Les Voyageurs de l’eau, odyssée à la source
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Les Voyageurs de l’eau, odyssée à la source
Jeunes ingénieurs dans les télécoms, partis pendant un an autour du monde avec pour fil conducteur l’eau, Lionel et Gwenael publie « les voyageurs de l’eau », portraits d’initiatives, histoires d’hommes et d’eau dans 16 pays en Afrique, Amérique et Asie. Une belle fresque des relations complexes entre des hommes et une denrée vitale qui ne coule pas forcément de source…
Histoires d’eau
Quand les médias parlent d’eau, c’est trop souvent pour en donner une vision globale catastrophiste. A contre-courant, ce livre dresse un tableau de situations dramatiques mais aussi et surtout d’actions locales qui marchent : station de désinfection grâce au rayonnement solaire – ultraviolets – au Cambodge, bassins de rétention d’eau de pluie en Inde, système de potabilisation au chlore au Malawi ou encore filets attrape-brouillard au Pérou pour ne citer que quelques projets concrétisés. Un travail considérable de documentation objective qui aborde les différentes facettes – raréfaction, pollution, énergie et perte de biodiversité – d’un des enjeux environnementaux majeurs de ce millénaire.
Histoires d’hommes
On y apprend aussi que la gestion de l’eau est culturelle. L’élément liquide est l’occasion d’évoquer les us et coutumes des pays traversés. Le Gange, fleuve sacré de l’Inde, est défendu depuis 30 ans par un prêtre hindou. En Birmanie, la plus grande fête nationale « Thingyan » voit un jaillissement d’eau pour purifier des mauvaises actions commises lors de l’année. Les bords des routes argentines sont parsemés d’autels jonchés de bouteilles d’eau en hommage à Deolinda Correa, morte de soif pour l’amour de son mari et de son enfant. Au Malawi, la tradition des faiseurs d’eau qui pratiquent des rituels pour faire tomber la pluie survit difficilement à la modernité. L’eau est aussi question de culture politique, en particulier au niveau de sa distribution. Alors que certains préfèrent l’autogestion par l’intermédiaire de coopératives d’utilisateurs comme à Cochamba en Bolivie, d’autres s’en remettent à des régies publiques comme à Luang Prabang au Laos ou à des entreprises privées au Malawi avec le recours au paiement par cartes prépayées. Le tableau vivant d’un monde multiforme et complexe…
Lionel Goujon, Gwenael Prié, Les voyageurs de l’eau, éditions Dunod, 190 pages, 22 €
le blog !! http://aventure.blogs.liberation.fr/eautour_du_monde/
Histoires d’eau
Quand les médias parlent d’eau, c’est trop souvent pour en donner une vision globale catastrophiste. A contre-courant, ce livre dresse un tableau de situations dramatiques mais aussi et surtout d’actions locales qui marchent : station de désinfection grâce au rayonnement solaire – ultraviolets – au Cambodge, bassins de rétention d’eau de pluie en Inde, système de potabilisation au chlore au Malawi ou encore filets attrape-brouillard au Pérou pour ne citer que quelques projets concrétisés. Un travail considérable de documentation objective qui aborde les différentes facettes – raréfaction, pollution, énergie et perte de biodiversité – d’un des enjeux environnementaux majeurs de ce millénaire.
Histoires d’hommes
On y apprend aussi que la gestion de l’eau est culturelle. L’élément liquide est l’occasion d’évoquer les us et coutumes des pays traversés. Le Gange, fleuve sacré de l’Inde, est défendu depuis 30 ans par un prêtre hindou. En Birmanie, la plus grande fête nationale « Thingyan » voit un jaillissement d’eau pour purifier des mauvaises actions commises lors de l’année. Les bords des routes argentines sont parsemés d’autels jonchés de bouteilles d’eau en hommage à Deolinda Correa, morte de soif pour l’amour de son mari et de son enfant. Au Malawi, la tradition des faiseurs d’eau qui pratiquent des rituels pour faire tomber la pluie survit difficilement à la modernité. L’eau est aussi question de culture politique, en particulier au niveau de sa distribution. Alors que certains préfèrent l’autogestion par l’intermédiaire de coopératives d’utilisateurs comme à Cochamba en Bolivie, d’autres s’en remettent à des régies publiques comme à Luang Prabang au Laos ou à des entreprises privées au Malawi avec le recours au paiement par cartes prépayées. Le tableau vivant d’un monde multiforme et complexe…
Lionel Goujon, Gwenael Prié, Les voyageurs de l’eau, éditions Dunod, 190 pages, 22 €
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