Indonésie - Puissant séisme suivi d'un tsunami
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Indonésie - Puissant séisme suivi d'un tsunami
Au moins 108 personnes ont été tuées et plus de 500 sont portées disparues sur des îles indonésiennes prisées des surfeurs dans l'océan Indien qui ont été frappées lundi soir par un séisme de magnitude 7,7 suivi d'un tsunami, ont indiqué mardi les autorités. Des vagues de trois mètres de haut ont dévasté une dizaine de villages côtiers de l'archipel des Mentawaï, au large de l'île de Sumatra, l'une des zones les plus menacées par les séismes en Indonésie.
Un groupe de touristes autraliens a témoigné avoir vu "un mur d'eau blanche d'écume" s'abattre sur leur bateau et le détruire, leur laissant juste le temps de se jeter à l'eau. "Nous avons senti une secousse sous le navire... Quelques minutes plus tard, nous avons entendu un rugissement. J'ai immédiatement pensé à un tsunami et nous avons vu le mur d'eau blanche foncer vers nous", a témoigné Rick Hallet, un tour-opérateur basé en Indonésie. Tous les passagers ont survécu, certains regagnant la terre ferme en s'accrochant à des branches malgré l'obscurité.
80 % des constructions endommagées
Le séisme s'est produit lundi à 21 h 42 (16 h 42, heure de Paris), à une profondeur de seulement 14,2 km, provoquant "un tsunami significatif", selon l'observatoire géologique américain (USGS). Sur l'île de Pagai du Sud, l'une des plus touchées, des vagues de trois mètres ont pénétré jusqu'à 600 mètres à l'intérieur des terres, selon le chef du centre de crise du ministère de la Santé, Mudjiharto. "Dans le village de Muntei, 80 % des constructions ont été endommagées par les vagues et de nombreux habitants sont portés disparus." Le bilan provisoire s'élevait mardi soir à "108 morts et 502 disparus", a déclaré Hendri Dori Satoko, député des îles Mentawaï.
Parmi les disparus figurent neuf Australiens, à bord d'un bateau de tourisme, le Southern Cross, qui se dirigeait vers l'une des îles et qui n'a donné aucune nouvelle depuis lundi. Les îles Mentawaï attirent très peu de touristes, à l'exception de surfeurs, en particulier australiens, car elles offrent des "spots de surf" parmi les plus beaux du monde, selon des spécialistes. Mais seuls les plus mordus s'y rendent, car le voyage est long et difficile, par bateau uniquement depuis Padang, grande ville portuaire de l'ouest de Sumatra. "Nous allons envoyer sur place un bateau et un avion pour participer aux recherches", a indiqué Andrew Judge, directeur de SurfAid International, une association caritative australienne engagée dans le développement des Mentawaï, des îles pauvres et au mode de vie extrêmement traditionnel.
Une région à risques élevés
La côte ouest de Sumatra est considérée comme une région à risques élevés, car elle est située dans une zone de subduction, où les plaques tectoniques indo-australienne et eurasienne se rapprochent à la vitesse de cinq à six centimètres par an. Les segments de cette faille craquent les uns après les autres. Le 26 décembre 2004, un séisme de 9,3 a provoqué un tsunami dévastateur qui a fait au moins 168.000 morts en Indonésie et des dizaines de milliers d'autres autour de l'océan Indien. Il y a un peu plus d'un an, le 30 septembre 2009, Padang et sa région ont été frappés par un séisme de 7,6, qui a entraîné la mort d'un millier de personnes et provoqué d'importants dommages.
Depuis le tsunami de 2004, la communauté internationale a investi environ 60 millions de dollars pour construire un système d'alerte antitsunami dans l'océan Indien. L'Indonésie va devoir gérer, dans les prochains jours, à la fois la catastrophe des Mentawaï et l'éruption du volcan Merapi, l'un des plus actifs au monde, sur l'île voisine de Java, après plus d'un an de relatif répit sur le front des désastres naturels.
http://www.lepoint.fr
Un groupe de touristes autraliens a témoigné avoir vu "un mur d'eau blanche d'écume" s'abattre sur leur bateau et le détruire, leur laissant juste le temps de se jeter à l'eau. "Nous avons senti une secousse sous le navire... Quelques minutes plus tard, nous avons entendu un rugissement. J'ai immédiatement pensé à un tsunami et nous avons vu le mur d'eau blanche foncer vers nous", a témoigné Rick Hallet, un tour-opérateur basé en Indonésie. Tous les passagers ont survécu, certains regagnant la terre ferme en s'accrochant à des branches malgré l'obscurité.
80 % des constructions endommagées
Le séisme s'est produit lundi à 21 h 42 (16 h 42, heure de Paris), à une profondeur de seulement 14,2 km, provoquant "un tsunami significatif", selon l'observatoire géologique américain (USGS). Sur l'île de Pagai du Sud, l'une des plus touchées, des vagues de trois mètres ont pénétré jusqu'à 600 mètres à l'intérieur des terres, selon le chef du centre de crise du ministère de la Santé, Mudjiharto. "Dans le village de Muntei, 80 % des constructions ont été endommagées par les vagues et de nombreux habitants sont portés disparus." Le bilan provisoire s'élevait mardi soir à "108 morts et 502 disparus", a déclaré Hendri Dori Satoko, député des îles Mentawaï.
Parmi les disparus figurent neuf Australiens, à bord d'un bateau de tourisme, le Southern Cross, qui se dirigeait vers l'une des îles et qui n'a donné aucune nouvelle depuis lundi. Les îles Mentawaï attirent très peu de touristes, à l'exception de surfeurs, en particulier australiens, car elles offrent des "spots de surf" parmi les plus beaux du monde, selon des spécialistes. Mais seuls les plus mordus s'y rendent, car le voyage est long et difficile, par bateau uniquement depuis Padang, grande ville portuaire de l'ouest de Sumatra. "Nous allons envoyer sur place un bateau et un avion pour participer aux recherches", a indiqué Andrew Judge, directeur de SurfAid International, une association caritative australienne engagée dans le développement des Mentawaï, des îles pauvres et au mode de vie extrêmement traditionnel.
Une région à risques élevés
La côte ouest de Sumatra est considérée comme une région à risques élevés, car elle est située dans une zone de subduction, où les plaques tectoniques indo-australienne et eurasienne se rapprochent à la vitesse de cinq à six centimètres par an. Les segments de cette faille craquent les uns après les autres. Le 26 décembre 2004, un séisme de 9,3 a provoqué un tsunami dévastateur qui a fait au moins 168.000 morts en Indonésie et des dizaines de milliers d'autres autour de l'océan Indien. Il y a un peu plus d'un an, le 30 septembre 2009, Padang et sa région ont été frappés par un séisme de 7,6, qui a entraîné la mort d'un millier de personnes et provoqué d'importants dommages.
Depuis le tsunami de 2004, la communauté internationale a investi environ 60 millions de dollars pour construire un système d'alerte antitsunami dans l'océan Indien. L'Indonésie va devoir gérer, dans les prochains jours, à la fois la catastrophe des Mentawaï et l'éruption du volcan Merapi, l'un des plus actifs au monde, sur l'île voisine de Java, après plus d'un an de relatif répit sur le front des désastres naturels.
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