Le Cambodge, à savoir ...
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Le Cambodge, à savoir ...
Il est quelle heure au Cambodge
Carte d’identité du Cambodge
Capitale : Phnom Penh.
Autres grandes villes : Sihanoukville, Battambang, Siem Rap, Sisophon, Kratie, Kampong Thom, Pursat, Paoy Pet…
Frontières communes : Thaïlande, Vietman, Laos
Superficie : 181 040 km2
Littoral : 443 km de côtes
Plus haut sommet : le Phnum Aoral (1 810 m)
Population au recensement 2008 : 18 242 000 habitants
Système politique : monarchie constitutionnelle
Leader politique : roi Norodom Sihamoni – 1er ministre Hun Sen
Conduite à droite.
Electricité : 220V – 50Hz / prises européennes (comme en France)
Indicatif téléphonique : +855
Monnaie et taux de change : le Riel (1€ = 5117 KHR)
Quelques informations sur le Cambodge:
Le Royaume du Cambodge est situé au coeur de l’Asie du Sud-Est et dispose d’un débouché de quelques centaines de kilomètres sur la Mer de Chine. C’est principalement un pays de plateaux recouverts de forêts, notamment dans les zones montagneuses du Sud-ouest et de l’Est, ainsi que de savanes dans les plaines.
Il est traversé par le Mékong qui, aujourd’hui encore est vital pour l’économie et le développement du pays, et ce malgré, ses crues régulières et parfois dévastatrices.
Les abords du fleuve abritent les zones les plus habitées et le gros de la production agricole (le riz représente 70% des terres cultivées).
A ce jour encore très majoritairement rurale, la population cambodgienne se compose de Khmers et de minorités notamment chinoises et vietnamiennes. Le Bouddhisme est la religion dominante à 90%, même si l’Islam et des minorités chrétiennes existent…
L’histoire récente et la cruelle dictature des Khmers Rouges (le régime de Pol Pot a extermine 15% de la population cambodgienne entre 1975 et 1979) et des lourdes conséquences politiques et économiques qui en ont découlée, le Cambodge a encore un peu de mal à remonter la pente.
Vie pratique au Cambodge :
Coût de la vie : entre 15€ à 25€ en mode routard. Le plus cher dans le pays reste le site touristique d’Angkor qui vous en coûtera de 20$ (1 journée) à 60$ (3 jours). Il est recommandé d’avoir sur soit de petites coupures en US$ et Riels pour les achats quotidiens : attention, le prix en $ est souvent arrondi au montant supérieur et il est parfois préférable de payer en Riels ! La carte de crédit sera utile principalement à Phnom Penh et Siem Rap, mais les DAB se font encore rares dans les zones plus rurales…
Hébergements : petits hôtels et Guest Houses
Transports privilégiés : bus et minibus pour les trajets moyens, train pour les trajets plus longs (le Bangkok / Chiang Mai par exemple est magnifique, même si le voyage est long). Vélos et scooters sont une bonne alternative pour découvrir les campagnes.
Risques sanitaires / sécuritaires : ils sont assez faibles et ont bien diminués au cours des dernières années. Cependant les risques de vols et d’agressions existent la nuit, principalement à Phnom Penh et les grandes villes. Il est fortement déconseillé de circuler de nuit dans tout le pays. Quelques bandes armées existent dans les zones rurales, et de nombreuses mines datant de la guerre sont encore présentes dans la région de Siem Reap : bien vous renseigner avant de sortir des sentiers battus.
Au niveau sanitaire, le palu est présent dans l’ensemble du pays, et plus ponctuellement, la dengue : bien vous prémunir donc ! Attention également à l’eau et aux aliments non cuits : filtrer, nettoyer… pour éviter la tourista !
source http://asie.blog-photo-nb.com/pays-asie/cambodge/infos-pratiques-cambodge-voyage_162.html
Carte d’identité du Cambodge
Capitale : Phnom Penh.
Autres grandes villes : Sihanoukville, Battambang, Siem Rap, Sisophon, Kratie, Kampong Thom, Pursat, Paoy Pet…
Frontières communes : Thaïlande, Vietman, Laos
Superficie : 181 040 km2
Littoral : 443 km de côtes
Plus haut sommet : le Phnum Aoral (1 810 m)
Population au recensement 2008 : 18 242 000 habitants
Système politique : monarchie constitutionnelle
Leader politique : roi Norodom Sihamoni – 1er ministre Hun Sen
Conduite à droite.
Electricité : 220V – 50Hz / prises européennes (comme en France)
Indicatif téléphonique : +855
Monnaie et taux de change : le Riel (1€ = 5117 KHR)
Quelques informations sur le Cambodge:
Le Royaume du Cambodge est situé au coeur de l’Asie du Sud-Est et dispose d’un débouché de quelques centaines de kilomètres sur la Mer de Chine. C’est principalement un pays de plateaux recouverts de forêts, notamment dans les zones montagneuses du Sud-ouest et de l’Est, ainsi que de savanes dans les plaines.
Il est traversé par le Mékong qui, aujourd’hui encore est vital pour l’économie et le développement du pays, et ce malgré, ses crues régulières et parfois dévastatrices.
Les abords du fleuve abritent les zones les plus habitées et le gros de la production agricole (le riz représente 70% des terres cultivées).
A ce jour encore très majoritairement rurale, la population cambodgienne se compose de Khmers et de minorités notamment chinoises et vietnamiennes. Le Bouddhisme est la religion dominante à 90%, même si l’Islam et des minorités chrétiennes existent…
L’histoire récente et la cruelle dictature des Khmers Rouges (le régime de Pol Pot a extermine 15% de la population cambodgienne entre 1975 et 1979) et des lourdes conséquences politiques et économiques qui en ont découlée, le Cambodge a encore un peu de mal à remonter la pente.
Vie pratique au Cambodge :
Coût de la vie : entre 15€ à 25€ en mode routard. Le plus cher dans le pays reste le site touristique d’Angkor qui vous en coûtera de 20$ (1 journée) à 60$ (3 jours). Il est recommandé d’avoir sur soit de petites coupures en US$ et Riels pour les achats quotidiens : attention, le prix en $ est souvent arrondi au montant supérieur et il est parfois préférable de payer en Riels ! La carte de crédit sera utile principalement à Phnom Penh et Siem Rap, mais les DAB se font encore rares dans les zones plus rurales…
Hébergements : petits hôtels et Guest Houses
Transports privilégiés : bus et minibus pour les trajets moyens, train pour les trajets plus longs (le Bangkok / Chiang Mai par exemple est magnifique, même si le voyage est long). Vélos et scooters sont une bonne alternative pour découvrir les campagnes.
Risques sanitaires / sécuritaires : ils sont assez faibles et ont bien diminués au cours des dernières années. Cependant les risques de vols et d’agressions existent la nuit, principalement à Phnom Penh et les grandes villes. Il est fortement déconseillé de circuler de nuit dans tout le pays. Quelques bandes armées existent dans les zones rurales, et de nombreuses mines datant de la guerre sont encore présentes dans la région de Siem Reap : bien vous renseigner avant de sortir des sentiers battus.
Au niveau sanitaire, le palu est présent dans l’ensemble du pays, et plus ponctuellement, la dengue : bien vous prémunir donc ! Attention également à l’eau et aux aliments non cuits : filtrer, nettoyer… pour éviter la tourista !
source http://asie.blog-photo-nb.com/pays-asie/cambodge/infos-pratiques-cambodge-voyage_162.html
Admin- Admin
- Messages : 4881
Date d'inscription : 31/05/2009
Re: Le Cambodge, à savoir ...
Aujourd'hui, le Cambodge apparaît comme l'un des pays les plus dollarisés de la planète.
On estime que le dollar représente 85% de la monnaie circulant dans le pays.
Mais à côté de cette domination du dollar et de l'usage du riel, la monnaie nationale, d'autres devises sont mobilisées.
Le bath, notamment dans l'ouest du pays, à proximité de la Thaïlande, et le dông, dans l'est, à proximité du Vietnam, représentent deux devises couramment utilisées pour le commerce avec ces deux puissants voisins lié à la culture du riz.
Le recours massif au dollar et aux autres devises voisines est autant de freins à une politique monétaire souveraine.
source http://lecourrier.vnagency.com.vn/default.asp?xt=XT34&page=newsdetail&newsid=69419
On estime que le dollar représente 85% de la monnaie circulant dans le pays.
Mais à côté de cette domination du dollar et de l'usage du riel, la monnaie nationale, d'autres devises sont mobilisées.
Le bath, notamment dans l'ouest du pays, à proximité de la Thaïlande, et le dông, dans l'est, à proximité du Vietnam, représentent deux devises couramment utilisées pour le commerce avec ces deux puissants voisins lié à la culture du riz.
Le recours massif au dollar et aux autres devises voisines est autant de freins à une politique monétaire souveraine.
source http://lecourrier.vnagency.com.vn/default.asp?xt=XT34&page=newsdetail&newsid=69419
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Découvrir le Cambodge: étapes, conseils et adresses
Siem Reap et les temples d'Angkor, Phnom Penh, Battambang... Région par région, voici des conseils pour découvrir le Cambodge et des adresses coup de cœur.
Pays au peuple chaleureux connu pour ses temples majestueux, le Cambodge ne se limite pas à Siem Reap et Phnom Penh. Sa richesse se trouve dans les campagnes, au détour de rencontres authentiques.
Siem Reap, l'incontournable
Surnommée la « cité des temples », Siem Reap est le camp de base idéal pour visiter le célèbre site d'Angkor. A moins d’être un grand fan des pierres, un jour suffit (20 dollars) pour voir les incontournables (Angkor Wat, Bayon, Ta Phrom). Il suffit de louer les services d'un tuktuk à la journée (10 dollars) et de se balader sur le site au gré de ses envies.
Dans la ville, rien ne manque, entre les innombrables bars et restos branchés et la vaste offre d’hôtels. Si celle-ci n’est pas dénuée de tout charme, surtout dans les environs de la rivière, le centre est complètement dédié au tourisme, avec les problèmes de mendicité et de prostitution qui accompagnent ce type de développement.
Les villages flottants du Tonlé Sap valent eux-aussi le détour. Mais l’embarcadère le plus proche est devenu une vraie usine et le prix de la croisière a monté en flèche (15 dollars par personne). Prenez le temps de vous rendre aux villages plus éloignés de Siem Reap et demandez à un pêcheur local d’embarquer avec vous.
Phnom Penh, la capitale
Petite capitale, Phnom Penh mérite qu’on lui consacre un ou deux jours, essentiellement pour S-21, l’ancien centre de torture des Khmers Rouges transformé en « musée du génocide ». Si la visite n’est pas facile, elle est indispensable pour comprendre le Cambodge et son traumatisme. On vous proposera aussi les « Killing Fields », qui sont les charniers où les prisonniers de S-21 étaient exécutés, situés en dehors de la ville. Si vous devez faire un choix, optez pour S-21.
De passage à Phnom Penh, profitez en pour faire un tour au marché russe, l’endroit idéal pour craquer sur les statues, la déco, les sacs... N’oubliez pas de négocier !
Terminez la journée par une balade sur les quais, le rendez-vous des Phnompenhois au coucher du soleil, et offrez-vous un verre sur la terrasse du FCC, l’ancien QG des correspondants étrangers.
Si vous décidez de rester un jour de plus, allez vous promener au Wat Phnom. Installé au sommet d’une colline habitée par les singes, ce temple est une oasis de verdure en plein centre d’une capitale qui en manque cruellement. Tout près se trouve le quartier de la poste, qui remonte à l’époque coloniale française. Vous y reconnaîtrez le bistrot tenu par Gérard Depardieu dans City of Ghosts, où il donne la réplique à Matt Dylon.
Kampot et Kep, à ne pas manquer
En direction de la côte cambodgienne, évitez soigneusement Sihanoukville et rendez vous dans la plus belle région du pays et ses deux joyaux : Kampot et Kep. Au programme, terre rouge, rizières vertes, montagnes bleues et mer étincelante...
Kep, surnommée le Saint Tropez du Cambodge, est nichée entre jungle et mer. La paisible cité envoûte par la beauté de sa nature, le chic de ses établissements mais aussi ses villas en ruine, témoins d’une époque glamour révolue... Plus une station balnéaire qu’un village, elle offre l’occasion de quelques jours « farniente », où alterner baignade, vélo et randonnée avec la dégustation de cocktails et de crustacés en bord de mer...
http://www.suite101.fr/content/kep-le--saint-tropez--du-cambodge-a19077
Kampot, plus routarde, complète la visite de la région par une expérience plus authentique car c’est une vraie petite ville de province. Ancien port qui connut son heure de gloire au temps de l'Indochine française, Kampot est aujourd’hui essentiellement connue des touristes pour le mont Bokor, dont l’ascension permet de découvrir les vestiges brumeux d'un hôtel-casino et d'une église datant de l'époque française. Mais la ville a bien plus d’une corde à son arc. Ne manquez surtout pas de faire une balade à vélo de l’autre côté du pont en fer, à travers les villages et les rizières, au pied des montagnes. L’occasion de découvrir le Cambodge rural, à la rencontre des habitants qui vous lanceront sourires et « hello ! hello ! » à la pelle. Si vous vous sentez d’humeur à lézarder, louez une moto et passez l’après-midi à Nataya Resort, en bord de mer. Pour terminer la journée, ne ratez pas une croisière sur le fleuve au coucher du soleil.
Si vous tenez absolument à vous rendre à Sihanoukville, tentez les îles ou optez pour Otres, la plage la plus éloignée.
Pour l'authenticité
Où que vous alliez, peu importe le temps que vous restiez, pensez à vous « perdre » dans une petite ville de province ou un village... C’est l’occasion d’aller à la rencontre des habitants, qui ne tarderont sûrement pas à vous aborder, et avec un peu de chance, à vous inviter chez eux !
Il y a plusieurs choix, en fonction de votre trajet :
En venant/en direction du Nord (Laos)
- Kratie : petit coup de cœur pour cette bourgade qui mérite un ou deux jours d’escale. Au programme : balade à vélo sur l’île posée sur le Mékong, à la découverte du Cambodge rural, et observation des dauphins de l’Irawadee lors d’une croisière au coucher du soleil.
- Stung Treng (juste avant/après la frontière du Laos) : pas grand-chose à faire ici si ce n’est loger au Tonlé Training Center, une école de formation en hôtellerie pour les jeunes défavorisés, qui fonctionne comme une guesthouse. Vous y serez servis comme des rois par les jeunes et serez invités à échanger avec eux, ou à partager vos aptitudes si vous le souhaitez.
Autour du Tonlé Sap
- Pursat (Entre Phnom Penh et Battambang), une toute petite ville de province aux habitants accueillants
- Kompong Cham, petite ville de province entre Phnom Penh et Siem Reap
- Battambang : déjà plus grosse (la troisième du pays), la ville reste très agréable. Surnommée « le grenier à riz » du pays, la région est très fertile. L’idéal est de louer une moto pour se balader dans les rizières.
Logez chez Sam Guesthouse, un cambodgien qui fait visiter sa région et découvrir sa culture.
http://chezsambattambang.over-blog.net/article-bienvenue-a-battambang-le-grenier-a-riz-43198437.html
Ne manquez pas le spectacle de l’école de cirque
http://www.suite101.fr/content/cambodge--a-battambang-la-jeunesse-entre-en-piste-a16782
Pour plus d'aventure
Province du Rattanakiri dans le nord-est : si vous avez soif de trekkings en jungle et de découverte des minorités ethniques.
Région sauvage faite de terre rouge, de forêts et de cascades, le Rattanakiri est l’endroit idéal pour faire un trekking. Si vous venez pour la jungle, vous risquez d’être déçus car la région souffre énormément de la déforestation. (A moins que vous ne tentiez les 7 jours de trekking dans le parc national de Virachey, avec les Rangers)
Par contre, n’hésitez pas à faire le déplacement si vous êtes avides de rencontres avec les minorités ethniques. Vous pourrez partager le vin de jarre avec eux et découvrir leurs coutumes étranges. (Maisons de célibataires, sacrifices, croyances animistes...)
En direction du nord, à la découverte de temples oubliés....
- En trekking dans la jungle, à la machette, redécouvrez avec un guide des temples oubliés et campez-y avant de repartir.
- En moto, en direction de Preah Vihear, temple situé tout au nord du pays et disputé par la Thaïlande. Vous y rencontrerez les militaires cambodgiens qui défendent leur patrimoine classé par l’Unesco. La discorde étant plus politique qu’autre chose, les soldats tapent la carte avec les thaï entre deux échanges de tir. Prévoyez un stock de cigarettes à distribuer.
-->Départ de Kompong Thom, pour rencontrer le guide. Sur le chemin, visite de Beng Meléa, un temple rongé par la jungle et de Preah Khan, accessible uniquement en saison sèche. (100 dollars, 3 jours) Contacter Sinan: sinan.chamren@gmail.com
Les Cardamonnes, une chaîne de montagnes à l’ouest du pays
Trekkings, Kayak, VTT... Pas mal d’éco-resorts et de logement chez l’habitant. Si vous avez les moyens, allez testez le "4 Rivers Floating Lodge", un superbe éco-resort de luxe situé près de la frontière thaï.
http://www.ecolodges.asia/
Bonnes adresses
Siem Reap
La Terrasse des Elephants: somptueux hôtel en plein centre, à partir de 60 $.
http://www.terrasse-des-elephants.com/
Phnom Penh :
Se loger
Top Banana Guesthouse (quartier du Wat Lanka) ambiance lounge et festive. Si c’est complet, allez au Blue Dog (ou dans la top banana guesthouse 2 qui vient d’ouvrir)
http://www.topbanana.biz/
Le pavillon: fraicheur, exotisme et confort en plein centre. A partir de 40 $.
http://www.thepavilion.asia/homeeng.htm
Se restaurer/boire un verre
Alternative aux quais, le quartier « Wat Lanka » (les tuk tuks connaissent) est le rendez-vous des expats.
Les bars les plus courus : le bar/resto du Top Banana, l'Equinox (très francophone) ou le Elsewhere pour savourer un cocktail au bord de la piscine
http://equinox-cambodia.com/
http://www.elsewhere2.asia/
Khmer Kitchen, pour découvrir la cuisine cambodgienne dans un cadre intimiste (coussins, tables basses et bougies).
Tentez un barbecue khmer dans un resto local.
Si le dance floor vous démange, rendez-vous au Pontoon, une boite installée sur une péniche. (Entrée gratuite)
Kampot
Se procurer le Kampot survival guide, gratuit, qui donne toutes les infos sur la ville et ses établissements.
http://kampotsurvivalguide.blogspot.com/
Se loger
Rikitikitavi : l’option "de luxe" en bord de quais. Très abordable pour les portefeuilles occidentaux...
http://www.rikitikitavi-kampot.com/
Blisfull Guesthouse : Installée au cœur d’un jardin luxuriant, cette auberge propose des chambres à 7 euros. Vous aimerez vous asseoir au bar et discuter avec le sympathique gérant originaire de Manchester. (bonne ambiance mais chambres assez chaudes)
http://www.blissfulguesthouse.com/
Orchid Guesthouse, juste en face: bungalows à 10 dollars. Bonne option pour les couples ou les groupes. Il suffit de traverser la rue pour aller boire un verre au Blissfull
Les Manguiers : L’option tranquille, en bord de rivière, mais un peu en dehors du centre. Parfait pour les familles ou les groupes. Tenue par un couple franco-khmer, cette guesthouse est le rendez-vous des expats le week-end. Chambres avec balcon à partir de 12 dollars et bungalows à partir de 22 dollars.
http://www.mangokampot.com/
Merveilleux petits déjeuners à la française, au bord de l’eau (Il faut commander les repas à l’avance) Au programme, canoë, baignade dans la rivière face aux montagnes et aux palmiers à sucre.
Se restaurer/boire un verre :
« Mea Culpa », excellent resto italien avec de véritables pizzas cuites au feu de bois.
Restaurant sri-lankais en bord de fleuve
La Blisfull Guesthouse propose une belle carte internationale mais un peu chère. Wifi, bonne ambiance le soir.
Kep
De Kep, il est très facile de prendre un « tuktuk » pour/vers Kampot (très belle route, 30 minutes, 5 dollars en négociant ferme) ou attraper le bus qui retourne ou arrive de Phnom Penh (2 dollars)
Se Loger
Vanna Bungalow : Le coup de cœur - 10 dollars pour un petit bungalow accroché dans la montagne, avec une vue splendide sur la mer – le meilleur choix pour les petits budgets (wifi) - mieux vaut réserver
http://www.vannabungalows.com/
Veranda Resort : Nichée dans la jungle à flanc de montagne, Veranda propose des bungalows à partir de 20-30 euros. Vous pourrez vous délasser dans l’immense piscine fraichement construite ou profiter de la terrasse qui offre une vue splendide sur la mer et les îles. (wifi)
http://www.veranda-resort.com/index.php
Knai Bang Chatt Resort : Beaucoup plus luxueux, le Knai Bang Chatt Resort propose des chambres à partir de 150 € (basse saison) dans l’une des trois villas de bord de mer luxueusement rénovées par les deux propriétaires belges. Si vous n’avez pas les moyens d’y loger, passez boire un verre au Sailing Club situé juste à côté en bord de mer. Le cadre est paradisiaque (possibilité de se restaurer)
http://www.knaibangchatt.com/
Se restaurer/boire un verre
Marché aux crabes de Kep : de petit restaurants typiques en bord de mer où vous dégusterez la spécialité locale et autres produits de la mer fraichement pêchés et accompagnés d’une préparation au poivre de Kampot. Allez chez « Kimly », un des premiers restaurants sur la gauche. (5 dollars le plat, mais ça en vaut la peine)
Kep Lodge : Vous pouvez y profiter de la piscine avec vue sur la mer si vous consommez (carte appétissante et prix raisonnables).
http://www.keplodge.com/
La Baraka : le bar du coin, tenu par un marseillais qui ne tarit jamais d’histoires et ne laisse jamais votre verre vide ! (au marché aux crabes)
Rattanakiri (nord-est, à partir de Banlung)
Pour les trekkings, Parrot Tour (Demandez Jamie, membre de la minorité ethnique Kreung, qui vous emmènera dans sa famille)
http://www.jungletrek.blogspot.com/
Loger au Treetop ecolodge (chambres à partir de 5 dollars, bungalows à partir de 8)
http://www.treetop-ecolodge.com/
source http://www.suite101.fr/content/que-voir-au-cambodge--infos-pratiques-a22425
Pays au peuple chaleureux connu pour ses temples majestueux, le Cambodge ne se limite pas à Siem Reap et Phnom Penh. Sa richesse se trouve dans les campagnes, au détour de rencontres authentiques.
Siem Reap, l'incontournable
Surnommée la « cité des temples », Siem Reap est le camp de base idéal pour visiter le célèbre site d'Angkor. A moins d’être un grand fan des pierres, un jour suffit (20 dollars) pour voir les incontournables (Angkor Wat, Bayon, Ta Phrom). Il suffit de louer les services d'un tuktuk à la journée (10 dollars) et de se balader sur le site au gré de ses envies.
Dans la ville, rien ne manque, entre les innombrables bars et restos branchés et la vaste offre d’hôtels. Si celle-ci n’est pas dénuée de tout charme, surtout dans les environs de la rivière, le centre est complètement dédié au tourisme, avec les problèmes de mendicité et de prostitution qui accompagnent ce type de développement.
Les villages flottants du Tonlé Sap valent eux-aussi le détour. Mais l’embarcadère le plus proche est devenu une vraie usine et le prix de la croisière a monté en flèche (15 dollars par personne). Prenez le temps de vous rendre aux villages plus éloignés de Siem Reap et demandez à un pêcheur local d’embarquer avec vous.
Phnom Penh, la capitale
Petite capitale, Phnom Penh mérite qu’on lui consacre un ou deux jours, essentiellement pour S-21, l’ancien centre de torture des Khmers Rouges transformé en « musée du génocide ». Si la visite n’est pas facile, elle est indispensable pour comprendre le Cambodge et son traumatisme. On vous proposera aussi les « Killing Fields », qui sont les charniers où les prisonniers de S-21 étaient exécutés, situés en dehors de la ville. Si vous devez faire un choix, optez pour S-21.
De passage à Phnom Penh, profitez en pour faire un tour au marché russe, l’endroit idéal pour craquer sur les statues, la déco, les sacs... N’oubliez pas de négocier !
Terminez la journée par une balade sur les quais, le rendez-vous des Phnompenhois au coucher du soleil, et offrez-vous un verre sur la terrasse du FCC, l’ancien QG des correspondants étrangers.
Si vous décidez de rester un jour de plus, allez vous promener au Wat Phnom. Installé au sommet d’une colline habitée par les singes, ce temple est une oasis de verdure en plein centre d’une capitale qui en manque cruellement. Tout près se trouve le quartier de la poste, qui remonte à l’époque coloniale française. Vous y reconnaîtrez le bistrot tenu par Gérard Depardieu dans City of Ghosts, où il donne la réplique à Matt Dylon.
Kampot et Kep, à ne pas manquer
En direction de la côte cambodgienne, évitez soigneusement Sihanoukville et rendez vous dans la plus belle région du pays et ses deux joyaux : Kampot et Kep. Au programme, terre rouge, rizières vertes, montagnes bleues et mer étincelante...
Kep, surnommée le Saint Tropez du Cambodge, est nichée entre jungle et mer. La paisible cité envoûte par la beauté de sa nature, le chic de ses établissements mais aussi ses villas en ruine, témoins d’une époque glamour révolue... Plus une station balnéaire qu’un village, elle offre l’occasion de quelques jours « farniente », où alterner baignade, vélo et randonnée avec la dégustation de cocktails et de crustacés en bord de mer...
http://www.suite101.fr/content/kep-le--saint-tropez--du-cambodge-a19077
Kampot, plus routarde, complète la visite de la région par une expérience plus authentique car c’est une vraie petite ville de province. Ancien port qui connut son heure de gloire au temps de l'Indochine française, Kampot est aujourd’hui essentiellement connue des touristes pour le mont Bokor, dont l’ascension permet de découvrir les vestiges brumeux d'un hôtel-casino et d'une église datant de l'époque française. Mais la ville a bien plus d’une corde à son arc. Ne manquez surtout pas de faire une balade à vélo de l’autre côté du pont en fer, à travers les villages et les rizières, au pied des montagnes. L’occasion de découvrir le Cambodge rural, à la rencontre des habitants qui vous lanceront sourires et « hello ! hello ! » à la pelle. Si vous vous sentez d’humeur à lézarder, louez une moto et passez l’après-midi à Nataya Resort, en bord de mer. Pour terminer la journée, ne ratez pas une croisière sur le fleuve au coucher du soleil.
Si vous tenez absolument à vous rendre à Sihanoukville, tentez les îles ou optez pour Otres, la plage la plus éloignée.
Pour l'authenticité
Où que vous alliez, peu importe le temps que vous restiez, pensez à vous « perdre » dans une petite ville de province ou un village... C’est l’occasion d’aller à la rencontre des habitants, qui ne tarderont sûrement pas à vous aborder, et avec un peu de chance, à vous inviter chez eux !
Il y a plusieurs choix, en fonction de votre trajet :
En venant/en direction du Nord (Laos)
- Kratie : petit coup de cœur pour cette bourgade qui mérite un ou deux jours d’escale. Au programme : balade à vélo sur l’île posée sur le Mékong, à la découverte du Cambodge rural, et observation des dauphins de l’Irawadee lors d’une croisière au coucher du soleil.
- Stung Treng (juste avant/après la frontière du Laos) : pas grand-chose à faire ici si ce n’est loger au Tonlé Training Center, une école de formation en hôtellerie pour les jeunes défavorisés, qui fonctionne comme une guesthouse. Vous y serez servis comme des rois par les jeunes et serez invités à échanger avec eux, ou à partager vos aptitudes si vous le souhaitez.
Autour du Tonlé Sap
- Pursat (Entre Phnom Penh et Battambang), une toute petite ville de province aux habitants accueillants
- Kompong Cham, petite ville de province entre Phnom Penh et Siem Reap
- Battambang : déjà plus grosse (la troisième du pays), la ville reste très agréable. Surnommée « le grenier à riz » du pays, la région est très fertile. L’idéal est de louer une moto pour se balader dans les rizières.
Logez chez Sam Guesthouse, un cambodgien qui fait visiter sa région et découvrir sa culture.
http://chezsambattambang.over-blog.net/article-bienvenue-a-battambang-le-grenier-a-riz-43198437.html
Ne manquez pas le spectacle de l’école de cirque
http://www.suite101.fr/content/cambodge--a-battambang-la-jeunesse-entre-en-piste-a16782
Pour plus d'aventure
Province du Rattanakiri dans le nord-est : si vous avez soif de trekkings en jungle et de découverte des minorités ethniques.
Région sauvage faite de terre rouge, de forêts et de cascades, le Rattanakiri est l’endroit idéal pour faire un trekking. Si vous venez pour la jungle, vous risquez d’être déçus car la région souffre énormément de la déforestation. (A moins que vous ne tentiez les 7 jours de trekking dans le parc national de Virachey, avec les Rangers)
Par contre, n’hésitez pas à faire le déplacement si vous êtes avides de rencontres avec les minorités ethniques. Vous pourrez partager le vin de jarre avec eux et découvrir leurs coutumes étranges. (Maisons de célibataires, sacrifices, croyances animistes...)
En direction du nord, à la découverte de temples oubliés....
- En trekking dans la jungle, à la machette, redécouvrez avec un guide des temples oubliés et campez-y avant de repartir.
- En moto, en direction de Preah Vihear, temple situé tout au nord du pays et disputé par la Thaïlande. Vous y rencontrerez les militaires cambodgiens qui défendent leur patrimoine classé par l’Unesco. La discorde étant plus politique qu’autre chose, les soldats tapent la carte avec les thaï entre deux échanges de tir. Prévoyez un stock de cigarettes à distribuer.
-->Départ de Kompong Thom, pour rencontrer le guide. Sur le chemin, visite de Beng Meléa, un temple rongé par la jungle et de Preah Khan, accessible uniquement en saison sèche. (100 dollars, 3 jours) Contacter Sinan: sinan.chamren@gmail.com
Les Cardamonnes, une chaîne de montagnes à l’ouest du pays
Trekkings, Kayak, VTT... Pas mal d’éco-resorts et de logement chez l’habitant. Si vous avez les moyens, allez testez le "4 Rivers Floating Lodge", un superbe éco-resort de luxe situé près de la frontière thaï.
http://www.ecolodges.asia/
Bonnes adresses
Siem Reap
La Terrasse des Elephants: somptueux hôtel en plein centre, à partir de 60 $.
http://www.terrasse-des-elephants.com/
Phnom Penh :
Se loger
Top Banana Guesthouse (quartier du Wat Lanka) ambiance lounge et festive. Si c’est complet, allez au Blue Dog (ou dans la top banana guesthouse 2 qui vient d’ouvrir)
http://www.topbanana.biz/
Le pavillon: fraicheur, exotisme et confort en plein centre. A partir de 40 $.
http://www.thepavilion.asia/homeeng.htm
Se restaurer/boire un verre
Alternative aux quais, le quartier « Wat Lanka » (les tuk tuks connaissent) est le rendez-vous des expats.
Les bars les plus courus : le bar/resto du Top Banana, l'Equinox (très francophone) ou le Elsewhere pour savourer un cocktail au bord de la piscine
http://equinox-cambodia.com/
http://www.elsewhere2.asia/
Khmer Kitchen, pour découvrir la cuisine cambodgienne dans un cadre intimiste (coussins, tables basses et bougies).
Tentez un barbecue khmer dans un resto local.
Si le dance floor vous démange, rendez-vous au Pontoon, une boite installée sur une péniche. (Entrée gratuite)
Kampot
Se procurer le Kampot survival guide, gratuit, qui donne toutes les infos sur la ville et ses établissements.
http://kampotsurvivalguide.blogspot.com/
Se loger
Rikitikitavi : l’option "de luxe" en bord de quais. Très abordable pour les portefeuilles occidentaux...
http://www.rikitikitavi-kampot.com/
Blisfull Guesthouse : Installée au cœur d’un jardin luxuriant, cette auberge propose des chambres à 7 euros. Vous aimerez vous asseoir au bar et discuter avec le sympathique gérant originaire de Manchester. (bonne ambiance mais chambres assez chaudes)
http://www.blissfulguesthouse.com/
Orchid Guesthouse, juste en face: bungalows à 10 dollars. Bonne option pour les couples ou les groupes. Il suffit de traverser la rue pour aller boire un verre au Blissfull
Les Manguiers : L’option tranquille, en bord de rivière, mais un peu en dehors du centre. Parfait pour les familles ou les groupes. Tenue par un couple franco-khmer, cette guesthouse est le rendez-vous des expats le week-end. Chambres avec balcon à partir de 12 dollars et bungalows à partir de 22 dollars.
http://www.mangokampot.com/
Merveilleux petits déjeuners à la française, au bord de l’eau (Il faut commander les repas à l’avance) Au programme, canoë, baignade dans la rivière face aux montagnes et aux palmiers à sucre.
Se restaurer/boire un verre :
« Mea Culpa », excellent resto italien avec de véritables pizzas cuites au feu de bois.
Restaurant sri-lankais en bord de fleuve
La Blisfull Guesthouse propose une belle carte internationale mais un peu chère. Wifi, bonne ambiance le soir.
Kep
De Kep, il est très facile de prendre un « tuktuk » pour/vers Kampot (très belle route, 30 minutes, 5 dollars en négociant ferme) ou attraper le bus qui retourne ou arrive de Phnom Penh (2 dollars)
Se Loger
Vanna Bungalow : Le coup de cœur - 10 dollars pour un petit bungalow accroché dans la montagne, avec une vue splendide sur la mer – le meilleur choix pour les petits budgets (wifi) - mieux vaut réserver
http://www.vannabungalows.com/
Veranda Resort : Nichée dans la jungle à flanc de montagne, Veranda propose des bungalows à partir de 20-30 euros. Vous pourrez vous délasser dans l’immense piscine fraichement construite ou profiter de la terrasse qui offre une vue splendide sur la mer et les îles. (wifi)
http://www.veranda-resort.com/index.php
Knai Bang Chatt Resort : Beaucoup plus luxueux, le Knai Bang Chatt Resort propose des chambres à partir de 150 € (basse saison) dans l’une des trois villas de bord de mer luxueusement rénovées par les deux propriétaires belges. Si vous n’avez pas les moyens d’y loger, passez boire un verre au Sailing Club situé juste à côté en bord de mer. Le cadre est paradisiaque (possibilité de se restaurer)
http://www.knaibangchatt.com/
Se restaurer/boire un verre
Marché aux crabes de Kep : de petit restaurants typiques en bord de mer où vous dégusterez la spécialité locale et autres produits de la mer fraichement pêchés et accompagnés d’une préparation au poivre de Kampot. Allez chez « Kimly », un des premiers restaurants sur la gauche. (5 dollars le plat, mais ça en vaut la peine)
Kep Lodge : Vous pouvez y profiter de la piscine avec vue sur la mer si vous consommez (carte appétissante et prix raisonnables).
http://www.keplodge.com/
La Baraka : le bar du coin, tenu par un marseillais qui ne tarit jamais d’histoires et ne laisse jamais votre verre vide ! (au marché aux crabes)
Rattanakiri (nord-est, à partir de Banlung)
Pour les trekkings, Parrot Tour (Demandez Jamie, membre de la minorité ethnique Kreung, qui vous emmènera dans sa famille)
http://www.jungletrek.blogspot.com/
Loger au Treetop ecolodge (chambres à partir de 5 dollars, bungalows à partir de 8)
http://www.treetop-ecolodge.com/
source http://www.suite101.fr/content/que-voir-au-cambodge--infos-pratiques-a22425
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Re: Le Cambodge, à savoir ...
Le site incontournable (en anglais) l'éssensiel ou presque http://www.canbypublications.com/
thanaka- Admin
- Localisation : il existe une application pour ça
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la bonne conscience du tourisme humanitaire
Une Américaine enseigne bénévolement dans un centre communautaire de SIem Reap, à 300 kilomètres au nord-ouest de la capitale cambodgienne Phnom Penh. PHOTO EMMANUEL DUNAND, AFP
Des visages d'anciens bénévoles tapissent les murs de la cour boueuse de l'orphelinat Acodo, au Cambodge: des centaines de photos qui témoignent du défilé grandissant de vacanciers venus soulager leur conscience, faisant parfois plus de mal que de bien à des enfants abandonnés.
Marissa Soroudi, étudiante de New York, fait partie de ces nombreux bénévoles venus enseigner l'anglais dans cet établissement de Siem Reap qui accueille 60 orphelins de 3 à 18 ans, à quelques kilomètres des célèbres temples d'Angkor.
C'est dur pour les enfants
La jeune Américaine, qui paye 50 dollars par semaine pour travailler à l'orphelinat, prévoit de rester quelques jours avant de reprendre la route. Elle sait pourtant que ce défilé d'étrangers est dur pour les enfants.
«Il y a tellement de gens qui se portent volontaires que c'est un peu, l'un part, l'autre prend sa place», constate-t-elle.
«On nous dit que c'est mieux de ne pas parler de ça avec eux. Ne pas leur dire je m'en vais dans une semaine , parce que ça les bouleverse».
Les bénévoles mettent les enfants en danger
Les bénévoles de quelques jours ont peut-être les meilleures intentions, mais ils mettent certains enfants vulnérables en danger, préviennent les experts.
«Le changement incessant de ceux qui s'occupent d'eux crée une perte affective chez des enfants déjà traumatisés», explique à l'AFP Jolanda van Westering, spécialiste de la protection de l'enfance à l'Unicef.
«Et l'exposition constante à des étrangers pose un risque de violence et d'abus, parce que nous savons que souvent les bénévoles viennent dans un orphelinat sans que leurs antécédents soient vérifiés».
Les visiteurs veulent faire plus que du tourisme
Un flot ininterrompu de visiteurs sur le chemin d'Angkor, fréquenté par un million de touristes par an, traverse Siem Reap, et beaucoup veulent faire plus que du tourisme, dans un des pays les plus pauvres du monde.
Dans les hôtels, cafés ou magasins de souvenirs, les grands yeux d'enfants en photo sur des affiches pour des écoles et des orphelinats les encouragent à donner temps ou argent.
«Les visiteurs voient cette pauvreté et ils se sentent mal», note Ashlee Chapman, responsable de projet pour Globalteer, une organisation qui met en contact bénévoles et associations locales.
«Ils veulent faire quelque chose», ajoute-t-elle. Même en passant seulement quelques heures avec les enfants et en apportant quelques jouets, ils ont «l'impression d'avoir participé».
Les institutions pour enfants se multiplient
A mesure que se développe ce tourisme humanitaire en pleine expansion, les institutions s'occupant d'enfants se multiplient.
Le nombre d'orphelinats --la plupart financés par des dons-- au Cambodge a doublé ces six dernières années, selon l'UNICEF. Le pays compte aujourd'hui 269 établissements, avec quelque 12.000 pensionnaires.
Le tourisme a contribué à cet essor, selon Friends International, ONG locale qui travaille avec des jeunes marginalisés.
Les orphelinats sont des attractions touristiques
Certains enfants de familles pauvres, même s'ils ont encore un parent, sont placés dans des orphelinats, qui sont devenus de véritables «attractions» touristiques dans des villes comme Phnom Penh et Siem Reap, constate Marie Courcel, de Friends International.
Seulement un orphelinat sur dix est financé par l'Etat, les autres doivent compter sur des donations.
Les enfants sont utilisés pour attirer les touristes
A Acodo, les enfants sont mis directement à contribution pour attirer les dons, en proposant chaque soir un spectacle de danse traditionnelle khmère qui attire les touristes.
«Ils doivent faire de leur mieux et ils entendent que si ce n'est pas le cas, il n'y aura pas assez d'argent pour s'occuper d'eux», s'inquiète Jolanda van Westering.
«Vous pouvez imaginer l'effet que vivre dans un tel environnement précaire peut avoir sur des enfants».
«Touristes, n'allez pas dans les orphelinats»
Alors son conseil aux touristes qui voudraient visiter un orphelinat est simple: «N'y allez pas». A la place, «soutenez une organisation locale qui propose des activités aux enfants dans la journée mais où les enfants rentrent chez eux le soir».
Un conseil qu'ont suivi Betsy Brittenham, décoratrice d'intérieure, et sa fille de 15 ans Alex, qui sont venues enseigner l'anglais pendant trois semaines dans un centre communautaire où les enfants retournent chaque soir dans leur famille.
Comme les bénévoles d'Acodo, l'Américaine paye pour travailler pendant ses vacances. Mais «quand vous faites du bénévolat comme ça, non seulement vous apportez votre argent mais (...) vous enseignez à leurs enfants», note-t-elle. «Cela n'a pas de prix».
AFP
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Siem Reap – Bangkok : la fin d’un monopole aérien
A compter de novembre, la compagnie nationale cambodgienne Angkor Air reliera la cité des temples à celle des anges, mettant fin au monopole thaïlandais sur cette liaison.
A partir de novembre, les ATR 72 de la compagnie cambodgienne Angkor Air assureront des vols entre Siem Reap et Bangkok, à raison de quatre liaisons par semaine. En fonction de la fréquentation, Angkor Air envisagera d’opérer un vol par jour entre les deux villes explique le site Travel Daily News. Jusqu’à présent, cette route était exclusivement exploitée par la compagnie thaïlandaise Bangkok Airways. C’est une bonne nouvelle pour les usagers, qui peuvent ainsi espérer une baisse des tarifs pratiqués sur ce trajet.
Jusqu’en novembre 2008, le vol entre Phnom Penh et Siem Reap était assuré par Siem Reap Airways, une filiale de Bangkok Airways. Mais à cette date, la compagnie a été placée sur la liste noire des compagnies aériennes par l’Union européenne et donc interdite de survol du ciel européen. Ce « placement » a incité le gouvernement cambodgien à ne pas lui renouveler sa licence d’exploitation. Les avions de Bangkok Airways ont, un temps, pris le relais, avant que les ATR d’Angkor Air (propriété à 51% du gouvernement cambodgien, et 49% de Vietnam Airlines) n’exploitent exclusivement la ligne à partir du 25 octobre 2009.
Bangkok Airways n’a pas abandonné toute ambition de revenir dans le ciel entre Siem Reap et Phnom Penh. Histoire de mettre fin à un autre monopole, et sans doute là aussi de faire chuter le prix d’un billet assez onéreux.
Angkor Air projette quant à elle d’assurer les liaisons Siem Reap – Hanoï et Phnom Penh – Hanoï à partir de 2013. La compagnie étudie aussi la possibilité de relier Phnom Penh et Bangkok.
http://asie-info.fr/2012/10/09/siem-reap-bangkok-la-fin-dun-monopole-aerien-511327.html
A partir de novembre, les ATR 72 de la compagnie cambodgienne Angkor Air assureront des vols entre Siem Reap et Bangkok, à raison de quatre liaisons par semaine. En fonction de la fréquentation, Angkor Air envisagera d’opérer un vol par jour entre les deux villes explique le site Travel Daily News. Jusqu’à présent, cette route était exclusivement exploitée par la compagnie thaïlandaise Bangkok Airways. C’est une bonne nouvelle pour les usagers, qui peuvent ainsi espérer une baisse des tarifs pratiqués sur ce trajet.
Jusqu’en novembre 2008, le vol entre Phnom Penh et Siem Reap était assuré par Siem Reap Airways, une filiale de Bangkok Airways. Mais à cette date, la compagnie a été placée sur la liste noire des compagnies aériennes par l’Union européenne et donc interdite de survol du ciel européen. Ce « placement » a incité le gouvernement cambodgien à ne pas lui renouveler sa licence d’exploitation. Les avions de Bangkok Airways ont, un temps, pris le relais, avant que les ATR d’Angkor Air (propriété à 51% du gouvernement cambodgien, et 49% de Vietnam Airlines) n’exploitent exclusivement la ligne à partir du 25 octobre 2009.
Bangkok Airways n’a pas abandonné toute ambition de revenir dans le ciel entre Siem Reap et Phnom Penh. Histoire de mettre fin à un autre monopole, et sans doute là aussi de faire chuter le prix d’un billet assez onéreux.
Angkor Air projette quant à elle d’assurer les liaisons Siem Reap – Hanoï et Phnom Penh – Hanoï à partir de 2013. La compagnie étudie aussi la possibilité de relier Phnom Penh et Bangkok.
http://asie-info.fr/2012/10/09/siem-reap-bangkok-la-fin-dun-monopole-aerien-511327.html
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La Vespa fait son grand retour au Cambodge
Le scooter de légende italien, après avoir déserté le marché local depuis près de 40 ans, revient au Cambodge avec de grandes ambitions.
La « guêpe » (la traduction de vespa en italien), la monture des stars des années 1950 et 1960, est revenue au Cambodge. Selon le Phnom Penh Post du 1er octobre, les nouveaux modèles de chez Piaggio, les Vespa S et LX déclinés en 125 et 150 centimètres cube, sont de nouveau en vente à Phnom Penh depuis le dernier week-end de septembre, distribués par la société cambodgienne Narita Group. Ils s’aligneront dorénavant dans les rues embouteillées de la capitale au milieu des deux-roues nippons habituels et de quelques rares et vénérables survivantes des Vespa des années 1970, bricolées un nombre incalculable de fois.
C’est le « développement de l’économie cambodgienne et la confiance que Piaggio a en celle-ci » qui a décidé le géant italien à se réimplanter au Cambodge, écrit le journal, citant Mark Franklin, directeur de Piaggio pour l’Asie-Pacifique. Les scooters seront vendus entre 2000 et 3000 dollars à travers un réseau de ventes et de services qui s’étendra à tout le pays.
« Le retour de Vespa signifie que le Cambodge est très réceptif aux investissements et apprécie la stabilité politique », s’est félicité le ministre du commerce Cham Prasidh, ajoutant que Vespa était présent au Cambodge dès 1952 avant de disparaître progressivement avec la guerre civile des années 1970. « Nous espérons que Vespa envisagera de construire une usine ici à l’avenir ».
Mark Franklin a expliqué qu’en Asie, la marque est déjà présente en Thaïlande, en Malaisie, au Vietnam et à Taiwan. « Nos produits sont très bien acceptés », a-t-il assuré. « Je crois que la classe moyenne recherche le haut de gamme pour certains produits, donc il n’y a pas de raison de penser que nous ne devrions pas revenir au Cambodge, comme nous l’avons fait en Thaïlande et au Vietnam ». Narita, également distributeur de Nissan, envisage d’ouvrir des showrooms à Battambang et à Siem Reap dès l’année prochaine.
Le groupe Piaggo, de Pontedera, en Italie, est le plus grand fabriquant européen de deux-roues, avec des usines en Italie, en Espagne, en Inde, au Vietnam et en Chine. La Vespa, représentation même de la dolce vita idyllique italienne, synonyme de liberté, de mobilité et de convivialité, est le scooter le plus connu et le plus vendu au monde.
http://asie-info.fr/2012/10/11/le-vespa-fait-son-grand-retour-au-cambodge-511446.html
La « guêpe » (la traduction de vespa en italien), la monture des stars des années 1950 et 1960, est revenue au Cambodge. Selon le Phnom Penh Post du 1er octobre, les nouveaux modèles de chez Piaggio, les Vespa S et LX déclinés en 125 et 150 centimètres cube, sont de nouveau en vente à Phnom Penh depuis le dernier week-end de septembre, distribués par la société cambodgienne Narita Group. Ils s’aligneront dorénavant dans les rues embouteillées de la capitale au milieu des deux-roues nippons habituels et de quelques rares et vénérables survivantes des Vespa des années 1970, bricolées un nombre incalculable de fois.
C’est le « développement de l’économie cambodgienne et la confiance que Piaggio a en celle-ci » qui a décidé le géant italien à se réimplanter au Cambodge, écrit le journal, citant Mark Franklin, directeur de Piaggio pour l’Asie-Pacifique. Les scooters seront vendus entre 2000 et 3000 dollars à travers un réseau de ventes et de services qui s’étendra à tout le pays.
« Le retour de Vespa signifie que le Cambodge est très réceptif aux investissements et apprécie la stabilité politique », s’est félicité le ministre du commerce Cham Prasidh, ajoutant que Vespa était présent au Cambodge dès 1952 avant de disparaître progressivement avec la guerre civile des années 1970. « Nous espérons que Vespa envisagera de construire une usine ici à l’avenir ».
Mark Franklin a expliqué qu’en Asie, la marque est déjà présente en Thaïlande, en Malaisie, au Vietnam et à Taiwan. « Nos produits sont très bien acceptés », a-t-il assuré. « Je crois que la classe moyenne recherche le haut de gamme pour certains produits, donc il n’y a pas de raison de penser que nous ne devrions pas revenir au Cambodge, comme nous l’avons fait en Thaïlande et au Vietnam ». Narita, également distributeur de Nissan, envisage d’ouvrir des showrooms à Battambang et à Siem Reap dès l’année prochaine.
Le groupe Piaggo, de Pontedera, en Italie, est le plus grand fabriquant européen de deux-roues, avec des usines en Italie, en Espagne, en Inde, au Vietnam et en Chine. La Vespa, représentation même de la dolce vita idyllique italienne, synonyme de liberté, de mobilité et de convivialité, est le scooter le plus connu et le plus vendu au monde.
http://asie-info.fr/2012/10/11/le-vespa-fait-son-grand-retour-au-cambodge-511446.html
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Kompong Chnang
A la découverte de Kompong Chnang http://laterresurson31.fr/au-cambodge/kompong-chnang-flot-d-emotions/
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Norodom Sihanouk, un roi aux multiples alliances
Norodom Sihanouk a incarné son pays pendant plus de cinquante ans, tentant en vain de lui éviter de plonger dans la guerre. En 1970, il s'allie aux Khmers rouges et sa notoriété permettra à la guérilla de gagner le coeur des paysans acquis à la cause royale. Les deux auteurs, fin connaisseurs du personnage, soulignent la politique hasardeuse de celui qui se voyait comme le père de sa nation.
Norodom Sihanouk le 28 septembre 1991 à l'ONU
Norodom Sihanouk est mort le 15 octobre au matin, à Pékin. Il avait 89 ans. Charismatique, il était doué d'une remarquable capacité d'adaptation politique et, aux yeux du monde, finit par incarner le minuscule royaume qu'il domina de sa présence pendant soixante ans d'une histoire mouvementée.
Son décès a été annoncé par le vice-premier ministre Nhiek Bunchhay, cité par les agences de presse. Depuis des années, l'ancien monarque souffrait de problèmes de santé et se rendait régulièrement en Chine pour s'y faire soigner.
Sihanouk avait été couronné en 1941, quand Franklin D. Roosevelt était président des Etats-Unis, et s'est maintenu au pouvoir, sous une forme ou sous une autre, pendant les soixante ans qui suivirent. Il fut roi, Premier ministre, figure de proue de la révolution communiste, dirigeant en exil, et une fois de plus souverain jusqu'à son abdication en 2004. Ayant confié la couronne à l'un de ses fils, Norodom Sihamoni, il était depuis connu comme le roi à la retraite, ou le roi-père.
Il avait survécu aux guerres coloniales, aux Khmers rouges et aux intrigues de la guerre froide, mais ses dernières années furent marquées par la mélancolie, et il se lamentait souvent sur la misère et les abus dont était victime ce qu'il appelait "ma pauvre nation".
Tour à tour charmeur et implacable, il étonna les grands de ce monde par son habileté politique et contribua ainsi à accroître le rayonnement de son petit pays d'Asie du Sud-Est. En 1953, il convainquit la France d'accorder son indépendance au Cambodge [sans usage de la force et avant les autres colonies], puis, usant de diplomatie et de répression, il écarta ses rivaux sans avoir recours à la guerre, comme cela avait été le cas dans le Vietnam voisin.
Chassé par un coup d'Etat
Dans les années 60, il entama la modernisation de son pays, en soutenant plus particulièrement l'éducation, mais son programme socialiste et bouddhiste aboutit à de piètres résultats et à une stagnation économique. Quand la guerre du Vietnam menaça de s'étendre à toute la région, il tenta de préserver la neutralité du Cambodge, ne prenant parti ni pour les communistes, ni pour les Etats-Unis, mais quand les communistes vietnamiens commencèrent à se servir du port de Sihanoukville et de la frontière orientale du royaume pour faire passer du ravitaillement militaire le long de ce qui était connu sous le nom de "Piste Ho Chi Minh", il prit des mesures pour rétablir de bonnes relations avec Washington. Il ferma les yeux quand le gouvernement Nixon lança une campagne secrète de bombardements aériens sur la zone frontalière avec le Vietnam. Mais cela ne fit que déstabiliser un peu plus le pays, provoquant un coup d'Etat qui le chassa du pouvoir un an plus tard.
Persuadé que la Maison-Blanche était derrière le putsch, le roi Sihanouk s'allia aux Khmers rouges sur l'insistance de ses protecteurs chinois, offrant en dot aux communistes son prestige et sa fabuleuse popularité. Après leur victoire en 1975, Pol Pot prit les rênes du Cambodge. Une année durant, Sihanouk joua un rôle de représentation en tant que président, avant d'être assigné à résidence et de sombrer dans une grave dépression. Pendant les quatre ans qui suivirent, le régime des Khmers rouges causa la mort de 1,7 million de personnes et détruisit pratiquement le pays.
Tout au long de sa vie, ces changements d'alliance dramatiques lui furent reprochés, mais le roi répondit qu'il n'avait jamais suivi qu'un seul cap politique : "La défense de l'indépendance, l'intégrité territoriale et la dignité de mon pays et de mon peuple."
En réalité, il sut remarquablement manipuler les grandes puissances, souvent avec le soutien de la Chine, afin de garantir sa propre survie et l'indépendance du Cambodge. Son pire cauchemar, reconnut-il dans un entretien, était de se retrouver contraint à une retraite discrète loin de la vie politique de son pays, comme Bao Dai, le dernier empereur du Vietnam, mort dans l'anonymat à Paris en 1997. Sihanouk, lui, put rentrer au Cambodge, en 1991, en tant que roi et chef de l'Etat, un accord sous l'égide des Nations unies ayant mis fin la même année à près de quatorze ans de conflit.
Un goût pour l'ostentatoire et les belles choses
Même dans ses pires moments, le roi ne perdit jamais son goût pour l'ostentatoire et les belles choses. Jeune monarque, descendant de l'une des plus anciennes familles royales d'Asie, il avait acquis la réputation, méritée, d'être un playboy, un gourmet et un cinéaste amateur. En exil avec son épouse, la reine Monique, il permit à son mouvement de survivre en invitant diplomates et représentants étrangers à des fêtes somptueuses, des petits-déjeuners au champagne et d'exquis repas français. Privé de tout rôle au sein du gouvernement, il se contenta de celui, cérémoniel, de roi, que les populations rurales étaient encore nombreuses à vénérer.
Il lui arrivait parfois de se mêler de politique. Il sapa la position du prince Norodom Ranariddh, un autre de ses fils, en l'obligeant à accepter le poste de co-Premier ministre après avoir remporté les premières élections démocratiques de l'après-guerre, en 1993. Le prince Ranariddh fut ensuite déposé par l'autre co-Premier ministre, Hun Sen, qui devint l'homme fort du pays dans les dernières années du règne de Sihanouk.
Norodom Sihanouk naquit à Phnom Penh, capitale du Cambodge, le 31 octobre 1922. Prince de la branche Norodom de la famille royale, il ne fut jamais considéré comme un prétendant sérieux au trône. D'aucuns voyaient plutôt en lui un prince un peu solitaire, doué d'une grande sensibilité, avec un don certain pour la musique et qui nourrit plus tard une véritable passion pour le cinéma.
Il eut droit à une éducation française de haut niveau, d'abord dans une école primaire de Phnom Penh, puis au Lycée Chasseloup-Laubat de Saigon, le meilleur d'Indochine. Il n'avait que 18 ans quand le roi Monivong mourut, en 1941, et que la puissance coloniale française le désigna comme son improbable successeur. La France, vaincue par l'Allemagne nazie, était alors sous le contrôle de Vichy, et elle redoutait que le Japon ne la spolie de ses possessions indochinoises. Le prince était apparemment le candidat le plus malléable, le plus susceptible d'obéir aux injonctions des responsables coloniaux.
Un authentique francophile
Pendant les trois premières années, le roi Sihanouk, un authentique francophile, répondit à tous leurs espoirs. Alors que l'Asie était ravagée par la Seconde Guerre mondiale, il fut un partenaire loyal des administrateurs coloniaux, qui collaboraient avec le Japon tout en s'efforçant de tuer dans l'œuf le mouvement indépendantiste cambodgien. A l'époque, on pouvait croire que le pouvoir n'intéressait pas Sihanouk. Il occupait ses journées à courtiser les femmes et, comme le voulait la tradition, il avait de nombreuses concubines qui lui donnèrent au moins 13 enfants.
Mais en mars 1945, acculés à la défaite, les Japonais tentèrent de chasser les Français du Cambodge. Le roi Sihanouk prit fait et cause pour le Japon et proclama l'avènement du nouvel Etat indépendant du Kampuchea. Le Japon écrasé, il accueillit le retour des Français à bras ouverts, indifférent au nombre croissant de ses sujets qui estimaient que leur pays devait rester indépendant.
Le roi reconnut lui-même n'avoir de nouveau brandi l'étendard de l'indépendance qu'en 1951, afin de contrer les mouvements démocratique et communiste, qui appelaient à la fin du régime colonialiste. Tirant parti de la faiblesse grandissante des Français à la suite des victoires remportées par les communistes au Vietnam, Sihanouk les convainquit d'accorder l'indépendance au Cambodge en novembre 1953, à la veille de la conférence sur la paix de Genève en 1954, qui aboutit à la partition du Vietnam.
Puis, manœuvrant avec finesse, il annonça qu'il renonçait au trône pour se présenter aux premières élections indépendantes de son pays. Usant à la fois de méthodes répressives et de manipulations tout en s'appuyant sur le vote des paysans qui continuaient de le considérer comme un dieu-roi, il remporta les élections, et entreprit dès lors de recréer intégralement le Cambodge.
Un pays dans une misère noire
Son style politique se transforma en un régime de parti unique tolérant quelques dissidents et des partis rivaux regroupés au sein de son organisation de tutelle, la Communauté socialiste du Peuple. Le nouveau drapeau du pays fut orné des tours d'Angkor, et ce ne fut là qu'une des façons qu'il eut de se servir du gigantesque complexe religieux pour faire la démonstration de la primauté du Cambodge en tant que phare politique et culturel de la région.
Il maintint des liens étroits avec la France, recruta des spécialistes français pour l'aider à gouverner et des enseignants français pour ses écoles. A Phnom Penh, il entretenait des clubs d'intellectuels tandis qu'il abandonnait les campagnes à ce qu'il voyait plus ou moins comme une existence bucolique, alors qu'elles souffraient en réalité d'une misère noire.
Contrairement à ses voisins - le Vietnam à l'est, en proie à la guerre, et la Thaïlande à l'ouest, avec sa modernité galopante et destructrice et son militarisme -, le Cambodge, tout au long des années 60, donna l'impression d'être d'une oasis paisible. Sihanouk, de nouveau affublé du titre de prince, en occupait la présidence sous les atours d'un despote charmant et bienveillant qui traitait ses citoyens comme des enfants aimants.
Dans le même temps, il faisait emprisonner et parfois exécuter ses opposants, en contraignant d'autres à l'exil - en particulier le dirigeant communiste Solar Sath, plus tard connu sous le nom de Pol Pot. Le mécontentement croissait, l'opposition politique se durcit, et finit par déboucher sur une insurrection armée.
La pression de la guerre du Vietnam
Dans les cercles de la diplomatie, les récits sur l'extravagance de Sihanouk étaient monnaie courante, d'autant plus qu'il était revenu à ses premières amours, la musique et le cinéma. Lors de ses fêtes privées, il régalait ses invités de ses concerts de saxophones et se lança dans une carrière cinématographique. Il produisit en tout 19 films, dont il fut également réalisateur, scénariste, compositeur, et où il jouait souvent aussi le premier rôle.
Il restait cependant le chef d'un Etat subissant de plus en plus la pression de la guerre du Vietnam. Il prit sa place parmi les dirigeants du mouvement des non-alignés - nouvellement formé avec notamment l'Inde et l'Egypte - dans l'espoir de sortir son pays de la pauvreté tout en restant neutre dans la Guerre froide. Il accepta toutefois la main tendue de la Chine, alors convaincue que les Etats-Unis constituaient une menace militaire à ses frontières.
Le discours de Phnom Penh prononcé par de Gaulle en 1966 cristallisait les espoirs cambodgiens de non engagement. Appelant à la fin de la guerre du Vietnam et à la neutralité de l'Indochine, le président français fit au roi Sihanouk le compliment suprême de déclarer que la France et le Cambodge étaient deux pays pleins d'affinités, partageant "une histoire chargée de gloires et de douleurs, une culture et un art exemplaires, une terre féconde, aux frontières vulnérables". La guerre allait pourtant bien se propager au Cambodge.
Avec l'aval du roi Sihanouk, les forces communistes vietnamiennes utilisèrent le Cambodge comme base arrière. Toutefois, lorsque ces sanctuaires vietnamiens commencèrent à s'étendre, le roi n'objecta que mollement aux bombardements américains sur son territoire. [Plus de deux millions et demi de tonnes de bombes seront déversés, en particulier sur l'est du pays, entre octobre 1965 et août 1973, soit plus que durant toute la Seconde guerre mondiale.] Cette campagne de bombardement, [décidée sans l'autorisation du Congrès américain], sera citée plus tard dans la procédure d'impeachment contre le président Nixon mais ne sera jamais utilisée contre lui.
En dépit de l'agitation croissante de sa population, le roi Sihanouk n'avait pas anticipé le coup d'Etat mené par le prince Sirik Matak, un cousin, et le général Lon Nol en 1970. Soutenu par les Etats-Unis, le nouveau gouvernement autorisa immédiatement les troupes américaines à entrer au Cambodge depuis le Vietnam.
Chassé du pouvoir, le roi Sihanouk trouva refuge à Pékin où les dirigeants chinois le persuadèrent de s'allier avec les Khmers rouges de Pol Pot, ceux-là mêmes qui essayaient de le renverser depuis les années 60.
Le règne de la terreur
Alors qu'il les avait sévèrement réprimés, arrêtant et torturant de nombreux militants, il était tellement abasourdi par la trahison des putschistes qu'il accepta de prendre la tête de leur résistance. Son nom et sa présence dans des films et des livrets de propagande permirent aux communistes de recruter parmi les paysans cambodgiens et de s'offrir une respectabilité dans les cercles diplomatiques. Au bout du compte, le roi Sihanouk contribua à l'arrivée au pouvoir de Pol Pot.
Victorieux en 1975, les Khmers rouges établirent immédiatement le règne de la terreur. Les habitants furent chassés des villes et envoyés dans de durs camps de travail dans les campagnes. Le Cambodge se coupa du monde. La société fut détruite et toutes les croyances et religions interdites.
Intellectuels, moines, tout individu jugé comme un opposant politique était assassiné. Des dizaines de milliers de personnes moururent de maladies guérissables, de faim ou d'épuisement.
Le roi Sihanouk fut le président titulaire du régime pendant sa première année. Il annonça sa démission l'année suivante et fut placé en maison d'arrêt avec son épouse, la princesse Monique. Là, il écoutait les nouvelles du monde grâce à un poste radio et confia avoir voulu mettre fin à ses jours à plusieurs reprises.
Sauvé en 1979 lorsque les Vietnamiens envahirent le Cambodge et renversèrent les Khmers rouges, il défendit toutefois Pol Pot devant les Nations unies, déclarant que le Vietnam était l'ennemi de son pays.
Durant les douze années suivantes, le roi Sihanouk offrit un semblant de respectabilité aux Khmers rouges qui s'efforçaient alors, avec l'aide d'autres groupes non communistes, de chasser les Vietnamiens au nom de la libération nationale. Les Etats-Unis, la Chine et les pays de l'ASEAN (Association des nations de l'Asie du Sud-Est) apportèrent leur soutien au roi Sihanouk qui joua un rôle crucial dans les négociations finales. Face à lui se trouvaient les Khmers rouges et le reste de la résistance ainsi que le Vietnam, l'URSS et Hun Sen, chef du gouvernement cambodgien sous l'occupation vietnamienne.
Au-dessus de la mêlée politique
La fin de la Guerre froide permit au Cambodge de ne plus être l'otage du jeu des grandes puissances. Les Nations unies négocièrent le règlement du conflit en 1991 et des élections nationales furent organisées deux ans plus tard. Le roi Sihanouk fit un retour triomphal à Phnom Penh, ce qui l'encouragea à croire qu'il pouvait redevenir un puissant chef d'Etat. Tous les responsables politiques cambodgiens n'étaient toutefois pas de cet avis, notamment ses propres enfants qui ne souhaitaient pas le voir reprendre les rênes du pouvoir.
Le parti dirigé par le prince Norodom Ranariddh remporta les élections, la formation de Hun Sen arrivant en deuxième position. Les khmers rouges boycottèrent les élections. Furieux d'avoir perdu, Sen et ses partisans menacèrent de reprendre les armes. Le roi Sihanouk intervint et obtint des Nations unies la création d'un poste de co-Premier ministre pour Sen, ce qui revenait à annuler la victoire de son fils. Le roi Sihanouk retrouva néanmoins son trône et devint roi-père jusqu'à la fin de ses jours.
Rendu humble par les circonstances, il assura être toujours resté au-dessus de la mêlée, tentant de jouer le même rôle de rassembleur que le roi Bhumibol Adulyadej en Thaïlande.
La plupart du temps, il prit toutefois fait et cause pour Sen, son héritier politique. Vers la fin de sa vie, il réduisit le rythme de ses nombreux voyages et ne sortait que rarement d'Asie. Pékin, où le gouvernement chinois lui gardait une villa, était sa destination la plus fréquente.
D'après Michael Leifer, spécialiste de l'Asie du Sud-Est et professeur à la London School of Economics, décédé en 2001, "la légende de Sihanouk a joué un rôle [particulier] pour le peuple cambodgien et la communauté internationale", le faisant régulièrement apparaître comme "le pilier de l'unité nationale".
"Son bilan suggère toutefois qu'il avait plus d'affinités pour régner que pour gouverner. Il était plus à l'aise avec la pompe du gouvernement qu'avec les principes de bonne gouvernance".
http://www.courrierinternational.com/article/2012/10/15/cambodge-norodom-sihanouk-un-roi-aux-multiples-alliances
Les auteurs
Journaliste et écrivain américaine, Elisabeth Becker couvre l’actualité du Cambodge depuis 1972. Elle a été une des deux journalistes occidentaux invités à visiter le pays durant le régime Khmer rouge et a interviewé Pol Pot en 1978. Auteur de When the war was over, traduit en français sous le titre Les Larmes du Cambodge, elle a notamment puisé dans les archives de la prison S 21 pour faire revivre sous sa plume quelques unes des victimes de la machine de mort khmère rouge. Grand reporter au New York Times après avoir travaillé pour Associated Press, Seth Mydans a suivi l’actualité cambodgienne depuis le début des années 90.
Norodom Sihanouk le 28 septembre 1991 à l'ONU
Norodom Sihanouk est mort le 15 octobre au matin, à Pékin. Il avait 89 ans. Charismatique, il était doué d'une remarquable capacité d'adaptation politique et, aux yeux du monde, finit par incarner le minuscule royaume qu'il domina de sa présence pendant soixante ans d'une histoire mouvementée.
Son décès a été annoncé par le vice-premier ministre Nhiek Bunchhay, cité par les agences de presse. Depuis des années, l'ancien monarque souffrait de problèmes de santé et se rendait régulièrement en Chine pour s'y faire soigner.
Sihanouk avait été couronné en 1941, quand Franklin D. Roosevelt était président des Etats-Unis, et s'est maintenu au pouvoir, sous une forme ou sous une autre, pendant les soixante ans qui suivirent. Il fut roi, Premier ministre, figure de proue de la révolution communiste, dirigeant en exil, et une fois de plus souverain jusqu'à son abdication en 2004. Ayant confié la couronne à l'un de ses fils, Norodom Sihamoni, il était depuis connu comme le roi à la retraite, ou le roi-père.
Il avait survécu aux guerres coloniales, aux Khmers rouges et aux intrigues de la guerre froide, mais ses dernières années furent marquées par la mélancolie, et il se lamentait souvent sur la misère et les abus dont était victime ce qu'il appelait "ma pauvre nation".
Tour à tour charmeur et implacable, il étonna les grands de ce monde par son habileté politique et contribua ainsi à accroître le rayonnement de son petit pays d'Asie du Sud-Est. En 1953, il convainquit la France d'accorder son indépendance au Cambodge [sans usage de la force et avant les autres colonies], puis, usant de diplomatie et de répression, il écarta ses rivaux sans avoir recours à la guerre, comme cela avait été le cas dans le Vietnam voisin.
Chassé par un coup d'Etat
Dans les années 60, il entama la modernisation de son pays, en soutenant plus particulièrement l'éducation, mais son programme socialiste et bouddhiste aboutit à de piètres résultats et à une stagnation économique. Quand la guerre du Vietnam menaça de s'étendre à toute la région, il tenta de préserver la neutralité du Cambodge, ne prenant parti ni pour les communistes, ni pour les Etats-Unis, mais quand les communistes vietnamiens commencèrent à se servir du port de Sihanoukville et de la frontière orientale du royaume pour faire passer du ravitaillement militaire le long de ce qui était connu sous le nom de "Piste Ho Chi Minh", il prit des mesures pour rétablir de bonnes relations avec Washington. Il ferma les yeux quand le gouvernement Nixon lança une campagne secrète de bombardements aériens sur la zone frontalière avec le Vietnam. Mais cela ne fit que déstabiliser un peu plus le pays, provoquant un coup d'Etat qui le chassa du pouvoir un an plus tard.
Persuadé que la Maison-Blanche était derrière le putsch, le roi Sihanouk s'allia aux Khmers rouges sur l'insistance de ses protecteurs chinois, offrant en dot aux communistes son prestige et sa fabuleuse popularité. Après leur victoire en 1975, Pol Pot prit les rênes du Cambodge. Une année durant, Sihanouk joua un rôle de représentation en tant que président, avant d'être assigné à résidence et de sombrer dans une grave dépression. Pendant les quatre ans qui suivirent, le régime des Khmers rouges causa la mort de 1,7 million de personnes et détruisit pratiquement le pays.
Tout au long de sa vie, ces changements d'alliance dramatiques lui furent reprochés, mais le roi répondit qu'il n'avait jamais suivi qu'un seul cap politique : "La défense de l'indépendance, l'intégrité territoriale et la dignité de mon pays et de mon peuple."
En réalité, il sut remarquablement manipuler les grandes puissances, souvent avec le soutien de la Chine, afin de garantir sa propre survie et l'indépendance du Cambodge. Son pire cauchemar, reconnut-il dans un entretien, était de se retrouver contraint à une retraite discrète loin de la vie politique de son pays, comme Bao Dai, le dernier empereur du Vietnam, mort dans l'anonymat à Paris en 1997. Sihanouk, lui, put rentrer au Cambodge, en 1991, en tant que roi et chef de l'Etat, un accord sous l'égide des Nations unies ayant mis fin la même année à près de quatorze ans de conflit.
Un goût pour l'ostentatoire et les belles choses
Même dans ses pires moments, le roi ne perdit jamais son goût pour l'ostentatoire et les belles choses. Jeune monarque, descendant de l'une des plus anciennes familles royales d'Asie, il avait acquis la réputation, méritée, d'être un playboy, un gourmet et un cinéaste amateur. En exil avec son épouse, la reine Monique, il permit à son mouvement de survivre en invitant diplomates et représentants étrangers à des fêtes somptueuses, des petits-déjeuners au champagne et d'exquis repas français. Privé de tout rôle au sein du gouvernement, il se contenta de celui, cérémoniel, de roi, que les populations rurales étaient encore nombreuses à vénérer.
Il lui arrivait parfois de se mêler de politique. Il sapa la position du prince Norodom Ranariddh, un autre de ses fils, en l'obligeant à accepter le poste de co-Premier ministre après avoir remporté les premières élections démocratiques de l'après-guerre, en 1993. Le prince Ranariddh fut ensuite déposé par l'autre co-Premier ministre, Hun Sen, qui devint l'homme fort du pays dans les dernières années du règne de Sihanouk.
Norodom Sihanouk naquit à Phnom Penh, capitale du Cambodge, le 31 octobre 1922. Prince de la branche Norodom de la famille royale, il ne fut jamais considéré comme un prétendant sérieux au trône. D'aucuns voyaient plutôt en lui un prince un peu solitaire, doué d'une grande sensibilité, avec un don certain pour la musique et qui nourrit plus tard une véritable passion pour le cinéma.
Il eut droit à une éducation française de haut niveau, d'abord dans une école primaire de Phnom Penh, puis au Lycée Chasseloup-Laubat de Saigon, le meilleur d'Indochine. Il n'avait que 18 ans quand le roi Monivong mourut, en 1941, et que la puissance coloniale française le désigna comme son improbable successeur. La France, vaincue par l'Allemagne nazie, était alors sous le contrôle de Vichy, et elle redoutait que le Japon ne la spolie de ses possessions indochinoises. Le prince était apparemment le candidat le plus malléable, le plus susceptible d'obéir aux injonctions des responsables coloniaux.
Un authentique francophile
Pendant les trois premières années, le roi Sihanouk, un authentique francophile, répondit à tous leurs espoirs. Alors que l'Asie était ravagée par la Seconde Guerre mondiale, il fut un partenaire loyal des administrateurs coloniaux, qui collaboraient avec le Japon tout en s'efforçant de tuer dans l'œuf le mouvement indépendantiste cambodgien. A l'époque, on pouvait croire que le pouvoir n'intéressait pas Sihanouk. Il occupait ses journées à courtiser les femmes et, comme le voulait la tradition, il avait de nombreuses concubines qui lui donnèrent au moins 13 enfants.
Mais en mars 1945, acculés à la défaite, les Japonais tentèrent de chasser les Français du Cambodge. Le roi Sihanouk prit fait et cause pour le Japon et proclama l'avènement du nouvel Etat indépendant du Kampuchea. Le Japon écrasé, il accueillit le retour des Français à bras ouverts, indifférent au nombre croissant de ses sujets qui estimaient que leur pays devait rester indépendant.
Le roi reconnut lui-même n'avoir de nouveau brandi l'étendard de l'indépendance qu'en 1951, afin de contrer les mouvements démocratique et communiste, qui appelaient à la fin du régime colonialiste. Tirant parti de la faiblesse grandissante des Français à la suite des victoires remportées par les communistes au Vietnam, Sihanouk les convainquit d'accorder l'indépendance au Cambodge en novembre 1953, à la veille de la conférence sur la paix de Genève en 1954, qui aboutit à la partition du Vietnam.
Puis, manœuvrant avec finesse, il annonça qu'il renonçait au trône pour se présenter aux premières élections indépendantes de son pays. Usant à la fois de méthodes répressives et de manipulations tout en s'appuyant sur le vote des paysans qui continuaient de le considérer comme un dieu-roi, il remporta les élections, et entreprit dès lors de recréer intégralement le Cambodge.
Un pays dans une misère noire
Son style politique se transforma en un régime de parti unique tolérant quelques dissidents et des partis rivaux regroupés au sein de son organisation de tutelle, la Communauté socialiste du Peuple. Le nouveau drapeau du pays fut orné des tours d'Angkor, et ce ne fut là qu'une des façons qu'il eut de se servir du gigantesque complexe religieux pour faire la démonstration de la primauté du Cambodge en tant que phare politique et culturel de la région.
Il maintint des liens étroits avec la France, recruta des spécialistes français pour l'aider à gouverner et des enseignants français pour ses écoles. A Phnom Penh, il entretenait des clubs d'intellectuels tandis qu'il abandonnait les campagnes à ce qu'il voyait plus ou moins comme une existence bucolique, alors qu'elles souffraient en réalité d'une misère noire.
Contrairement à ses voisins - le Vietnam à l'est, en proie à la guerre, et la Thaïlande à l'ouest, avec sa modernité galopante et destructrice et son militarisme -, le Cambodge, tout au long des années 60, donna l'impression d'être d'une oasis paisible. Sihanouk, de nouveau affublé du titre de prince, en occupait la présidence sous les atours d'un despote charmant et bienveillant qui traitait ses citoyens comme des enfants aimants.
Dans le même temps, il faisait emprisonner et parfois exécuter ses opposants, en contraignant d'autres à l'exil - en particulier le dirigeant communiste Solar Sath, plus tard connu sous le nom de Pol Pot. Le mécontentement croissait, l'opposition politique se durcit, et finit par déboucher sur une insurrection armée.
La pression de la guerre du Vietnam
Dans les cercles de la diplomatie, les récits sur l'extravagance de Sihanouk étaient monnaie courante, d'autant plus qu'il était revenu à ses premières amours, la musique et le cinéma. Lors de ses fêtes privées, il régalait ses invités de ses concerts de saxophones et se lança dans une carrière cinématographique. Il produisit en tout 19 films, dont il fut également réalisateur, scénariste, compositeur, et où il jouait souvent aussi le premier rôle.
Il restait cependant le chef d'un Etat subissant de plus en plus la pression de la guerre du Vietnam. Il prit sa place parmi les dirigeants du mouvement des non-alignés - nouvellement formé avec notamment l'Inde et l'Egypte - dans l'espoir de sortir son pays de la pauvreté tout en restant neutre dans la Guerre froide. Il accepta toutefois la main tendue de la Chine, alors convaincue que les Etats-Unis constituaient une menace militaire à ses frontières.
Le discours de Phnom Penh prononcé par de Gaulle en 1966 cristallisait les espoirs cambodgiens de non engagement. Appelant à la fin de la guerre du Vietnam et à la neutralité de l'Indochine, le président français fit au roi Sihanouk le compliment suprême de déclarer que la France et le Cambodge étaient deux pays pleins d'affinités, partageant "une histoire chargée de gloires et de douleurs, une culture et un art exemplaires, une terre féconde, aux frontières vulnérables". La guerre allait pourtant bien se propager au Cambodge.
Avec l'aval du roi Sihanouk, les forces communistes vietnamiennes utilisèrent le Cambodge comme base arrière. Toutefois, lorsque ces sanctuaires vietnamiens commencèrent à s'étendre, le roi n'objecta que mollement aux bombardements américains sur son territoire. [Plus de deux millions et demi de tonnes de bombes seront déversés, en particulier sur l'est du pays, entre octobre 1965 et août 1973, soit plus que durant toute la Seconde guerre mondiale.] Cette campagne de bombardement, [décidée sans l'autorisation du Congrès américain], sera citée plus tard dans la procédure d'impeachment contre le président Nixon mais ne sera jamais utilisée contre lui.
En dépit de l'agitation croissante de sa population, le roi Sihanouk n'avait pas anticipé le coup d'Etat mené par le prince Sirik Matak, un cousin, et le général Lon Nol en 1970. Soutenu par les Etats-Unis, le nouveau gouvernement autorisa immédiatement les troupes américaines à entrer au Cambodge depuis le Vietnam.
Chassé du pouvoir, le roi Sihanouk trouva refuge à Pékin où les dirigeants chinois le persuadèrent de s'allier avec les Khmers rouges de Pol Pot, ceux-là mêmes qui essayaient de le renverser depuis les années 60.
Le règne de la terreur
Alors qu'il les avait sévèrement réprimés, arrêtant et torturant de nombreux militants, il était tellement abasourdi par la trahison des putschistes qu'il accepta de prendre la tête de leur résistance. Son nom et sa présence dans des films et des livrets de propagande permirent aux communistes de recruter parmi les paysans cambodgiens et de s'offrir une respectabilité dans les cercles diplomatiques. Au bout du compte, le roi Sihanouk contribua à l'arrivée au pouvoir de Pol Pot.
Victorieux en 1975, les Khmers rouges établirent immédiatement le règne de la terreur. Les habitants furent chassés des villes et envoyés dans de durs camps de travail dans les campagnes. Le Cambodge se coupa du monde. La société fut détruite et toutes les croyances et religions interdites.
Intellectuels, moines, tout individu jugé comme un opposant politique était assassiné. Des dizaines de milliers de personnes moururent de maladies guérissables, de faim ou d'épuisement.
Le roi Sihanouk fut le président titulaire du régime pendant sa première année. Il annonça sa démission l'année suivante et fut placé en maison d'arrêt avec son épouse, la princesse Monique. Là, il écoutait les nouvelles du monde grâce à un poste radio et confia avoir voulu mettre fin à ses jours à plusieurs reprises.
Sauvé en 1979 lorsque les Vietnamiens envahirent le Cambodge et renversèrent les Khmers rouges, il défendit toutefois Pol Pot devant les Nations unies, déclarant que le Vietnam était l'ennemi de son pays.
Durant les douze années suivantes, le roi Sihanouk offrit un semblant de respectabilité aux Khmers rouges qui s'efforçaient alors, avec l'aide d'autres groupes non communistes, de chasser les Vietnamiens au nom de la libération nationale. Les Etats-Unis, la Chine et les pays de l'ASEAN (Association des nations de l'Asie du Sud-Est) apportèrent leur soutien au roi Sihanouk qui joua un rôle crucial dans les négociations finales. Face à lui se trouvaient les Khmers rouges et le reste de la résistance ainsi que le Vietnam, l'URSS et Hun Sen, chef du gouvernement cambodgien sous l'occupation vietnamienne.
Au-dessus de la mêlée politique
La fin de la Guerre froide permit au Cambodge de ne plus être l'otage du jeu des grandes puissances. Les Nations unies négocièrent le règlement du conflit en 1991 et des élections nationales furent organisées deux ans plus tard. Le roi Sihanouk fit un retour triomphal à Phnom Penh, ce qui l'encouragea à croire qu'il pouvait redevenir un puissant chef d'Etat. Tous les responsables politiques cambodgiens n'étaient toutefois pas de cet avis, notamment ses propres enfants qui ne souhaitaient pas le voir reprendre les rênes du pouvoir.
Le parti dirigé par le prince Norodom Ranariddh remporta les élections, la formation de Hun Sen arrivant en deuxième position. Les khmers rouges boycottèrent les élections. Furieux d'avoir perdu, Sen et ses partisans menacèrent de reprendre les armes. Le roi Sihanouk intervint et obtint des Nations unies la création d'un poste de co-Premier ministre pour Sen, ce qui revenait à annuler la victoire de son fils. Le roi Sihanouk retrouva néanmoins son trône et devint roi-père jusqu'à la fin de ses jours.
Rendu humble par les circonstances, il assura être toujours resté au-dessus de la mêlée, tentant de jouer le même rôle de rassembleur que le roi Bhumibol Adulyadej en Thaïlande.
La plupart du temps, il prit toutefois fait et cause pour Sen, son héritier politique. Vers la fin de sa vie, il réduisit le rythme de ses nombreux voyages et ne sortait que rarement d'Asie. Pékin, où le gouvernement chinois lui gardait une villa, était sa destination la plus fréquente.
D'après Michael Leifer, spécialiste de l'Asie du Sud-Est et professeur à la London School of Economics, décédé en 2001, "la légende de Sihanouk a joué un rôle [particulier] pour le peuple cambodgien et la communauté internationale", le faisant régulièrement apparaître comme "le pilier de l'unité nationale".
"Son bilan suggère toutefois qu'il avait plus d'affinités pour régner que pour gouverner. Il était plus à l'aise avec la pompe du gouvernement qu'avec les principes de bonne gouvernance".
http://www.courrierinternational.com/article/2012/10/15/cambodge-norodom-sihanouk-un-roi-aux-multiples-alliances
Les auteurs
Journaliste et écrivain américaine, Elisabeth Becker couvre l’actualité du Cambodge depuis 1972. Elle a été une des deux journalistes occidentaux invités à visiter le pays durant le régime Khmer rouge et a interviewé Pol Pot en 1978. Auteur de When the war was over, traduit en français sous le titre Les Larmes du Cambodge, elle a notamment puisé dans les archives de la prison S 21 pour faire revivre sous sa plume quelques unes des victimes de la machine de mort khmère rouge. Grand reporter au New York Times après avoir travaillé pour Associated Press, Seth Mydans a suivi l’actualité cambodgienne depuis le début des années 90.
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La fête des eaux est annulée
La fête des eaux, annulée en 2011, devait faire son grand retour cette année. Mais les autorités ont changé d’avis en raison du décès de Norodom Sihanouk.
Les chaînes de télévision et les stations de radio du Cambodge ont annoncé dans la matinée du 17 octobre que la traditionnelle fête des eaux qui devait se tenir cette année du 27 au 29 novembre sur le fleuve Tonlé Sap, face au Palais royal de Phnom Penh, serait annulée suite au décès le 15 octobre à Pékin du roi-père Norodom Sihanouk, à l’âge de 89 ans. « Pour pleurer l’ex-roi, le gouvernement a décidé de suspendre les célébrations de la fête des eaux », ont annoncé les présentateurs de télévisions, lisant une déclaration officielle signée du Premier ministre Hun Sen.
L’édition de 2011 avait déjà été annulée, officiellement en raison des inondations catastrophiques qui avaient frappé le royaume l’année dernière et qui avaient tué quelque 250 personnes et touché 1,4 million de Cambodgiens, et officieusement pour rendre hommage aux 353 victimes, majoritairement jeunes, de la bousculade mortelle sur un pont de Phnom Penh qui avait assombri le dernier jour de la fête en 2010. Le 4 octobre, Hun Sen avait annoncé et au grand plaisir des Cambodgiens, pour qui cet événement est une des sorties les plus importantes de l’année, le retour de la fête des eaux pour cette année. En temps normal, la fête des eaux voit converger pendant les trois jours de courses de pirogues colorées sur le fleuve quelque trois millions de personnes, principalement des ruraux, et a acquis une dimension régionale, accueillant des équipages des pays voisins. Les touristes étrangers sont également nombreux à affluer à cette occasion. Moins de deux semaines après cette annonce, cette décision de renouer avec la liesse populaire est donc annulée en raison du décès du père de l’indépendance cambodgienne. Ses funérailles, prévues dans trois mois, s’annoncent comme les plus importantes cérémonies qu’aura connues le Cambodge en un demi-siècle. Les trois jours de vacances auxquels ont droit les employés, les fonctionnaires et les ouvriers à l’occasion de la fête des eaux seront toutefois maintenus.
Une période de deuil officielle d’une semaine a été décrétée à partir du 17 octobre, jour où le corps de l’ex-souverain doit être rapatrié en grande pompe au Cambodge depuis la Chine. Son corps sera exposé au public, au Palais royal avant qu’il ne soit incinéré. Norodom Sihanouk, décédé d’une crise cardiaque, avait souffert de différents cancers, de diabète et d’hypertension. Ces dernières années, il résidait principalement à Pékin, où il était soigné par les médecins chinois. Il avait régné au Cambodge de 1941 à 1955, puis de 1993 à 2004, quand il avait abdiqué en faveur de son fils, Norodom Sihamoni, actuellement sur le trône.
http://asie-info.fr/2012/10/17/cambodge-avec-la-mort-du-roi-la-fete-des-eaux-est-annulee-511789.html
Les chaînes de télévision et les stations de radio du Cambodge ont annoncé dans la matinée du 17 octobre que la traditionnelle fête des eaux qui devait se tenir cette année du 27 au 29 novembre sur le fleuve Tonlé Sap, face au Palais royal de Phnom Penh, serait annulée suite au décès le 15 octobre à Pékin du roi-père Norodom Sihanouk, à l’âge de 89 ans. « Pour pleurer l’ex-roi, le gouvernement a décidé de suspendre les célébrations de la fête des eaux », ont annoncé les présentateurs de télévisions, lisant une déclaration officielle signée du Premier ministre Hun Sen.
L’édition de 2011 avait déjà été annulée, officiellement en raison des inondations catastrophiques qui avaient frappé le royaume l’année dernière et qui avaient tué quelque 250 personnes et touché 1,4 million de Cambodgiens, et officieusement pour rendre hommage aux 353 victimes, majoritairement jeunes, de la bousculade mortelle sur un pont de Phnom Penh qui avait assombri le dernier jour de la fête en 2010. Le 4 octobre, Hun Sen avait annoncé et au grand plaisir des Cambodgiens, pour qui cet événement est une des sorties les plus importantes de l’année, le retour de la fête des eaux pour cette année. En temps normal, la fête des eaux voit converger pendant les trois jours de courses de pirogues colorées sur le fleuve quelque trois millions de personnes, principalement des ruraux, et a acquis une dimension régionale, accueillant des équipages des pays voisins. Les touristes étrangers sont également nombreux à affluer à cette occasion. Moins de deux semaines après cette annonce, cette décision de renouer avec la liesse populaire est donc annulée en raison du décès du père de l’indépendance cambodgienne. Ses funérailles, prévues dans trois mois, s’annoncent comme les plus importantes cérémonies qu’aura connues le Cambodge en un demi-siècle. Les trois jours de vacances auxquels ont droit les employés, les fonctionnaires et les ouvriers à l’occasion de la fête des eaux seront toutefois maintenus.
Une période de deuil officielle d’une semaine a été décrétée à partir du 17 octobre, jour où le corps de l’ex-souverain doit être rapatrié en grande pompe au Cambodge depuis la Chine. Son corps sera exposé au public, au Palais royal avant qu’il ne soit incinéré. Norodom Sihanouk, décédé d’une crise cardiaque, avait souffert de différents cancers, de diabète et d’hypertension. Ces dernières années, il résidait principalement à Pékin, où il était soigné par les médecins chinois. Il avait régné au Cambodge de 1941 à 1955, puis de 1993 à 2004, quand il avait abdiqué en faveur de son fils, Norodom Sihamoni, actuellement sur le trône.
http://asie-info.fr/2012/10/17/cambodge-avec-la-mort-du-roi-la-fete-des-eaux-est-annulee-511789.html
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la bicyclette, nouvelle cible des voleurs à Siem Reap
Entre 20 et 40 bicyclettes sont dérobées chaque semaine à Siem Reap, la cité des temples d’Angkor. Un phénomène nouveau et qui ne semble pas inquiéter les autorités.
Depuis un an le nombre de loueurs vélos a explosé à Siem Reap. Désormais, toutes les agences de voyage proposent, à la location, des vélos tout terrain ou, un peu moins cher, des vélos de ville. Un moyen idéal pour se déplacer dans cette petite ville et, surtout, pour visiter les temples du complexe d’Angkor situés à quelques kilomètres.
Phénomène de mode ou changement de mentalités, la bicyclette s’impose également de plus en plus chez les Cambodgiens, qui ne s’en servent désormais plus seulement comme d’un simple moyen de transport, mais la pratiquent comme un loisir.
Résultat, les deux-roues sans moteur sont partout, dans les rues, devant les restaurants et les bars de la ville, mais aussi et surtout sur le parvis des temples. Et au fur et à mesure que le nombre de bicyclettes augmente, le nombre de vols accroît en proportion. Résultat : nombreux sont ceux qui, des expatriés ou des touristes, ne retrouvent pas leur engin à la fin de leur soirée ou de leur visite d’Angkor.
Bien entendu les vélos qui ne sont pas attachés sont les premiers à disparaître, mais les voleurs ne s’encombrent pas d’un simple cadenas. Selon un policier de Siem Reap qui tient à garder l’anonymat, ce sont en moyenne entre 20 et 40 déclarations de vols qui sont portées, chaque semaine, à sa connaissance. Le pic a été atteint les semaines qui ont précédé la période de la fête des morts (qui se déroule en ce moment), l’une des plus importantes fêtes bouddhistes du royaume, quand les vols se sont accumulés à hauteur d’une dizaine par jour. Si certains sont repeints et revendus sous le manteau, la plupart sont envoyés à Phnom Penh ou à Poïpet, pour être acheminés en Thaïlande.
C’est donc dans le parc des temples, mais également autour du vieux marché, que le plus gros des vols est commis, en journée comme en soirée. Un bar du centre-ville a filmé, grâce à ses caméras extérieures, un voleur en pleine action opérant à 19 heures alors même que le propriétaire du vélo se trouvait dans le bar.
Dans le complexe d’Angkor, les parvis des temples ne disposent pas de parcs prévus au rangement des bicyclettes et les touristes ne trouvent alors aucun point pour attacher leur vélo. « Ils mettent la plupart du temps le cadenas, mais ils ne font que l’entourer autour de la roue, explique le policier. Or les voleurs circulent à moto et lorsqu’ils repèrent un vélo, le passager n’a qu’à le charger sur la moto et ils ont ensuite tout le temps, chez eux, de scier le cadenas. »
http://asie-info.fr/2012/10/19/cambodge-la-bicyclette-nouvelle-cible-des-voleurs-a-siem-reap-511608.html
Depuis un an le nombre de loueurs vélos a explosé à Siem Reap. Désormais, toutes les agences de voyage proposent, à la location, des vélos tout terrain ou, un peu moins cher, des vélos de ville. Un moyen idéal pour se déplacer dans cette petite ville et, surtout, pour visiter les temples du complexe d’Angkor situés à quelques kilomètres.
Phénomène de mode ou changement de mentalités, la bicyclette s’impose également de plus en plus chez les Cambodgiens, qui ne s’en servent désormais plus seulement comme d’un simple moyen de transport, mais la pratiquent comme un loisir.
Résultat, les deux-roues sans moteur sont partout, dans les rues, devant les restaurants et les bars de la ville, mais aussi et surtout sur le parvis des temples. Et au fur et à mesure que le nombre de bicyclettes augmente, le nombre de vols accroît en proportion. Résultat : nombreux sont ceux qui, des expatriés ou des touristes, ne retrouvent pas leur engin à la fin de leur soirée ou de leur visite d’Angkor.
Bien entendu les vélos qui ne sont pas attachés sont les premiers à disparaître, mais les voleurs ne s’encombrent pas d’un simple cadenas. Selon un policier de Siem Reap qui tient à garder l’anonymat, ce sont en moyenne entre 20 et 40 déclarations de vols qui sont portées, chaque semaine, à sa connaissance. Le pic a été atteint les semaines qui ont précédé la période de la fête des morts (qui se déroule en ce moment), l’une des plus importantes fêtes bouddhistes du royaume, quand les vols se sont accumulés à hauteur d’une dizaine par jour. Si certains sont repeints et revendus sous le manteau, la plupart sont envoyés à Phnom Penh ou à Poïpet, pour être acheminés en Thaïlande.
C’est donc dans le parc des temples, mais également autour du vieux marché, que le plus gros des vols est commis, en journée comme en soirée. Un bar du centre-ville a filmé, grâce à ses caméras extérieures, un voleur en pleine action opérant à 19 heures alors même que le propriétaire du vélo se trouvait dans le bar.
Dans le complexe d’Angkor, les parvis des temples ne disposent pas de parcs prévus au rangement des bicyclettes et les touristes ne trouvent alors aucun point pour attacher leur vélo. « Ils mettent la plupart du temps le cadenas, mais ils ne font que l’entourer autour de la roue, explique le policier. Or les voleurs circulent à moto et lorsqu’ils repèrent un vélo, le passager n’a qu’à le charger sur la moto et ils ont ensuite tout le temps, chez eux, de scier le cadenas. »
http://asie-info.fr/2012/10/19/cambodge-la-bicyclette-nouvelle-cible-des-voleurs-a-siem-reap-511608.html
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Qatar Airways arrive au Cambodge
La compagnie aérienne Qatar Airways lancera en février prochain une nouvelle route entre Doha et Phnom Penh, opérée via Ho Chi Minh Ville.
A partir du 20 février 2012, la compagnie qatarie proposera un vol quotidien entre sa base et l’aéroport de la capitale cambodgienne, à bord d’Airbus A330-200 pouvant accueillir 24 passagers en classe Affaires et 248 en Economie.
Les vols quitteront alors le Qatar mercredi, jeudi et dimanche à 1h15 pour arriver après une escale de 80 minutes au Vietnam à 14h15, avec retour de Phnom Penh à 16h50 pour atterrir à 23h30 à Doha. Horaires plus tardifs les lundi, mardi, vendredi et samedi, avec départ à 7h30 (arrivée 20h30) et retour à 22h50 (arrivée le lendemain à 5h30 à Doha, toujours via Ho Chi Minh Ville).
Phnom Penh sera alors sa onzième destination en Asie du sud-est de Qatar Airways après Bali, Bangkok, Hanoi, Ho Chi Minh Ville donc, Jakarta, Kuala Lumpur, Singapore, Manille, Phuket et Yangon. Elle sera la première compagnie du Golfe à se poser au Cambodge, où le seul transporteur non asiatique présent est Air France.
Phnom Penh accueille déjà les low cost AirAsia, Jetstar Asia Airways et Tiger Airways, ainsi que les Asiana Airlines, Bangkok Airways, China Airlines, China Eastern, China Southern, Dragonair, Eva Air, Korean Air, Malaysia Airlines, SilkAir, Thai Airways et autres Vietnam Airlines.
http://www.air-journal.fr/
A partir du 20 février 2012, la compagnie qatarie proposera un vol quotidien entre sa base et l’aéroport de la capitale cambodgienne, à bord d’Airbus A330-200 pouvant accueillir 24 passagers en classe Affaires et 248 en Economie.
Les vols quitteront alors le Qatar mercredi, jeudi et dimanche à 1h15 pour arriver après une escale de 80 minutes au Vietnam à 14h15, avec retour de Phnom Penh à 16h50 pour atterrir à 23h30 à Doha. Horaires plus tardifs les lundi, mardi, vendredi et samedi, avec départ à 7h30 (arrivée 20h30) et retour à 22h50 (arrivée le lendemain à 5h30 à Doha, toujours via Ho Chi Minh Ville).
Phnom Penh sera alors sa onzième destination en Asie du sud-est de Qatar Airways après Bali, Bangkok, Hanoi, Ho Chi Minh Ville donc, Jakarta, Kuala Lumpur, Singapore, Manille, Phuket et Yangon. Elle sera la première compagnie du Golfe à se poser au Cambodge, où le seul transporteur non asiatique présent est Air France.
Phnom Penh accueille déjà les low cost AirAsia, Jetstar Asia Airways et Tiger Airways, ainsi que les Asiana Airlines, Bangkok Airways, China Airlines, China Eastern, China Southern, Dragonair, Eva Air, Korean Air, Malaysia Airlines, SilkAir, Thai Airways et autres Vietnam Airlines.
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Fin du monopole entre Bangkok et Angkor
La compagnie aérienne Cambodia Angkor Air lancera à la fin du mois une nouvelle liaison entre Siem Reap et la capitale thaïlandaise, mettant fin au monopole de Bangkok Airways.
A compter du 30 novembre 2012, la nouvelle compagnie nationale cambodgienne proposera un vol quotidien entre l’aéroport de Siem Reap, aux portes des temples d’Angkor, et Bangkok – Suvarnabhumi, opéré à bord d’un ATR 72-600 de 70 places. Les vols décolleront du Cambodge à 15h45 pour arriver à 16h55, et repartiront à 17h50 pour se poser à 19h00. Cambodia Angkor Air fera face sur cette route à Bangkok Airways, qui en détenait le monopole depuis la fin des années 90 et dessert également Siem Reap depuis Phuket et Koh Samui.
Il s’agit de la première route vers la Thaïlande pour Cambodia Angkor Air, fondée en 2009 et qui ne proposait jusque là que des vols entre Siem Reap donc, la capitale Phnom Penh, Sihanoukville et Ho Chi Minh Ville. Mais elle envisage de lancer l’année prochaine de nouvelles liaisons vers Hanoï depuis les deux principaux aéroports du pays, ainsi qu’un Phnom Penh – Bangkok qui la mettrait en concurrence avec Thai Airways, la low cost Thai AirAsia et encore une fois Bangkok Airways. Plus tard viendraient des vols entre Siem Reap et la Chine ou le Japon.
La flotte de Cambodia Angkor Air ne compte pour l’instant que deux ATR 72-600 et deux Airbus A321 (20 places en classe Affaires, 160 en Economie), tous prêtés par Vietnam Airlines qui est son second actionnaire (49%) derrière le gouvernement cambodgien et avec qui elle partage ses codes.
Cette dernière propose déjà trois liaisons directes vers l’aéroport de Siem Reap, qui accueille également les avions des low cost Cebu Pacific et Jetstar Asia, China Eastern et China Southern, Asiana Airlines et Korean Air, SilkAir, Condor ou Lao Airlines entre autres.
http://www.air-journal.fr/2012-11-07-fin-du-monopole-entre-bangkok-et-angkor-560741.html
A compter du 30 novembre 2012, la nouvelle compagnie nationale cambodgienne proposera un vol quotidien entre l’aéroport de Siem Reap, aux portes des temples d’Angkor, et Bangkok – Suvarnabhumi, opéré à bord d’un ATR 72-600 de 70 places. Les vols décolleront du Cambodge à 15h45 pour arriver à 16h55, et repartiront à 17h50 pour se poser à 19h00. Cambodia Angkor Air fera face sur cette route à Bangkok Airways, qui en détenait le monopole depuis la fin des années 90 et dessert également Siem Reap depuis Phuket et Koh Samui.
Il s’agit de la première route vers la Thaïlande pour Cambodia Angkor Air, fondée en 2009 et qui ne proposait jusque là que des vols entre Siem Reap donc, la capitale Phnom Penh, Sihanoukville et Ho Chi Minh Ville. Mais elle envisage de lancer l’année prochaine de nouvelles liaisons vers Hanoï depuis les deux principaux aéroports du pays, ainsi qu’un Phnom Penh – Bangkok qui la mettrait en concurrence avec Thai Airways, la low cost Thai AirAsia et encore une fois Bangkok Airways. Plus tard viendraient des vols entre Siem Reap et la Chine ou le Japon.
La flotte de Cambodia Angkor Air ne compte pour l’instant que deux ATR 72-600 et deux Airbus A321 (20 places en classe Affaires, 160 en Economie), tous prêtés par Vietnam Airlines qui est son second actionnaire (49%) derrière le gouvernement cambodgien et avec qui elle partage ses codes.
Cette dernière propose déjà trois liaisons directes vers l’aéroport de Siem Reap, qui accueille également les avions des low cost Cebu Pacific et Jetstar Asia, China Eastern et China Southern, Asiana Airlines et Korean Air, SilkAir, Condor ou Lao Airlines entre autres.
http://www.air-journal.fr/2012-11-07-fin-du-monopole-entre-bangkok-et-angkor-560741.html
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Air France laisse tomber le Cambodge
La compagnie aérienne Air France ne desservira plus Phnom Penh à partir de mars prochain, deux ans après l’ouverture de sa route vers le Cambodge.
A partir du 31 mars 2013, la compagnie nationale française mettra fin à ses trois vols par semaine entre l’aéroport de Paris – CDG et Phnom Penh – Pochentong, opérés via Ho Chi Minh Ville les lundi, mardi et vendredi en Boeing 777-200ER sans changement d’avion.
La capitale cambodgienne restera cependant accessible aux passagers d’Air France via Bangkok quatre fois par semaine, le dernier tronçon étant effectué en partage de codes par Bangkok Airways, voire en passant par la Chine avec China Southern Airlines.
La compagnie de l’alliance SkyTeam avait effectué son retour à Phnom Penh le 30 mars 2011 après 37 ans d’absence, avec à l’époque une escale dans la capitale thaïlandaise. Elle reste aujourd’hui la seule européenne à atterrir à Phnom Penh, dont les pistes accueillent les appareils des principaux transporteurs asiatiques (China Airlines, China Eastern Airlines, Eva Air, Korean Air, Malaysia Airlines, Thai Airways, Vietnam Airlines ou les low cost AirAsia, Tiger Airways et Jetstar Asia Airways entre autres). Qatar Airways s’y posera à partir de février prochain.
Air France va dans le même temps modifier sa desserte d’Ho Chi Minh Ville, passant de cinq vols directs par semaine cet hiver à quatre à partir de mars prochain (départs lundi, mardi, jeudi et samedi à 13h35, retour le lendemain à 9h35). Vietnam Airlines opèrera en partage de code une cinquième rotation hebdomadaire le dimanche.
http://www.air-journal.fr/2012-11-14-air-france-laisse-tomber-le-cambodge-561061.html
A partir du 31 mars 2013, la compagnie nationale française mettra fin à ses trois vols par semaine entre l’aéroport de Paris – CDG et Phnom Penh – Pochentong, opérés via Ho Chi Minh Ville les lundi, mardi et vendredi en Boeing 777-200ER sans changement d’avion.
La capitale cambodgienne restera cependant accessible aux passagers d’Air France via Bangkok quatre fois par semaine, le dernier tronçon étant effectué en partage de codes par Bangkok Airways, voire en passant par la Chine avec China Southern Airlines.
La compagnie de l’alliance SkyTeam avait effectué son retour à Phnom Penh le 30 mars 2011 après 37 ans d’absence, avec à l’époque une escale dans la capitale thaïlandaise. Elle reste aujourd’hui la seule européenne à atterrir à Phnom Penh, dont les pistes accueillent les appareils des principaux transporteurs asiatiques (China Airlines, China Eastern Airlines, Eva Air, Korean Air, Malaysia Airlines, Thai Airways, Vietnam Airlines ou les low cost AirAsia, Tiger Airways et Jetstar Asia Airways entre autres). Qatar Airways s’y posera à partir de février prochain.
Air France va dans le même temps modifier sa desserte d’Ho Chi Minh Ville, passant de cinq vols directs par semaine cet hiver à quatre à partir de mars prochain (départs lundi, mardi, jeudi et samedi à 13h35, retour le lendemain à 9h35). Vietnam Airlines opèrera en partage de code une cinquième rotation hebdomadaire le dimanche.
http://www.air-journal.fr/2012-11-14-air-france-laisse-tomber-le-cambodge-561061.html
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Re: Le Cambodge, à savoir ...
Partir à la découverte du Cambodge et bien préparer son voyage
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Forte augmentation du tourisme à Preah Vihear
Près de 90.000 touristes ont visité le temple de Preah Vihear cette année, soit une augmentation de 87% par rapport aux 11 premiers mois de 2011.
Entre janvier et la fin novembre, le nombre de visiteurs étrangers à s’être rendus à Preah Vihear, tout au nord du Cambodge, a augmenté de 147%, avec 6.396 personnes. 86.953 Cambodgiens ont également visité le célèbre temple sur la même période, soit une hausse de 84%. «L’augmentation du nombre de visiteurs est le résultat d’une bonne sécurité dans la région de la frontière, ce qui facilite la visite», a expliqué au Phnom Penh Post Kong Vibol, directeur du département du tourisme de la province de Preah Vihear. «Un autre facteur est que les routes nationales depuis Siem Reap et Phnom Penh se sont améliorées».
Disputée par la Thaïlande et le Cambodge, une zone de 4,6 km2 est limitrophe du temple hindouiste et a été la raison d’accrochages entre les troupes cambodgiennes et thaïlandaises. Les relations entre Phnom Penh et Bangkok se sont améliorées depuis que Yingluck Shinawatra est à la tête du gouvernement thaïlandais, souligne le Bangkok Post, et un point de passage entre les deux royaumes a été ouvert en août 2012. «Le point de passage ne sert pas seulement les intérêts économiques et commerciaux, mais également le secteur du tourisme», a poursuivi Kong Vibol. « Nous savons que le temple de Preah Vihear est un site attractif, et il y a un bon réseau routier depuis Siem Reap et Phnom Penh. Il y aura davantage de visiteurs en 2013 ».
Le temple a été inscrit en 2008 sur la liste du Patrimoine mondial de l’Unesco. Bangkok avait, à l’époque, accusé Phnom Penh d’agir unilatéralement, alors que le problème des frontières n’était pas encore réglé. Le groupe de travail mixte des deux pays, qui doit se réunir à Bangkok le 17 décembre, a suivi les recommandations émises depuis par la Cour international de justice de La Haye, laquelle a demandé aux deux pays de retirer leurs troupes d’une zone de 17,3 km2 incluant le temple.
http://asie-info.fr/2012/12/19/cambodge-forte-augmentation-du-tourisme-a-preah-vihear-514960.html
Brève description
Le temple de Preah Vihear, dédié à Shiva, se trouve au bord d’un plateau qui domine la plaine du Cambodge. Composé d'une série de sanctuaires reliés par un système de chaussées et d'escaliers s'étendant sur un axe de 800 m, le temple date de la première moitié du XIe siècle. Son histoire complexe remonte cependant au IXe siècle, époque à laquelle un ermitage a été fondé. Ce site est particulièrement bien préservé, essentiellement en raison de sa situation reculée. L'ensemble est exceptionnel pour son architecture, adaptée à la fois aux contraintes naturelles du site et aux fonctions religieuses du temple, ainsi que pour la qualité des ornementations de pierre sculptée.
Valeur universelle exceptionnelle
Le Temple de Preah Vihear, ensemble architectural unique composé d’une série de sanctuaires reliés entre eux par un système de chaussées et d’escaliers le long d’un axe de 800 mètres, est un chef-d’œuvre remarquable de l’architecture khmère, de par sa topographie, ses décors et sa relation avec le cadre naturel spectaculaire.
Critère (i) : Preah Vihear est un chef-d’œuvre remarquable de l’architecture khmère. Il est très « pur » dans sa configuration comme dans la finesse de ses décors.
L’authenticité a été établie du fait que les édifices et leurs matériaux expriment parfaitement les valeurs du bien. Les attributs du site sont constitués par l’ensemble du temple ; l’intégrité du bien est compromise, dans une certaine mesure, par l’absence d’une partie du promontoire dans le périmètre du bien. Les mesures de protection du temple sont satisfaisantes en termes de protection juridique ; les progrès réalisés pour définir les paramètres du plan de gestion doivent être consolidés dans un plan de gestion complet approuvé.
Description historique
À l'origine, Preah Vihear abritait une communauté érémitique ; on peut encore voir dans les falaises les grottes où vivaient les ermites, une caractéristique du paysage khmer. La fondation de l'ermitage est souvent associée à la construction d'un sanctuaire par le prince Indrâyudha, fils du roi Jayavarman II, à la demande de Shiva, au début du IXe siècle. Le prince y installa une partie du grand linga de Vat Phou. Toutefois, les origines de Preah Vihear étaient probablement plus anciennes. Le bâtiment de Indrâyudha était une modeste structure en bois, située à l'emplacement du bâtiment en pierre existant, et seules quelques modifications mineures sont intervenues sous les seigneurs khmers qui se succédèrent au Xe siècle.
Quatre inscriptions khmères et sanskrites fournissent une précieuse datation du bien, et confirment que le roi Sûryavarman I fut étroitement impliqué dans la construction de l'ensemble actuel. Ce roi fit ériger des piliers gravés (lingas) à différents points de son vaste territoire, portant son nom et son titre Sûryavarmeshvara (Seigneur Sûryavarman), et l'un d'entre eux fut dressé à Preah Vihear au début du XIe siècle, là encore à la demande de Shiva. Celui-ci était situé à proximité du temple initial, qui fut rapidement reconstruit en grès à l'occasion de travaux d'extension du temple.
Vers 1050, les nouvelles constructions avaient atteint le gopura n° 3, puis les travaux progressèrent plus lentement, en partie en raison du terrain difficile et des fréquents glissements de terrain. L'ensemble ne fut terminé qu'au XIIe siècle, lorsque le roi Sûryavarman II confia les travaux à l'un de ses meilleurs architectes, Divâkarapandita.
La propriété du bien fit l'objet de tractations intenses au XIXe siècle et au début du XXe siècle entre les Français et les gouvernements thaïlandais. Un traité de 1904 la conféra à la France, dont le Cambodge était un protectorat. Il fut revendiqué par la Thaïlande en 1934 et occupé six ans plus tard. Ce n'est qu'en 1962 que la Cour internationale de justice de La Haye en confirma la propriété par le nouvel État indépendant du Cambodge.
Le site fut fermé pendant plus de vingt ans dans les années 1970 en raison de l'histoire troublée du Cambodge. Heureusement, son isolement permit que Preah Vihear soit peu altéré durant cette période, même s'il fut miné par les Khmers rouges, qui quittèrent les lieux en 1998.
Source : évaluation des Organisations consultatives
D'autres infos sur le temple ----> http://whc.unesco.org/fr/list/1224/
Entre janvier et la fin novembre, le nombre de visiteurs étrangers à s’être rendus à Preah Vihear, tout au nord du Cambodge, a augmenté de 147%, avec 6.396 personnes. 86.953 Cambodgiens ont également visité le célèbre temple sur la même période, soit une hausse de 84%. «L’augmentation du nombre de visiteurs est le résultat d’une bonne sécurité dans la région de la frontière, ce qui facilite la visite», a expliqué au Phnom Penh Post Kong Vibol, directeur du département du tourisme de la province de Preah Vihear. «Un autre facteur est que les routes nationales depuis Siem Reap et Phnom Penh se sont améliorées».
Disputée par la Thaïlande et le Cambodge, une zone de 4,6 km2 est limitrophe du temple hindouiste et a été la raison d’accrochages entre les troupes cambodgiennes et thaïlandaises. Les relations entre Phnom Penh et Bangkok se sont améliorées depuis que Yingluck Shinawatra est à la tête du gouvernement thaïlandais, souligne le Bangkok Post, et un point de passage entre les deux royaumes a été ouvert en août 2012. «Le point de passage ne sert pas seulement les intérêts économiques et commerciaux, mais également le secteur du tourisme», a poursuivi Kong Vibol. « Nous savons que le temple de Preah Vihear est un site attractif, et il y a un bon réseau routier depuis Siem Reap et Phnom Penh. Il y aura davantage de visiteurs en 2013 ».
Le temple a été inscrit en 2008 sur la liste du Patrimoine mondial de l’Unesco. Bangkok avait, à l’époque, accusé Phnom Penh d’agir unilatéralement, alors que le problème des frontières n’était pas encore réglé. Le groupe de travail mixte des deux pays, qui doit se réunir à Bangkok le 17 décembre, a suivi les recommandations émises depuis par la Cour international de justice de La Haye, laquelle a demandé aux deux pays de retirer leurs troupes d’une zone de 17,3 km2 incluant le temple.
http://asie-info.fr/2012/12/19/cambodge-forte-augmentation-du-tourisme-a-preah-vihear-514960.html
Brève description
Le temple de Preah Vihear, dédié à Shiva, se trouve au bord d’un plateau qui domine la plaine du Cambodge. Composé d'une série de sanctuaires reliés par un système de chaussées et d'escaliers s'étendant sur un axe de 800 m, le temple date de la première moitié du XIe siècle. Son histoire complexe remonte cependant au IXe siècle, époque à laquelle un ermitage a été fondé. Ce site est particulièrement bien préservé, essentiellement en raison de sa situation reculée. L'ensemble est exceptionnel pour son architecture, adaptée à la fois aux contraintes naturelles du site et aux fonctions religieuses du temple, ainsi que pour la qualité des ornementations de pierre sculptée.
Valeur universelle exceptionnelle
Le Temple de Preah Vihear, ensemble architectural unique composé d’une série de sanctuaires reliés entre eux par un système de chaussées et d’escaliers le long d’un axe de 800 mètres, est un chef-d’œuvre remarquable de l’architecture khmère, de par sa topographie, ses décors et sa relation avec le cadre naturel spectaculaire.
Critère (i) : Preah Vihear est un chef-d’œuvre remarquable de l’architecture khmère. Il est très « pur » dans sa configuration comme dans la finesse de ses décors.
L’authenticité a été établie du fait que les édifices et leurs matériaux expriment parfaitement les valeurs du bien. Les attributs du site sont constitués par l’ensemble du temple ; l’intégrité du bien est compromise, dans une certaine mesure, par l’absence d’une partie du promontoire dans le périmètre du bien. Les mesures de protection du temple sont satisfaisantes en termes de protection juridique ; les progrès réalisés pour définir les paramètres du plan de gestion doivent être consolidés dans un plan de gestion complet approuvé.
Description historique
À l'origine, Preah Vihear abritait une communauté érémitique ; on peut encore voir dans les falaises les grottes où vivaient les ermites, une caractéristique du paysage khmer. La fondation de l'ermitage est souvent associée à la construction d'un sanctuaire par le prince Indrâyudha, fils du roi Jayavarman II, à la demande de Shiva, au début du IXe siècle. Le prince y installa une partie du grand linga de Vat Phou. Toutefois, les origines de Preah Vihear étaient probablement plus anciennes. Le bâtiment de Indrâyudha était une modeste structure en bois, située à l'emplacement du bâtiment en pierre existant, et seules quelques modifications mineures sont intervenues sous les seigneurs khmers qui se succédèrent au Xe siècle.
Quatre inscriptions khmères et sanskrites fournissent une précieuse datation du bien, et confirment que le roi Sûryavarman I fut étroitement impliqué dans la construction de l'ensemble actuel. Ce roi fit ériger des piliers gravés (lingas) à différents points de son vaste territoire, portant son nom et son titre Sûryavarmeshvara (Seigneur Sûryavarman), et l'un d'entre eux fut dressé à Preah Vihear au début du XIe siècle, là encore à la demande de Shiva. Celui-ci était situé à proximité du temple initial, qui fut rapidement reconstruit en grès à l'occasion de travaux d'extension du temple.
Vers 1050, les nouvelles constructions avaient atteint le gopura n° 3, puis les travaux progressèrent plus lentement, en partie en raison du terrain difficile et des fréquents glissements de terrain. L'ensemble ne fut terminé qu'au XIIe siècle, lorsque le roi Sûryavarman II confia les travaux à l'un de ses meilleurs architectes, Divâkarapandita.
La propriété du bien fit l'objet de tractations intenses au XIXe siècle et au début du XXe siècle entre les Français et les gouvernements thaïlandais. Un traité de 1904 la conféra à la France, dont le Cambodge était un protectorat. Il fut revendiqué par la Thaïlande en 1934 et occupé six ans plus tard. Ce n'est qu'en 1962 que la Cour internationale de justice de La Haye en confirma la propriété par le nouvel État indépendant du Cambodge.
Le site fut fermé pendant plus de vingt ans dans les années 1970 en raison de l'histoire troublée du Cambodge. Heureusement, son isolement permit que Preah Vihear soit peu altéré durant cette période, même s'il fut miné par les Khmers rouges, qui quittèrent les lieux en 1998.
Source : évaluation des Organisations consultatives
D'autres infos sur le temple ----> http://whc.unesco.org/fr/list/1224/
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Les temples d’Angkor sur une application iPad
L’organisation Heritage Watch, spécialisée dans la protection culturelle, propose un « guide interactif d’Angkor » pour tablettes iPad.
Lara Croft aurait apprécié cette application écrite par Dougald O’Reilly, archéologue et directeur de l’ONG, relève le Phnom Penh Post du 20 décembre. «Elle a été inspirée par un des endroits les plus inspirants du monde», a expliqué le spécialiste qui a vécu sept ans au Cambodge avant de lancer Heritage Watch en 2003, dans le but de combattre le pillage et de conserver l’héritage archéologique du royaume.
«A chaque fois que je me promène à travers Angkor Thom, je ressens la grandeur et la magnificence des portes. Et ces visages énigmatiques sont tout simplement incroyables». L’application contient des cartes, des informations en encadrés, des photographies et un guide audio. Les utilisateurs ont également accès à des histoires concernant la mythologie khmère, la religion hindoue et l’histoire des temples et leur signification.
«Il y a beaucoup de fonctions passionnantes», s’enthousiasme Dougald O’Reilly, qui espère que ce travail va générer des fonds importants pour l’ONG. «Il est difficile de trouver des sources de revenus pour soutenir la protection du patrimoine au Cambodge. Il y a peu de subventions disponibles pour ce genre d’organisations». L’archéologue précise que lui-même ne perçoit pas de salaire de son organisation.
http://asie-info.fr/2012/12/20/cambodge-les-temples-dangkor-sur-une-application-ipad-515157.html#comment-2300
le lien de l'application https://itunes.apple.com/au/book/interactive-guide-to-angkor/id586042004?mt=11
Lara Croft aurait apprécié cette application écrite par Dougald O’Reilly, archéologue et directeur de l’ONG, relève le Phnom Penh Post du 20 décembre. «Elle a été inspirée par un des endroits les plus inspirants du monde», a expliqué le spécialiste qui a vécu sept ans au Cambodge avant de lancer Heritage Watch en 2003, dans le but de combattre le pillage et de conserver l’héritage archéologique du royaume.
«A chaque fois que je me promène à travers Angkor Thom, je ressens la grandeur et la magnificence des portes. Et ces visages énigmatiques sont tout simplement incroyables». L’application contient des cartes, des informations en encadrés, des photographies et un guide audio. Les utilisateurs ont également accès à des histoires concernant la mythologie khmère, la religion hindoue et l’histoire des temples et leur signification.
«Il y a beaucoup de fonctions passionnantes», s’enthousiasme Dougald O’Reilly, qui espère que ce travail va générer des fonds importants pour l’ONG. «Il est difficile de trouver des sources de revenus pour soutenir la protection du patrimoine au Cambodge. Il y a peu de subventions disponibles pour ce genre d’organisations». L’archéologue précise que lui-même ne perçoit pas de salaire de son organisation.
http://asie-info.fr/2012/12/20/cambodge-les-temples-dangkor-sur-une-application-ipad-515157.html#comment-2300
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Thaïlande-Cambodge : le visa unique est entré en scène
Depuis le 27 décembre, les touristes de 35 pays peuvent entrer en Thaïlande et au Cambodge avec un visa unique.
La mise en application de ce visa unique était attendue fin novembre, puis elle avait finalement été reportée sine die. Les ministres des Affaires étrangères de la Thaïlande et du Cambodge se sont finalement entendus le 26 décembre, et le visa unique pour les deux royaumes est devenu une réalité dès le lendemain de la réunion, écrit le Nation. Avec le visa unique Acmes (Ayeyawady-Chao Phraya-Mekong Economic Cooperation Strategy), l’équivalent en Asie du sud-est du visa Schengen de l’Union européenne, les ressortissants de 35 pays pourront entrer dans les deux royaumes sur une simple demande effectuée auprès des ambassades ou consulats thaïlandais et cambodgiens.
D’après le ministre thaïlandais des Affaires étrangères Surapong Tovichakchaikul, qui s’exprimait après avoir co-présidé la 8ème Commission commune des deux pays à Bangkok avec son homologue cambodgien Hor Namhong, il sera bénéfique aux industries touristiques des deux pays. Imaginé d’abord pour les quatre pays membres de l’Acmes (Birmanie, Thaïlande, Cambodge et Laos), le visa unique a été étendu au bénéfice de 35 pays. Si l’expérience tentée par la Thaïlande et le Cambodge s’avère positive, les deux autres membres de l’association économique régionale pourront suivre, a ajouté le ministre.
En 2012, la Thaïlande a accueilli 21 millions de touristes, tandis que 2,3 millions de visiteurs se sont rendus au Cambodge au cours des 8 premiers mois de l’année. Les 35 pays pouvant bénéficier du visa unique Thaïlande-Cambodge sont : l’Australie, l’Autriche, la Belgique, le Bahreïn, le Canada, la Chine, le Danemark, la Finlande, la France, l’Allemagne, la Grèce, Hong Kong, l’Islande, l’Irlande, Israël, l’Italie, l’Inde, le Japon, la Corée, le Koweït, le Luxembourg, les Pays-Bas, la Nouvelle-Zélande, la Norvège, Oman, le Portugal, le Qatar, l’Espagne, l’Afrique du Sud, la Suède, la Suisse, la Turquie, les Émirats arabes unis, le Royaume-Uni, les États-Unis d’Amérique.
http://asie-info.fr/2012/12/27/thailande-cambodge-le-visa-unique-est-entre-en-scene-515521.html
La mise en application de ce visa unique était attendue fin novembre, puis elle avait finalement été reportée sine die. Les ministres des Affaires étrangères de la Thaïlande et du Cambodge se sont finalement entendus le 26 décembre, et le visa unique pour les deux royaumes est devenu une réalité dès le lendemain de la réunion, écrit le Nation. Avec le visa unique Acmes (Ayeyawady-Chao Phraya-Mekong Economic Cooperation Strategy), l’équivalent en Asie du sud-est du visa Schengen de l’Union européenne, les ressortissants de 35 pays pourront entrer dans les deux royaumes sur une simple demande effectuée auprès des ambassades ou consulats thaïlandais et cambodgiens.
D’après le ministre thaïlandais des Affaires étrangères Surapong Tovichakchaikul, qui s’exprimait après avoir co-présidé la 8ème Commission commune des deux pays à Bangkok avec son homologue cambodgien Hor Namhong, il sera bénéfique aux industries touristiques des deux pays. Imaginé d’abord pour les quatre pays membres de l’Acmes (Birmanie, Thaïlande, Cambodge et Laos), le visa unique a été étendu au bénéfice de 35 pays. Si l’expérience tentée par la Thaïlande et le Cambodge s’avère positive, les deux autres membres de l’association économique régionale pourront suivre, a ajouté le ministre.
En 2012, la Thaïlande a accueilli 21 millions de touristes, tandis que 2,3 millions de visiteurs se sont rendus au Cambodge au cours des 8 premiers mois de l’année. Les 35 pays pouvant bénéficier du visa unique Thaïlande-Cambodge sont : l’Australie, l’Autriche, la Belgique, le Bahreïn, le Canada, la Chine, le Danemark, la Finlande, la France, l’Allemagne, la Grèce, Hong Kong, l’Islande, l’Irlande, Israël, l’Italie, l’Inde, le Japon, la Corée, le Koweït, le Luxembourg, les Pays-Bas, la Nouvelle-Zélande, la Norvège, Oman, le Portugal, le Qatar, l’Espagne, l’Afrique du Sud, la Suède, la Suisse, la Turquie, les Émirats arabes unis, le Royaume-Uni, les États-Unis d’Amérique.
http://asie-info.fr/2012/12/27/thailande-cambodge-le-visa-unique-est-entre-en-scene-515521.html
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Re: Le Cambodge, à savoir ...
Ma question va peut être paraitre naïve, mais je la pose quand même...
Après avoir vu différents reportages, est-ce encore d'actualité que des pays comme le Cambodge soit encore infesté de mines anti-personnels, datant des anciens conflits, que les accidents sont chose fréquentes ?
Après avoir vu différents reportages, est-ce encore d'actualité que des pays comme le Cambodge soit encore infesté de mines anti-personnels, datant des anciens conflits, que les accidents sont chose fréquentes ?
MLLucile- Localisation : France
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Re: Le Cambodge, à savoir ...
MLLucile a écrit:Ma question va peut être paraitre naïve, mais je la pose quand même...
Après avoir vu différents reportages, est-ce encore d'actualité que des pays comme le Cambodge soit encore infesté de mines anti-personnels, datant des anciens conflits, que les accidents sont chose fréquentes ?
Tu auras les réponses en suivant le lien:
http://lejournalducambodge.blogspot.com/2012/10/sur-le-front-des-mines-bilan.html
et les liens relatifs au sein de l'article
samesame- Localisation : ici et là
Messages : 257
Date d'inscription : 02/06/2009
Re: Le Cambodge, à savoir ...
Une excellente base pour préparer un voyage au Cambodge http://twotravellingbirds.blogspot.fr/2013/02/cambodge-itineraire.html
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