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Quatre mousquetaires du féminisme crèvent l’écran

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Quatre mousquetaires du féminisme crèvent l’écran Empty Quatre mousquetaires du féminisme crèvent l’écran

Message  Admin Lun 8 Mar 2010 - 6:58

Les Thaïes, soumises ? Voilà une idée qui est sur le point de changer ! Sans pour autant abandonner l’angélisme et la coquetterie, ces dames entendent bien se faire respecter. Une émission phare de la chaîne 3 s’est faite leur porte-drapeau. Chaque matin un charmant quatuor distille ce qu’il faut savoir pour que condition féminine rime avec épanouissement.

Parmi les nombreuses émissions adressées aux femmes, Phuying Toeung Phuying (Les femmes aux femmes) rencontre un franc succès. Pourtant, ce programme du matin diffusé sur la chaîne 3 du lundi au vendredi et qui rassemble environ un million de téléspectateurs entre l’heure du petit déjeuner et l’arrivée au bureau, ne parle pas spécialement de shopping, ni des dernières tendances de la mode.

Pendant plus de 45 minutes à partir de 8h40, quatre journalistes passent en revue les informations de ce monde ayant trait de près ou de loin à la condition de la femme.
Imaginée et lancée en 2004 par le Président de Channel 3 en personne, Prawit Maleenont, Phuying Toeung Phuying informe, éclaire, souligne, s’amuse, dénonce, avec pour objectif premier d’amener les femmes à revendiquer respect et équité sociale dans une société où les violences et autres abus sont fréquents et étaient banalisés jusque récemment. Au-delà, l’émission a pour but de sensibiliser la société à l’intérêt de revaloriser le rôle de la femme et la libérer des carcans qui l’entravent et l’exposent aux injustices.

Porte-drapeau du féminisme thaïlandais
Actus chaudes, revendicatrices, pratiques, comiques et pathétiques, forment un cocktail détonnant, toujours relevé de l’indispensable touche de "sanook" (fun). Sur le plateau, les rôles sont clairement répartis : Pui, maman épanouie, donne ses astuces et conseils pour être une bonne mère sans pour autant sacrifier à sa vie de femme, et vice-versa. A sa droite, Kaï passe en revue les nouveautés en matière de droit international et local des femmes. Vient ensuite, Nina, qui sélectionne des faits intéressants de l’actualité internationale pour proposer un florilège de nouvelles aussi bien sérieuses que "tendances", ou encore insolites. Tout à fait à droite, Kalamare (prononcer Kalamê) est celle qui n'a pas sa langue dans sa poche. Elle aborde, avec un ton guilleret et la voix gentiment éraillée des personnages prolixes, les tabous et autres sujets qui fâchent - mais néanmoins fondamentaux - que les Thaïs en général, surtout les femmes, n’abordent jamais ou peu. De son nom Patcharasri Benjamas, elle a notamment publié un livre dont le titre en dit long : "Phuchai laewkwa mah lae mai dai ma jaak dao Ungkarn” (Les hommes sont pires que les chiens mais ils ne viennent pas de Mars).
"Nous rappelons systématiquement que [l’émission] relève d’une vraie démarche féministe, destinée à sensibiliser les femmes et leur donner les clés nécessaires pour les amener à se prendre en main", explique Nina, qui a rejoint l'équipe en 2005. "L’objectif de l’émission est de leur permettre d’être des femmes meilleures, plus intelligentes, plus indépendantes".

Les femmes doivent prendre leur destin en main
Pas vraiment question ici de revendiquer les plates-bandes des "mecs", mais avant tout d’apprendre à ces dames qu’elles ne doivent pas se laisser marcher sur les pieds, que se faire respecter passe avant tout par se respecter soi-même, et aussi que les égards "dus" aux hommes se justifient par le comportement et non par les chromosomes.
"Dans certains cas, les femmes sont exposées aux maltraitances parce qu’elles ne veulent pas être indépendantes, elles refusent de faire face au monde extérieur, elles restent à la maison et se reposent sur un train de vie garanti par leur mari qui, au final, a un fort ascendant sur elles", estime Nina.
"Travailler n’est pas un problème ici. Il y a des choses que les femmes sont capables de faire et d’autres qu’il leur est plus difficile d’accomplir. Mais nous vivons dans une société ouverte d’esprit et, par exemple, les gens n’iront pas dire que les femmes sont incapables de faire telle ou telle chose : il y a [pour les femmes] des opportunités partout".

source www.lepetitjournal.com
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