est toujours pas marié, c’est un prof de danse, qui est plus souvent en Chine que dans son propre pays ! »

En ville, les prix fonciers se sont envolés. Au centre de Siem Reap, en 1992, le mètre carré valait quelques dollars ; aujourd’hui, il se négocie à 1200 dollars.

À Phnom Pen, le gouffre entre nantis et pauvres est cruellement visible : de grosses voitures de luxe roulent parmi le flot incessant de mobylettes pétaradantes, vieilles camionnettes surchargées ; des lounges et bars très occidentaux contrastent avec les gargotes du marché. « En ville, la pauvreté est plus dure qu’à la campagne, explique Sakun. Si les paysans n’ont pas plus d‘argent, ils ont au moins à manger. Et d’où ces gens dans les grosses bagnoles tiennent-ils leur fortune ? Ce sont les enfants des Khmers rouges qui se sont enrichis sur le dos du peuple… »

source http://www.lalsace.fr/fr/index.html
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