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Les temples d'Angkor menacés par le tourisme et la pollution

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Les temples d'Angkor menacés par le tourisme et la pollution Empty Les temples d'Angkor menacés par le tourisme et la pollution

Message  Admin Mar 19 Juil 2011 - 6:28

SIEM REAP, Cambodge (AP) — Les temples d'Angkor, site emblématique du Cambdoge, souffrent de nombreux maux modernes comme le tourisme de masse, la pollution... et l'absence de décisions cruciales sur la meilleure manière de préserver ces merveilles.

Jusqu'à 3.000 touristes peuvent escalader chaque jour la colline pour grimper sur les temples déjà fragiles et assister au spectacle du coucher du soleil sur Angkor Vat. Plus bas, les guides décrivent le site dans des hauts parleurs bruyants, en plusieurs langues, alors que des cars tournent autour de ce qui serait le plus grand édifice religieux du monde, construit comme des centaines d'autres par les rois d'Angkor entre le IXe et le XIVe siècles.

"Personne ne devrait être autorisé à marcher sur des pierres vieilles de mille ans", souligne Jeff Morgan, directeur exécutif du Fonds pour le patrimoine mondial, basé aux Etats-Unis. La limitation du nombre de touristes sur les temples a pris des années de retard selon lui.

Cet afflux accélère la détérioration des édifices déjà malmenés par la végétation tropicale envahissante et les pluies de la mousson. Le piétinement incessant et les fumées de la circulation automobile érodent la pierre de grès, les doigts endommagent les bas-reliefs. Mais le tourisme n'est pas la seule plaie d'Angkor.

Le site classé, patrimoine mondial par l'agence onusienne de l'UNESCO, et la ville la plus proche, Siem Reap, souffrent du développement anarchique, de la corruption et des projets sans cesse repoussés quant à la meilleure manière de protéger les temples à l'avenir.

Abandonnés pendant plusieurs siècles, envahis par la jungle et isolés pendant les guerres, ces temples khmers sont devenus en une vingtaine d'années la destination-phare du tourisme en Asie, et une manne financière vitale pour un pays très pauvre. Le ministre cambodgien du Tourisme Thong Khon table sur six millions de visiteurs par an d'ici 2020 à Angkor.

En 1980, peu après la chute du régime des Khmers Rouges, l'auteur de cet article était le seul touriste sur le site. L'inauguration de vols internationaux directs pour Siem Reap en 1998 a marqué un tournant, tout comme le tournage du film "Tomb Raider" avec Angelina Jolie en 2001.

Le nombre de touristes est passé de 60.000 en 1999 à 250.000 en 2001, pour atteindre 2,5 millions cette année.

"Le tourisme de masse constitue le défi à relever. Les temples vont connaître une fréquentation pour laquelle ils n'ont pas été construits", prévient Anne Lemaistre, qui dirige la branche cambodgienne de l'UNESCO. "Il n'est plus temps de parler. Il nous faut agir."

Plusieurs projets ont été piétinés ou sont devenus obsolètes. En 1994, l'instauration d'une zone protégée autour des temples n'a pas été respectée: la grande artère menant à Angkor Vat, auparavant encadrée par de grands arbres, est désormais bordée d'hôtels de prestige et de petites boutiques bon marché.

Vann Mollyvann, un architecte qui dirigeait une agence cambodgienne indépendante gérant Angkor, s'est battu pour que l'aménagement du site soit accompagné d'autres mesures et empêcher l'avènement d'un "Angkor Disneyland". Il a fini par être licencié pour avoir fait obstruction et son agence, Apsara, a été placée sous le contrôle direct du vice-Premier ministre Sok An.

Peu de temps après, une entreprise appartenant au fils de Sok An a remporté le marché de l'illumination des temples. Le contrat a finalement été annulé car le projet était accusé de dégrader le site mais l'un de ses plus fervents détracteurs a été condamné à la prison en 2009 pour désinformation.

La collecte du droit d'entrée soulève également des questions. La concession a été attribuée sans appel d'offres à Sok Kong, un magnat proche du Premier ministre Hun Sen. Pour le député de l'opposition Son Chhay, une partie de l'argent va directement dans les poches des parties au contrat, et non au gouvernement et au fonds de restauration d'Angkor. Ce que nie le ministre du Tourisme, maintenant que "c'est un bon mécanisme" qui "peut rapporter beaucoup d'argent".

Autre sujet d'inquiétude: la population de Siem Reap, qui devrait doubler pour passer à 250.000 personnes d'ici à 2020. Le pompage non réglementé des eaux souterraines laisse craindre un effondrement du sol sous les temples. Et la ville compte désormais 320 hôtels et maisons d'hôte.

Les défenseurs d'Angkor estiment qu'il est temps de limiter strictement le nombre de touristes autorisés sur le site chaque jour, à l'image de L'Alhambra en Espagne ou du Machu Picchu au Pérou, ou d'imposer le port de chaussons et de délimiter précisément le parcours des visiteurs.

http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/monde/20110718.FAP0962/les-temples-d-angkor-menaces-par-le-tourisme-et-la-pollution.html
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Message  Admin Dim 16 Oct 2011 - 6:31

Tous les jours, dès l’aube, une foule s’agglutine à l’entrée des temples d’Angkor pour observer les ruines millénaires sortir timidement de l’ombre alors que le soleil monte doucement dans le ciel. Un moment magique pour les visiteurs, mais une source d’inquiétude pour d’autres, qui dénoncent les impacts du tourisme sur ce site emblématique du Cambodge.

Construits entre le IXe et le XIVe siècle, les temples ont été témoins de l’histoire mouvementée du pays. Pillés et détruits partiellement par les Chams, les Khmers rouges et les troupes vietnamiennes, ils sont aujourd’hui pris d’assaut par des autobus remplis de touristes.

Selon les chiffres officiels, plus de 1,3 million de visiteurs ont grimpé les marches d’Angkor depuis janvier. Une augmentation de 11,8% par rapport à la même période l’an dernier.

Ces statistiques inquiètent les défenseurs d’Angkor qui jugent que les autorités devraient limiter le flux de visiteurs quotidiens, à l’image du Machu Picchu au Pérou. "Permettre à des milliers de personnes d’entrer chaque jour sur le site détériore les temples ", s’inquiète Isabelle Meunier, employée d’Eco-Tourism, agence de voyage basée à New York.

"Mis à part des gardes munis de mitraillettes AK47, il n’y avait personne dans les temples"

Pascal Plamondon, expatrié canadien, a vu la région évoluer depuis sa première visite, en 1997. "C’était durant la crise financière asiatique. Mis à part des gardes munis de mitraillettes AK47, il n’y avait personne dans les temples. C’était irréel ! ", se souvient-il.

Le déminage du site de 400km² et de ses 287 temples, l’inauguration de vols internationaux vers l’aéroport de Siem Reap et le tournage du film Tomb Raider ont changé la donne. À pied, en motocyclette ou à dos d’éléphant, les touristes avancent désormais en masse dans la jungle pour photographier les ruines qui ont servi de décors aux aventures de Lara Croft.

Résultat, la pollution des véhicules motorisés et la circulation incessante contribuent à la détérioration des monuments, déjà fragilisés au fil du temps par l’érosion.

Les impacts désastreux du tourisme ne s’arrêtent pas aux temples d’Angkor. La ville de Siem Reap, à proximité du site, a vu son trafic se multiplier dans les dernières années. Des hôtels ont poussé de façon anarchique pour accueillir les plus de deux millions de visiteurs annuels. Certains propriétaires ont installé leur propre système pour puiser l’eau dans la nappe phréatique, ce qui fait craindre un effondrement du sol sous les temples.

Une question de volonté et de législation

Pour Françoise El Alaoui, consultante spécialisée en tourisme durable, il ne faut pas s’inquiéter outre mesure de ce tourisme de masse. Elle y voit plutôt une occasion de contribuer à l’enrichissement économique d’un pays classé parmi les plus pauvres. "Les temples d’Angkor souffrent du tourisme, mais cela n’est pas une fatalité. Le tourisme peut devenir un outil permettant la préservation des sites au lieu de leur dégradation."

Selon un rapport du gouvernement, le tourisme a généré 1,8 milliard de dollars au Cambodge l'année dernière. Mme El Alaoui estime qu’une partie de cette manne financière devrait être investie dans la préservation des temples. "C'est une question de volonté et de législation."

Le coordinateur de l’Association pour le tourisme équitable et solidaire à Paris, Julien Boulot, se dit pour sa part sceptique sur l’habileté des autorités à gérer la situation. "J’ai parfois quelques doutes sur la capacité des décideurs à saisir les enjeux du tourisme durable, à Angkor comme ailleurs."

Pour l’instant, d’autres pays, dont la France, l’Allemagne et le Canada, ont pris en charge le financement de la rénovation de certains temples.

http://www.lepetitjournal.com/culture-cambodge/84026-tourisme-les-visiteurs-dangkor-sur-la-sellette.html
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Les temples d'Angkor menacés par le tourisme et la pollution Empty le plus fabuleux terrain de jeu du monde

Message  Admin Mar 25 Oct 2011 - 16:00

Les temples d'Angkor menacés par le tourisme et la pollution 389866-sympathique-rencontre-temple-bayon-petits
Sympathique rencontre au temple de Bayon. Les petits Cambodgiens et les petits québécois jouent ensemble sans avoir besoin de se parler.

(Siem Reap) Les temples d'Angkor, au Cambodge, comptent parmi les chefs-d'oeuvre de l'architecture. En quoi de telles merveilles peuvent bien intéresser les enfants? À leurs yeux, ces ruines vieilles de 1000 ans représentent le plus fabuleux terrain de jeu du monde!

Des corridors menant on ne sait où, des escaliers dérobés, des images mystérieuses gravées dans le grès, des amoncellements de pierres taillées, sur lesquels des arbres centenaires ont pris racine, des lianes qui pendent des branches, des bruits d'animaux étranges qui résonnent dans la jungle... Le site d'Angkor est un endroit de rêve pour les marmots qui ont envie de se prendre pour des agents secrets ou pour des chevaliers d'une autre époque.

Pendant que les parents écoutent le guide expliquer que les temples d'Angkor ont été construits entre les IXe et XVe siècles, et que la ville comptait à l'époque 1 million d'habitants, nos deux filles, âgées de 4 et 6 ans, ne s'ennuient pas: elles jouent aux espionnes en se cachant dans des alcôves, explorent des labyrinthes de couloirs, escaladent des murets, s'accrochent aux lianes et tentent d'imiter les poses des apsaras - les déesses khmères - sculptées dans la pierre.

Dans les secteurs où il y a beaucoup de visiteurs, mieux vaut garder la progéniture près de soi. Le site, classé au patrimoine mondial de l'UNESCO, reçoit 2,5 millions de visiteurs par année. Mais étonnamment, dans certains temples et à certains moments de la journée, on peut se retrouver presque seuls. Les petits explorateurs peuvent s'amuser comme bon leur semble, tout en respectant bien sûr les endroits interdits.


Il ne manque pas de restaurants et d'endroits ombragés pour faire une pause autour des temples. Les petits visiteurs auront aussi l'occasion de rencontrer des enfants qui habitent le secteur, avec qui ils pourront s'inventer des jeux sans se comprendre.

Une quarantaine de monuments peuvent être visités. Bien sûr, il faut faire des choix, surtout avec des enfants. Voici ceux que notre famille a préférés:

> Ta Prohm: Ici, la jungle a envahi les ruines. Le temple n'a pas encore été restauré complètement, ce qui crée une ambiance mystérieuse et sauvage. Les racines d'immenses arbres recouvrent les bâtiments, ce qui nous donne vraiment l'impression d'être des archéologues qui viennent de découvrir un lieu fantastique. Beaucoup de corridors sont obstrués par des éboulements, mais le site est sécuritaire, et nous y avons croisé moins de touristes qu'ailleurs.

> Bayon: Ce temple est formé de 54 tours sur lesquelles 216 énormes visages au sourire énigmatique ont été sculptés. Partout où l'on se promène, ces visages nous regardent. On y voit également des bas-reliefs très bien conservés qui racontent la vie quotidienne au Cambodge du XIIe siècle.

> Complexe Roluos: Ces temples, situés dans un autre secteur, comportent moins de sculptures spectaculaires, mais leur visite est agréable puisqu'ils sont moins fréquentés et qu'on se sent plus à l'aise d'y circuler à notre guise.

> Terrasse des éléphants: D'impressionnants éléphants sont sculptés dans le roc, à la base de la plateforme d'où le roi assistait aux processions. Mais ce qui a le plus impressionné les enfants, ce sont les vrais éléphants, qui baladent les touristes.

> Et Angkor Wat? Le temple le plus sacré et le plus célèbre, le plus vaste édifice religieux au monde? Nous avons moins apprécié notre visite, en raison de la foule très dense. De plus, les escaliers permettant de monter dans l'une des tours sont trop abrupts pour de jeunes enfants, et la file d'attente pour y grimper était de toute façon beaucoup trop longue.

POUR RÉUSSIR VOTRE VISITE

Voici quelques conseils pour réussir sa visite de ce lieu magique avec des enfants:

> Visiter tôt le matin, avant les chaleurs et les autocars de touristes.

> Pour entrer sur le site, il faut acheter un laissez-passer, pour une journée, trois jours ou une semaine. Le billet de trois jours (40$) est idéal pour avoir le temps de voir l'essentiel, sans trop se presser. Les enfants de moins de 12 ans sont admis gratuitement.

> Inutile de penser faire une journée complète de visite. Avec des enfants, une demi-journée est suffisante.

> Prendre un hôtel avec une piscine à Siem Reap, la ville voisine, et s'y réfugier dans l'après-midi, aux heures les plus chaudes. Il est possible d'en trouver pour seulement 30$ la nuit.

> Pour la majorité des temples, l'embauche d'une «remork» (une moto qui tire une remorque pour 4 à 6 personnes) à partir de Siem Reap est l'idéal. Les enfants adorent ce petit véhicule sympa (mais sans doute pas tellement sécuritaire...). Mieux vaut prendre une voiture avec l'air conditionné pour les sites plus éloignés, comme Banteay Srei, un temple aux teintes rosées décoré des sculptures les plus raffinées de tout le complexe d'Angkor.

> Pour des enfants plus jeunes, la poussette est inutile. Utiliser plutôt un porte-bébé.

> Les essentiels: chaussures confortables, chapeau, eau et éventails (un accessoire joli et pratique, que des vendeuses ambulantes se feront un plaisir de vous vendre sur place). Une lampe de poche permet d'observer les sculptures dans les couloirs plus sombres.

> Se préparer à ce que les enfants occidentaux attirent l'attention. Les touristes asiatiques sont les plus nombreux sur le site et ils ont tous leur appareil photo à la main. Plusieurs voudront se faire prendre en photo avec des petits à la peau et aux cheveux clairs.

> Les mois de décembre et janvier sont les moins chauds, mais c'est aussi à cette période que les visiteurs sont les plus nombreux.

> Il n'y a pas de malaria dans le secteur des temples d'Angkor, pas plus que dans la capitale cambodgienne, Phnom Penh. Mais si vous sortez de ces deux endroits, un médecin vous recommandera sans doute des médicaments antipaludisme.

http://www.cyberpresse.ca/voyage/destinations/asie/cambodge/201110/24/01-4460303-cambodge-le-plus-fabuleux-terrain-de-jeu-du-monde.php
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