Eléphants - The Last Mahout
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Re: Eléphants - The Last Mahout
A lire http://www.histoiresrecyclables.net/boun-xang-le-festival-des-elephants-laos/
site web à découvrir http://www.elefantasia.org/
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Eléphant blanc
Un éléphant blanc, animal rarissime, a été capturé en Birmanie, dans l’état de Rakhine (nord-ouest du pays).
Comme tous les éléphants dits « blancs », sa peau est pas à proprement parler blanche mais présente des taches pâles entre le rose et le marron sur ses flancs.
Monture du dieu hindou Indra et symbole de puissance, pouvoir et de bonne fortune, vénérée en Asie, cette éléphante albinos, âgée d’environ 38 ans et mesurant plus de deux mètres de haut, a été capturée dans l’Etat occidental d’Arakan (ou Rakhine).
La superstition est notoire, et le régime birman
présentera certainement cette découverte comme un signe du soutien des puissances supérieures au scrutin controversé
augurant de changements politiques … la Birmanie, à majorité bouddhiste, a toujours vénéré les éléphants blancs dont les très rares apparitions sont considérées comme signe de changements politiques.
_____ l’éléphant blanc ______
La peau fragile de l’éléphant asiatique, de teinte gris-brun présente parfois sur certaine partie du cops des zones claires résultant d’une dépigmentation.
Cette dernière se renforce avec l’âge et apparaît principalement sur le crâne, la trompe ou les oreilles.
Cela suffit pour qu’en Asie le mythe des éléphants blancs, sinon des éléphants roses, trouve son public.
L’éléphant blanc, cas d’albinisme extrêmement rare chez les proboscidiens (déficience pigmentaire), est considéré en Asie du sud est comme un joyau inestimable dont la possession est l’apanage exclusif des rois et des princes.
Ces particularités sont considérés comme une manifestation visible de son origine divine.
Donc les éléphants blancs existent mais sont très rares !
L’étrangeté de l’éléphant blanc le place au cœur de nombreuses croyances des habitants du Sud-est asiatique. On croit depuis toujours qu’il est doté de pouvoirs magiques.
Gris clair dans la réalité, l’éléphant blanc fait l’objet d’un véritable culte au Laos, jadis appelé royaume du Million d’éléphants, au Myanmar (ex-Birmanie) et en Thaïlande. Pour les bouddhistes de ces pays, ces albinos sont considérés comme des réincarnations du Bouddha. On leur prodigue donc tous les honneurs et les éléphants blancs ont droit à la plus grande attention de la part des hommes.
L’éléphant joue aussi un rôle fondateur dans le bouddhisme indien, à l’origine de toutes les autres formes de bouddhisme.
Ainsi par une belle nuit d’été, la reine Maya, vierge d’une grande beauté, fut visité en songe par un éléphant blanc. L’animal, pénétrant dans la chambre royale, portait délicatement une fleur de lotus à la trompe. Neuf mois après, la chaste reine accoucha du Bouddha, le prince Gautama, dans les jardins paisibles de son palais. Depuis lors, l’éléphant blanc est vénéré en Asie du Sud-Est.
Au Myanmar, on nourrit l’éléphant blanc avec les meilleurs nourritures, servies dans des plats d’or et d’argent. Certaines femmes ont même eu l’immense honneur d’allaiter un éléphant blanc.
En Thaïlande, l’éléphant blanc a longtemps servi de symbole pour illustrer le drapeau national. Aujourd’hui encore, beaucoup de Thaïlandais comparent la carte de leur pays à la tête d’un éléphant.
source http://www.elephantgris.fr/elephants/presse/elephant-blanc/
Comme tous les éléphants dits « blancs », sa peau est pas à proprement parler blanche mais présente des taches pâles entre le rose et le marron sur ses flancs.
Monture du dieu hindou Indra et symbole de puissance, pouvoir et de bonne fortune, vénérée en Asie, cette éléphante albinos, âgée d’environ 38 ans et mesurant plus de deux mètres de haut, a été capturée dans l’Etat occidental d’Arakan (ou Rakhine).
La superstition est notoire, et le régime birman
présentera certainement cette découverte comme un signe du soutien des puissances supérieures au scrutin controversé
augurant de changements politiques … la Birmanie, à majorité bouddhiste, a toujours vénéré les éléphants blancs dont les très rares apparitions sont considérées comme signe de changements politiques.
_____ l’éléphant blanc ______
La peau fragile de l’éléphant asiatique, de teinte gris-brun présente parfois sur certaine partie du cops des zones claires résultant d’une dépigmentation.
Cette dernière se renforce avec l’âge et apparaît principalement sur le crâne, la trompe ou les oreilles.
Cela suffit pour qu’en Asie le mythe des éléphants blancs, sinon des éléphants roses, trouve son public.
L’éléphant blanc, cas d’albinisme extrêmement rare chez les proboscidiens (déficience pigmentaire), est considéré en Asie du sud est comme un joyau inestimable dont la possession est l’apanage exclusif des rois et des princes.
Ces particularités sont considérés comme une manifestation visible de son origine divine.
Donc les éléphants blancs existent mais sont très rares !
L’étrangeté de l’éléphant blanc le place au cœur de nombreuses croyances des habitants du Sud-est asiatique. On croit depuis toujours qu’il est doté de pouvoirs magiques.
Gris clair dans la réalité, l’éléphant blanc fait l’objet d’un véritable culte au Laos, jadis appelé royaume du Million d’éléphants, au Myanmar (ex-Birmanie) et en Thaïlande. Pour les bouddhistes de ces pays, ces albinos sont considérés comme des réincarnations du Bouddha. On leur prodigue donc tous les honneurs et les éléphants blancs ont droit à la plus grande attention de la part des hommes.
L’éléphant joue aussi un rôle fondateur dans le bouddhisme indien, à l’origine de toutes les autres formes de bouddhisme.
Ainsi par une belle nuit d’été, la reine Maya, vierge d’une grande beauté, fut visité en songe par un éléphant blanc. L’animal, pénétrant dans la chambre royale, portait délicatement une fleur de lotus à la trompe. Neuf mois après, la chaste reine accoucha du Bouddha, le prince Gautama, dans les jardins paisibles de son palais. Depuis lors, l’éléphant blanc est vénéré en Asie du Sud-Est.
Au Myanmar, on nourrit l’éléphant blanc avec les meilleurs nourritures, servies dans des plats d’or et d’argent. Certaines femmes ont même eu l’immense honneur d’allaiter un éléphant blanc.
En Thaïlande, l’éléphant blanc a longtemps servi de symbole pour illustrer le drapeau national. Aujourd’hui encore, beaucoup de Thaïlandais comparent la carte de leur pays à la tête d’un éléphant.
source http://www.elephantgris.fr/elephants/presse/elephant-blanc/
thanaka- Admin
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ONU: Du piment pour éloigner les éléphants
L'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) a recommandé aux agriculteurs dont les récoltes sont saccagées par des animaux sauvages, comme les éléphants, de se servir de spray au piment pour les disperser. Dans un communiqué diffusé lundi, l'organisme préconise l'utilisation d'un pistolet en plastique tirant des balles remplies de piment chilien pour éloigner les animaux. "Avec une population mondiale qui augmente de 75 millions par an, les hommes et la vie sauvage sont de plus en plus en contact, augmentant le risque de conflits", a indiqué la FAO.
source http://www.lejdd.fr/International/Depeches/ONU-Du-piment-pour-eloigner-les-elephants-208395/
Pas encore vu un seul éléphant près de chez moi, c'est hyper éfficace
source http://www.lejdd.fr/International/Depeches/ONU-Du-piment-pour-eloigner-les-elephants-208395/
Pas encore vu un seul éléphant près de chez moi, c'est hyper éfficace
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Re: Eléphants - The Last Mahout
Vraiment sympa cette photo, mais je n'aiemrais pas être à la place du caillou ;)
F C Ganesha- Localisation : Kanchanaburi - Thailande
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Les éléphants sauvages font un nouveau mort sur l'île de Sumatra
BANDA ACEH (Indonésie) — Un paysan indonésien a été piétiné à mort vendredi par des éléphants sauvages ayant envahi sa plantation sur l'île de Sumatra, où les conflits entre animaux et humains sont de plus en plus meurtriers, a indiqué un responsable local.
Salehuddin, 30 ans, est mort sur le coup, sous les yeux d'un ami ayant réussi à s'enfuir à l'arrivée des pachydermes, a indiqué Mohammed Hasbi, chef du village d'Alue Keujereun, dans la province d'Aceh.
"Le troupeau de huit éléphants est sorti de nulle part. Salehuddin a paniqué et a tenté de fuir, mais il est tombé et l'un des éléphants l'a piétiné", a-t-il raconté.
Chaque année, plusieurs personnes sont tuées sur Sumatra par des éléphants ou des tigres sauvages qui souffrent de la réduction importante de leur zone d'habitat, rongée par l'abattage illégal et les plantations de palmiers à huile ou d'acacias. Ils sont de ce fait de plus en plus en contact avec les humains, excédés de voir leurs cultures ou leurs habitations détruites par les animaux.
Le nombre d'éléphants de Sumatra ne cesse de baisser et ne dépasse par 3.350, selon le Fonds mondial pour la Nature (WWF).
source AFP
Salehuddin, 30 ans, est mort sur le coup, sous les yeux d'un ami ayant réussi à s'enfuir à l'arrivée des pachydermes, a indiqué Mohammed Hasbi, chef du village d'Alue Keujereun, dans la province d'Aceh.
"Le troupeau de huit éléphants est sorti de nulle part. Salehuddin a paniqué et a tenté de fuir, mais il est tombé et l'un des éléphants l'a piétiné", a-t-il raconté.
Chaque année, plusieurs personnes sont tuées sur Sumatra par des éléphants ou des tigres sauvages qui souffrent de la réduction importante de leur zone d'habitat, rongée par l'abattage illégal et les plantations de palmiers à huile ou d'acacias. Ils sont de ce fait de plus en plus en contact avec les humains, excédés de voir leurs cultures ou leurs habitations détruites par les animaux.
Le nombre d'éléphants de Sumatra ne cesse de baisser et ne dépasse par 3.350, selon le Fonds mondial pour la Nature (WWF).
source AFP
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Une grève pour protéger les éléphants
Les vétérinaires du Sri Lanka ont lancé une grève pour protester contre les insuffisances en matière de protection des éléphants, alors que les conflits mortels entre habitants et pachydermes se multiplient, a annoncé mardi un responsable syndical.
"Il n'y a pas une bonne gestion des éléphants sauvages qui sont relégués dans des espaces de plus en plus limités parce que le gouvernement autorise les habitants à empiéter sur leurs zones d'habitat traditionnel", a déclaré à l'AFP Vijitha Perera, secrétaire du syndicat des vétérinaires. La grève, qui a débuté hier et doit durer cinq jours, vise à attirer l'attention sur les conflits croissants entre les hommes et les éléphants, qui ont provoqué la mort de 50 personnes et de 228 éléphants l'année dernière, a expliqué M. Perera.
Le week-end dernier, un homme de 75 ans qui roulait à bicyclette est mort après avoir été attaqué par un éléphant, tandis qu'un autre, âgé de 67 ans, a été piétiné dans sa maison. "Au moins quatre éléphants meurent chaque semaine en raison de ces conflits. Il y a des pénuries de nourriture et d'eau pour les éléphants qui vivent dans des zones étroites entre les villages", a-t-il ajouté.
La population d'éléphants au Sri Lanka est passée de 12.000 en 1900 à environ 4.000 aujourd'hui, selon le directeur général du département de la protection de faune sauvage, Ananda Wijesooriya. "Nous travaillons sur un programme approuvé par le gouvernement pour réinstaller les éléphants dans des réserves naturelles, mais il n'y toujours pas suffisamment de terres et je ne peux rien faire", a-t-il déploré. Selon M. Wijesooriya, le bétail empiète sur les habitats des éléphants, mangeant leur nourriture et utilisant leur réserves d'eau. Onze services vétérinaires sont en charge de la gestion et des soins à la faune dans le pays.
AFP
"Il n'y a pas une bonne gestion des éléphants sauvages qui sont relégués dans des espaces de plus en plus limités parce que le gouvernement autorise les habitants à empiéter sur leurs zones d'habitat traditionnel", a déclaré à l'AFP Vijitha Perera, secrétaire du syndicat des vétérinaires. La grève, qui a débuté hier et doit durer cinq jours, vise à attirer l'attention sur les conflits croissants entre les hommes et les éléphants, qui ont provoqué la mort de 50 personnes et de 228 éléphants l'année dernière, a expliqué M. Perera.
Le week-end dernier, un homme de 75 ans qui roulait à bicyclette est mort après avoir été attaqué par un éléphant, tandis qu'un autre, âgé de 67 ans, a été piétiné dans sa maison. "Au moins quatre éléphants meurent chaque semaine en raison de ces conflits. Il y a des pénuries de nourriture et d'eau pour les éléphants qui vivent dans des zones étroites entre les villages", a-t-il ajouté.
La population d'éléphants au Sri Lanka est passée de 12.000 en 1900 à environ 4.000 aujourd'hui, selon le directeur général du département de la protection de faune sauvage, Ananda Wijesooriya. "Nous travaillons sur un programme approuvé par le gouvernement pour réinstaller les éléphants dans des réserves naturelles, mais il n'y toujours pas suffisamment de terres et je ne peux rien faire", a-t-il déploré. Selon M. Wijesooriya, le bétail empiète sur les habitats des éléphants, mangeant leur nourriture et utilisant leur réserves d'eau. Onze services vétérinaires sont en charge de la gestion et des soins à la faune dans le pays.
AFP
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WWF / Frémir à l’idée d’ivoire un éléphant !
Comme à son habitude, la WWF sait communiquer avec des images fortes. Cette fois, c’est de la chasse à l’éléphant pour en récupérer les défenses d’ivoire qu’il est question et plus particulièrement de son commerce… L’éternel question perdure, doit on s’attaquer au marchant, à l’acheteur ou encore au chasseur…?
Cette belle pièce d’art n’est évidemment pas faite en ivoire véritable, mais vous devez admettre qu’elle est remarquablement bien travaillé et étonnant de réalisme. Une création signé Ogilvy & Mather Bangkok
Le slogan, quant à lui, nous dit : "A display of wealth or moral bankruptcy ?" que l’on pourrait traduire par quelque chsoe comme
" Un étalage de richesse ou de la faillite morale ?"
cliquez sur les liens pour comprendre !!!
https://i.servimg.com/u/f25/13/95/67/29/kesako10.jpg
https://i.servimg.com/u/f25/13/95/67/29/kesako12.jpg
source http://kesako.wordpress.com/2010/09/08/wwf-fremir-a-l-idee-d-ivoire-un-elephant/
Cette belle pièce d’art n’est évidemment pas faite en ivoire véritable, mais vous devez admettre qu’elle est remarquablement bien travaillé et étonnant de réalisme. Une création signé Ogilvy & Mather Bangkok
Le slogan, quant à lui, nous dit : "A display of wealth or moral bankruptcy ?" que l’on pourrait traduire par quelque chsoe comme
" Un étalage de richesse ou de la faillite morale ?"
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Elephanting
This is a documentary about elephants, exploring from the historical evolution of elephants to current living situation of Asian Elephant. Through introducing human-elephant culture, elephant civilization, true stories of mahouts, as well as the human-elephant conflicts happened in Thailand, Sumatra, China’s Yunnan Province, etc., the film comprehensively reveals ongoing challenges for Asian Elephant and exposes the relationships between humans,elephants, and forests; moreover, it discovers the balance between humans, animals, and nature.
Elephanting is directed and produced by Xiao Wei, who is the lead vocalist of band The Catcher in the Rye. As a senior volunteer at Greenpeace, Xiao Wei headed to Thailand for the CHANG[E] caravan in 2009. Such an experience of living together with Asian elephants night and day for a month brought him enthusiasm and emotion for elephants. After ten months of filming, editing, and post-producing, Elephanting is born. It is the first documentary, in the genre of animals and nature, directed by a musician, featuring Xiao Wei’s music and his choice of Rock music that accounts for the bulk of the soundtrack, along with exotic melodic music, both of which catch the spotlight.
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CAMBODGE: Quand les éléphants et les humains s’affrontent
KOH KONG, 20 décembre 2010 (IRIN) - Sokha Seang, un riziculteur âgé de 33 ans, se souvient de la nuit, au printemps dernier, où un troupeau d’éléphants a piétiné sa propriété.
« Ils avaient faim. J’étais en colère, mais je comprends pourquoi ils ont fait ça », a-t-il dit. Les pachydermes ont mangé presque toute sa réserve de nourriture.
Au Cambodge, les paysans pauvres comme M. Seang ne peuvent se permettre de perdre leur production. Selon les statistiques gouvernementales, un tiers de la population vit sous le seuil de pauvreté national, qui est de 0,75 dollar par jour.
Ils tuent les éléphants en maraude avec des armes à feu, des bâtons de bambou pointus ou de la nourriture empoisonnée. Parfois, les éléphants réagissent en écrasant les gens.
Cette fois, avec l’aide d’organisations non gouvernementales , M. Seang a résisté à son instinct de répondre par la force. « Nous devons vivre avec eux en paix », a dit M. Seang, qui vit dans le village reculé de Prey Proseth, dans la province de Koh Kong, au sud-ouest du pays.
Protéger les moyens de subsistance et préserver la faune
Les affrontements entre éléphants et fermiers sont communs en Asie. Ils entraînent le déclin de la population animale et des pertes de revenus importantes pour les agriculteurs.
Des spécialistes comme Sereivathana Tuy, 40 ans, encouragent les fermiers à trouver une façon de cohabiter en paix avec les éléphants. M. Tuy est un spécialiste des éléphants qui vit au Cambodge et travaille pour Flora and Fauna International, une organisation à but non lucratif de protection de la nature dont le siège se trouve à Cambridge, au Royaume-Uni.
Il enseigne aux fermiers à alterner des cultures comme le concombre et le radis blanc, qui peuvent être récoltés plusieurs fois par an, ce qui offre moins de chances aux éléphants de les manger.
Les villageois ont également appris à garder les éléphants à distance en plantant des piments autour de leur terrain plutôt qu’en les mutilant avec des armes, car les éléphants n’aiment pas l’odeur de ces plantes, a dit M. Tuy. Cette solution, selon lui, permet aux éléphants comme aux humains de conserver leur mode de vie. Les villageois gardent leurs récoltes et la population d’éléphants peut aussi être préservée, a-t-il dit à IRIN, à Koh Kong.
Au Cambodge, on estime que moins de 500 éléphants vivent actuellement dans la nature. En 1995, on en comptait environ 2 000.
Instaurer la confiance
Les affrontements entre les éléphants et les humains sont devenus un problème après le renversement du régime communiste des Khmers rouges en 1979. Au cours des 20 années qui ont suivi, le développement et l’absence de réglementation ont conduit à la déforestation et forcé les éléphants à chercher de la nourriture et de l’eau sur les terres agricoles, hors des forêts où ils vivaient traditionnellement.
La queue, les défenses et le bout de la trompe des éléphants étaient convoités par certains Cambodgiens, car ils pensaient que ces organes donnaient du pouvoir et ils les exposaient chez eux en signe de prestige. Ces pratiques ont conduit à une hausse du braconnage, a dit M. Tuy.
Dans les années 1990, M. Tuy était conservateur de parc au Cambodge. À cette époque, il a mis sur pied un modèle communautaire visant à mettre fin aux affrontements entre humains et éléphants et reposant sur la confiance des fermiers.
M. Tuy a commencé par recruter des enseignants pour faire connaître les éléphants aux enfants de quatre écoles de villages isolés. Les enfants devaient ensuite transmettre ce qu’ils avaient appris à leurs parents, qui étaient à leur tour censés en discuter avec les autres villageois.
Avant 2005, les mises à mort d’éléphants étaient souvent dénoncées à la police, qui arrêtait les coupables et les incarcérait ou leur infligeait une amende de plus de 2 000 dollars. En vertu du droit cambodgien, les braconniers ou les tueurs d’éléphants risquent une peine de prison de dix ans.
Des villageois en colère ont dit qu’ils ne connaissaient aucune autre manière de protéger leur terre.
La situation pourrait cependant être en train de s’améliorer. M. Tuy estime qu’il y a eu entre cinq et dix attaques d’éléphants envers des humains depuis 2003 et seulement un mort depuis 2005, ce qui laisse penser que les fermiers utilisent des méthodes moins dangereuses pour éloigner les éléphants.
De nombreuses méthodes reposent sur des données empiriques. Une étude menée l’année passée a révélé que « les méthodes communautaires de surveillance des cultures » — c’est-à-dire des méthodes de surveillance collective à l’aide d’outils traditionnels comme celles que M. Tuy enseigne aux villageois – ont permis de repousser environ 90 pour cent des tentatives de maraudage autour du parc national Way Kambas, sur l’île de Sumatra, en Indonésie.
« Cela concorde avec la prise de conscience croissante qu’une grande partie des méthodes proposées par les autorités ne fonctionnaient pas particulièrement bien », a dit à IRIN Simon Hedges, coordoinateur du programme de défense des éléphants d’Asie de la Wildlife Conservation Society, une organisation basée à New York, alors qu’il se trouvait à Londres.
« Il n’est pas très réaliste pour toutes les communautés […] d’Afrique et d’Asie de s’attendre à ce que les gouvernements s’occupent du problème des éléphants à leur place », a-t-il ajouté.
source http://www.irinnews.org/fr/ReportFrench.aspx?ReportID=91409
« Ils avaient faim. J’étais en colère, mais je comprends pourquoi ils ont fait ça », a-t-il dit. Les pachydermes ont mangé presque toute sa réserve de nourriture.
Au Cambodge, les paysans pauvres comme M. Seang ne peuvent se permettre de perdre leur production. Selon les statistiques gouvernementales, un tiers de la population vit sous le seuil de pauvreté national, qui est de 0,75 dollar par jour.
Ils tuent les éléphants en maraude avec des armes à feu, des bâtons de bambou pointus ou de la nourriture empoisonnée. Parfois, les éléphants réagissent en écrasant les gens.
Cette fois, avec l’aide d’organisations non gouvernementales , M. Seang a résisté à son instinct de répondre par la force. « Nous devons vivre avec eux en paix », a dit M. Seang, qui vit dans le village reculé de Prey Proseth, dans la province de Koh Kong, au sud-ouest du pays.
Protéger les moyens de subsistance et préserver la faune
Les affrontements entre éléphants et fermiers sont communs en Asie. Ils entraînent le déclin de la population animale et des pertes de revenus importantes pour les agriculteurs.
Des spécialistes comme Sereivathana Tuy, 40 ans, encouragent les fermiers à trouver une façon de cohabiter en paix avec les éléphants. M. Tuy est un spécialiste des éléphants qui vit au Cambodge et travaille pour Flora and Fauna International, une organisation à but non lucratif de protection de la nature dont le siège se trouve à Cambridge, au Royaume-Uni.
Il enseigne aux fermiers à alterner des cultures comme le concombre et le radis blanc, qui peuvent être récoltés plusieurs fois par an, ce qui offre moins de chances aux éléphants de les manger.
Les villageois ont également appris à garder les éléphants à distance en plantant des piments autour de leur terrain plutôt qu’en les mutilant avec des armes, car les éléphants n’aiment pas l’odeur de ces plantes, a dit M. Tuy. Cette solution, selon lui, permet aux éléphants comme aux humains de conserver leur mode de vie. Les villageois gardent leurs récoltes et la population d’éléphants peut aussi être préservée, a-t-il dit à IRIN, à Koh Kong.
Au Cambodge, on estime que moins de 500 éléphants vivent actuellement dans la nature. En 1995, on en comptait environ 2 000.
Instaurer la confiance
Les affrontements entre les éléphants et les humains sont devenus un problème après le renversement du régime communiste des Khmers rouges en 1979. Au cours des 20 années qui ont suivi, le développement et l’absence de réglementation ont conduit à la déforestation et forcé les éléphants à chercher de la nourriture et de l’eau sur les terres agricoles, hors des forêts où ils vivaient traditionnellement.
La queue, les défenses et le bout de la trompe des éléphants étaient convoités par certains Cambodgiens, car ils pensaient que ces organes donnaient du pouvoir et ils les exposaient chez eux en signe de prestige. Ces pratiques ont conduit à une hausse du braconnage, a dit M. Tuy.
Dans les années 1990, M. Tuy était conservateur de parc au Cambodge. À cette époque, il a mis sur pied un modèle communautaire visant à mettre fin aux affrontements entre humains et éléphants et reposant sur la confiance des fermiers.
M. Tuy a commencé par recruter des enseignants pour faire connaître les éléphants aux enfants de quatre écoles de villages isolés. Les enfants devaient ensuite transmettre ce qu’ils avaient appris à leurs parents, qui étaient à leur tour censés en discuter avec les autres villageois.
Avant 2005, les mises à mort d’éléphants étaient souvent dénoncées à la police, qui arrêtait les coupables et les incarcérait ou leur infligeait une amende de plus de 2 000 dollars. En vertu du droit cambodgien, les braconniers ou les tueurs d’éléphants risquent une peine de prison de dix ans.
Des villageois en colère ont dit qu’ils ne connaissaient aucune autre manière de protéger leur terre.
La situation pourrait cependant être en train de s’améliorer. M. Tuy estime qu’il y a eu entre cinq et dix attaques d’éléphants envers des humains depuis 2003 et seulement un mort depuis 2005, ce qui laisse penser que les fermiers utilisent des méthodes moins dangereuses pour éloigner les éléphants.
De nombreuses méthodes reposent sur des données empiriques. Une étude menée l’année passée a révélé que « les méthodes communautaires de surveillance des cultures » — c’est-à-dire des méthodes de surveillance collective à l’aide d’outils traditionnels comme celles que M. Tuy enseigne aux villageois – ont permis de repousser environ 90 pour cent des tentatives de maraudage autour du parc national Way Kambas, sur l’île de Sumatra, en Indonésie.
« Cela concorde avec la prise de conscience croissante qu’une grande partie des méthodes proposées par les autorités ne fonctionnaient pas particulièrement bien », a dit à IRIN Simon Hedges, coordoinateur du programme de défense des éléphants d’Asie de la Wildlife Conservation Society, une organisation basée à New York, alors qu’il se trouvait à Londres.
« Il n’est pas très réaliste pour toutes les communautés […] d’Afrique et d’Asie de s’attendre à ce que les gouvernements s’occupent du problème des éléphants à leur place », a-t-il ajouté.
source http://www.irinnews.org/fr/ReportFrench.aspx?ReportID=91409
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Vietnam : Le calvaire des éléphants, victimes d’une forme de tourisme pas très durable
Dans la province de Dak Lak, célèbre pour ses promenades à dos d’éléphants proposées aux touristes, les pachydermes ne se reproduisent plus. Et leur nombre fond comme neige au soleil. La faute à la surexploitation des animaux et à la disparition rapide de leur habitat naturel.
Les animaux apprivoisés n’ont pas l’opportunité de se reproduire, puisque les propriétaires ne leur en laissent pas le temps. Les animaux sauvages sont victimes de la diminution des espaces vierges en dehors desquels les accouplements ne sont pas possibles.
Deuxième souci, l’alimentation. Dans les exploitations touristiques, les éléphants ont un régime très limité de canne à sucre et de bananes. Mais dans la nature, les espèces de la région mangent 300 kg d’herbe chaque jour et avalent plusieurs centaines de litres d’eau. Ils passent 70 à 80% de leur temps à manger.
Chose impossible pour ces forcenés de travail. Les animaux portent inlassablement les touristes amusés par ce moyen de locomotion original. Un exemple malheureusement classique est celui de Pac Ngui, mort de fatigue en 2010. Il faisait jusqu’à trente tours pour les touristes chaque semaine. En plus de cela, il était utilisé la nuit pour remorquer des troncs d’arbres abattus illégalement. Son propriétaire, Y Thiem, regrette.
"Comment aurait-il pu survivre ? Il s’est effondré un jour et ne s’est jamais relevé. C’est le premier des éléphants du village à être mort de la sorte."
Sans doute pas le dernier. Selon un connaisseur,
"Les éléphants doivent avoir du temps pour se reposer la nuit. Quand ils pleurent, c’est qu’ils sont malades. Dans ce cas, ils doivent être remis dans la nature pendant un mois au moins. Ils y trouvent les feuilles qui les guérissent. Mais ici, quand les éléphants pleurent, les propriétaires continuent à les forcer au travail pour gagner un peu plus d’argent."
Encore un exemple des conséquences sur la biodiversité qui dérivent de l’appât du gain. Il faudra que les habitants des villages de la province de Dak Lak se réveillent et modifient leurs habitudes avant que tous les éléphants ne disparaissent du coin !
http://www.greenetvert.fr/2011/02/09/le-calvaire-des-elephants-victimes-d%E2%80%99une-forme-de-tourisme-pas-tres-durable/13009
Les animaux apprivoisés n’ont pas l’opportunité de se reproduire, puisque les propriétaires ne leur en laissent pas le temps. Les animaux sauvages sont victimes de la diminution des espaces vierges en dehors desquels les accouplements ne sont pas possibles.
Deuxième souci, l’alimentation. Dans les exploitations touristiques, les éléphants ont un régime très limité de canne à sucre et de bananes. Mais dans la nature, les espèces de la région mangent 300 kg d’herbe chaque jour et avalent plusieurs centaines de litres d’eau. Ils passent 70 à 80% de leur temps à manger.
Chose impossible pour ces forcenés de travail. Les animaux portent inlassablement les touristes amusés par ce moyen de locomotion original. Un exemple malheureusement classique est celui de Pac Ngui, mort de fatigue en 2010. Il faisait jusqu’à trente tours pour les touristes chaque semaine. En plus de cela, il était utilisé la nuit pour remorquer des troncs d’arbres abattus illégalement. Son propriétaire, Y Thiem, regrette.
"Comment aurait-il pu survivre ? Il s’est effondré un jour et ne s’est jamais relevé. C’est le premier des éléphants du village à être mort de la sorte."
Sans doute pas le dernier. Selon un connaisseur,
"Les éléphants doivent avoir du temps pour se reposer la nuit. Quand ils pleurent, c’est qu’ils sont malades. Dans ce cas, ils doivent être remis dans la nature pendant un mois au moins. Ils y trouvent les feuilles qui les guérissent. Mais ici, quand les éléphants pleurent, les propriétaires continuent à les forcer au travail pour gagner un peu plus d’argent."
Encore un exemple des conséquences sur la biodiversité qui dérivent de l’appât du gain. Il faudra que les habitants des villages de la province de Dak Lak se réveillent et modifient leurs habitudes avant que tous les éléphants ne disparaissent du coin !
http://www.greenetvert.fr/2011/02/09/le-calvaire-des-elephants-victimes-d%E2%80%99une-forme-de-tourisme-pas-tres-durable/13009
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Les éléphants asiatiques seraient plus menacés que jamais de disparition
Chaque nuit, pendant que leur riz mûrit dans les champs, les jeunes hommes s'installent dans des tours-vigies et surveillent nerveusement le contrefort des Himalayas, d'où émergent les géants gris.
Devant eux, une clôture électrifiée de cinq kilomètres semble offrir une bien piètre défense face à un ennemi aussi intelligent et rusé. Derrière, d'autres hommes patrouillent en arrière-garde; ils sont armés de lances, de torches, de bombes fumigènes et — parfois — d'armes et de poison.
L'État d'Assam, dans le nord-est de l'Inde, se retrouve sur la ligne de front d'un conflit déchirant qui est livré quotidiennement dans 13 pays d'Asie où les forêts et les prairies sont en recul constant, déclenchant une guerre à finir entre d'anciens alliés: l'humain affamé de terres et un animal tout simplement affamé, l'éléphant d'Asie.
La survie de l'éléphant apparaît à tout le moins incertaine.
En Inde et au Sri Lanka, où l'affrontement est le plus féroce, plus de 400 éléphants et 250 humains sont tués chaque année. Des pertes de vie sont rapportées fréquemment, des deux côtés, en Indonésie, en Malaisie, en Thaïlande et ailleurs. Les requins, en comparaison, tuent environ cinq nageurs chaque année.
Et même si le lien ancestral qui unit l'homme à l'éléphant n'a pas encore été entièrement rompu, certains villageois en colère n'hésitent maintenant plus à électrocuter les animaux avec des lignes haute-tension, à les abattre ou à les empoisonner avec de l'alcool contenant de l'insecticide.
Les humains, souvent des villageois appauvris, paient eux aussi un prix élevé.
Dans le village de Galighat, dans l'est de l'État d'Assam, une bourgade accessible uniquement à pied ou en bateau, un éléphant mâle a récemment tué cinq résidants en un peu plus d'un mois, détruisant six maisons lors d'attaques nocturnes, décapitant des dizaines de bananiers et éventrant des greniers à céréales.
La plus récente victime, Phulania Dutta, a perdu la vie quand l'éléphant a pulvérisé sa maison avant de l'écraser avec une patte.
«Nous avons demandé l'aide du gouvernement, mais en vain. Nous avons pris toutes les précautions possibles. Nous avons prié. Mais rien ne fonctionne. Nous ne pouvons pas coexister (avec les éléphants)», a déploré le villageois Mohammed Abdul Ali.
Et rien de permet d'espérer une amélioration de la situation, préviennent les écologistes, en dépit des nombreuses mesures prises pour séparer humains et éléphants.
Le passé est un témoin inquiétant de l'avenir. L'animal est maintenant disparu de 95 pour cent du territoire qu'il occupait jadis, un empire éléphantesque qui s'étirait des rives de la mer Méditerranée jusqu'au fleuve Jaune dans le nord de la Chine. La Thaïlande, par exemple, accueillait quelque 100 000 éléphants au début du 20e siècle, contre seulement 6000 aujourd'hui.
Selon l'Union internationale pour la conservation de la nature, un organisme helvétique, on ne retrouve pas plus de 52 000 éléphants asiatiques en liberté, en plus d'environ 15 000 en captivité. Les éléphants ont depuis longtemps perdu leurs rôles traditionnels de bûcherons, chars d'assaut, camions et symboles de prestige dans les cours royales.
«Tout le monde connaît la cause, même le villageois, on sait que la forêt est finie, que l'éléphant n'a plus d'endroit où se réfugier et qu'il n'a plus rien à manger, donc il sort (de la forêt), a dit Bhupendra Nath Talukdar, un responsable du service forestier d'Assam. Dans ce conflit, l'éléphant sera vaincu facilement. Ce n'est pas vraiment un conflit avec l'éléphant. C'était leur territoire et maintenant nous l'occupons.»
Les méthodes de défense traditionnelles utilisées par les humains sont aussi de moins en moins efficaces. Certains éléphants ont appris à détruire les clôtures électrifiées sans y toucher, tandis que d'autres troupeaux ne font plus de cas des pétards, tambours et torches qui étaient utilisés pour les effrayer. En certains endroits, les éléphants ont développé un goût pour les cultures — d'agrumes ou même de chilis — qui étaient plantées comme zones-tampons.
Les éléphants ont aussi développé des tactiques ingénieuses. Dans l'Assam, les autorités surveillent depuis quatre ans un groupe de jeunes mâles qui a appris à ouvrir portes et clôtures sans les détruire. Une fois à l'intérieur de l'enceinte, deux éléphants montent la garde devant une maison pour empêcher les habitants de sortir et un troisième s'installe derrière, pendant qu'un quatrième pille la nourriture qui sera ensuite partagée entre tous.
«Les villageois respectent encore les éléphants, mais le niveau de tolérance est de plus en plus faible», a prévenu Nandita Hazarika, le directeur du Projet Assam Haathi.
source http://www.google.com/hostednews/canadianpress/article/ALeqM5iOxXLvdG2eL5QGsb879shJP5jmYQ?docId=6577397
Devant eux, une clôture électrifiée de cinq kilomètres semble offrir une bien piètre défense face à un ennemi aussi intelligent et rusé. Derrière, d'autres hommes patrouillent en arrière-garde; ils sont armés de lances, de torches, de bombes fumigènes et — parfois — d'armes et de poison.
L'État d'Assam, dans le nord-est de l'Inde, se retrouve sur la ligne de front d'un conflit déchirant qui est livré quotidiennement dans 13 pays d'Asie où les forêts et les prairies sont en recul constant, déclenchant une guerre à finir entre d'anciens alliés: l'humain affamé de terres et un animal tout simplement affamé, l'éléphant d'Asie.
La survie de l'éléphant apparaît à tout le moins incertaine.
En Inde et au Sri Lanka, où l'affrontement est le plus féroce, plus de 400 éléphants et 250 humains sont tués chaque année. Des pertes de vie sont rapportées fréquemment, des deux côtés, en Indonésie, en Malaisie, en Thaïlande et ailleurs. Les requins, en comparaison, tuent environ cinq nageurs chaque année.
Et même si le lien ancestral qui unit l'homme à l'éléphant n'a pas encore été entièrement rompu, certains villageois en colère n'hésitent maintenant plus à électrocuter les animaux avec des lignes haute-tension, à les abattre ou à les empoisonner avec de l'alcool contenant de l'insecticide.
Les humains, souvent des villageois appauvris, paient eux aussi un prix élevé.
Dans le village de Galighat, dans l'est de l'État d'Assam, une bourgade accessible uniquement à pied ou en bateau, un éléphant mâle a récemment tué cinq résidants en un peu plus d'un mois, détruisant six maisons lors d'attaques nocturnes, décapitant des dizaines de bananiers et éventrant des greniers à céréales.
La plus récente victime, Phulania Dutta, a perdu la vie quand l'éléphant a pulvérisé sa maison avant de l'écraser avec une patte.
«Nous avons demandé l'aide du gouvernement, mais en vain. Nous avons pris toutes les précautions possibles. Nous avons prié. Mais rien ne fonctionne. Nous ne pouvons pas coexister (avec les éléphants)», a déploré le villageois Mohammed Abdul Ali.
Et rien de permet d'espérer une amélioration de la situation, préviennent les écologistes, en dépit des nombreuses mesures prises pour séparer humains et éléphants.
Le passé est un témoin inquiétant de l'avenir. L'animal est maintenant disparu de 95 pour cent du territoire qu'il occupait jadis, un empire éléphantesque qui s'étirait des rives de la mer Méditerranée jusqu'au fleuve Jaune dans le nord de la Chine. La Thaïlande, par exemple, accueillait quelque 100 000 éléphants au début du 20e siècle, contre seulement 6000 aujourd'hui.
Selon l'Union internationale pour la conservation de la nature, un organisme helvétique, on ne retrouve pas plus de 52 000 éléphants asiatiques en liberté, en plus d'environ 15 000 en captivité. Les éléphants ont depuis longtemps perdu leurs rôles traditionnels de bûcherons, chars d'assaut, camions et symboles de prestige dans les cours royales.
«Tout le monde connaît la cause, même le villageois, on sait que la forêt est finie, que l'éléphant n'a plus d'endroit où se réfugier et qu'il n'a plus rien à manger, donc il sort (de la forêt), a dit Bhupendra Nath Talukdar, un responsable du service forestier d'Assam. Dans ce conflit, l'éléphant sera vaincu facilement. Ce n'est pas vraiment un conflit avec l'éléphant. C'était leur territoire et maintenant nous l'occupons.»
Les méthodes de défense traditionnelles utilisées par les humains sont aussi de moins en moins efficaces. Certains éléphants ont appris à détruire les clôtures électrifiées sans y toucher, tandis que d'autres troupeaux ne font plus de cas des pétards, tambours et torches qui étaient utilisés pour les effrayer. En certains endroits, les éléphants ont développé un goût pour les cultures — d'agrumes ou même de chilis — qui étaient plantées comme zones-tampons.
Les éléphants ont aussi développé des tactiques ingénieuses. Dans l'Assam, les autorités surveillent depuis quatre ans un groupe de jeunes mâles qui a appris à ouvrir portes et clôtures sans les détruire. Une fois à l'intérieur de l'enceinte, deux éléphants montent la garde devant une maison pour empêcher les habitants de sortir et un troisième s'installe derrière, pendant qu'un quatrième pille la nourriture qui sera ensuite partagée entre tous.
«Les villageois respectent encore les éléphants, mais le niveau de tolérance est de plus en plus faible», a prévenu Nandita Hazarika, le directeur du Projet Assam Haathi.
source http://www.google.com/hostednews/canadianpress/article/ALeqM5iOxXLvdG2eL5QGsb879shJP5jmYQ?docId=6577397
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Re: Eléphants - The Last Mahout
Un ouvrier vietnamien a été tué par un éléphant sauvage dans la province centrale de Nghe An, a indiqué dimanche la police locale.La victime Vi Van Sinh, 41 ans, a été attaquée vendredi dans la commune de Phuc Son, a précisé à l'AFP Bui Danh Ha du Bureau de la police provinciale.
Trois autres ouvriers, qui étaient aux côtés de Sinh, ont réussi à s'échapper. L'attaque est survenue dans la forêt de Bai Coi où les éléphants avaient été loués pour cultiver des arbres, a ajouté le responsable. "Les autorités de Nghe An ont ouvert une enquête", a dit Bui Danh Ha en estimant que ces animaux "pourraient venir de la réserve nationale de Pu Mat à l'ouest de la province cherchant de la nourriture et du sel".Les attaques d'éléphants, rarement rapportées par les médias officiels, ont eu lieu généralement dans les forêts du centre et du sud du Vietnam où leur population a fortement diminué en raison de la déforestation massive et de la chasse illégale.
http://www.europe1.fr/International/Vietnam-un-ouvrier-tue-par-un-elephant-563359/
Trois autres ouvriers, qui étaient aux côtés de Sinh, ont réussi à s'échapper. L'attaque est survenue dans la forêt de Bai Coi où les éléphants avaient été loués pour cultiver des arbres, a ajouté le responsable. "Les autorités de Nghe An ont ouvert une enquête", a dit Bui Danh Ha en estimant que ces animaux "pourraient venir de la réserve nationale de Pu Mat à l'ouest de la province cherchant de la nourriture et du sel".Les attaques d'éléphants, rarement rapportées par les médias officiels, ont eu lieu généralement dans les forêts du centre et du sud du Vietnam où leur population a fortement diminué en raison de la déforestation massive et de la chasse illégale.
http://www.europe1.fr/International/Vietnam-un-ouvrier-tue-par-un-elephant-563359/
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Re: Eléphants - The Last Mahout
La Birmanie a annoncé la tenue d'une cérémonie pour accueillir ce soir dans sa capitale deux éléphants blancs, symboles de chance dans le pays.
Avec la récente capture des deux pachydermes, le nombre de ces animaux très rares aux mains des autorités s'élève à sept, un bon chiffre, selon un responsable qui a requis l'anonymat.
L'éléphant blanc est un animal très rare, dont les apparitions dans le pays nourrissent de nombreuses superstitions en Birmanie. Il est supposé apporter la bonne fortune, y compris concernant le pouvoir et les changements politiques. Les autorités birmanes ont une collection de ces animaux, qui ne sont en fait pas blancs mais plutôt rose-marron et qui ont toujours été chéris dans ce pays à majorité bouddhiste.
AFP
Avec la récente capture des deux pachydermes, le nombre de ces animaux très rares aux mains des autorités s'élève à sept, un bon chiffre, selon un responsable qui a requis l'anonymat.
L'éléphant blanc est un animal très rare, dont les apparitions dans le pays nourrissent de nombreuses superstitions en Birmanie. Il est supposé apporter la bonne fortune, y compris concernant le pouvoir et les changements politiques. Les autorités birmanes ont une collection de ces animaux, qui ne sont en fait pas blancs mais plutôt rose-marron et qui ont toujours été chéris dans ce pays à majorité bouddhiste.
AFP
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La consommation de viande d’éléphant progresse en Thaïlande
Traqués par les braconniers pour leur ivoire, les éléphants sont également de plus en plus tués pour leur viande, dont la consommation augmente en Thaïlande, ce qui menace la biodiversité régionale.
Alors que l’année 2011 a été selon l’ONG Traffic, qui lutte contre le braconnage et œuvre pour la protection de l’environnement, l’une des plus meurtrières pour les éléphants, deux pachydermes ont été abattus le mois dernier dans un parc national de l’ouest de la Thaïlande. Les braconniers tuent habituellement les éléphants pour leur ivoire, lequel est ensuite revendu au marché noir – 23 tonnes ont été confisquées l’an passé selon les chiffres de l’association, ce qui représente 2 500 individus –, mais les deux spécimens retrouvés aurait été massacrés pour leur viande, de plus en plus prisée par les Thaïlandais. « Les braconniers ont emmené les organes sexuels des éléphants et leurs troncs … pour la consommation humaine. Des parties de la viande seront consommées crues, comme pour l’”elephant sashimi” », a expliqué Damrong Phidet, directeur général de la Thailand’s wildlife agency.
Au même titre que le braconnage d’espèces protégées, le trafic ou la possession de parties d’animaux braconnés est illégal en Thaïlande. Toutefois, bien que la consommation de viande de pachyderme ne soit pas répandue dans le pays, plusieurs cultures asiatiques considèrent que certains organes d’animaux peuvent stimuler l’activité sexuelle et la fertilité. L’éléphant étant le symbole national de la Thaïlande, certains, convaincus de ces vertus, achètent sur le marché noir de la viande provenant de pachydermes.
Selon la fondatrice de la Friends of the Asian Elephant foundation Soraida Salwala, le trafic d’ivoire reste néanmoins l’activité la plus rentable pour les braconniers. D’après ses estimations, une défense d’éléphant peut ainsi être vendue entre 22 000 et 45 000 euros, alors que la valeur d’un pénis de pachyderme est d’environ 725 euros. Mme Salwala n’en demeure pas moins inquiète et redoute que les braconniers ne voient dans ce commerce somme toute assez peu lucratif qu’une nouvelle piste à exploiter pour accroître leurs profits. « Il y’a seulement une poignée de gens qui aiment manger de la viande d’éléphant mais à partir du moment où il y a une demande, les braconniers vont avoir du mal à résister à de plus grosses sommes d’argent », redoute-t-elle. Moins de 3 000 éléphants sauvages survivent aujourd’hui en Thaïlande et environ 4 000 pachydermes vivent en captivité. Des effectifs déjà limités et qui pourraient encore diminuer si rien n’est entrepris pour dissuader la consommation de viande d’éléphant.
http://www.zegreenweb.com/sinformer/la-consommation-de-viande-delephant-progresse-en-thailande,47233
Alors que l’année 2011 a été selon l’ONG Traffic, qui lutte contre le braconnage et œuvre pour la protection de l’environnement, l’une des plus meurtrières pour les éléphants, deux pachydermes ont été abattus le mois dernier dans un parc national de l’ouest de la Thaïlande. Les braconniers tuent habituellement les éléphants pour leur ivoire, lequel est ensuite revendu au marché noir – 23 tonnes ont été confisquées l’an passé selon les chiffres de l’association, ce qui représente 2 500 individus –, mais les deux spécimens retrouvés aurait été massacrés pour leur viande, de plus en plus prisée par les Thaïlandais. « Les braconniers ont emmené les organes sexuels des éléphants et leurs troncs … pour la consommation humaine. Des parties de la viande seront consommées crues, comme pour l’”elephant sashimi” », a expliqué Damrong Phidet, directeur général de la Thailand’s wildlife agency.
Au même titre que le braconnage d’espèces protégées, le trafic ou la possession de parties d’animaux braconnés est illégal en Thaïlande. Toutefois, bien que la consommation de viande de pachyderme ne soit pas répandue dans le pays, plusieurs cultures asiatiques considèrent que certains organes d’animaux peuvent stimuler l’activité sexuelle et la fertilité. L’éléphant étant le symbole national de la Thaïlande, certains, convaincus de ces vertus, achètent sur le marché noir de la viande provenant de pachydermes.
Selon la fondatrice de la Friends of the Asian Elephant foundation Soraida Salwala, le trafic d’ivoire reste néanmoins l’activité la plus rentable pour les braconniers. D’après ses estimations, une défense d’éléphant peut ainsi être vendue entre 22 000 et 45 000 euros, alors que la valeur d’un pénis de pachyderme est d’environ 725 euros. Mme Salwala n’en demeure pas moins inquiète et redoute que les braconniers ne voient dans ce commerce somme toute assez peu lucratif qu’une nouvelle piste à exploiter pour accroître leurs profits. « Il y’a seulement une poignée de gens qui aiment manger de la viande d’éléphant mais à partir du moment où il y a une demande, les braconniers vont avoir du mal à résister à de plus grosses sommes d’argent », redoute-t-elle. Moins de 3 000 éléphants sauvages survivent aujourd’hui en Thaïlande et environ 4 000 pachydermes vivent en captivité. Des effectifs déjà limités et qui pourraient encore diminuer si rien n’est entrepris pour dissuader la consommation de viande d’éléphant.
http://www.zegreenweb.com/sinformer/la-consommation-de-viande-delephant-progresse-en-thailande,47233
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Le tourisme thaïlandais mène l’éléphant asiatique à sa perte
Une domestication inhumaine au service du tourisme…
Chaque année, jusqu’à 100 éléphants sauvages sont capturés dans la nature en Birmanie pour ensuite être vendus au marché noir thaïlandais.
Depuis l’interdiction de l’exploitation de la forêt thaïlandaise en 1990, les éléphants sont destinés à stimuler l’attractivité touristique du pays. La sonnette d’alarme a déjà été tirée à maintes reprises par des ONG locales, mais rien n’est réellement entrepris pour les protéger. Les touristes attirés par les éléphants, eux, alimentent sans le savoir ce trafic dévastateur.
Une nouvelle vidéo réalisée par Ecologist Film Unit (EFU), en association avec TV Link et l’ONG Elephant family, révèle dans quelles conditions comment, chaque année, de 50 à 100 éléphanteaux sont retirés de leur foyer forestier en Birmanie pour ensuite être commercialisés illégalement et envoyés dans des camps touristiques thaïlandais. Tournée clandestinement, elle illustre la brutalité avec laquelle sont traités les pachydermes. On paie cher pour voir un éléphanteau et c’est pour cette raison que le mammifère n’est pas protégé.
La biodiversité menacée par une « domestication inhumaine » qui rapporte gros
Souvent utilisés pour la randonnée, les festivals ou encore pour des sorties destinées à la découverte touristique de l’écosystème, les éléphants sont la plupart du temps d’abord capturés dans la nature et retirés de leur environnement naturel pour ensuite être matés afin qu’hébétés, ils fassent ce qu’on leur demande. Seulement un éléphant sur trois survivrait à cette «domestication» inhumaine.
Les pachydermes sont en effet attachés, affamés, battus et torturés dans le but de «briser leur esprit », dixit les ONG de protection de l’environnement. Il faut savoir qu’au terme de ce processus, beaucoup d’éléphants meurent. Les populations sont de fait de plus en plus menacées. D’autant que lorsque les petits sont capturés, les parents sont souvent abattus avec des armes automatiques.
Les militants demandent aux autorités thaïlandaises de prendre leurs responsabilités et de renforcer la répression de la contrebande d’éléphants sans attendre la prochaine Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore (CITES), prévue justement en Thaïlande en mars 2013. Elle pourrait s’avérer décisive pour l’avenir de l’espèce.
http://www.zegreenweb.com/sinformer/le-tourisme-thailandais-mene-l%E2%80%99elephant-asiatique-a-sa-perte,57859
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Re: Eléphants - The Last Mahout
An illegal cross-border trade in endangered wild Asian elephants to serve Thailand's tourist industry is threatening the future of the species, an undercover investigation by the Ecologist Film Unit (EFU) has revealed
A new film, produced by the EFU in association with Link TV and the NGO Elephant Family, has uncovered how at least 50-100 elephant calves and young female elephants are removed from their forest homes in Burma each year to be traded illegally to supply tourist camps situated in Thailand.
Many of the animals end up being used for trekking, in festivals, as attractions in so-called 'wildlife parks' and for riding at other tourist destinations. Yet countless elephants die in the process, say campaigners, threatening the remaining populations of this endangered species.
Capturing elephants from the wild often involves the slaughter of mothers and other protective family members with automatic weapons. Captured calves are then often subjected to a brutal 'breaking-in' process where they are tied up, confined, starved, beaten and tortured in order to 'break their spirits'. It is estimated that only one in three survive this inhumane 'domestication' process.
As many as one million British tourists visit Thailand's tourist camps each year, it is estimated, leading to claims that they are unwittingly fuelling this devastating trade.
Campaigners are now calling on the Thai authorities to launch a fresh crackdown on elephant smuggling ahead of the next Convention on International Trade in Endangered Species of Fauna and Flora (CITES) in Thailand in March 2013.
http://www.elephantfamily.org/what-we-do/campaigns/the-live-trade/
http://www.linktv.org/video/7852/baby-elephant-smuggling-exposed
Source http://www.theecologist.org/News/news_analysis/1499245/video_uk_tourists_fuelling_brutal_live_elephant_trade_between_burma_thailand.html
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Les éléphants du Vietnam à l’agonie
Les éléphants du Vietnam vivent leurs derniers moments. Les braconniers massacrent les rares spécimens pour leur ivoire, revendu en Chine.
Selon l’International Herald Tribune du 6 septembre, deux éléphants, dont le dernier mâle d’un troupeau de 29 têtes, ont été retrouvés massacrés à la mi-août dans la forêt du parc national du Dak Lak, dans le centre-sud du Vietnam. Leurs défenses, leur tête et leur trompe avaient été sectionnés. Sans mâle, le troupeau est à présent condamné à disparaître. Le directeur par intérim du parc a déclaré que le braconnage d’éléphants était devenu « endémique », avec six mâles du troupeau tués cette année.
Les spécialistes de la vie sauvage s’attendent à ce qu’un autre troupeau de 15 éléphants dans le sud du Vietnam soit prochainement anéanti. En février, les animaux affamés s’étaient aventurés en dehors d’une forêt « protégée » de la province de Dong Nai et avaient détruit des champs, en terrorisant les fermiers. Dans ces cas-là, non seulement les éléphants en maraude détruisent des fermes et des habitations, mais ils piétinent des gens. Les hommes creusent alors de grandes tranchées pour les capturer et les tuer, et utilisent des fusils à pompe et des lance-flammes fabriqués artisanalement pour les effrayer.
Les efforts de protection des éléphants au Vietnam ont parfois été désastreux. En 1993 par exemple, un troupeau de 13 éléphants avait été relocalisé loin de son habitat naturel, dans une zone de fermes industrielles. Douze des 13 animaux sont morts et le seul survivant avait fini enfermé au zoo de Saigon (Hochiminh-Ville). « Les éléphants sont menacés d’extinction au Vietnam », affirme Frank Momberg, le responsable au Vietnam de l’ONG Fauna and Flora International, pour qui les autorités locales prennent des décisions sur le développement sans aucun souci environnemental. Il espère néanmoins une intervention du gouvernement. « C’est un problème de fierté nationale. Les Vietnamiens ne veulent pas être accusés internationalement de laisser les éléphants disparaître. » Les braconniers jouent un rôle crucial dans cette course à l’extinction, aux côtés des entrepreneurs, des bûcherons, de la population et des bureaucrates négligents. Ils ont contribué à réduire la population des éléphants du Vietnam à quelques douzaines actuellement.
Le prix de l’ivoire et la demande du marché chinois font que 70% de l’ivoire braconné en Afrique y serait vendu. Le boum économique de la Chine a créé une nouvelle classe de consommateurs capables de s’offrir des bibelots, baguettes et peignes en ivoire. Une livre (453,6 grammes) d’ivoire se revendrait 1000 dollars (780 euros) dans les rues de Pékin. « La Chine est l’épicentre de la demande », souligne Robert Hormats, un officiel du département d’État américain. « Sans la demande de la Chine, tout ceci se tarirait ».
http://asie-info.fr/2012/09/10/les-elephants-du-vietnam-a-lagonie-59490.html?utm_source=dlvr.it&utm_medium=facebook
Selon l’International Herald Tribune du 6 septembre, deux éléphants, dont le dernier mâle d’un troupeau de 29 têtes, ont été retrouvés massacrés à la mi-août dans la forêt du parc national du Dak Lak, dans le centre-sud du Vietnam. Leurs défenses, leur tête et leur trompe avaient été sectionnés. Sans mâle, le troupeau est à présent condamné à disparaître. Le directeur par intérim du parc a déclaré que le braconnage d’éléphants était devenu « endémique », avec six mâles du troupeau tués cette année.
Les spécialistes de la vie sauvage s’attendent à ce qu’un autre troupeau de 15 éléphants dans le sud du Vietnam soit prochainement anéanti. En février, les animaux affamés s’étaient aventurés en dehors d’une forêt « protégée » de la province de Dong Nai et avaient détruit des champs, en terrorisant les fermiers. Dans ces cas-là, non seulement les éléphants en maraude détruisent des fermes et des habitations, mais ils piétinent des gens. Les hommes creusent alors de grandes tranchées pour les capturer et les tuer, et utilisent des fusils à pompe et des lance-flammes fabriqués artisanalement pour les effrayer.
Les efforts de protection des éléphants au Vietnam ont parfois été désastreux. En 1993 par exemple, un troupeau de 13 éléphants avait été relocalisé loin de son habitat naturel, dans une zone de fermes industrielles. Douze des 13 animaux sont morts et le seul survivant avait fini enfermé au zoo de Saigon (Hochiminh-Ville). « Les éléphants sont menacés d’extinction au Vietnam », affirme Frank Momberg, le responsable au Vietnam de l’ONG Fauna and Flora International, pour qui les autorités locales prennent des décisions sur le développement sans aucun souci environnemental. Il espère néanmoins une intervention du gouvernement. « C’est un problème de fierté nationale. Les Vietnamiens ne veulent pas être accusés internationalement de laisser les éléphants disparaître. » Les braconniers jouent un rôle crucial dans cette course à l’extinction, aux côtés des entrepreneurs, des bûcherons, de la population et des bureaucrates négligents. Ils ont contribué à réduire la population des éléphants du Vietnam à quelques douzaines actuellement.
Le prix de l’ivoire et la demande du marché chinois font que 70% de l’ivoire braconné en Afrique y serait vendu. Le boum économique de la Chine a créé une nouvelle classe de consommateurs capables de s’offrir des bibelots, baguettes et peignes en ivoire. Une livre (453,6 grammes) d’ivoire se revendrait 1000 dollars (780 euros) dans les rues de Pékin. « La Chine est l’épicentre de la demande », souligne Robert Hormats, un officiel du département d’État américain. « Sans la demande de la Chine, tout ceci se tarirait ».
http://asie-info.fr/2012/09/10/les-elephants-du-vietnam-a-lagonie-59490.html?utm_source=dlvr.it&utm_medium=facebook
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Re: Eléphants - The Last Mahout
http://www.elephantnaturepark.org/
Lek first fell in love with Thai elephants at five years old. A haunting discovery of a severely abused elephant early in her youth broke her heart, compelling her to commit her life to protecting these highly endangered creatures. What resulted is the Elephant Nature Park in Northern Thailand, home to dozens of rescued Asian elephants.
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