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Birmanie, Hip Hop Underground, Rock

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Rangoon
thanaka
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Birmanie, Hip Hop Underground, Rock - Page 3 Empty Re: Birmanie, Hip Hop Underground, Rock

Message  Admin Jeu 29 Nov 2012 - 9:06

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Birmanie, Hip Hop Underground, Rock - Page 3 Empty Re: Birmanie, Hip Hop Underground, Rock

Message  Admin Ven 11 Jan 2013 - 11:00

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Birmanie, Hip Hop Underground, Rock - Page 3 Empty les punks contre la violence des moines

Message  Admin Sam 10 Aoû 2013 - 2:51

RANGOON, Myanmar – Les rockeurs punks sont habitués à attirer l’attention, mais cette fois cela n’est pas dû uniquement à leurs cheveux roses, leurs vestes de cuir ou leurs tatouages de crânes: ces jeunes rebelles n’hésitent pas à dénoncer les moines bouddhistes qui incitent à la violence contre les musulmans, alors que le reste de la société birmane garde le silence.

«S’ils étaient de vrais moines, je ne dirais rien, mais ce n’est pas le cas», a dit Kyaw Kyaw, le chanteur du groupe Rebel Riot, pendant que son batteur reprenait le rythme d’une nouvelle chanson qui dénonce l’hypocrisie religieuse et un mouvement antimusulman baptisé «969».

«Ce sont des nationalistes, des fascites. Personne ne veut l’entendre, mais c’est vrai», a-t-il ajouté.

Les moines radicaux se trouvent au premier rang d’une campagne sanglante lancée contre les musulmans, et rares sont ceux qui acceptent de les dénoncer au sein de cette société de 60 millions d’habitants principalement bouddhistes. Pour plusieurs, le bouddhisme est une composante fondamentale de leur identité birmane et les moines, les membres les plus vénérables de la société, sont au dessus de tout reproche.

D’autres refusent tout simplement de se rendre à l’évidence ou croient ceux qui racontent que les «étrangers» musulmans représentent une menace à leur culture et à leurs traditions.

Ce silence est aussi dangereux que les foules qui détruisent des mosquées ou qui applaudissent pendant que les musulmans sont pourchassés et battus à mort, a dit Michael Salberg, le directeur des affaires internationales pour la Ligue antidéfamation, un organisme américain.

«Ce ne sont pas les auteurs de ces crimes qui posent problème, a-t-il affirmé, en évoquant les conditions qui ont mené à l’Holocauste en Allemagne ou au génocide rwandais. Ce sont les témoins qui ne font rien.»

Après un demi-siècle de règne militaire impitoyable, un gouvernement quasi-civil arrivé au pouvoir il y a deux ans a mis en place de vastes réformes, libérant la dissidente Aung San Suu Kyi de son assignation à domicile, relâchant les restrictions contre les rassemblements pacifiques, libéralisant les médias et abolissant la censure.

Ces mêmes libertés ont permis à des moines comme Wirathu, un orateur charismatique partisan de 969, de se faire entendre. Il récolte de plus en plus d’adeptes alors qu’il traverse le pays pour appeler à un boycott des commerces musulmans, pour demander une interdiction des mariages entre musulmans et bouddistes et pour prévenir que les musulmans pourraient bientôt représenter la majorité en Birmanie — même s’ils ne forment actuellement que 4 pour cent de la population.

«Tout ce que je peux dire, c’est que les gens devraient étudier les enseignements du Bouddha et se demander, est-ce que c’est ce qu’il voulait dire?», a lancé Ye Ngew Soe, le chanteur de 27 ans de No U Turn, le groupe de punk rock le plus populaire du pays.

Il a écrit la chanson «Human Wars» quand la violence dont faisaient l’objet les musulmans rohingya dans l’État de Rakhine a commencé à se propager ailleurs au pays. «Quand je visite des régions urbaines, j’entends parler de 969, de haine contre les musulmans, de violence. Ça ne devrait pas se passer comme ça», a-t-il dit.

Rares sont ceux qui osent dénoncer la situation. Le président Thein Sein a interdit la distribution au pays d’une copie du magazine Time qui présentait Wirathu comme «le visage de la terreur bouddhiste». Il a ensuite émis un communiqué dans lequel il déclare son appui à 969 et affirme considérer le moine extrémiste comme «un fils du seigneur Bouddha».

Pour sa part, l’opposante Aung San Suu Kyi se fait discrète à l’approche des élections de 2015, par crainte qu’elle ne soit punie lors du scrutin si elle est perçue comme étant antibouddhiste.

Il ne reste donc que les rockeurs punks, qui sont familiers avec l’isolement et la persécution. Sous le régime militaire, ils ne pouvaient que chanter en privé ou loin des regards. Pendant que les menaces d’arrestation ou d’incarcération en réduisaient plus d’un au silence, ils dénonçaient les exactions de l’armée et demandaient pourquoi des hommes d’affaires bien branchés s’enrichissaient pendant que tous les autres souffraient.

Ils ont aujourd’hui un nouveau champ de bataille, celui de la persécution religieuse.

Kyaw Kyaw, de Rebel Riot, se plait à dire que s’il ne peut pas changer le monde, ou la Birmanie, ou même Rangoon, il peut au moins avoir une influence sur ceux autour de lui.

«Ils peuvent nous arrêter, on s’en fout, a dit le jeune homme de 26 ans, le fils d’un policier. Ou nous pouvons être attaqués par certains groupes. On s’en fout, nous sommes prêts à affronter cette mentalité. Mais nous voulons dire ce que nous pensons.»

http://journalmetro.com/culture/353916/birmanie-les-punks-contre-la-violence-des-moines/
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Birmanie, Hip Hop Underground, Rock - Page 3 Empty Rangoon’s Independent Music Scene Comes Alive

Message  Admin Lun 30 Sep 2013 - 7:48

Birmanie, Hip Hop Underground, Rock - Page 3 Naomi-10
Guitarist Eaiddhi and lead singer Darko of Side Effect at the Jam It! event. (Photo: Naomi Gingold / The Irrawaddy)

RANGOON — Rangoon’s independent music scene shook the city last weekend. At a closed bowling alley in the eastern part of town on Sunday, DJs, underground hip-hop artists and alternative Burmese rock bands united under the banner of “Jam It!” to entertain a crowd of young revelers into the late hours of the night.

Frustrated at the lack of live music and music venues that would agree to host alternative and underground acts in Rangoon, two independent musicians started Jam It!, an organization that strives to put on monthly live music events, late last year. One of those musicians, Eaiddhi, has since become the guitarist of Side Effect, one of the country’s most internationally known bands, while the other, Ye Ngwe Soe, is the lead singer for No U Turn, another major band in Burma’s underground punk scene.

The group’s first show was held outside a famous amphitheater in Kandawgyi Park and consisted of a few bands playing acoustic guitars for a handful of friends. Jam It! eventually found a home at a local restaurant but turned to Right Track Bowling Centre for their latest event.

In terms of ambience, the Jam It! organizers couldn’t have made a better move. The vibe of the darkened, after-hours bowling alley complimented the raw, DIY mood of the event, and concert-goers loved it.

Sunday night was the biggest show yet for Jam It!, with a crowd of about 250 people. The evening began with DJ Zaw Gyi spinning tracks—followed by the band Allergic Reaction—but really started to gain steam when the spunky lead singer and guitarist from The Myth took the stage with her band.

Hip-hop trio Cyclone descended on the crowd after The Myth, bringing with them a wave of appropriately dressed fans that seemed to spread out across the space. The beats were catchy and the raps were tight, with concert-goers singing along from the trio’s very first number, a song called “24-7.” Cyclone was quickly followed by Snare, a duo of former Cyclone members that have recently been riding high in the world of Burmese hip-hop.

After Cyclone and Snare finished their ear-catching sets, Skunx, a group whose style is probably best described as a mix of metal and electro-hip-hop, stormed the stage. The lead MC, sporting dreadlocks down past his shoulders, performed a number of high-energy, well-crafted songs with his crew that really roused the crowd.

Side Effect, fresh off their European mini-tour, took the stage as the last band of the night. Introducing the set, lead singer Darko told the band’s excited fans that although he was glad to have performed for such huge crowds in Europe, he couldn’t be happier to be back in Burma, performing for a local audience.

At the bowling alley, fans danced along to the music, jumping and pumping their arms, occasionally singing along and even chanting the band’s name. At one point, Darko jumped out into the crowd, still singing, and joined the dancing.

One of the songs Side Effect played was “Meiktila,” which Darko wrote out of sadness at recent violence against Muslims in Buddhist-majority Burma. Speaking after the show, he said, “I wrote this song in English because I want the world to understand there are also people who don’t think like that. For us, we don’t really hate Muslim people. We can live in harmony. We totally believe that.”

Side Effect is a Burmese alternative punk rock band that first gained recognition overseas when their successful fund-raising campaign on Indiegogo, an international crowd-funding website, went awry last year because of US government sanctions on Burma. They have since won a large overseas following—a fact that was reflected in the makeup of the crowd this weekend, which included a number of expatriates.

Sunday’s iteration of Jam It! was officially the closing party for the Wathann Film Festival, held annually since 2011, and it featured some of the top acts in Burma’s underground and alternative music world playing alongside unknown bands. Both Jam It! and Wathann are part of a recent flowering of an independent arts culture in Rangoon that has taken off since the easing of repressive government measures.

At the end of Side Effect’s highly enjoyable set, Darko announced, “The party’s not over. We’re still going to be here and party with you!” before he jumped off stage and an electronic dance beat filled the darkened bowling alley.

http://www.irrawaddy.org/?slide=rangoons-independent-music-scene-comes-alive
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Message  Admin Mar 1 Oct 2013 - 22:00

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