Provinces du Cambodge : Stung treng
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Provinces du Cambodge : Stung treng
Stung Treng
Écrit par Philippe Escabasse Lundi, 01 Juin 2009 12:09
Stung Treng
Autrement appelée «la rivière aux roseaux», cette porte du Laos faite de hauts plateaux demeurera-t-elle, comme par le passé, un simple lieu de passage ?
Superficie : 11 092 km², divisés en 4 districts, qui représentent 6,12 % de la superficie nationale.
Population : 81074 habitants (recensement de1998), soit 1,36 % de la population nationale et une densité de 10 hab./km² (2004).
Capitale : Stung Treng (35 000 habitants recensés en 1998).
Province située à la bordure du Laos, faisant partie des zones de plateaux du Cambodge, la répartition de sa population a jusqu’à présent été conditionnée par la présence du Mékong, qui la traverse du nord au sud, et par les vallées des rivières Senan et Sékong qui le rejoignent à Stung Treng, la capitale provinciale.
La particularité ethnique de cette région est la forte proportion de Laos loum (« Laos de la plaine ») et de représentants de diverses ethnies montagnardes (Jaraïs, Kreung, Kuy, Kravet), réduisant les Khmers proprement dits à une (forte) minorité.
Région habitée depuis des temps très anciens par les ethnies dites « montagnardes », les premières traces historiques repérables remontent au royaume du Chenla, berceau de la civilisation khmère. Les capitales de cet état se situaient plus au Nord, dans la province laotienne de Champassak, aux environs du temple du Wat Phu.
Province de Stung Treng
Province de Stung Treng
C’est à cette période (VIe au IXe siècle après JC), que l’on peut attribuer la plupart des vestiges de temples et prasats qui s’égrènent le long du Mékong et de la vallée de la Sesan. Le principal intérêt, pour le visiteur moderne, est de découvrir le groupe archéologique du Thala Borivat, sur la rive opposée à la ville de Stung Treng. Celle-ci occupe depuis toujours une position stratégique, située entre les principales cités du Chenla et le puissant voisin du Fu Nan, à la frontière Sud, qui finira d’ailleurs par être absorbé (au début du VIIe siècle). Ce carrefour du fleuve et de la rivière Sesan est resté la principale fonction du bourg de Stung Treng jusqu’à ce jour, comme porte vers les provinces laotiennes et l’arrière-pays forestier.
Cet intérêt sera révélé à nouveau sous le Protectorat établit par la France, qui récupère cette région au nom du Cambodge, au voisin thaïlandais qui le dominait depuis 1814. Ce sont les traités franco-siamois de 1893 et 1895 qui ont ratifié ces accords, le Gouverneur général de Lannessan rattachant la province à la Cochinchine. Cela paraissait une aberration au point de vue historique et ethnique, mais se justifiait alors par la nécessité pour les Français, depuis Stung Treng, de contrôler les plateaux laotiens (jusqu’à Attopeu) et de développer les échanges avec la riche région siamoise de Korat (alors sous forte influence commerciale de l’Angleterre).Pour cela, les autorités françaises décidèrent d’en garder l’administration directe et de la rattacher à la colonie de Cochinchine (le statut du Cambodge, de protectorat, ne permettait pas un contrôle direct).
La population, peu nombreuse, est regroupée en bourgs et dans les vallées des rivières. Vivant des ressources forestières, autarcique et perpétuant un mode de vie archaïque, elle n’est pas classée parmi les populations provinciales les plus pauvres du royaume (comme l’est celle de Siem Reap…) mais on estime toutefois à 16,2 % la part de la population vivant sous le seuil de pauvreté (en 2002). Elle fait également partie des provinces où le taux de scolarisation, au niveau du primaire, est des plus bas.
La production de riz, qui bénéficie d’un surplus, est aux trois quarts consommée sur place, ainsi que les fruits locaux (noix de cajou, mangues, noix de coco, bananes, jacquiers). Manioc, haricots, sésame et cacahuètes sont les principales cultures. Les ressources forestières sont en majorité inexploitées (89 % de la superficie de la province est couverte de forêt) bien que de nombreuses concessions existent, notamment au sud-est de la province et au nord, le long du Mékong.
Au nord-est se trouve le parc national de Virachey, principalement étendu sur le Rattanak Kiri voisin. à noter que le sous-sol fournit du charbon, du fer, de l’argent et des améthystes, mais aucun développement significatif de ces ressources n’est survenu.
La province est, depuis peu, traversée par la route nationale 13, rénovée. Celle-ci s’intègre dans un vaste réseau autoroutier qui devrait permettre des communications plus aisées vers la Chine populaire, le Viêtnam et le Laos. Elle pourrait devenir, à l’instar du Mékong, une voie de passage – et non de fixation – et de développement économique.
Un voyageur hollandais passe par Boetzong
Le texte cité ci-dessous est tiré de l’ouvrage Voyage lointain aux royaumes de Cambodge et de Laouwen par les Néerlandais et ce qui s’y est passé jusqu’en 1644, paru à Harlem en 1669.Il a été traduit à l’attention de F. Garnier, qui en avait compris tout l’intérêt pour ses propres explorations.
Gerard Van Wusthof, « sous marchand » de la Compagnie hollandaise, basée à Batavia (Jakarta), entreprend en 1641 un voyage vers Veng Chian (Vientiane), pour y établir des contacts commerciaux avec le roi laotien et y damer le pion aux concurrents de l’époque, les Portugais. Notre voyageur quitte Phnom Penh accompagné de cinq compatriotes, et d’un convoi de douze barques chargé de « quelques pacotilles ». Il passe Gockelock (Kampong Cham), puis les villages de Samboc et Sambor.
« Le 11 [août 1641], nous fîmes la rencontre d’une pirogue de Louwen chargée de 5 000 peaux de cerfs. Le 17, nous passâmes la nuit à Boetzong [Stung Treng], près d’une église en pierre ruinée de vétusté, où les Louwen faisaient brûler des cierges et accomplissaient leurs cérémonies devant deux idoles.
Il y a cinquante ans, les rois du Cambodge résidaient en cet endroit ; mais ils en furent chassés par les Louwen, et durent abandonner cette église à la solitude de la forêt pour se transporter au lieu où ils résident actuellement. à ce point, il y a une rivière qui remonte vers l’est (la Senan), où à 30 milles (hollandais) dans l’intérieur, se trouve l’endroit appelé Namnoy [Attopeu], qui est habité par les Louwen ; il y a aussi quelques Cambodgiens. […] Le 19 août, nous remontâmes la rivière orientale, ce qui était notre chemin pour aller au pays de Louwen, et nous laissâmes à l’ouest la rivière qui va au Pègu [Birmanie]. »
Écrit par Philippe Escabasse Lundi, 01 Juin 2009 12:09
Stung Treng
Autrement appelée «la rivière aux roseaux», cette porte du Laos faite de hauts plateaux demeurera-t-elle, comme par le passé, un simple lieu de passage ?
Superficie : 11 092 km², divisés en 4 districts, qui représentent 6,12 % de la superficie nationale.
Population : 81074 habitants (recensement de1998), soit 1,36 % de la population nationale et une densité de 10 hab./km² (2004).
Capitale : Stung Treng (35 000 habitants recensés en 1998).
Province située à la bordure du Laos, faisant partie des zones de plateaux du Cambodge, la répartition de sa population a jusqu’à présent été conditionnée par la présence du Mékong, qui la traverse du nord au sud, et par les vallées des rivières Senan et Sékong qui le rejoignent à Stung Treng, la capitale provinciale.
La particularité ethnique de cette région est la forte proportion de Laos loum (« Laos de la plaine ») et de représentants de diverses ethnies montagnardes (Jaraïs, Kreung, Kuy, Kravet), réduisant les Khmers proprement dits à une (forte) minorité.
Région habitée depuis des temps très anciens par les ethnies dites « montagnardes », les premières traces historiques repérables remontent au royaume du Chenla, berceau de la civilisation khmère. Les capitales de cet état se situaient plus au Nord, dans la province laotienne de Champassak, aux environs du temple du Wat Phu.
Province de Stung Treng
Province de Stung Treng
C’est à cette période (VIe au IXe siècle après JC), que l’on peut attribuer la plupart des vestiges de temples et prasats qui s’égrènent le long du Mékong et de la vallée de la Sesan. Le principal intérêt, pour le visiteur moderne, est de découvrir le groupe archéologique du Thala Borivat, sur la rive opposée à la ville de Stung Treng. Celle-ci occupe depuis toujours une position stratégique, située entre les principales cités du Chenla et le puissant voisin du Fu Nan, à la frontière Sud, qui finira d’ailleurs par être absorbé (au début du VIIe siècle). Ce carrefour du fleuve et de la rivière Sesan est resté la principale fonction du bourg de Stung Treng jusqu’à ce jour, comme porte vers les provinces laotiennes et l’arrière-pays forestier.
Cet intérêt sera révélé à nouveau sous le Protectorat établit par la France, qui récupère cette région au nom du Cambodge, au voisin thaïlandais qui le dominait depuis 1814. Ce sont les traités franco-siamois de 1893 et 1895 qui ont ratifié ces accords, le Gouverneur général de Lannessan rattachant la province à la Cochinchine. Cela paraissait une aberration au point de vue historique et ethnique, mais se justifiait alors par la nécessité pour les Français, depuis Stung Treng, de contrôler les plateaux laotiens (jusqu’à Attopeu) et de développer les échanges avec la riche région siamoise de Korat (alors sous forte influence commerciale de l’Angleterre).Pour cela, les autorités françaises décidèrent d’en garder l’administration directe et de la rattacher à la colonie de Cochinchine (le statut du Cambodge, de protectorat, ne permettait pas un contrôle direct).
La population, peu nombreuse, est regroupée en bourgs et dans les vallées des rivières. Vivant des ressources forestières, autarcique et perpétuant un mode de vie archaïque, elle n’est pas classée parmi les populations provinciales les plus pauvres du royaume (comme l’est celle de Siem Reap…) mais on estime toutefois à 16,2 % la part de la population vivant sous le seuil de pauvreté (en 2002). Elle fait également partie des provinces où le taux de scolarisation, au niveau du primaire, est des plus bas.
La production de riz, qui bénéficie d’un surplus, est aux trois quarts consommée sur place, ainsi que les fruits locaux (noix de cajou, mangues, noix de coco, bananes, jacquiers). Manioc, haricots, sésame et cacahuètes sont les principales cultures. Les ressources forestières sont en majorité inexploitées (89 % de la superficie de la province est couverte de forêt) bien que de nombreuses concessions existent, notamment au sud-est de la province et au nord, le long du Mékong.
Au nord-est se trouve le parc national de Virachey, principalement étendu sur le Rattanak Kiri voisin. à noter que le sous-sol fournit du charbon, du fer, de l’argent et des améthystes, mais aucun développement significatif de ces ressources n’est survenu.
La province est, depuis peu, traversée par la route nationale 13, rénovée. Celle-ci s’intègre dans un vaste réseau autoroutier qui devrait permettre des communications plus aisées vers la Chine populaire, le Viêtnam et le Laos. Elle pourrait devenir, à l’instar du Mékong, une voie de passage – et non de fixation – et de développement économique.
Un voyageur hollandais passe par Boetzong
Le texte cité ci-dessous est tiré de l’ouvrage Voyage lointain aux royaumes de Cambodge et de Laouwen par les Néerlandais et ce qui s’y est passé jusqu’en 1644, paru à Harlem en 1669.Il a été traduit à l’attention de F. Garnier, qui en avait compris tout l’intérêt pour ses propres explorations.
Gerard Van Wusthof, « sous marchand » de la Compagnie hollandaise, basée à Batavia (Jakarta), entreprend en 1641 un voyage vers Veng Chian (Vientiane), pour y établir des contacts commerciaux avec le roi laotien et y damer le pion aux concurrents de l’époque, les Portugais. Notre voyageur quitte Phnom Penh accompagné de cinq compatriotes, et d’un convoi de douze barques chargé de « quelques pacotilles ». Il passe Gockelock (Kampong Cham), puis les villages de Samboc et Sambor.
« Le 11 [août 1641], nous fîmes la rencontre d’une pirogue de Louwen chargée de 5 000 peaux de cerfs. Le 17, nous passâmes la nuit à Boetzong [Stung Treng], près d’une église en pierre ruinée de vétusté, où les Louwen faisaient brûler des cierges et accomplissaient leurs cérémonies devant deux idoles.
Il y a cinquante ans, les rois du Cambodge résidaient en cet endroit ; mais ils en furent chassés par les Louwen, et durent abandonner cette église à la solitude de la forêt pour se transporter au lieu où ils résident actuellement. à ce point, il y a une rivière qui remonte vers l’est (la Senan), où à 30 milles (hollandais) dans l’intérieur, se trouve l’endroit appelé Namnoy [Attopeu], qui est habité par les Louwen ; il y a aussi quelques Cambodgiens. […] Le 19 août, nous remontâmes la rivière orientale, ce qui était notre chemin pour aller au pays de Louwen, et nous laissâmes à l’ouest la rivière qui va au Pègu [Birmanie]. »
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Date d'inscription : 02/06/2009
Voyager solidaire à Stung treng avec "Tourism for Help"
Cher voyageur de passage, je vous invite à prendre connaissance de cet article présentant une belle association dans le Tourisme solidaire : Tourism for Help, article rédigé par Manuela Bonfanti de TfH.
Développement durable, tourisme responsable, aide aux pays en développement, solidarité.
Autant de mots qui ont un sens profond pour Tourism for Help (TfH), une association franco-suisse créée en 2003 sous l’impulsion d’un couple ayant vécu longtemps à l’étranger. Résultat de quatre années d’intense travail de gestion de projet et de recherche de fonds : un centre de formation hôtelière dans la région de Stung Treng au Cambodge, véritable lieu d’étude et d’application pratique qui compte aujourd’hui huit " étudiants-employés" et quelques enseignants cambodgiens : le Tonlé training center, dans une maison typiquement khmer située le long du fleuve Sekong dans un magnifique jardin arboré.
L’association, basée à Genève ayant son antenne à Mougins dans le sud de la France, a grandi au fil des années et compte actuellement 120 membres actifs, enthousiasmés par le centre, mais également par les objectifs généraux de Tourism for Help. Objectifs qui, d’ailleurs, ne se dissocient guère du "code global de l’éthique pour le tourisme" prôné par l’Organisation Mondiale du Tourisme.
Convaincue que le tourisme joue un rôle essentiel dans la réduction de la pauvreté et dans le développement d’un pays, TfH est de fait opposée à la dynamique prédatrice du tourisme de masse. D’où le respect des normes de protection de l’environnement pour le fonctionnement du centre, tout comme sa location, hors circuits classiques, mais néanmoins véritable lieu de passage obligé pour tout voyageur se rendant au Laos. La région de Stung Treng, bien que reculée et peu développée, possède un large éventail d’atouts naturels. De ce fait, depuis récemment on lui prête une attention toute particulière, car son sentier de découverte du Mékong et la protection de ses dauphins font partie des projets ST-EP (sustainable tourism - eliminating poverty) de l'OMT.
TfH prône la prise de conscience des effets néfastes du tourisme et la découverte d’une façon de voyager solidaire : aller à la découverte d’autres peuples, les soutenir dans le respect de leurs environnements, leurs cultures, leurs conditions économiques et sociales, sont autant de façons de faire coexister les besoins des voyageurs avec des cultures différentes. C’est dans son centre hôtelier que cohabitent, de façon idéologique mais également pratique, les touristes et les populations locales, dans une solidarité durable et dans l’échange mutuel.
L’association participe également au développement d’une association de la région : SWDC – Stung Treng Women’s development center, dont le but est l’aide aux personnes vulnérables, en majorité des femmes, pour qu’elles puissent prendre conscience de leurs capacités et les exploiter. Nombreuses sont en outre les collaborations avec le gouvernement local et d’autres ONG œuvrant pour le développement durable et la solidarité.
Le centre, opérationnel depuis janvier 2007, offre à des jeunes cambodgiens la possibilité de suivre une formation à la fois pratique et théorique, précieux appui à leur insertion dans le monde du travail. De plus, depuis le centre sont organisées des visites pour faire découvrir aux touristes les merveilles de la région. Les pratiques sont indéniablement écotouristiques :
* l’implication des populations locales dans la mise en œuvre des activités est manifeste
* la protection du patrimoine est primordiale et l’objectif de proposer aux visiteurs une interprétation du patrimoine naturel et culturel est respecté.
Ainsi TfH participe directement au développement de l’économie locale et offre une vraie chance d’évolution aux populations autochtones.
L’objectif avoué de TfH est celui d’asseoir son savoir-faire avec cette première expérience en Asie et de l’exporter ensuite dans d’autres régions du monde. Le chemin qui mène à l’aide aux pays en voie de développement est long et ardu. Malgré cela, TfH agit en touriste solidaire, qui n’a pas peur d’emprunter de nouveaux chemins et d’aller à la découverte de l’autre.
Quelques photos et une vidéo en suivant le lien :
http://www.voyageons-autrement.com/tourism-for-help.html
Développement durable, tourisme responsable, aide aux pays en développement, solidarité.
Autant de mots qui ont un sens profond pour Tourism for Help (TfH), une association franco-suisse créée en 2003 sous l’impulsion d’un couple ayant vécu longtemps à l’étranger. Résultat de quatre années d’intense travail de gestion de projet et de recherche de fonds : un centre de formation hôtelière dans la région de Stung Treng au Cambodge, véritable lieu d’étude et d’application pratique qui compte aujourd’hui huit " étudiants-employés" et quelques enseignants cambodgiens : le Tonlé training center, dans une maison typiquement khmer située le long du fleuve Sekong dans un magnifique jardin arboré.
L’association, basée à Genève ayant son antenne à Mougins dans le sud de la France, a grandi au fil des années et compte actuellement 120 membres actifs, enthousiasmés par le centre, mais également par les objectifs généraux de Tourism for Help. Objectifs qui, d’ailleurs, ne se dissocient guère du "code global de l’éthique pour le tourisme" prôné par l’Organisation Mondiale du Tourisme.
Convaincue que le tourisme joue un rôle essentiel dans la réduction de la pauvreté et dans le développement d’un pays, TfH est de fait opposée à la dynamique prédatrice du tourisme de masse. D’où le respect des normes de protection de l’environnement pour le fonctionnement du centre, tout comme sa location, hors circuits classiques, mais néanmoins véritable lieu de passage obligé pour tout voyageur se rendant au Laos. La région de Stung Treng, bien que reculée et peu développée, possède un large éventail d’atouts naturels. De ce fait, depuis récemment on lui prête une attention toute particulière, car son sentier de découverte du Mékong et la protection de ses dauphins font partie des projets ST-EP (sustainable tourism - eliminating poverty) de l'OMT.
TfH prône la prise de conscience des effets néfastes du tourisme et la découverte d’une façon de voyager solidaire : aller à la découverte d’autres peuples, les soutenir dans le respect de leurs environnements, leurs cultures, leurs conditions économiques et sociales, sont autant de façons de faire coexister les besoins des voyageurs avec des cultures différentes. C’est dans son centre hôtelier que cohabitent, de façon idéologique mais également pratique, les touristes et les populations locales, dans une solidarité durable et dans l’échange mutuel.
L’association participe également au développement d’une association de la région : SWDC – Stung Treng Women’s development center, dont le but est l’aide aux personnes vulnérables, en majorité des femmes, pour qu’elles puissent prendre conscience de leurs capacités et les exploiter. Nombreuses sont en outre les collaborations avec le gouvernement local et d’autres ONG œuvrant pour le développement durable et la solidarité.
Le centre, opérationnel depuis janvier 2007, offre à des jeunes cambodgiens la possibilité de suivre une formation à la fois pratique et théorique, précieux appui à leur insertion dans le monde du travail. De plus, depuis le centre sont organisées des visites pour faire découvrir aux touristes les merveilles de la région. Les pratiques sont indéniablement écotouristiques :
* l’implication des populations locales dans la mise en œuvre des activités est manifeste
* la protection du patrimoine est primordiale et l’objectif de proposer aux visiteurs une interprétation du patrimoine naturel et culturel est respecté.
Ainsi TfH participe directement au développement de l’économie locale et offre une vraie chance d’évolution aux populations autochtones.
L’objectif avoué de TfH est celui d’asseoir son savoir-faire avec cette première expérience en Asie et de l’exporter ensuite dans d’autres régions du monde. Le chemin qui mène à l’aide aux pays en voie de développement est long et ardu. Malgré cela, TfH agit en touriste solidaire, qui n’a pas peur d’emprunter de nouveaux chemins et d’aller à la découverte de l’autre.
Quelques photos et une vidéo en suivant le lien :
http://www.voyageons-autrement.com/tourism-for-help.html
samesame- Localisation : ici et là
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Date d'inscription : 02/06/2009
Si vous passez à Stung treng...
Il est possible d'aller voir la maison du Crooner Cambodgien, une vidéo prise par l'ami Rotha, d'un interview de son épouse ...Si je parle de Sin Sisamouth, c'est parce que je crois qu'il symbolise ,aujourd'hui pour les cambodgiens, le Cambodge d'avant les khmers rouges. Il fait partie de l'Histoire du pays et est rentré dans la légende.
samesame- Localisation : ici et là
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Date d'inscription : 02/06/2009
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