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“Faut pas rêver” vous fait découvrir le Cambodge

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Message  Admin Jeu 25 Oct 2012 - 21:18

Synopsis de l'émission

Le festin de tarentules - Les Cambodgiens raffolent des tarentules grillées. Sur les marchés, les étalages plient sous les arachnides.
La danse du tigre - Les combats de Kun Khmer, ou kick boxing cambodgien, sont suivis par des millions de téléspectateurs.
L'empereur de la soie - Arrivé au Cambodge dans les années 80, monsieur Morimoto tente d'y redonner vie à l'art ancestral du tissage de la soie, entièrement anéanti par les Khmers rouges.
La conquête de l'Est - Des milliers de Cambodgiens tentent leur chance au Ratanakiri, à l'extrême nord-est du pays.
Les irréductibles du norry - Le norry, un petit train improvisé, contribue à désenclaver toute une région.
A l'ombre des temples - Visite du site d'Angkor.

Vendredi 26 octobre 2012 sur France 3 à 20h45

C’est avec son entrain habituel que Tania Young nous invite à la suivre au Cambodge, pays « jeune, souriant et en pleine renaissance ». On en oublierait que la majorité de la population subsiste avec 2 dollars par jour et que l’aide internationale équivaut à la moitié du budget de l’Etat. On en oublierait la corruption érigée en système et la situation désastreuse de l’éducation. On en oublierait le ressentiment des classes laborieuses et paysannes, alimenté par les expropriations et les confiscations de biens arbitraires. Mais l’objectif de « Faut pas rêver » n’est pas d’accabler le téléspectateur sous le poids des malheurs du monde, et le titre de l’émission doit être pris comme une antithèse.

On ne mangeait pas ces grasses araignées velues avant que les Khmers rouges n’affament la population entre 1975 et 1979. Comme les Cambodgiens n’avaient plus rien à se mettre sous la dent, ils se sont tournés vers cette source de protéines. Depuis, relevées d’une pointe d’ail, les tarentules frites sont devenues leur passion. A l’apéritif, plus encore que des scarabées ou des criquets, ils en raffolent. Les petites natures se contentent de grignoter les pattes, mais les véritables amateurs savourent l’abdomen rempli d’oeufs.

Skun est un gros village à 70 kilomètres de Phnom Penh. Les automobilistes se pressent sur l’aire de repos de la Nationale 6 pour acheter des araignées. Dans le district de Cheung Prey, près de la moitié des familles vivent de cette chasse, qui semble être une spécialité féminine. Une bonne journée (sans morsure) rapporte l’équivalent de 2 euros.

Après la gastronomie extrême, un sport qui ne l’est pas moins. Dans les faubourgs de la capitale, Chan Rothana enchaîne les coups de pied, de coude, de genou, sous l’oeil de Maître Chan, son père. Rothana est un champion de kun khmer, le kick-boxing cambodgien. S’il est aussi redoutable, c’est qu’en plus Maître Chan l’a initié très jeune au yuthakun khöm, un art martial millénaire dont les secrets ont failli se perdre. Des millions de Cambodgiens sont devant leur poste quand « Pieds et poings volants » monte sur le ring. Mais la « danse du Tigre » ne nourrit pas son homme, et Rothana assure les fins de mois grâce à la charcuterie italienne. Rambo améliorait son punch sur des carcasses de viande, lui médite des ripostes sanglantes en fabriquant du salami.

Un défilé de mode en pleine jungle. Les filles n’ont pas la taille mannequin mais portent des sarongs de reine. Kikuo Morimoto sourit modestement. Depuis qu’il a découvert le sort des Cambodgiens lors d’une mission humanitaire en 1983, cet expert japonais en peinture sur soie s’est juré de faire renaître le « hôl », autrement dit l’ikat khmer (rappelons que l’ikat est une technique d’origine indonésienne où des ligatures empêchent la teinture d’atteindre les fils protégés).

Non loin de la bourgade où le jeune André Malraux fut appréhendé avec des statues volées dans un temple, monsieur Morimoto produit une des plus belles soies du monde. Il y a douze ans, cet homme remarquable est arrivé en compagnie d’une poignée de femmes, ultimes dépositaires de ces techniques traditionnelles. Entre le « village de la sagesse de la forêt » et l’atelier de Siem Reap, The Institute for Khmer Traditional Textiles, organisation à but non lucratif, emploie pas moins de 800 personnes. Pour obtenir ce résultat exceptionnel, il a fallu redonner vie à une espèce de vers qui donne une soie dorée, retrouver chacun des coloris traditionnels, mais ce dont le Japonais tombé amoureux du Cambodge est encore plus fier, c’est d’avoir bâti un environnement de travail et donné un métier à des gens que la guerre civile avait laissés dans un dénuement total.

A Battambang, nous visitons la fameuse Ecole du Cirque. A Kompong Thom, une paisible ville de province, nous rencontrons un policier qui est aussi comédien dans une troupe de théâtre basak, une forme d’opéra extrêmement populaire, dont les représentations peuvent durer de cinq à six heures. Dans le nord-est du pays, nous découvrons un eldorado, le Rotanah Kiri, où s’aventurent les chercheurs de zircon, sorte de diamant du pauvre. Nous y faisons la connaissance de Thi, un réparateur de motos qui rêve de devenir un jour concessionnaire. Bien qu’un peu décousues, comme assemblées à la va-vite, ces images d’un peuple qui relève la tête nous charment par leur gracieuse simplicité.

Il est temps de conclure par Angkor et ses 400 kilomètres carrés de vestiges, où la végétation des ruines s’accorde aux divinités de la Destruction. Cette capitale, qui fut la plus grande cité du monde au Moyen Age, continue de fasciner. On ne se lasse pas d’Angkor, on n’y échappe pas non plus. Terminons sur ces voies royales.

Eric de Saint Angel http://teleobs.nouvelobs.com/



Le Cambodge est aujourd'hui en pleine renaissance à l'image de cette école de cirque de Battambang qui rayonne dans le monde entier, à l'image de ce jeune photographe Kim Hak de Phnom Penh, l'un des plus doués de sa génération, qui clame haut est fort : nous devons tirer un trait sur cette histoire et nous devons enfin nous réveiller, nous relever et bouger. A l'image des temples d'Angkor qui focalisent l'attention de millions de visiteurs. De ce voyage au cœur du Cambodge Tania Young et toute l'équipe de Faut pas rêver sont revenus avec des images attachantes et colorées, témoignages d'un peuple qui relève la tête...



Une voie ferrée désaffectée, de vieux moteurs récupérés sur des générateurs, des lattes de bambous assemblées tant bien que mal, et les habitants des villages reculés du centre du Cambodge ont retrouvé une vie sociale. Grâce au norry, un petit train improvisé capable de parcourir 50 kilomètres par jour et de transporter une dizaine de passagers à la fois, les fêtes, le commerce, les visites médicales sont de nouveau possibles.

Avant le régime des Khmers rouges, les norries servaient aux mécaniciens chargés de l'entretien des voies ferrées. Depuis qu'elles sont désaffectées elles font la joie des zones isolées du pays. Mais d'ici quelques mois, ces voies vont être restaurées par l'Etat, qui souhaite y faire rouler de vrais trains. Un progrès en apparence pour le pays, mais qui va laisser les conducteurs de norries sans emploi, et priver plusieurs villages de ce moyen de transport économique.



Angkor, c'est un territoire qui n'en finit pas : 400 km2 rien que de site classé et une centaine de temples. En leur temps, les architectes de cette cité mégalomane ont pour mission de reproduire sur terre le monde des dieux.
A son apogée, elle s'étend sur une zone pouvant contenir Paris et une partie de sa banlieue alimentée par un extraordinaire réseau hydraulique : des canaux, des digues, des réservoirs permettent le drainage des crues, l'irrigation des rizières, l'alimentation en eau des habitants et leurs déplacements. L'Empire khmer est alors aussi puissant que l'Empire romain. Jusqu'à son mystérieux abandon au XVème siècle...

Mais Angkor n'a jamais été totalement abandonnée. Des dizaines de milliers de personnes vivent toujours à l'ombre de ses temples. Ils sont sans le savoir les descendants des bâtisseurs, les détenteurs d'une civilisation perdue. Ils ont leur propre histoire d'Angkor et vivent dans un monde magique protégé par des gardiens invisibles, où chaque pierre abrite un génie...
Parallèlement, des dizaines d'archéologues venus du monde entier tentent de percer les mystères qui entourent toujours la grande cité.



Au milieu des rangées de femmes tissant des fils de soie aussi fins que des cheveux de bébé, un Japonais déambule, s'arrête pour admirer un ouvrage ou donner un conseil. C'est Monsieur Morimoto. Arrivé au Cambodge dans les années 80 pour y passer quelques mois, il n'en est jamais reparti. Il y a trouvé une mission: redonner vie à l'art ancestral du tissage de la soie, entièrement détruit par le régime des Khmers rouges.

Aujourd'hui, il a créé un village entier dans le Nord du pays, entièrement dédié au travail de la soie. Il y réapprend aux Cambodgiens ce qu'une dictature les a forcés à oublier. Les teintures, comme au temps d'Angkor, sont obtenues grâce à des décoctions de noix de coco pour le brun, de feuilles de bananiers pour le jaune.

Même la soie est produite sur place, grâce aux petits vers nourris avec des feuilles de muriers, leur arbre préféré.



C'est une sorte d'Eldorado rêvé aux confins du Cambodge, "la montagne aux pierres précieuses", à l'extrême nord-est du pays. Longtemps coupé de tout, oublié, méprisé, le Ratanakiri attire depuis trente ans des milliers de Cambodgiens. Aventuriers ou citoyens ordinaires, ils poursuivent tous ici la chance de leur vie.

C'est comme ça que Thi est parti un jour à la conquête du « Grand-Est ». Il venait d'une province agricole et très peuplée du centre du pays et il n'avait en poche que son diplôme de mécanique. La durée de vie des motos ne dépasse pas 4 mois dans ce bout du monde. Alors Thi passe son temps à sillonner les pistes au chevet des engins malades, jusque dans les camps de chercheurs d'or, de pierres précieuses ou chez les peuples des montagnes, les habitants originels de la région.



Tous les week-ends, le Kun Khmer, ou kick boxing cambodgien, enflamme le pays. Les combats, retransmis en direct à la télévision, sont suivis par des millions de Cambodgiens, et presque autant de parieurs.

Le combattant qui rend le public fou, depuis quelques années, s'appelle Chan Rothana, un garçon de 24 ans issu des faubourgs de Phnom Penh. Il s'entraîne dans le club familial dirigé par son père, Maître Chan. Si Chan Rothana s'est imposé, c'est qu'il maîtrise des techniques qui le rendent presque invincible. Son père l'a initié depuis l'enfance aux secrets de l'art martial des ancêtres : le Yoth Kun Korm. Les guerriers khmers s'en servaient au XIIème siècle pour défendre le pays. Aujourd'hui, moins de 10 personnes connaissent ces techniques dans le pays. Rothana et son père en font partie.



Une tarentule bien apprêtée a les pattes croustillantes, mais le corps doit demeurer tendre. Là-bas, les étalages plient sous les arachnides et les plateaux débordent... un vrai régal !
Les femmes les envoient à pleines poignées dans un wok où elles sont frites avec de l'ail, du sel et du glutamate, après quoi elles prennent une teinte brun foncé.
Les araignées sont capturées dans la forêt... Mais avant de les envoyer au marché, on leur arrache les crocs... car leur morsure n'est pas tendre ! Il paraît que c'est un héritage des Khmers rouges, puisque c'est durant les famines de leur régime, à la fin des années 70, que les tarentules ont commencé à tisser des liens avec la poêle à frire.
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Message  Admin Lun 29 Oct 2012 - 16:41





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Message  Admin Mer 7 Nov 2012 - 15:56



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