Le tuk-tuk à énergie solaire, l'avenir d'une icône thaïlandaise
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Le tuk-tuk à énergie solaire, l'avenir d'une icône thaïlandaise
BANGKOK - Le tuk-tuk est un triporteur aussi bruyant qu'inconfortable, pataud dans les embouteillages et dévastateur pour la couche d'ozone. Mais c'est le symbole de la Thaïlande, auquel un ingénieur de Bangkok s'efforce d'offrir un avenir.
Morakot Charnsomruad, ingénieur de l'armée de l'air, a conçu un tuk-tuk à énergie solaire et tente désormais de le commercialiser.
"C'est vraiment bien, facile à conduire, tout en douceur et silencieux. Tout le monde va vouloir le conduire", assure-t-il au guidon de son prototype, déjà vendu dans plusieurs pays à travers sa société, Clean Fuel Energy Enterprise.
L'objet ressemble à s'y méprendre au tuk-tuk traditionnel. Le croisement génétiquement modifié d'une moto et d'un tricycle, équipé d'une boîte en fer blanc, un buggy urbain ouvert aux quatre vents, coloré et pittoresque.
Face aux taxis climatisés souvent moins chers, aux moto taxis qui échappent aux embouteillages et au métro aérien qui traverse la ville en une demi-heure, le tuk-tuk semble condamné.
Mais les Thaïlandais y tiennent. "La vie n'a pas de sens sans tuk-tuk", affirme même Prapai Hemsuwan, l'un des 8.000 conducteurs d'engins de la capitale.
Il n'empêche. A l'heure où la planète toute entière s'interroge sur le réchauffement climatique et la montée des eaux, les émissions noirâtres qui sortent des pots d'échappements d'engins alimentés au gasoil ou au gaz posent problème.
Morakot propose une batterie alimentée par des panneaux solaires montés sur le toit. Pas d'émissions toxiques, pas de bruit, une autonomie de 80 kilomètres, et une vitesse de pointe de 60 kilomètres heure, supérieure à ses concurrents traditionnels.
De quoi contribuer à "révolutionner le mode vie de Bangkok", estime Tara Buakamsri, militant de Greenpeace. "Les tuks-tuks peuvent être les pionniers d'un système de transport plus efficace et plus sain à Bangkok et dans le reste du pays".
Reste à vaincre les questions légales et financières.
Les autorités ont gelé depuis 2008 la distribution de licences de tuks-tuks, et elles doivent déterminer d'ici trois ou quatre ans les nouveaux standards de pollution pour l'ensemble du parc routier du pays.
Le pouvoir est aussi conscient des difficultés financières auxquels font face les conducteurs, dont certains font fonctionner leur engin à l'huile de cuisine. "Ils ont des revenus très bas, donc si nous sommes trop stricts, cela va être très compliqué pour eux", admet un fonctionnaire.
Aujourd'hui, un tuk-tuk solaire coûte 320.000 baht -- près de 8.000 euros -- contre 180.000 baht pour un modèle traditionnel. Morakot espère obtenir des subventions des autorités pour pouvoir baisser ses prix.
L'essentiel est de s'assurer que cet emblème du pays, importé du Japon dans les années 50, menacé par une interdiction dans les années 60 et aujourd'hui indissociable de la Thaïlande, puisse continuer d'exister.
Lorsqu'il était au pouvoir au début des années 2000, le Premier ministre Thaksin Shinawatra en avait offert un au dictateur zimbabwéen Robert Mugabe, espérant voir les tuks-tuks proliférer dans les rues de Harare. En vain.
Mais heureux présage, la semaine dernière, l'actuel chef du gouvernement Abhisit Vejjajiva s'est fait photographier le prototype de Morakot.
source http://www.romandie.com/ats/news/100629045022.wy0f9ojo.asp
Admin- Admin
- Messages : 4881
Date d'inscription : 31/05/2009
Re: Le tuk-tuk à énergie solaire, l'avenir d'une icône thaïlandaise
bonne initiatie en perspective si il n'est ps possible de se passer de ces engins que j'utilise plus depuis bien longtemps mais bon, faudrait encore que chacun y mette du sien, et là, je pense qu'il va s'en passer encore pas mal de l'huile de cuisinne dans nos narrines !
Pio Pio- Localisation : sud de la france
Messages : 76
Date d'inscription : 27/03/2010
Re: Le tuk-tuk à énergie solaire, l'avenir d'une icône thaïlandaise
de plus en plus de Tuk-Tuk made by Piaggio à Paris, orienté touristes
sympa à voir
sympa à voir
thanaka- Admin
- Localisation : il existe une application pour ça
Messages : 2606
Date d'inscription : 31/05/2009
Re: Le tuk-tuk à énergie solaire, l'avenir d'une icône thaïlandaise
Le sujet vidéo de l'AFP https://www.youtube.com/watch?v=ES6t1wuWwPo
Admin- Admin
- Messages : 4881
Date d'inscription : 31/05/2009
A la sauce Indienne !
Mumbai, la plus grande ville du monde
En 2031, Mumbai, autrefois appelée Bombay, deviendra la ville la plus peuplée du monde, avec 34 millions d'habitants - l'équivalent de la moitié de la France regroupée dans une seule ville. Les défis que cela pose à ses dirigeants et ses habitants sont probablement sans aucune mesure dans l'histoire humaine. Mais il y circule une énergie et un enthousiasme enivrants, et on serait tenté d'imaginer un avenir souriant à Mumbai : elle pourrait tenir une place centrale sur l'échiquier mondial, à l'image de New York au 20ème siècle.
SA POPULATION AUGMENTE DE 400 000 HABITANTS PAR AN
Mais la route est encore longue. En 1990, Mumbai comptait à peu près autant d'habitants que l'agglomération parisienne. Depuis, 1 500 personnes s'y installent chaque jour, soit 400 000 par an (l'équivalent de la population de Lyon). Les autorités, les urbanistes, le pays, tout le monde a été pris de cours par ce massif mouvement de population, lié à la misère dans les campagnes.
À l'heure actuelle, la moitié des Mumbaikars - 10 millions de personnes - vivent dans des slums, des bidonvilles. Il faudrait construire 2.5 millions de logements, ou en d'autres termes que la ville double de taille, pour offrir un habitat décent à toutes ces familles.
Shabbir, héros de « Un rickshaw dans la ville », fait partie de ces ruraux migrants aujourd'hui installés avec sa famille dans un bidonville à Mumbai. Il nous fait visiter la mégapole à bord de son taxi-triporteur. En vrai Mumbaikar, il rêve de grandeur, et garde le sourire face aux impressionnants défis auxquels lui et sa ville doivent faire face.
LA VILLE LA PLUS EMBOUTEILLÉE DE LA PLANÈTE
Dans les transports, la situation est également critique. Le système ferroviaire de Mumbai, construit par les Britanniques au milieu du 19ème siècle, est le plus vieux d'Asie : ce qui était une fierté à l'époque est aujourd'hui une infrastructure largement au bord de la rupture.
Des rames qui devaient recevoir 1500 passagers en accueillent en fait 5000, les Mumbaikars doivent parfois voyager entre deux wagons ou sur le toit, et la densité atteint le chiffre aberrant de 16 personnes par mètre carré aux heures de pointe.
Côté route, ce n'est pas mieux. La mairie a admis récemment que Mumbai était « la ville la plus embouteillée du monde » ... et les ennuis ne font que commencer : à mesure que la classe moyenne grandit, le nombre de voitures va augmenter lui aussi.
UN PLAN D'URBANISME GÉANT POUR LA MÉGALOPOLE
En 2005 les autorités ont lancé un plan d'urbanisme sur 30 ans qui prévoit notamment la construction d'un nouvel aéroport, 334 ronds-points, 91 autoroutes surélevées et près de 2000 Km de trottoir. Mais cet ambitieux projet a des effets pervers : plus il y a de chantiers à Mumbai, plus la circulation empire.
En attendant que les dirigeants rattrapent ce retard, les Mumbaikars ont massivement privilégié une solution : le rickshaw. Abordables et se faufilant là où les voitures ne passent pas, leur nombre a augmenté de 400% en quinze ans.
Et même si certains les trouvent trop nombreux, trop bruyants ou trop dangereux, ils sont aujourd'hui aussi nécessaires à la circulation de Mumbai que les globules rouges le sont à la circulation du sang dans le corps humain.
Reportage vidéo de 12 mn ---> http://www.france5.fr/portraits-d-un-nouveau-monde/#/theme/urbanisation/un-rickshaw-dans-la-ville/
En 2031, Mumbai, autrefois appelée Bombay, deviendra la ville la plus peuplée du monde, avec 34 millions d'habitants - l'équivalent de la moitié de la France regroupée dans une seule ville. Les défis que cela pose à ses dirigeants et ses habitants sont probablement sans aucune mesure dans l'histoire humaine. Mais il y circule une énergie et un enthousiasme enivrants, et on serait tenté d'imaginer un avenir souriant à Mumbai : elle pourrait tenir une place centrale sur l'échiquier mondial, à l'image de New York au 20ème siècle.
SA POPULATION AUGMENTE DE 400 000 HABITANTS PAR AN
Mais la route est encore longue. En 1990, Mumbai comptait à peu près autant d'habitants que l'agglomération parisienne. Depuis, 1 500 personnes s'y installent chaque jour, soit 400 000 par an (l'équivalent de la population de Lyon). Les autorités, les urbanistes, le pays, tout le monde a été pris de cours par ce massif mouvement de population, lié à la misère dans les campagnes.
À l'heure actuelle, la moitié des Mumbaikars - 10 millions de personnes - vivent dans des slums, des bidonvilles. Il faudrait construire 2.5 millions de logements, ou en d'autres termes que la ville double de taille, pour offrir un habitat décent à toutes ces familles.
Shabbir, héros de « Un rickshaw dans la ville », fait partie de ces ruraux migrants aujourd'hui installés avec sa famille dans un bidonville à Mumbai. Il nous fait visiter la mégapole à bord de son taxi-triporteur. En vrai Mumbaikar, il rêve de grandeur, et garde le sourire face aux impressionnants défis auxquels lui et sa ville doivent faire face.
LA VILLE LA PLUS EMBOUTEILLÉE DE LA PLANÈTE
Dans les transports, la situation est également critique. Le système ferroviaire de Mumbai, construit par les Britanniques au milieu du 19ème siècle, est le plus vieux d'Asie : ce qui était une fierté à l'époque est aujourd'hui une infrastructure largement au bord de la rupture.
Des rames qui devaient recevoir 1500 passagers en accueillent en fait 5000, les Mumbaikars doivent parfois voyager entre deux wagons ou sur le toit, et la densité atteint le chiffre aberrant de 16 personnes par mètre carré aux heures de pointe.
Côté route, ce n'est pas mieux. La mairie a admis récemment que Mumbai était « la ville la plus embouteillée du monde » ... et les ennuis ne font que commencer : à mesure que la classe moyenne grandit, le nombre de voitures va augmenter lui aussi.
UN PLAN D'URBANISME GÉANT POUR LA MÉGALOPOLE
En 2005 les autorités ont lancé un plan d'urbanisme sur 30 ans qui prévoit notamment la construction d'un nouvel aéroport, 334 ronds-points, 91 autoroutes surélevées et près de 2000 Km de trottoir. Mais cet ambitieux projet a des effets pervers : plus il y a de chantiers à Mumbai, plus la circulation empire.
En attendant que les dirigeants rattrapent ce retard, les Mumbaikars ont massivement privilégié une solution : le rickshaw. Abordables et se faufilant là où les voitures ne passent pas, leur nombre a augmenté de 400% en quinze ans.
Et même si certains les trouvent trop nombreux, trop bruyants ou trop dangereux, ils sont aujourd'hui aussi nécessaires à la circulation de Mumbai que les globules rouges le sont à la circulation du sang dans le corps humain.
Reportage vidéo de 12 mn ---> http://www.france5.fr/portraits-d-un-nouveau-monde/#/theme/urbanisation/un-rickshaw-dans-la-ville/
thanaka- Admin
- Localisation : il existe une application pour ça
Messages : 2606
Date d'inscription : 31/05/2009
Re: Le tuk-tuk à énergie solaire, l'avenir d'une icône thaïlandaise
Espérons qu'ils aient une accélération suffisante pour ne pas gêner le reste du trafic et ne pas générer encore plus de bouchons...
Techniquement c'est possible
Mais il manquera toujours le bruit et l'odeur...
Techniquement c'est possible
Mais il manquera toujours le bruit et l'odeur...
asiaonly- Admin
- Localisation : sawiselèèèène
Messages : 1294
Date d'inscription : 01/06/2009
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