Une nourriture peu ragoûtante
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En Chine, « l'alimentation prévient les maux »
A Pékin, les touristes occidentaux s'étonnent volontiers des brochettes de scorpion et s'interrogent sur la consommation de chiens. Une exploration plus poussée permet de s'intéresser à la question, plus originale, des rapports entre la cuisine chinoise et la santé.
Reportage dans l'Empire du Milieu, baguettes à la main, pour tester les trésors d'une gastronomie en harmonie avec le corps et l'esprit. L'occasion de vérifier l'adage chinois selon lequel « tout ce qui a quatre pattes se mange, sauf les tables ».
Dans le dédale grouillant du marché nocturne Donghuamen à Pékin, des colonies de scorpions éventrés gigotent en enfilade sur des bâtonnets.
A leurs côtés, des brochettes d'hippocampes, mille-pattes, scarabées, étoiles de mer, araignées et autres aliens comestibles charment esprits téméraires et estomacs audacieux. Nous autres, pauvres touristes, reculons d'horreur, au diapason du commun des Chinois, plus alertes de l'objectif que des papilles.
Manger du chien ?
Dans le Sud du pays, se consomment pourtant ces bestioles, dont des serpents, selon un rituel précis : un verre rouge (le cœur et le sang) puis un vert (sa bile), avant de déguster l'animal. Mais à Pékin, l'idée effraie. Comme celle de manger du chien.
Au gré des tables, nous tentons de nous repaître du « meilleur ami de l'homme ». En vain : un plat d'hiver, plus coréen et mongol que chinois, dont l'évocation suscite des haut-le-cœur indignés. Début 2010, le gouvernement a même esquissé une loi pour empêcher l'ingestion d'un met devenu « de compagnie ».
Des pénis de yak, d'âne, de serpent pour madame et monsieur
Autre spécialité culinaire atypique de Beijing : dans une rue cossue du district Dongcheng, l'alerte Zheng Wang dirige de père en fils le restaurant Guo-li-zhuang.
Au menu ? Des pénis (de chien, de yak, de cheval, d'âne, de serpent) concoctés dans le plus grand secret, gourmandises aux prix coquets réservées à une élite fortunée : cure de jouvence pour madame, gain de virilité pour monsieur.
Pour autant, ces babioles, « griffes de tigre et bile d'ours… relèvent du folklore », selon Lokmane Benaicha, étudiant français en médecine chinoise à Pékin. Car en Chine, nourriture et gastronomie constituent des affaires sérieuses.
Et malgré une escapade glacée vanille/cœur petits pois pour le plaisir, j'ai moi-même considéré mes baguettes avec la plus grande solennité. Car pour le gourmand en déroute, la Chine constitue un paradis.
50 000 restaurants à Pékin
Pékin regorge ainsi de plus de 50 000 restaurants, du troquet à l'établissement étoilé. Pour des prix souvent modiques, la sortie culinaire remplace, en Chine, nos rendez-vous dans les bars. A table, les nombreux mets se partagent, triés sur le volet au fil de tentations interminables.
Pas une seule fois en trois semaines, il nous a été donné de savourer le même plat. Et puis, à Pékin, on mange « régional » : un tour de Chine sensuel, des épinards/cacahuètes du Sichuan aux petits « hamburgers farcis » du Shanxi, des légumes marinés du Hunan au kebab-nan de la province musulmane Xinjiang…
Dans les ruelles vétustes du paisible Hutong Nanmencang, vieux quartier préservé, le chef Guo Shèng Jiang dirige ainsi un établissement du Yunnan. Carte en main, il explique les 26 saveurs de sa région, relatives à chacune de ses minorités ethniques. Ici, tous les produits, organiques, naturels, sauvages, résultent de la cueillette, et de l'observation avisée de la nature.
De chacune de ses fleurs, racines, il connaît l'histoire et les vertus thérapeutiques : ainsi de ce champignon Song Rong, remède contre le cancer, célèbre dans le monde entier, et seul rescapé de la bombe nucléaire d'Hiroshima.
Santé et superstitions
« De la rate au foie, de la tête aux poumons, l'alimentation prévient les maux » : des préoccupations sanitaires au cœur de l'assiette partagées par le quidam, malgré la prolifération de la malbouffe mondialisée.
Car depuis plus de 3 000 ans, la médecine chinoise se fonde sur l'expérience pour établir un code symbolique – et poétique – de son alimentation. A chaque élément (métal, eau, feu, bois, terre) correspond une couleur (blanc, noir, rouge, vert, jaune), un organe (poumons, rein, coeur, foie, rate), un tempérament, une saveur, une saison…
Par ailleurs, les aliments Yin (froids) et Yang (chauds), sans rapport avec leur température réelle, mais en relation avec l'énergie qu'ils produisent dans le corps, permettent de rééquilibrer les natures en fonction de leur métabolisme, de leur caractère ou du climat.
Les bases d'une nourriture saine reposent donc sur un savant équilibre à réajuster en fonction d'éventuels dysfonctionnements. Enfin, le symbolisme se niche aussi dans ses superstitions : les raviolis, comme le poisson, apporteraient richesse et prospérité. Testé. Reste à approuver…
Anne-Laure Lemancel
Photos : les scorpions sur bâtonnets et autres stands du marché nocturne Donghuamen de Pékin ; le chef Guo Shèng Jiang de l'établissement du Yunnan du quartier Hutong Nanmencang (Anne-Laure Lemancel/Mondomix.com).
► Mis à jour le 10/10/10 à 12h30. Le titre original de cet article − « En Chine, “ tout ce qui a quatre pattes se mange, sauf les tables ” » − est modifié, sur précision de Pierre Haski, qui signale que ce proverbe vaut pour Canton, et ne peut être étendu à la Chine :
« En 2003, le gouvernement central chinois a interdit la consommation de la civette, animal sauvage considéré comme étant la source du passage du Sras de l'animal à l'homme, et donc de l'épidémie qui s'est répandue dans le monde entier. »
les photos c'est ici ----> http://www.rue89.com/mondomix/2010/10/10/en-chine-lalimentation-previent-les-maux-170144
Reportage dans l'Empire du Milieu, baguettes à la main, pour tester les trésors d'une gastronomie en harmonie avec le corps et l'esprit. L'occasion de vérifier l'adage chinois selon lequel « tout ce qui a quatre pattes se mange, sauf les tables ».
Dans le dédale grouillant du marché nocturne Donghuamen à Pékin, des colonies de scorpions éventrés gigotent en enfilade sur des bâtonnets.
A leurs côtés, des brochettes d'hippocampes, mille-pattes, scarabées, étoiles de mer, araignées et autres aliens comestibles charment esprits téméraires et estomacs audacieux. Nous autres, pauvres touristes, reculons d'horreur, au diapason du commun des Chinois, plus alertes de l'objectif que des papilles.
Manger du chien ?
Dans le Sud du pays, se consomment pourtant ces bestioles, dont des serpents, selon un rituel précis : un verre rouge (le cœur et le sang) puis un vert (sa bile), avant de déguster l'animal. Mais à Pékin, l'idée effraie. Comme celle de manger du chien.
Au gré des tables, nous tentons de nous repaître du « meilleur ami de l'homme ». En vain : un plat d'hiver, plus coréen et mongol que chinois, dont l'évocation suscite des haut-le-cœur indignés. Début 2010, le gouvernement a même esquissé une loi pour empêcher l'ingestion d'un met devenu « de compagnie ».
Des pénis de yak, d'âne, de serpent pour madame et monsieur
Autre spécialité culinaire atypique de Beijing : dans une rue cossue du district Dongcheng, l'alerte Zheng Wang dirige de père en fils le restaurant Guo-li-zhuang.
Au menu ? Des pénis (de chien, de yak, de cheval, d'âne, de serpent) concoctés dans le plus grand secret, gourmandises aux prix coquets réservées à une élite fortunée : cure de jouvence pour madame, gain de virilité pour monsieur.
Pour autant, ces babioles, « griffes de tigre et bile d'ours… relèvent du folklore », selon Lokmane Benaicha, étudiant français en médecine chinoise à Pékin. Car en Chine, nourriture et gastronomie constituent des affaires sérieuses.
Et malgré une escapade glacée vanille/cœur petits pois pour le plaisir, j'ai moi-même considéré mes baguettes avec la plus grande solennité. Car pour le gourmand en déroute, la Chine constitue un paradis.
50 000 restaurants à Pékin
Pékin regorge ainsi de plus de 50 000 restaurants, du troquet à l'établissement étoilé. Pour des prix souvent modiques, la sortie culinaire remplace, en Chine, nos rendez-vous dans les bars. A table, les nombreux mets se partagent, triés sur le volet au fil de tentations interminables.
Pas une seule fois en trois semaines, il nous a été donné de savourer le même plat. Et puis, à Pékin, on mange « régional » : un tour de Chine sensuel, des épinards/cacahuètes du Sichuan aux petits « hamburgers farcis » du Shanxi, des légumes marinés du Hunan au kebab-nan de la province musulmane Xinjiang…
Dans les ruelles vétustes du paisible Hutong Nanmencang, vieux quartier préservé, le chef Guo Shèng Jiang dirige ainsi un établissement du Yunnan. Carte en main, il explique les 26 saveurs de sa région, relatives à chacune de ses minorités ethniques. Ici, tous les produits, organiques, naturels, sauvages, résultent de la cueillette, et de l'observation avisée de la nature.
De chacune de ses fleurs, racines, il connaît l'histoire et les vertus thérapeutiques : ainsi de ce champignon Song Rong, remède contre le cancer, célèbre dans le monde entier, et seul rescapé de la bombe nucléaire d'Hiroshima.
Santé et superstitions
« De la rate au foie, de la tête aux poumons, l'alimentation prévient les maux » : des préoccupations sanitaires au cœur de l'assiette partagées par le quidam, malgré la prolifération de la malbouffe mondialisée.
Car depuis plus de 3 000 ans, la médecine chinoise se fonde sur l'expérience pour établir un code symbolique – et poétique – de son alimentation. A chaque élément (métal, eau, feu, bois, terre) correspond une couleur (blanc, noir, rouge, vert, jaune), un organe (poumons, rein, coeur, foie, rate), un tempérament, une saveur, une saison…
Par ailleurs, les aliments Yin (froids) et Yang (chauds), sans rapport avec leur température réelle, mais en relation avec l'énergie qu'ils produisent dans le corps, permettent de rééquilibrer les natures en fonction de leur métabolisme, de leur caractère ou du climat.
Les bases d'une nourriture saine reposent donc sur un savant équilibre à réajuster en fonction d'éventuels dysfonctionnements. Enfin, le symbolisme se niche aussi dans ses superstitions : les raviolis, comme le poisson, apporteraient richesse et prospérité. Testé. Reste à approuver…
Anne-Laure Lemancel
Photos : les scorpions sur bâtonnets et autres stands du marché nocturne Donghuamen de Pékin ; le chef Guo Shèng Jiang de l'établissement du Yunnan du quartier Hutong Nanmencang (Anne-Laure Lemancel/Mondomix.com).
► Mis à jour le 10/10/10 à 12h30. Le titre original de cet article − « En Chine, “ tout ce qui a quatre pattes se mange, sauf les tables ” » − est modifié, sur précision de Pierre Haski, qui signale que ce proverbe vaut pour Canton, et ne peut être étendu à la Chine :
« En 2003, le gouvernement central chinois a interdit la consommation de la civette, animal sauvage considéré comme étant la source du passage du Sras de l'animal à l'homme, et donc de l'épidémie qui s'est répandue dans le monde entier. »
les photos c'est ici ----> http://www.rue89.com/mondomix/2010/10/10/en-chine-lalimentation-previent-les-maux-170144
thanaka- Admin
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cipiki- Localisation : tokyo
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Vietnam - Manger du chien pour en avoir
Quelque part entre Hanoï et Mai Chow, non loin de Hoa Binh, le chauffeur marque un arrêt le temps de laisser les passagers se dégourdir les jambes. Il pleut, mais c’est jour de marché, je ne laisse pas donc ma curiosité se faire décourager par un peu d’humidité et je m’aventure entre les étals, à la recherche de quelque chose à grignoter, tant qu’on y est.
Aucun autre touriste, des piles de légumes s’entassent par terre sur des morceaux de bâches détrempées, quelques poissons sautillent dans des bassines de fer-blanc, et tout à coup… Je me retrouve face à face avec une belle carcasse de chien !
Même si j’étais au courant de cette pratique culinaire qui fait hurler les occidentaux, même si j’en avais même déjà vu à la carte de quelques restaurants, même si j’ai parfois eu des doutes dans ce qu’il y avait vraiment dans ma soupe (psychose quand tu nous tiens), j’avoue j’ai été choqué ! Le temps de reprendre mes esprits, quelqu’un passe une commande devant moi, j’en profite pour prendre quelques photos histoire de pouvoir partager visuellement cette aventure avec vous.
Manger du chien est une tradition au Viet Nam, particulièrement dans le nord du pays. On en consommerait plusieurs centaines de milliers chaque année (ce qui fait toujours moins que le nombre d’animaux de compagnie euthanasiés chaque année en occident). Sa viande est réputée pour être pauvre en calorie et riche en vitamine, une source de protéine sur patte que l’on peut trouver au coin de la rue en cas de fringale. On lui confère également un bon nombre de petits miracles : manger du chien aide à lutter contre la fatigue, à guérir une indigestion, à donner la peau douce… Mais surtout cela aurait des vertus aphrodisiaques ! Dans ces cas-là, c’est un festin qui se prépare spécifiquement à certaines périodes de l’année (en fonction de la lune, je crois) et qui s’accompagne de beaucoup d’alcool.
Je raconte ma rencontre à un de mes voisins passagers qui m’apprend à identifier les différents plats dans les restaurants au cas où le cœur m’en dirait. Les préparations les plus courantes sont le Thịt Chó Hấp (viande de chien cuite à l'étouffée) et le Thịt Chó Nướng (viande de chien grillée). On trouve également de la saucisse de chien (Dồi Cho), du chien frit à la citronnelle et au piment (Chó Xào Sả Ớt) ou avec de la crevette et du vinaigre (Giềng Me Mắm Tôm) ou encore de la citronnelle (Rựa Mận). La plus fameuse de toutes ces folies gastronomiques est la soupe de pousses de bambou et de chien, la Canh Xáo Măng Chó. Ce dernier plat est assez couteux, car contrairement aux idées reçues, la viande de chien est plutôt chère. Même sans législation, la plupart des restaurants se fournissent chez des éleveurs et il est très peu probable que vous en retrouviez dans votre assiette sans en avoir délibérément commandé.
D'autres photos http://www.tripteaser.fr/viet-nam/reportage/757/manger-du-chien-pour-en-avoir
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Re: Une nourriture peu ragoûtante
En moto, ce qui est appreciable au vietnam c est que les chiens ne traversent pas les routes,
Comme quoi la cuisine vietnamienne a du bon, voir de l excellent
Comme quoi la cuisine vietnamienne a du bon, voir de l excellent
thanaka- Admin
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Date d'inscription : 31/05/2009
Re: Une nourriture peu ragoûtante
Espèce de Chenapan !!!!!!!!!!!!!
Rangoon
Rangoon- Localisation : Bruxelles
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Il était où hein le Youki ?
Il était où hein le Youki ?
Le gentil ti toutou il était où ?
Il était tout laqué le toutou à sa mémère !
Allez, bon appétit !
Pour la petite histoire, elle n'était vraiment pas aimable la marchande sur le marché à Hanoï ... Elle m'a même demandé 1 $ pour prendre la photo ... N'importe quoi !
Le gentil ti toutou il était où ?
Il était tout laqué le toutou à sa mémère !
Allez, bon appétit !
Pour la petite histoire, elle n'était vraiment pas aimable la marchande sur le marché à Hanoï ... Elle m'a même demandé 1 $ pour prendre la photo ... N'importe quoi !
olivier2012- Localisation : Paris
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Date d'inscription : 16/05/2011
Re: Une nourriture peu ragoûtante
T'a qu'a acheter un zoom
C'est vrai que la "patronne" n'a pas une tronche de porte bonheur.
Merci pour cette photo.
C'est vrai que la "patronne" n'a pas une tronche de porte bonheur.
Merci pour cette photo.
asiaonly- Admin
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Date d'inscription : 01/06/2009
La police thaïlandaise sauve un millier de chiens promis à la casserole
Les autorités thaïlandaises ont sauvé de la casserole plus de mille chiens, enfermés dans de très petites cages et qui devaient être exportés au Vietnam pour y être cuisinés et mangés, ont annoncé samedi des responsables.
La police a intercepté quatre camions remplis de caisses contenant les chiens au cours d'une opération lancée jeudi soir dans la province de Nakhon Phanom (nord-est) près de la frontière du Laos.
Une responsable de la province a précisé que 1.011 chiens étaient désormais dans un chenil du gouvernement à la suite de deux raids de la police dans les districts de Nathom et Si Songkhram.
Cent dix-neuf autres chiens sont morts asphyxiés dans les cages trop étroites ou jetés de l'arrière des camions quand les trafiquants d'animaux ont tenté d'échapper aux policiers.
Deux Thaïlandais et un Vietnamien ont été inculpés de trafic et de transport illégal d'animaux, a déclaré à l'AFP le capitaine de police Prawat Pholsuwan.
"La peine maximale (pour ces infractions) est d'un an de prison et une amende pouvait aller jusqu'à 20.000 bahts (670 dollars)," a-t-il ajouté.
Les chiens venaient de la province voisine de Sakon Nakhon et devaient passer la frontière pour pénétrer au Laos et au Vietnam, selon lui.
Les trafiquants s'emparent des chiens errants ou bien font du troc dans les villages pour acquérir les animaux. Ils peuvent revendre les chiens environ 33 dollars au Vietnam, selon la police.
Source AFP
La police a intercepté quatre camions remplis de caisses contenant les chiens au cours d'une opération lancée jeudi soir dans la province de Nakhon Phanom (nord-est) près de la frontière du Laos.
Une responsable de la province a précisé que 1.011 chiens étaient désormais dans un chenil du gouvernement à la suite de deux raids de la police dans les districts de Nathom et Si Songkhram.
Cent dix-neuf autres chiens sont morts asphyxiés dans les cages trop étroites ou jetés de l'arrière des camions quand les trafiquants d'animaux ont tenté d'échapper aux policiers.
Deux Thaïlandais et un Vietnamien ont été inculpés de trafic et de transport illégal d'animaux, a déclaré à l'AFP le capitaine de police Prawat Pholsuwan.
"La peine maximale (pour ces infractions) est d'un an de prison et une amende pouvait aller jusqu'à 20.000 bahts (670 dollars)," a-t-il ajouté.
Les chiens venaient de la province voisine de Sakon Nakhon et devaient passer la frontière pour pénétrer au Laos et au Vietnam, selon lui.
Les trafiquants s'emparent des chiens errants ou bien font du troc dans les villages pour acquérir les animaux. Ils peuvent revendre les chiens environ 33 dollars au Vietnam, selon la police.
Source AFP
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Re: Une nourriture peu ragoûtante
On peut affirmer avec certitude qu’Adam et Eve n'étaient pas Asiatiques.
Dans le cas contraire, ils auraient mangé non seulement la pomme mais aussi le serpent.
Dans le cas contraire, ils auraient mangé non seulement la pomme mais aussi le serpent.
asiaonly- Admin
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Re: Une nourriture peu ragoûtante
Photo de viande de chien à Hanoi, Vietnam, par Morak Faxe
Ça n’est pas tous les jours que vous verrez les gens autour de vous manger des insectes, des rats ou ce que nous considérons comme des animaux domestiques. Mais si vous êtes un touriste de passage à Hanoi au Vietnam, préparez vous à être culinairement surpris par les plats servis à Hanoi dont vous ne trouverez la recette nulle part ailleurs. Si vous avez l’estomac bien accroché, lisez la suite mais je vous aurai prévenu.
1. Le Nhông abondant et juteux
Le Nhông, cocon de ver à soie riche en protéines, est considéré comme un met raffiné à Hanoi. Frit dans l’huile, il est agrémenté d’oignons verts et de sauce de poisson pour relever le goût du ver à soie. Le Nhông est moelleux à l’intérieur et peut éclabousser de ses entrailles lorsque vous croquez dedans, alors attention à votre chemise.
2. Les criquets croquants
Certains restaurants de Hanoi sont spécialisés dans la friture de ces insectes à six jambes, qui entre dans la composition de salade garnies ou de plats de nouilles, très appréciés pour leur petit goût de noix. Certains préfèrent leurs criquets panés, ou en beignets avec un émincé de piment et un zest de citron arrosé d’une bière bien fraîche.
3. Moins cher que le poulet
Un peu plus au nord de Hanoi, les paysans et les fermiers utilisent des chiens pour chasser le rat des champs, destiné à être cuisiné et revendu sur les marchés. Les rats des champs sont comestibles car ils ne mangent que les récoltes et des escargots d’eau, contrairement à leurs cousins citadins… Ils sont desquamés, coupés en deux et nettoyés, ensuite ils sont soit grillés, soit frits ou même bouillis avec des épices pour donner du coup à la viande du rat.
4. Un repas d’homme : assiette de serpents
Le Le Mat ou « village de serpents » est un des endroits les plus populaires de Hanoi et comme son nom l’indique il ne sert que du serpent. D’abord vous choisissez le serpent que vous voulez manger, ensuite il est éviscéré et ses organes sont recueillis dans un verre à shot, puis mixé puis corrigé avec un alcool de riz fait maison (je vous laisse imaginer…) et l’invité d’honneur se doit de boire le tout. Santé ! Le serpent est ensuite découpé et tous les morceaux sont alors utilisés comme ingrédient dans la préparation de plusieurs plats. Ames sensibles s’abstenir…
5. C’est un monde de chien
La région au nord de Hanoi est un lieu rigoureux et la viande de chien est réputée pour réchauffer ceux qui la mangent. Cette spécialité ne fait pas l’unanimité même à Hanoi mais le marcher des mangeurs de chien à Hanoi reste non négligeable et dans tout le Vietnam en général.
http://www.venere.com/fr/blog/vietnam-curiosites-9609/
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Re: Une nourriture peu ragoûtante
Le meilleur ... pour la faim
http://www.cnngo.com/explorations/eat/40-delicious-vietnamese-foods-217572
http://www.cnngo.com/explorations/eat/40-delicious-vietnamese-foods-217572
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Rats noyés au Cambodge: pénurie dans les assiettes vietnamiennes
Les Vietnamiens friands de rats sont privés cette année de tonnes de rongeurs venus du Cambodge, morts noyés dans les pires inondations ayant touché le pays depuis dix ans, a indiqué mercredi le Premier ministre cambodgien.
Les Vietnamiens friands de rats sont privés cette année de tonnes de rongeurs venus du Cambodge, morts noyés dans les pires inondations ayant touché le pays depuis dix ans, a indiqué mercredi le Premier ministre cambodgien.
"Chaque année, 17 tonnes de rats sont exportés" vers le Vietnam par le poste-frontière de Chrey Tom, a déclaré Hun Sen. Mais "cette année, il y a une pénurie de rats parce que les rats sont morts dans les inondations".
Il n'existe pas de statistiques officielles sur le commerce de rats, mais la consommation de viande de rat n'est pas exceptionnelle au Vietnam qui importe les rongeurs vivants depuis les villages cambodgiens près de la frontière.
Les inondations au Cambodge, les pires depuis l'an 2000, ont tué au moins 247 personnes et détruit environ 9% des rizières du pays
source http://www.lepoint.fr/insolite/rats-noyes-au-cambodge-penurie-dans-les-assiettes-vietnamiennes-02-11-2011-1391745_48.php
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Manger du rat devient un luxe
A chaque culture ses goûts. Après tout, nos grenouilles et escargots dégoûtent bien les Américains… Mais ce qui se passe en Thaïlande va plus loin. En effet, la viande de rat y est devenue tellement prisée que son prix a explosé. Un filon rémunérateur pour toute une génération de chasseurs de rats.
Dans ce pays qui n’est "que" le 3ème consommateur de ces rongeurs en Asie, l’industrie de la viande de rat bat son plein. Il n’y en a même pas suffisamment pour les besoins des Thaïlandais. Le pays est obligé d’en importer trois tonnes par jour en provenance du Cambodge ! Traditionnellement, cette viande est cuite avec des épices et selon ses nombreux amateurs, elle serait particulièrement tendre et dégagerait une odeur spécialement agréable.
On laisse la tête et la queue comme preuve
Dans la vidéo ci-contre, vous pouvez voir un vendeur préparer sa ration pour une matinée. Seule nouveauté par rapport à la tradition: en 2012, fini de couper la tête et la queue des animaux. Vu leur prix, les vendeurs préfèrent les laisser pour prouver qu’il s’agit bien d’un rat et non d’un autre animal. "Une fois que vous avez les rats, vous hachez les jambes en premier. Ensuite, vous retirez leurs organes internes, faites bouillir de l'eau et commencez à retirer la peau", explique Chamnong Oomsi, chasseur de rats de pères en fils. Un petit tour sur le grill et les voilà prêts à être vendus au bord des routes. En moyenne, un chasseur peut vendre jusqu'à 10 kilos de rats chaque jour.
Trois fois plus cher que du poulet
Mais si les choses continuent de la sorte, toutes les bourses ne pourront bientôt plus se payer ses délicatesses. Certains n’en consomment d’ailleurs que les week-ends ou les jours fériés. Car son prix n'était encore que d’un dollar le kilo il y a 10 ans , cette viande est passée aujourd’hui à plus de 6 dollars, soit 1 fois et demi le prix du porc et 3 fois plus que le poulet!
Les chasseurs de rats très bien payés
De quoi susciter des vocations. Chamnong a débuté son activité de chasseur à 12 ans après avoir arrêté l’école. Aujourd’hui, s'il travaille tous les jours, il peut gagner 490 dollars par mois facilement, soit trois fois plus qu’un fonctionnaire. Voilà pourquoi les chasseurs se multiplient, encouragés par les agriculteurs. Car les rats vivent surtout en zones rurales dans les rizières, et détruisent celles-ci.
Pas si propres que ça...
Malgré la vision occidentale de ces animaux, associés aux maladies et à la saleté, les Thaïlandais pensent tout le contraire, parfois à tort. Puisqu’ils vivent à l’extérieur des villes et se nourrissant de grains de riz, ils ne semblent pas plus sales que n’importe quel autre animal. Cependant, l’utilisation de pesticides par les agriculteurs pourrait rendre leur viande impropre à la consommation à forte dose, selon le Dr Rewadee Chongsuwat, secrétaire général de l’association thaïlandaise de nutrition.
http://www.rtl.be/info/monde/international/856342/manger-du-rat-devient-un-luxe-video
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Re: Une nourriture peu ragoûtante
Quel vin boire pour déguster des insectes ?
http://blogs.rue89.com/no-wine-innocent/2012/06/23/quel-vin-boire-pour-deguster-des-insectes-227838
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Have You Eaten Dog (or Cat) Meat? You Might Be Surprised…
Cat Meat Hot Pot
Eating Dog Meat – Dog Meat Clay Pot
le reportage est ici ----> http://migrationology.com/2012/06/eating-dog-cat-meat-china/
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Re: Une nourriture peu ragoûtante
Comme de plus en plus de Vietnamiens, Pham Dang Tien est le fier propriétaire d’un fidèle compagnon canin. Mais dans un restaurant bondé de Hanoï, il n’hésite à mordre à pleines dents dans un mets prisé en cette fin de mois lunaire: une juteuse viande de chien.
Un paradoxe qui ne semble pas le déranger le moins du monde.
« Nous ne tuons jamais nos propres chiens pour leur viande. Là je mange dans un restaurant, alors je me fiche de savoir quels chiens ils ont tués ou comment! », justifie le quinquagénaire qui pense que manger de la chair canine apporte chance et virilité.
Comme lui, beaucoup de Vietnamiens estiment que ce plat traditionnel, qui implique généralement de battre à mort les animaux, peut coexister avec l’amour grandissant pour les toutous.
Pendant les années de vaches maigres de l’après guerre du Vietnam, les autorités avaient drastiquement limité la possession d’animaux de compagnie.
Mais avec l’ouverture du pays communiste et l’augmentation du niveau de vie, le chien a pris toute sa place dans les familles et la jeune génération rechigne à imiter ses aînés.
« Je ne comprends pas comment les gens peuvent manger des chiens. Ce sont des animaux de compagnie adorables », dénonce ainsi Nguyen Anh Hong, adolescente de 16 ans.
D’autant que le toutou de l’un, dérobé par des voleurs ratissant les petites villes des zones rurales, peut vite se retrouver dans l’assiette de l’autre.
Ces vols – d’une valeur limitée par une viande qui se vend aux alentours de 5 euros le kilo – n’intéressent généralement pas la police, mais les pertes sont inestimables pour les malheureux propriétaires qui réagissent parfois violemment.
En juin, un homme qui voulait kidnapper un chien avait ainsi été pris la main dans le sac et battu à mort par des villageois de la province de Nghe An, selon le site d’information VNExpress. Villageois qui avaient reçu un large soutien sur le web.
« Ce n’est pas bien de battre un homme à mort, mais n’importe qui dans cette situation ferait la même chose », avait ainsi écrit un lecteur, lui aussi victime.
Bouilli, au barbecue, sauce crevette
Dans le parc de la Réunification à Hanoï, chihuahuas et huskies, moins à risque de se retrouver en vitrine d’un restaurant que les bâtards des campagnes, sont particulièrement populaires auprès des centaines de personnes qui promènent chaque jour leur compagnon à quatre pattes.
« Au Vietnam aujourd’hui, élever un chien comme animal de compagnie est à la mode », commente Cu Anh Tu, étudiant de 20 ans et lui-même propriétaire d’un chien.
« La jeune génération semble beaucoup aimer les animaux ».
Hoang Giang assure lui que toutes les bêtes servies dans son restaurant sont élevées spécialement pour être mangées.
Et s’il constate la mode des animaux de compagnie, ce chef de 30 ans compte sur les gens des campagnes qui « continueront à voir les chiens comme de la viande ».
Traditionnellement, les Vietnamiens « mangent de la viande de chien à la fin du mois lunaire pour de débarrasser de la malchance. C’est ce que font souvent les hommes d’affaires », explique-t-il, précisant qu’il sert jusqu’à sept chiens par jour à cette période. Bouilli ou au barbecue, accompagné de sauce crevette, de nouilles de riz et d’herbes fraîches.
Mais Nguyen Bao Sinh, propriétaire d’un salon de toilettage et « hôtel » pour chiens à Hanoï, préfèrerait que ses compatriotes s’inspirent d’autres cultures qui font une place à ces animaux ailleurs que dans leurs assiettes.
Les Occidentaux « aiment les chiens dans cette vie. Ce point de vue est très bon (…) Nous devrions aimer les chiens ici et maintenant, dans cette vie. Nous ne devrions pas les tuer ou les battre de façon barbare ».
« Ce serait mieux si l’Etat avait une loi interdisant de manger de la viande de chien », ajoute celui qui propose également des places dans un cimetière dédié aux animaux, que des moines viennent bénir chaque année.
« Malgré tout, nous ne devrions pas faire de discrimination ou mépriser ceux qui mangent de la viande de chien », plaide-t-il, espérant simplement convaincre la population de respecter un peu plus le meilleur ami de l’homme.
Source http://webasies.com/au-vietnam-le-chien-meilleur-ami-de-lhomme-ou-son-plat-prefere/
Source AFP
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Re: Une nourriture peu ragoûtante
Au Vietnam, on peut bouffer le chien du voisin, mais il faut conserver une certaine étiquette...
asiaonly- Admin
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Aux Philippines aussi, les chiens finissent à la casserole
Le commerce de viande canine a beau être interdit, près de 300.000 bêtes sont abattues chaque année.
Quand on parle de viande de chien, on pense habituellement à la Chine ou au Vietnam. Ces derniers mois, plusieurs cargaisons en provenance de Thaïlande ou du Laos vers ces pays ont d’ailleurs été interceptées. Pourtant, aux Philippines, le sort réservé à l’ami des hommes n’est pas plus envieux. Selon l’ONG Linis Gobyerno citée par le Philippine Daily Inquirer, ce sont 290 000 chiens qui, chaque année, sont tués pour leur viande. Un commerce qui, avec la complicité des autorités, générerait annuellement 174 millions de pesos (3,3 millions d’euros).
Les protecteurs des animaux ont, ceci dit, remporté une petite victoire le 3 juillet. Les policiers philippins, épaulés l’Animal Kingdom Foundation, une association britannique, ont fermé un abattoir à San Carlos City, au nord de Manille, et arrêté deux hommes. Deux chiens ont été sauvés. Le commerce de la viande canine est interdit depuis 1998 en vertu de la loi sur le bien-être des animaux. Le texte précise que seuls les bovidés, porcs, chèvres, volailles, lapins, buffles (carabaos), chevaux, chevreuils et crocodiles peuvent être tués pour leur viande, à moins que leur sacrifice entre dans un rituel religieux ou que l’animal soit considéré comme dangereux. Les contrevenants encourent une peine de prison de six mois à deux ans assortie d’une amende d’au moins 1000 pesos (20 euros).
Depuis les années 80, le commerce de viande de chien s’est développé, explique Linis Gobyerno. Avant cela, seules des habitants de Baguio City et du reste de la Cordilleras, dans le nord de l’île de Luçon, en consommaient. Mais, pour eux, il s’agissait d’une pratique spirituelle. Quand un malheur s’abattait sur une famille ou un clan, des chiens apparentés devaient être sacrifiés et leur viande mangée par les infortunés. Les esprits des chiens sacrifiés, gardiens de la famille, protégeraient alors les esprits des membres de la famille.
http://asie-info.fr/2012/07/14/aux-philippines-aussi-les-chiens-finissent-a-la-casserole-56509.html
Quand on parle de viande de chien, on pense habituellement à la Chine ou au Vietnam. Ces derniers mois, plusieurs cargaisons en provenance de Thaïlande ou du Laos vers ces pays ont d’ailleurs été interceptées. Pourtant, aux Philippines, le sort réservé à l’ami des hommes n’est pas plus envieux. Selon l’ONG Linis Gobyerno citée par le Philippine Daily Inquirer, ce sont 290 000 chiens qui, chaque année, sont tués pour leur viande. Un commerce qui, avec la complicité des autorités, générerait annuellement 174 millions de pesos (3,3 millions d’euros).
Les protecteurs des animaux ont, ceci dit, remporté une petite victoire le 3 juillet. Les policiers philippins, épaulés l’Animal Kingdom Foundation, une association britannique, ont fermé un abattoir à San Carlos City, au nord de Manille, et arrêté deux hommes. Deux chiens ont été sauvés. Le commerce de la viande canine est interdit depuis 1998 en vertu de la loi sur le bien-être des animaux. Le texte précise que seuls les bovidés, porcs, chèvres, volailles, lapins, buffles (carabaos), chevaux, chevreuils et crocodiles peuvent être tués pour leur viande, à moins que leur sacrifice entre dans un rituel religieux ou que l’animal soit considéré comme dangereux. Les contrevenants encourent une peine de prison de six mois à deux ans assortie d’une amende d’au moins 1000 pesos (20 euros).
Depuis les années 80, le commerce de viande de chien s’est développé, explique Linis Gobyerno. Avant cela, seules des habitants de Baguio City et du reste de la Cordilleras, dans le nord de l’île de Luçon, en consommaient. Mais, pour eux, il s’agissait d’une pratique spirituelle. Quand un malheur s’abattait sur une famille ou un clan, des chiens apparentés devaient être sacrifiés et leur viande mangée par les infortunés. Les esprits des chiens sacrifiés, gardiens de la famille, protégeraient alors les esprits des membres de la famille.
http://asie-info.fr/2012/07/14/aux-philippines-aussi-les-chiens-finissent-a-la-casserole-56509.html
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