"Le roi va bien" mais la bourse réagit aux rumeurs

[quote="Blue Sky"]

flipflop a écrit:

Blue Sky a écrit:bon ben je vois pas pourquoi on vire des posts ... comme sur un vulgaire forum ..

tu peux t'expliquer ? car je peux t assurer qu on ne vire pas les posts
au fait , j'ai omis de revenir la dessus .J'avais ecrit un dernier post vendredi en fin apres midi avant de sortir du taf , et ce post je ne l'ai pas retrouvé Lundi matin , d'où ma remarque étonnée .
D'autant plus étonnée que je ne m'imaginais effectivement pas que cela serait du style des tauliers que d'éffacer un post .
J'en déduis que celui ci a été victime d'une mauvais manipe de ma part , par ce que je ne doute guere de la sincerités des dits tauliers en la matiere .

Je confirme... Pas de posts shootés (du moins, pas sans explications ou dialogues préalables... tout reste négociable...) feel free

Blue Sky, on va rester là parce que ça tourne vraiment au dialogue de sourd Ne t'inquiète pas pour mes neurones, j'en ai encore assez pour te faire un don.
Si on commence à se prendre la tête parce qu'on a pas la même sensibilité face à certains mots, on est pas sorti de l'auberge. On ne va quand même pas se quoter jusqu'à la fin des temps...Mais juste pour préciser mes propos :
- Je n'ai rien contre le monde diplo mais sur ce coup il se base sur Forbes (du moins en partie) et le dit. Pas de jugement de valeur, je précise juste que c'est dans le texte.
- Tu me reproches de remonter à la guerre du vietnam mais après l'article cité par noloplem, un changement de constitution en 1948 devient du neuf. Un peu incohérent, non ? C'est en tout cas bien plus vieux que l'annonce que le roi de Thaïlande est monté en flèche dans le classement des fortunes.
- Les militaires des années 30-40 n'étaient pas du même style que les actuels et un roi fort a été un contre-pouvoir à l'époque. A tout prendre, autant un roi qu'une junte à la birmane, non ?
- La Thaïlande n'a pas connu une démocratie à l'occidentale, on est d'accord. Cependant, il serait angélique de croire qu'un tel système politique peu surgir d'un jour à l'autre. Sauf intervention extérieure (style USA en Irak), c'est un processus progressif et je crois que la Thaïlande est sur la bonne voie et s'en sort mieux que ses voisins. La stabilité que représente le roi est un plus sur ce chemin. Attends de voir le bordel que ce sera à sa disparition...

Pour ce qui est du post disparu, j'ai constaté qu'il y a eu un plantage du forum alors que je voulais justement répondre à Blue Sky. L'adresse dans la barre n'était plus que "forumactif.com" après refresh + page blanche. Problème technique dû à la faute de pas de bol donc. L'honneur des tauliers est intact

Ziggot a écrit:

Pour ce qui est du post disparu, j'ai constaté qu'il y a eu un plantage du forum alors que je voulais justement répondre à Blue Sky. L'adresse dans la barre n'était plus que "forumactif.com" après refresh + page blanche. Problème technique dû à la faute de pas de bol donc. L'honneur des tauliers est intact

pour la petite histoire, il y a plus de 2 semaines, tous les "forums" de la famille "actif" ont migré sur un nouveau prestataire (serveurs), vu les problèmes techniques les jours suivants....nouvelle négo commerciale et migration vers un nouveau prestataire aux USA et depuis ça fonctionne parfaitement.
et pour s'excuser des problemes techniques des dernieres semaines, les admins des "forumactif" ont supprimé la PUB "google Ad" pendant quelques jours encore

Avertissement : Je ne suis en rien un spécialiste de la Thailande, j'aime bien m'informer ...Je fais donc des recherches sur certains thèmes sur le net ...je participe à un forum de discussion et espère y contribuer . A cette fin , l'article que je copie colle me semble une synthèse bien construite et assez convaincante Et n'exclue pas une autre synthèse différente qui pourrait être aussi convaincante .Je dois cependant reconnaitre ne pas en avoir trouvée

De la monarchie absolue à la dictature


En Thaïlande, une révolution de palais, qui dura 3 heures, mettra
fin à la monarchie absolue le 24 juin 1932. La « révolution de 1932 »,
comme elle est improprement nommée, a été menée par un groupe d’une
centaine de personnes, le « parti du peuple », composée à part égale
d’officiers commandé par Phibun et de civils dirigés par Pridi. Formés
en Europe, ils aspirent à exercer les responsabilités les plus élevées
dans l’armée et l’appareil d’Etat. Mais ils ont conscience que les
nobles, souvent ignorants, monopolisent le haut de la hiérarchie. Loin
d’être des républicains, ils tenteront de convaincre le roi d’accepter
de partager le pouvoir dans le cadre d’une monarchie constitutionnelle
où celui-ci conserverait des pouvoirs importants. Le premier
gouvernement est par exemple dirigé par un représentant du roi, qui
organise en mai 1933 un coup d’Etat contre Pridi lorsque celui propose
un plan de « nationalisation volontaire des terres », selon lequel les
nobles acceptent de vendre leur terre à l’Etat. Pridi est contraint à
l’exil, les officiers du parti du peuple sont dispersés aux quatre
coins du pays, et une loi anti-communiste est adoptée contre « toute
tentative d’abolition partielle ou totale de la propriété privée ». La
victoire royaliste est éphémère, les jeunes officiers du « parti du
peuple » réussissant un contre-coup en juin 1933 qui ramène Pridi au
pouvoir. En octobre 1933, les royalistes organisent un nouveau coup
d’Etat en mobilisant des troupes de province qui marchent sur la
capitale. Les troupes de Bangkok commandées par Phibun et financée par
les hommes d’affaires, remportent la victoire mais le gouvernement du
parti du peuple ne réprime pas durement les royalistes et les invitent
à reprendre les négociations en vue d’un compromis politique.

Cette instabilité politique est la conséquence de l’exclusion de la
population des luttes de pouvoir qui se jouent selon l’influence des
factions respectives au sein de l’armée. La constitution de 1932 n’a
pas apportée de réelle démocratie permettant à la population de choisir
ses élus, et le cas échéant, de les soutenir. Un parlement est bien
créé mais la moitié de ses membres seulement sont élus, l’autre nommée
par le roi et le gouvernement composé par le « parti du peuple ». La
formation de partis politiques sera autorisée en 1933 et les
travailleurs obtiennent le droit de créer des syndicats. Mais lors de
la première grève des moulins à riz, les dirigeants syndicaux seront
arrêtés et les syndicats supprimés. Les partis politiques seront aussi
interdits après la tentative des royalistes de créer leur propre parti
pour obtenir une majorité de députés à l’assemblée. Les libertés
politiques sont supprimées et la presse muselée au bout de quelques
mois.

Les années qui suivent mettront aux prises trois clans : les
royalistes qui cherchent à rétablir la monarchie absolue contre ceux
qu’ils considèrent être des « communistes », et les deux factions du
« parti du peuple » au gouvernement, les civils et les militaires.
Coups et contrecoups d’Etat se succèdent, sans que jamais le peuple ne
se soulève en faveur de l’une ou de l’autre faction. Les royalistes
sont les premiers perdants. Après l’échec du coup de 1933, le roi et la
plupart des nobles partent en Europe. Le roi abdique en 1935. S’il en
avait eu la volonté, il eut été facile pour le « parti du peuple » à
l’époque de supprimer définitivement une monarchie parasitaire,
discréditée et défaite. Mais les « révolutionnaires » de 1932 ne
voulaient pas d’une république qui aurait pu conduire à une
démocratisation permettant progressivement au peuple de participer à la
politique. La « nationalisation volontaire » des terres de la noblesse
est abandonnée, alors même que des voix s’élèvent en faveur de la vente
du domaine royal pour financer une relance de l’économie touchée par la
crise de 1929. Le gouvernement préfère sauvegarder la monarchie et
désigne un obscur neveu du roi, alors âgé de 10 ans, comme successeur.
Mais pendant 16 ans, jusqu’en 1951, la Thaïlande restera sans roi
régnant et vivant sur son sol.

Les civils emmenés par Pridi seront les deuxièmes perdants. La
survie du gouvernement tenait à la capacité des officiers membres du
« parti du peuple » à opposer les bataillons de Bangkok aux bataillons
de province emmenés par les royalistes. Le prix à payer sera une montée
en puissance de l’armée une fois le danger royaliste écarté. Les
effectifs de l’armée sont doublés, le budget de l’armée porté à 26% du
budget national de 1933 à 1937. Le chef de la faction militaire,
Phibun, devient premier ministre en 1938, et cumule les postes de
ministre de la défense, des affaires étrangères et de chef de l’armée.
Le parlement est soumis, et le budget de l’armée porté à un tiers.
Phibun noue des alliances avec le gouvernement japonais et fonde un
mouvement de jeunesse ayant les jeunesses hitlériennes comme modèle.
Des thèses affirmant la supériorité de la « race Thaï » voient le jour
ainsi que des campagnes racistes contre l’importante minorité chinoise
de Bangkok et les autres minorités ethniques. L’armée devient aussi un
foyer d’industrialisation.

Le ministère de la défense crée des entreprises publiques dans le
textile et le pétrole. En 1941, un « plan national
d’industrialisation » étend l’intervention du ministère de la défense à
tout un ensemble d’activités industrielles, agricoles et de transport.
L’objectif est de contrôler voire d’exproprier les entreprises
existantes dans ces domaines, dont les propriétaires sont souvent
chinois, « afin de créer une économie Thaï pour les Thaïs », qui se
voient réservés toute une série d’emplois. Un code de la nationalité
est adopté en 1939, qui oblige les minorités ethniques à « devenir »
thaïs, en apprenant la langue, en changeant leur nom et en envoyant
leurs enfants dans des écoles thaïs. Beaucoup d’entrepreneurs chinois
deviendront ainsi « thaïs » et dirigeront les nouvelles entreprises
publiques. Le nationalisme permettra ainsi une jonction de la
bourgeoisie industrielle et commerçante avec l’appareil politique civil
et militaire.

Révolution de palais, l’établissement de la monarchie
institutionnelle va marquer durablement la Thaïlande. Au-delà des
nombreuses péripéties qu’entraînent les nombreux coups et contre-coups
dans les années suivantes, tous les éléments structurels décrits plus
haut perdureront et déterminent la vie politique actuelle de la
Thaïlande.

Pridi et les royalistes en exil ayant choisi et combattu aux côtés
des alliés reviendront au pouvoir aux dépens de Phibun en 1944. La
royauté sera réincorporée par Pridi dans la vie politique et économique
au lendemain de la seconde guerre mondiale. Puis Pridi sera à nouveau
écarté et contraint à l’exil car n’étant plus utile ni aux royalistes
ni aux militaires. Le contrôle du pouvoir opposera les royalistes, qui
fondent le « parti démocrate », et l’armée. Les généraux acceptent le
retour du roi en 1951 à la condition qu’il accepte une limitation de
ses pouvoirs. Devant son refus, ils organisent un nouveau coup d’Etat
pour lui imposer ce partage au moyen d’une nouvelle constitution. Le
parlement où la majorité des députés sont nommés est un des lieux qui
entérine le partage. Le deuxième est le gouvernement où les militaires
ont la haute main, ce qui n’empêche pas le roi de négocier des
nominations.

La victoire du parti communiste chinois en 1949, et les guerres
d’indépendance dans les pays voisins seront une véritable aubaine pour
les généraux, la bourgeoisie et les royalistes. Les Etats-Unis feront
de la Thaïlande un bastion de la lutte anti-communiste. 45 000 soldats
américains stationneront en Thaïlande en 1969. Les trois quart des
bombes lancés sur le Nord-Vietnam et le Laos entre 1965-68 viendront de
Thaïlande. 11 000 soldats thaïlandais combattront au sud-Vietnam et des
milliers seront enrôlés comme mercenaires pour combattre au Laos. Dès
1953, l’aide militaire US représente 2,5 fois le budget de la défense
de la Thaïlande, ce qui renforcera la possibilité des factions
militaires qui la reçoivent de réussir le coup d’Etat qu’elles
projettent. De nouveaux secteurs de l’industrie et des services se
développent pour fournir l’armée américaine faisant la fortune de la
bourgeoisie thaïlandaise mais aussi des généraux qui, dans la
continuité des années 1930, créent des entreprises pour profiter
directement du boom économique ou bien multiplient les postes dans les
conseils d’administration pour s’enrichir indirectement.

La restauration de la monarchie est organisée de concert par les
Etats-Unis et les militaires afin de renforcer l’unité nationale et la
stabilité politique. Elle est poursuivie activement à partir de 1957,
par le dictateur d’alors, Sarit, 6 ans après le retour du nouveau roi
en Thaïlande, Bhumibol. Pour que le roi retrouve une légitimité morale
et politique convaincante, on crée un nouveau cérémoniel. Contrairement
aux rois du début du siècle qui cherchaient à incarner la modernité en
adoptant des « valeurs occidentales » et apparaissaient rarement en
public, on remet au goût du jour les rituels de l’époque moyenâgeuse et
le roi Bhumibol multiplie les tournées dans les provinces, où il
multiplie les œuvres de charité et les projets de développement
agricole. Cela lui permet de devenir populaire dans un pays où la
protection sociale est alors inexistante et d’apparaître comme le
défenseur des paysans pauvres, laissés pour compte de la modernisation
industrielle. Un royaliste est nommé au ministère de l’éducation et de
nouveaux manuels sont chargés de présenter le roi comme le père de la
nation et les Thaïlandais comme ses enfants. Les Etats-Unis apportent
leur contribution en reproduisant à grande échelle des portraits du roi
qui sont ensuite distribués dans tout le pays.

Le général Sarit peut dès lors se servir de la popularité
grandissante du roi pour rendre légitime le coup d’Etat qu’il organise
en 1957 pour renverser Phibun. Il rend visite au roi la veille et le
jour du coup d’Etat. Sarit s’engage à abroger une loi décidée par
Phibun limitant la concentration des terres et qui mettait directement
en cause les intérêts fonciers de la famille royale. En échange, le
jour du coup d’Etat, le roi le nomme « défenseur de la capitale » puis
lui adresse un message d’encouragement et de soutien. C’est à cette
occasion que se met en place un rituel dont l’objectif est de museler
les protestations populaires contre les dictateurs. Le roi apportant
son soutient, ses sujets n’ont plus qu’à obéir. A l’avenir,
pratiquement tous les coups d’Etat seront organisés avec la bénédiction
du roi, ce qui lui permet incidemment de peser sur le choix des
dictateurs. Cela permet aussi à la monarchie d’accréditer l’idée que
l’instabilité politique n’est pas due aux coups d’Etat qui rétablissent
l’ordre, mais à la démocratie parlementaire, ce corps étranger importée
à tort dans la société thaïlandaise. Cette idée est aujourd’hui encore
reprise par des observateurs complaisants qui affirment que la
démocratie n’est pas une valeur universelle mais un élément de la
culture occidentale. La Thaïlande et plus généralement les pays
asiatiques ayant une culture différente, il est normal que les libertés
démocratiques et la démocratie parlementaire soit limitées, et au
besoin, suspendues par des coups d’Etat militaires, venant « réparer »
les errements d’un système qui n’est pas adapté aux « valeurs
asiatiques » telles que la recherche du consensus pour préserver
l’unité nationale. Ces explications « culturalistes » servent de
caution aux dictatures qui ne se privent pas de les utiliser pour
justifier leur existence.

La réalité est autre. Dès leur plus jeune âge, les jeunes
thaïlandais sont soumis à un endoctrinement systématique à l’école et
dans les familles devant les conduire à respecter « le roi, la
religion, et la nation » comme le disait déjà le roi Chulalongkorn au
début du siècle. La laïcité et la république sont des concepts inconnus
et dangereux car illégaux. Ce bourrage de crâne qui s’appuie de nos
jours sur les moyens modernes de communication et sur un culte de la
famille royale rend impossible la pensée critique et l’exercice des
libertés démocratiques. Comment penser l’égalité et la revendiquer
quand on doit respecter de nombreuses hiérarchies pesantes et que l’on
est un sujet du roi et non pas un citoyen ?

Malgré ces obstacles supplémentaires qu’introduit la restauration
monarchique, il n’en est que plus remarquable que les mobilisations
populaires contre la pauvreté et en faveur de la démocratie vont se
multiplier au cours des années 1960-1970.
Extrait de :
Coups d’état en Thaïlande : une spirale sans fin ?




SABAI Danielle, SANUK Jean





23 octobre 2006

j'ai la flemme de tout lire (un peu Corse par moment), mais ça se termine comment ? Prince Jean prend le pouvoir ?

"une synthèse bien construite et assez convaincante"

Cà fait plusieurs fois que je vois (et lis) cet article, à chaque fois je suis frappé par le subtil mélange d'exposé de faits historiques et de raccourcis partisans !

Rien que le nom des auteurs fait penser à un canular, je pense que l'éditeur (ou le boss) de ces journalistes s'appelle Edouard KOHOK !

Sawadee khun!

Oui ,au sujet des pseudos ...Ce ci peut cependant s'expliquer par le sujet "sensible" abordé... Crime de lèse majesté ...pour ma part, j'ai l'impression de personnes vivant en Thailande... Je crois que ce sujet est inabordable par des expats , du moins très risqué ...

[quote="Ziggot"]Blue Sky, on va rester là parce que ça tourne vraiment au dialogue de sourd Ne t'inquiète pas pour mes neurones, j'en ai encore assez pour te faire un don.
tu as raison , et pour le don , why not ?? plus on est de ouf ...
Si on commence à se prendre la tête parce qu'on a pas la même sensibilité face à certains mots, on est pas sorti de l'auberge. On ne va quand même pas se quoter jusqu'à la fin des temps.
pareil . Sur un forum il est malheureusment tjrs plus facile de se quereller sur des petites différences , et on occulte par la meme des fois beaucoup d'affinités .
Bref je m'etais dit que je ne tomberais plus au sein d'un tel piege a con , et je me suis trouvé au milieu du gué ...
portes Toi bien

Blue Sky a écrit:On ne va quand même pas se quoter jusqu'à la fin des temps.

Ah, ben tant mieux, parce que çà vous pose un problème en écrivant, et ensuite à nous en lisant

Une dernière quote

Blue Sky a écrit:Bref je m'etais dit que je ne tomberais plus au sein d'un tel piege a con , et je me suis trouvé au milieu du gué ...
portes Toi bien

+1

Toi de même

et simplement, le jour ou le Roi disparait ...

que va t il se passer dans le quotidien ?
plusieurs jours ou semaines de deuil ?
des impacts sur la vie economique ? commerces fermés ?
les gens se mettent à prier ? à boire ou au contraire abstinence ?
des conséquences ou désagréments pour les touristes ?
troubles politiques ?
...

"plusieurs jours ou semaines de deuil" : Plusieurs MOIS sans aucun doute !

"des impacts sur la vie économique" : Je ne crois pas, regardez le deuil pour la soeur aînée, la
Princesse Galayani ...

"Les gens se mettent à prier ? à boire ou au contraire abstinence ?" : Je ne pense pas que ce soit
démonstratif au-delà de la religion et de l'ostentation (signatures, hommages, port du deuil,
ornementations des voitures etc etc etc ...).
De l'abattement, chez tout-le-monde c'est certain ... comme lorsqu'on perd son père !

Pour les touristes, pas grand'chose à craindre, comme d'hab !

"Troubles politiques" : Là est LE hic, et bien malin celui qui peut prédire quelque chose !



NB: (pour dérider un peu) Il est probable que HunSen en profite pour provoquer une fois de plus ...
(on ne se refait pas)

et simplement, le jour ou le Roi disparait ...

Un nouveau roi sera appeler araignée ...

Il y a une vieille prophétie qui affirme qu'il n'y aura pas de Rama X. Vu que ça touche à la famille royale, les thaïs, souvent supersticieux, n'aiment pas en parler mais ça doit ajouter à l'angoisse de l"après"
wait and see...

Ziggot a écrit:Il y a une vieille prophétie qui affirme qu'il n'y aura pas de Rama X

Rama Yade c'est possible

Y-a de l'idée, c'est donc le temps pour une femme !

vendredi 23 oct, 06 h 30
BANGKOK (AFP) - Le roi de Thaïlande Bhumibol Adulyadej est apparu à la télévision vendredi pour la première fois depuis un mois, apaisant ainsi les constantes rumeurs sur son état de santé, qui témoignent du rôle fondamental que joue le monarque dans la stabilité politique de son pays.

Le plus ancien roi en exercice au monde, âgé de 81 ans, est apparu en chaise roulante à l'hôpital Siriraj de Bangkok sur la chaîne publique Channel 9, devant quelques dizaines de sujets prosternés devant lui.

La Bourse de Bangkok avait été sévèrement chahutée pendant deux jours la semaine dernière suite à des rumeurs sur l'aggravation de la santé de Bhumibol, hospitalisé depuis le 19 septembre pour une infection au poumon.

L'indice SET des valeurs vedettes avait perdu environ 7% en deux jours en dépit de communiqués quotidiens du palais qui se voulaient rassurants. Les autorités ont depuis ouvert une enquête faisant état de soupçons de manipulations venues de l'étranger.

Il avait fallu l'intervention directe de de la princesse Chulabhorn, l'une des trois filles du roi, pour calmer la panique.

L'attitude des marchés avait rappelé combien la santé du roi est un sujet sensible dans le pays, extrêmement divisé depuis quelques années et dont certains analystes estiment qu'il risque de sombrer dans le chaos après son décès.

La monarchie constitutionnelle, expliquent-ils, vivra probablement des heures difficiles lorsque la figure du roi ne planera plus au-dessus du vaste fossé qui s'est creusé entre les couches rurales et populaires du pays d'un côté, et les élites traditionnelles de la capitale de l'autre.

Une division qui s'est accentuée depuis quelques années et qui s'est matérialisée par le combat politique que se livrent les "chemises rouges" fidèles à l'ancien Premier ministre Thaksin Shinawatra, et les "chemises jaunes" royalistes qui l'abbhorent.

"Le roi est considéré comme partie intégrante de la stabilité de la Thaïlande. Rien d'autre en Thaïlande n'est stable", résume William Case, directeur du Centre de recherche sur l'Asie du sud-est de l'Université de Hong Kong.

"Il est représenté comme une figure qui, quoique n'ayant aucun pouvoir réel, peut intervenir et restaurer la stabilité grâce à son charisme personnel et à la puissance de son statut".

La fébrilité du pays est d'autant plus grande sur ce sujet que le palais ne communique qu'à minima et que toute critique du roi est passible de 15 ans de détention. Jeudi, le palais a indiqué que sa santé ne justifiait plus de communiqués quotidiens.

Vendredi, le monarque a été montré en train de rendre hommage à son grand-père Chulalongkorn, dont le règne de 1868 à 1910 est l'un des plus célébrés, et dans le sillage duquel Bhumibol s'est d'ores et déjà inscrit. Le 23 octobre est férié en Thaïlande en son honneur.

Les sites internet des journaux thaïlandais ont relaté avec emphase le face-à-face entre le roi vêtu d'une chemise bleue à manche courte et des sujets pétris d'admiration.

Mais le pays n'a pas fini de s'inquiéter pour celui qui règne sur le pays depuis 63 ans, et a été le contemporain de 24 Premiers ministres, 16 constitutions et 18 coups d'Etats ou tentatives.

"L'apparition de Sa Majesté va taire les rumeurs à très court terme", a estimé vendredi Thitinan Pongsudhirak, directeur de l'Institut de sécurité et d'études internationales de l'université Chulalongkorn de Bangkok.

"Mais les inquiétudes devraient réapparaître si Sa Majesté ne se montre pas régulièrement".

Source Forum LP, Source Yahoo http://qc.news.yahoo.com/s/afp/091023/monde/tha__lande_royaut___sant_2

un petit tour ... (voir la video)

http://www.france24.com/fr/20091023-premiere-reapparition-publique-roi-thailande-rumeurs-sante-hospitalisation

BANGKOK, 29 octobre (Reuters) - La police thaïlandaise est sur le point de prendre des mesures contre plusieurs personnes soupçonnées d'avoir fait circuler des rumeurs sur la santé du roi, qui ont fait plonger la bourse de Bangkok mi-octobre, a déclaré jeudi un responsable.

Les autorités se concentrent sur quatre ou cinq suspects, a précisé à Reuters le général Panya Mamen, directeur adjoint au Bureau central d'enquêtes.

"Nous réunissons actuellement les preuves et la semaine prochaine, la police va demander des mandats au tribunal pénal", a-t-il déclaré.

"Ces personnes seront inculpées de violation de l'article 14 de la loi sur les délits informatiques, relatif à la diffusion par voie électronique d'informations erronées qui portent atteinte à la sécurité nationale et au public", a-t-il ajouté.

Les marchés thaïlandais .SETI avaient perdu 7,2% en deux jours les 14 et 15 octobre derniers sur fond de rumeurs sur la santé du roi Bhumibol Adulyadej. Il s'était alors agi de la plus grosse chute de l'année sur deux jours consécutifs.

La santé du roi de Thaïlande est un sujet particulièrement sensible parce que le souverain est perçu comme le seul symbole d'unité dans ce pays dont l'histoire politique est jalonnée de coups d'Etat et de périodes d'instabilités.

Le roi âgé de 81 ans avait été hospitalisé le 19 septembre pour une infection pulmonaire. Depuis, il n'est apparu en public qu'à une seule reprise, le 23 octobre.

Outre les rumeurs sur le roi, la police s'intéresse de près à de possibles irrégularités sur les marchés, qui pourraient également être liées au plongeon de mi-octobre. Cette enquête devrait être conclue fin novembre.

source Reuters

C'est vraiment des branques !

Peut-être qu'ils ont déjà téléphoné aux suspects en question afin qu'ils disparaissent ?

Un peu comme l'enquête sur la tentative d'assassinat de Sondhi, ils avaient des pistes sérieuses qu'ils disaient (silence radio de ce côté depuis "l'annonce" !)

Rumeurs stupides ou spéculation financière ?
ça laisse augurer de ce qui se passera lorsque le Roi disparaitra réellement !

Et s'il n'y avait que la phynance ...

BANGKOK, 1er novembre (Source Reuters)

Deux Thaïlandais soupçonnés d'avoir propagé des rumeurs alarmistes sur la santé du roi Bhumibol Adulyadej, 81 ans, ont été arrêtées dimanche par la police à Bangkok.

Ils ont été inculpés d'"avoir diffusé par voie informatique des informations fausses ayant porté atteinte à la sécurité de la nation", a annoncé un porte-parole de la brigade criminelle.

Selon la police, ces rumeurs avaient provoqué une chute des cours à la Bourse de Bangkok, qui avait plongé de 7,2% les 14 et 15 octobre avant de rebondir de 3,5% le jour suivant.

Le souverain thaïlandais, révéré comme un demi-dieu par ses sujets, est hospitalisé depuis le 23 octobre pour une infection pulmonaire accompagnée de fièvre. Unique ciment d'une nation politiquement divisée, il n'a pas fait d'apparition publique depuis. D'après le palais, le monarque se remet lentement.

Teeranun Wipuchanin, un ancien trader au chômage de la Bourse de Bangkok âgée de 43 ans, a été interpellée à l'aéroport de la capitale. Elle a déclaré aux enquêteurs avoir traduit une dépêche de l'agence de presse américaine Bloomberg trouvée sur internet. On ignore le destinataire de sa traduction.

La seconde personne arrêtée est Kata Pajajariyaponga, un employé de 35 ans de la firme de courtage thaïe KT Zmico Securities.

Ils ont été inculpés en vertu de la Loi sur les délits informatiques de 2007 relative à la diffusion par voie informatique de fausses informations susceptibles de nuire à la sûreté de l'Etat et du public.

Ils risquent une peine maximale de cinq ans de prison et d'une amende de 100.000 baht (3.000 dolars) si leur culpabilité est retenue.

L'existence d'une législation très stricte sur le crime de lèse-majesté et la sécurité nationale fait qu'il est très risqué de faire des commentaires sur l'institution royale en Thaïlande.

Rumeurs sur la santé du roi de Thaïlande: arrestations "infondées"

L'organisation Reporters sans frontières (RSF) a jugé jeudi "infondées" les poursuites engagées contre trois Thaïlandais accusés de propagation de fausses nouvelles sur la santé du roi Bhumibol, et jugés responsables de la chute de la Bourse le mois dernier.
"De telles accusations sont sans fondement (et...) violent le droit d'informer après coup sur les causes d'un événement économique", estime l'organisation basée à Paris dans un communiqué.



"Expliquer que la chute de la Bourse est liée à la santé du roi ne porte aucun préjudice, ni au roi, ni à la sécurité nationale".

La bourse de Bangkok avait chuté de plus de 7% en deux jours mi-octobre, en raison de rumeurs sur la détérioration de l'état de santé du monarque, 81 ans, hospitalisé depuis le 19 septembre et considéré comme essentiel à la stabilité de la Thaïlande.

Katha Pajariyapong, employé de la compagnie de courtage KT ZMICO et Theeranan Vipuchanin, ancienne cadre du groupe UBS Securities, avaient été interpellés dimanche à Bangkok et libérés sous caution. Somjet Sitthiworakul a été interpellé chez lui, près de Pattaya (centre), le lendemain.

Tous sont poursuivis pour "violation de la loi informatique" et ont admis avoir diffusé sur internet des informations dont certaines étaient traduites d'une dépêche de l'agence financière américaine Bloomberg.

"Il semblerait que la traduction de la dépêche de Bloomberg soit le seul élément à charge à l'encontre des accusés. L'original n'est pourtant même pas cité (...) ce qui renforce l'impression que les trois accusés servent de boucs émissaires", relève RSF.

La famille royale thaïlandaise est protégée par une des lois contre le crime de lèse-majesté les plus sévères du monde, passible de 15 ans de prison. Selon RSF, environ 55.000 sites seraient actuellement bloqués en Thaïlande et 34 poursuites sont en cours pour crime de lèse-majesté.

source LeMonde.fr

Tiens, cette rapidité de réaction de RSF me questionne ...

Les personnes mises en examen n'étant pas journalistes, peut-être que le représentant
en Thaïlande de RSF a beaucoup gagné à la Bourse il y a peu ?