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Drogue-riz !

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Drogue-riz ! - Page 3 Empty Re: Drogue-riz !

Message  Admin Mer 22 Fév 2012 - 11:09

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Drogue-riz ! - Page 3 Empty Vaste trafic de drogue démantelé au Cambodge

Message  Admin Ven 4 Mai 2012 - 16:43

Drogue-riz ! - Page 3 Screen51


Onze personnes ont été arrêtées et 3000 litres d’huile de safrole, composant de l’ecstasy ont été saisis lors d’une opération de police.

L’huile de safrole est extraite d’essences rares d’arbres que l’on trouve dans les Cardamomes, dans l’ouest du Cambodge. Le gouvernement en a interdit la commercialisation depuis 2007. Et pour cause : cette substance naturelle entre dans la fabrication de l’ecstasy, une drogue de synthèse. Le coup de filet réussi par les forces de police cambodgiennes a permis d’arrêter 11 personnes, et de saisir 3000 litres de safrole, pouvant servir à fabriquer 30 millions de comprimés d’ecstasy.

Selon Penh Rath, chef-adjoint de la police municipale de Phnom Penh, cité par le Phnom Penh Post, l’huile allait sans doute être exportée en Thaïlande. Cette opération a nécessité plusieurs mois de préparation et s’est déroulée les 1er et 2 mai. Elle a démantelé six laboratoires clandestins dans la capitale. Elle est intervenue au moment même où les autorités cambodgiennes se plaignaient du manque de moyens à leur disposition pour mieux lutter contre les trafiquants de drogue qui opèrent aux frontières avec la Thaïlande et le Laos.

Parmi les 11 suspects appréhendés, six sont originaires du Vietnam et cinq du Cambodge. En plus du safrole, les policiers ont découvert sur les différents sites de production de drogue 11 fûts d’essence «parfumée» afin de la rendre indétectable, des bouteilles d’acide et d’alcool, ainsi qu’une quantité importante de poudre de méthamphétamine.

http://asie-info.fr/2012/05/03/vaste-trafic-de-drogue-demantele-au-cambodge-53241.html
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Drogue-riz ! - Page 3 Empty Birmanie - Un narco-Etat pas près de disparaître

Message  Admin Dim 6 Mai 2012 - 10:45

La destruction de champs de pavot sous l'œil des caméras ne doit pas masquer la réalité : le pays reste, avec la complicité de l'armée et de certains politiques, un des plus gros producteurs d'opium et d'amphétamines.


A la mi-février, la police a fait une descente dans une maison de Tachilek, bourgade à la frontière avec la Thaïlande. Elle y a saisi 8,7 millions de comprimés d'ecstasy, sans nul doute destinés au marché thaïlandais. Le même jour, un responsable chinois faisait savoir aux médias qu'à la frontière sud-ouest de la Chine, dans la province du Yunnan, limitrophe des Etats birmans Shan et Kachin, les drogues de synthèse - dont les méthamphétamines - étaient en plein boom, tout comme les laboratoires les fabriquant.

La production de drogues dans cette région n'a jamais vraiment décliné depuis son âge d'or, au début des années 1990, quand la Birmanie était alors le premier producteur mondial d'opium. L'offre s'est simplement diversifiée. La quantité de stimulants de type amphétamine (amphetamine-type stimulants ou ATS) inondant désormais toute l'Asie du Sud-Est est si élevée que, d'après le spécialiste de la Birmanie Desmond Ball [professeur à l'Université nationale d'Australie], le pays pourrait aujourd'hui prétendre au titre de "plus gros narco-Etat au monde" si l'on cumule sa production de drogues de synthèse avec celle d'opium. En 2011, la Birmanie était le deuxième producteur d'opium de la planète après l'Afghanistan, avec 610 tonnes au total, mais probablement le premier en matière de méthamphétamines.

Et pourtant, c'est toujours l'opium qui occupe le devant de la scène. Mi-février, équipées de débroussailleuses spéciales, les autorités se sont rendues dans les montagnes de l'Etat Shan, suivies de près par des journalistes de l'agence de presse Reuters. L'objectif ? Donner un nouvel élan à la "guerre contre l'opium". Mais ce genre de croisade masque le véritable problème. Vouloir débarrasser le pays de la culture du pavot, c'est bien - si toutefois ces efforts sont sincères, contrairement à ceux déployés par le passé. Mais s'attaquer à ce mal désormais secondaire, voilà qui fait fatalement diversion. "Où donc est passée la guerre contre la méthamphétamine ?" est-on en droit de se demander face à l'ampleur de la production actuelle. La question est sans conteste plus pressante.

Si certains membres du gouvernement cherchent réellement à mettre fin au trafic, les obstacles auxquels ils sont confrontés sont décourageants et touchent à l'essence même de la Birmanie "nouvelle" [celle en voie de démocratisation]. Le fossé le plus saisissant entre les beaux discours des dirigeants et l'état actuel des choses s'illustre par la collusion entre certains officiels et les trafiquants. L'an dernier, une enquête menée par l'organisation Shan Drug Watch a permis de découvrir qu'au moins 7 députés - tous issus du Parti pour l'union, la solidarité et le développement (USDP), actuellement au pouvoir - sont impliqués dans la production et la distribution de narcotiques.

A l'instar de beaucoup d'autres observateurs, Shan Drug Watch a noté une augmentation de la superficie destinée à la culture du pavot à l'est du pays. L'organisation ose aller où les enquêteurs des Nations unies rechignent à s'aventurer : sur le terrain de la collusion entre autorités et trafiquants. Et c'est on ne peut plus flagrant aujourd'hui pour le marché des méthamphétamines, où les milices soutenues par le gouvernement jouent, semble-t-il, un rôle de plus en plus central. Selon le journaliste Joshua Kurlantzick, l'armée birmane est "étroitement liée à l'exportation de drogues vers la Thaïlande et le Laos. Les militaires aident les trafiquants à franchir les check-points et à échapper aux raids menés par les forces thaïlandaises et les unités de la Drug Enforcement Administration [DEA], l'agence antidrogue américaine."

La perquisition de février dernier - et les 8,7 millions de cachets d'ecstasy saisis - donnera sans doute satisfaction à la Thaïlande en lui montrant que les autorités birmanes ne restent pas les bras croisés. Mais ce genre d'action coup-de-poing pourrait bien, en fin de compte, n'être qu'une goutte d'eau dans la mer. Certains spécialistes estiment qu'en Birmanie la production annuelle de métamphétamines est susceptible, dans un avenir proche, de dépasser le milliard de comprimés. Et, comme s'en inquiète Kurlantzick, les accords de cessez-le-feu conclus avec les minorités ethniques offrent à ces dernières des avantages inédits, "notamment des délais plus longs au cours desquels leurs combattants peuvent se livrer à des activités de trafic de drogue sans guère d'intervention des autorités."

Ajoutons à cela que le trafic est de toute évidence toléré par les plus hautes instances du pouvoir et soutenu par des membres du Parlement - vu par l'Occident comme un forum démocratique naissant -, et l'on obtient le résultat inverse de ce que la "guerre contre l'opium" prétend atteindre : une industrie nationale de la drogue qui, bien loin d'avoir disparu, se retrouve au contraire institutionnalisée. Alors, se focaliser sur l'opium n'a-t-il pas simplement pour but de nous détourner du véritable problème, celui du trafic des méthamphétamines, dans lequel, à l'évidence, trempe le gouvernement du président Thein Sein ?


Drogue-riz ! - Page 3 1117-Myanmar_drogues

http://www.courrierinternational.com/article/2012/03/28/un-narco-etat-pas-pres-de-disparaitre
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Drogue-riz ! - Page 3 Empty Inquiétude en Thaïlande sur l’avenir des riziculteurs

Message  Admin Ven 8 Juin 2012 - 6:00

Premier exportateur mondial de riz, la Thaïlande fait face à un désintérêt de la jeunesse pour les métiers agricoles. Aujourd’hui, moins de 12% des riziculteurs ont moins de 25 ans, alors qu’en 1985 ils étaient 35%. L’âge moyen des agriculteurs est passé de 31 ans à 42 ans. Ce vieillissement des paysans et cette jeunesse qui préfère les métiers urbains inquiètent les experts qui craignent que le pays ne perde son savoir-faire dans la culture du riz. Bien que le riz soit au cœur de la culture thaïe traditionnelle, les agriculteurs sont socialement dévalorisés et font face à l’endettement, rapporte le New York Times le 5 juin. « Cela m’inquiète depuis longtemps. Nous perdons ce qui fait la spécificité de la culture et de l’identité thaïe : les valeurs de gentillesse, d’entraide , de solidarité, de compassion et de reconnaissance », juge Iam Thongdee, professeurs à l’université de Bangkok qui a grandi dans une famille de cultivateurs qui se transmet depuis des générations un manuscrit sur les rites à respecter pour faire pousser le riz. Afin de rendre attractif le métier, le ministère de l’agriculture a mis en place une protection sociale tandis que la Fondation pour le riz thaï organise tous les ans un camp estival pour des volontaires désireux de perpétuer les traditions et les savoir-faire agricoles. Le pays compte 1 millions d’hectares de rizières et l’agriculture se mécanise progressivement.

Drogue-riz ! - Page 3 Inquietude-en-Thailande-sur-l-avenir-des-riziculteurs_img-left
Travaux des champs entre Phitsanulok et Sukhothai, Thaïlande (16°55’N - 99°55’E). © Yann Arthurs-Bertrand/Altitude

Le royaume de Sukhothai, dont le nom signifie " l’aube du bonheur ", fut le premier grand royaume thaï à se développer au centre du Siam, au XII e siècle. Entre les vallées de la Yom et de la Nan, les plaines sont vouées à la riziculture. De petites et moyennes exploitations peu mécanisées pratiquent une double récolte annuelle. Malgré un rendement assez faible (1,5 à 2 tonnes de riz par hectare), le riz occupe les trois quarts des terres arables du pays et représente la première exportation, fournissant à lui seul 40 % du marché mondial. Ce succès s’est fait au prix de l’expansion très rapide des surfaces agricoles au détriment de la forêt. Le mouvement s’est accéléré depuis 1960, avec les cultures sur brûlis pratiquées par des paysans sans terres. La forêt, qui occupait 57 % de la superficie du pays en 1961, n’en couvrait plus que 20 % en 1992. Depuis des inondations meurtrières en 1989, la Thaïlande a interdit le déboisement et importe du bois du Laos, qui entame à son tour son capital forestier. De proche en proche, l’Asie est ainsi privée des forêts qui assuraient une régulation hydrologique et climatique.

source http://www.goodplanet.info/
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Drogue-riz ! - Page 3 Empty Saisie record de méthamphétamines en Birmanie

Message  Admin Lun 16 Juil 2012 - 17:37

Les autorités birmanes ont effectué une saisie record de méthamphétamines, d'une valeur d'environ 3 millions d'euros, dans le cadre d'opérations contre les fabricants de cette drogue de synthèse dont le pays est considéré comme un important producteur, ont indiqué lundi des responsables birmans.

"C'est la plus grande saisie de l'histoire concernant les méthamphétamines. Cela fait partie de nos actions contre les composants chimiques (des drogues de synthèse, ndlr) et les laboratoires", a déclaré un haut responsable du ministère de l'Intérieur. Dans son édition de lundi, le quotidien d'Etat New Light of Myanmar a précisé que 73 kg de méthamphétamine sous forme solide et 274 kg sous forme liquide, ainsi que 120 kg de phosphates et d'autres produits chimiques avaient été saisis dans l'Etat Shan (est) la semaine dernière, le tout d'une valeur totale de 3.150 millions de kyats (environ 3 millions d'euros). Les autorités ont également arrêté le propriétaire de la maison où était fabriquée la drogue, ainsi que huit autres personnes, a-t-il ajouté. L'Etat Shan est le principal lieu de production d'opium -- dont la Birmanie est le deuxième producteur mondial-- et d'amphétamines du pays. Dans son dernier rapport annuel publié en juin, l'Office des Nations unies contre la drogue et le crime (UNODC) notait que "des quantités importantes" de méthamphétamines "continuaient d'être fabriquées" en Birmanie et que la "majeure partie" l'était dans l'Etat Shan. (MUA)

http://www.levif.be/info/belga-generique/saisie-record-de-methamphetamines-en-birmanie/article-4000141474898.htm
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Drogue-riz ! - Page 3 Empty Sud Thaïlande : les insurgés font-ils prospérer le trafic de drogue ?

Message  Admin Ven 27 Juil 2012 - 12:56

Selon des experts, les raisons du conflit meurtrier dans le sud musulman du pays sont multiples et incluent, entre autres, le trafic de drogue.

Drogue-riz ! - Page 3 Asie_info_Kratom_leafes

Depuis 2004, les provinces à majorité musulmane de Narathiwat, Pattani et Yala au sud de la Thaïlande, non loin de la frontière avec la Malaisie, sont le théâtre d’un affrontement violent entre l’armée et des séparatistes musulmans. En huit ans, le conflit a provoqué la mort de plus de 5000 personnes. Depuis des années également, un débat agite les experts et autres observateurs de cette guérilla sudiste : quels liens les insurgés entretiennent-ils avec le trafic de drogue ? Sur la question, les avis divergent.

Dans un article lié au kratom, nom d’un arbre dont les feuilles servent à fabriquer un puissant narcotique très proche de la méthamphétamine, le New York Times indique que des officiels à Bangkok estiment que la relation est forte. Et ce d’autant, rappellent-ils, que les trafiquants empruntent une route le long de la frontière entre la Thaïlande et la Malaisie pour transporter leurs chargements de méthamphétamine et d’héroïne, drogues initialement fabriquées en Birmanie. Leur thèse est confortée par une récente actualité : cinq policiers chargés de la lutte anti-drogue ont péri le 25 juillet dans le district de Raman (province de Yala). Une bombe cachée dans un pick-up a explosé au passage de leur voiture de patrouille. Les autorités pensent que cet attentat, attribué aux séparatistes, a été commis en représailles de l’arrestation dans le sud du pays de divers trafiquants, liés à l’insurrection.

D’autres experts basés dans le sud du pays réfutent néanmoins ce lien. Le major-général Choti Chavalviwat, commandant de police dans la province de Narathiwat, estime ainsi, dans le New York Times, que les séparatistes sont motivés par des raisons religieuses, ethniques et historiques. Dans ce même journal, Srisompob Jipiromsri, un universitaire basé à Pattani rappelle quant à lui, que les insurgés construisent leur rhétorique sur la situation économique difficile des trois grandes provinces du sud. Pauvreté, chômage et consommation de drogue s’y développent en effet de façon importante. Partant de là, explique Srisompob, les séparatistes affirment que Bangkok ne fait rien pour améliorer la situation, pire, les autorités cherchent à miner de l’intérieur la société musulmane, en abandonnant les habitants du sud du pays à leur triste sort.


http://asie-info.fr/2012/07/27/sud-thailande-les-insurges-font-ils-prosperer-le-trafic-de-drogue-57244.html
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Drogue-riz ! - Page 3 Empty Re: Drogue-riz !

Message  Admin Mer 1 Aoû 2012 - 6:20



the process of rice cultivation in Thailand
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Drogue-riz ! - Page 3 Empty La Birmanie, futur géant du riz

Message  Admin Lun 13 Aoû 2012 - 22:02

La Birmanie a décidé de développer sa culture du riz, en suivant les modèles appliqués par ses voisins. Le gouvernement espère exporter 2 millions de tonnes de riz en 2013, et 3 millions de tonnes en 2015.

Partant de 778.000 tonnes en 2011, les volumes disponibles à l’exportation pourraient doubler cette année, plaçant la Birmanie au 6e rang mondial, selon une estimation de l'USDA.

Selon Bas Bouman, directeur de recherche sur les récoltes à l’IRRI, l’institut international du riz, la Birmanie présente un environnement parfait pour la culture du riz dans de nombreuses régions, un potentiel sous exploité, mais qui pourrait en faire rapidement un exportateur de premier plan.

La Birmanie figurait parmi les premiers producteurs de riz mondiaux avant le coup d’Etat militaire. Elle reproduit désormais la tactique de la Thaïlande pour encourager la production, en achetant le riz aux producteurs 10% au-dessus des cours mondiaux. Une banque de l’agriculture a été mise en place il y a deux mois, sur un modèle indonésien, pour faire crédit aux petits producteurs.

Les Birmans consomment 210 kilos de riz par an, soit 11,5 à 12 millions de tonnes, pour 13,5 millions de tonnes attendues cette année, d’après l’association nationale des riziculteurs.

L’agence de l’alimentation indonésienne a acheté 200.000 tonnes en janvier, la première cargaison de riz birman exportée depuis une dizaine d’années.

http://www.zonebourse.com/ROUGH-RICE-FUTURES-ZR-3881394/actualite/Riz-La-Birmanie-futur-geant-du-riz-14457255/
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Drogue-riz ! - Page 3 Empty Riz Thai : la mauvaise cuisine du gouvernement

Message  Admin Lun 20 Aoû 2012 - 22:03

Le rachat par le gouvernement du riz à des prix élevés fait perdre au pays sa première place d’exportateur. Une politique très critiquée par l’opposition, mais qui pourrait s’avérer payante à long terme.

L’année dernière, à l’issue de la première récolte de riz, le gouvernement a mis fin au système d’achat qu’avait créé le gouvernement du Parti démocrate assurant aux agriculteurs des prix honnêtes correspondant au cours du marché. Le Parti Pheu Thai, vainqueur des élections en juillet 2011, a tenu une de ses promesses électorales en achetant le riz deux fois plus cher que ne l’impose le marché.



Il y a une certaine logique derrière cette folie, du moins en théorie. Toutefois, la théorie n’a pas encore rejoint la réalité du marché et cette nouvelle méthode coûte extrêmement cher aux contribuables. A terme, l'Etat pourra peut-être rentrer dans ses frais ou même faire des bénéfices, sans que le contribuable en profite. Il est également possible que cette politique transforme une perte énorme en gouffre. Dans l’immédiat, le programme d’achat du gouvernement lui a permis de stocker des quantités de riz sans précédent. Pour cette raison, la Thaïlande n’est plus le premier pays exportateur, mais continue d’être celui qui gagne le plus d’argent, car le riz au jasmin [variété thaïlandaise très prisée sur les marchés internationaux] est devenu plus onéreux.



Le nouveau système attise les critiques – ou plutôt les foudres – de nombreux économistes, de tous les opposants au gouvernement et, bien sûr, des démocrates et de leur gouvernement fantôme [une structure de l’opposition qui lui permet de suivre les décisions de l’administration]. Le gouvernement américain aurait déclaré que le rachat par l’Etat du riz à des prix élevé équivaut à une subvention commerciale, pratique illégale au regard des règlements de l’Organisation mondiale du commerce. Et ce n’est pas tout.



Début août, dans l’indifférence générale, l’autorité thaïlandaise chargée des enquêtes spéciales a expliqué en détail comment les barons nationaux du vol – heu, excusez-nous… les marchands de riz – pompent, manipulent, bricolent, falsifient la comptabilité, font du trafic ou tout simplement volent du riz et de l’argent grâce à un mécanisme conçu pour aider les agriculteurs, mais qui profite en réalité aux intermédiaires, qui s’enrichissent plus que jamais. 


Au Parlement, le gourou de l’économie Kittirat Na-Ranong [le ministre des Finances] a surpris tout le monde par son honnêteté – une attitude nouvelle et rafraîchissante – lorsqu’il a noté : “Je suis convaincu que ce programme est entaché par une corruption généralisée.” Il est intéressant de remarquer qu’il a choisi Chalerm Yubamrung, vice-Premier ministre, pour faire la chasse aux coupables et autres arnaqueurs. Toutefois, il n’a pas précisé si cette nouvelle mission était prioritaire : en effet, Chalerm Yubamrung est également chargé de la lutte contre la drogue et le terrorisme… Bien sûr, ces fichus démocrates ne faisaient que chercher les ennuis en révélant que le système d’achat du riz est victime de corruption, a ajouté Kittirat Na-Ranong. Après tout, “le gouvernement n’a jamais affirmé que ce programme était exempt de corruption”.

Toutefois, il est bien possible que les événements futurs finissent par faire taire les critiques et fassent brièvement du gouvernement – selon la définition du dictionnaire – un véritable génie. La crise alimentaire à laquelle la planète devra faire face ne fait que commencer. Selon l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture, en 2013, la pénurie et les prix pourraient atteindre les niveaux de 2007 et 2008, période à laquelle des émeutes avaient éclaté. Le prix des céréales, dont le riz, risque d’augmenter d’au moins 20 % en 2013. Ne serait-ce qu’en juillet 2012, les prix de l’alimentation ont grimpé de 6 %. La production de blé en Russie est à peine suffisante.



Le département américain de l’Agriculture a publié un communiqué de presse vendredi 10 août dans la soirée (sûrement pour faire le moins de bruit possible), qui annonçait les récoltes de maïs les plus faibles depuis dix-sept ans, mais qui soulignait des prix en hausse. D’ici à la fin de l’année 2012, les 17 millions de tonnes de riz stocké dans plusieurs régions thaïlandaises – desquelles il faut déduire ce que les voleurs, euh… pardon, les marchands, ont subtilisé – pourraient voir leur valeur doubler, voire tripler. Il n’est pas politiquement correct de sourire à l’approche d’une période de famine, mais pour ceux qui possèdent beaucoup de nourriture, il est logique de se préparer à augmenter les prix, surtout si c’est la seule solution, à court terme, pour maintenir un système populiste d’achat du riz.

Drogue-riz ! - Page 3 1138-RizThailande_web

http://www.courrierinternational.com/article/2012/08/20/riz-la-mauvaise-cuisine-du-gouvernement
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Drogue-riz ! - Page 3 Empty En dépit des inondations, la Birmanie exportera du riz

Message  Admin Mer 29 Aoû 2012 - 5:59

Les autorités assurent pouvoir tenir leur objectif d’exporter un million de tonnes de riz. Pourtant 80% du delta de l’Irrawaddy seraient sous l’eau.

70.000 personnes déplacées, des centaines de milliers d’hectares de terres agricoles submergés : le delta de l’Irrawaddy, le «grenier à riz» de Birmanie dévasté par le cyclone Nargis en 2008, est en proie, depuis fin juin, à des pluies diluviennes. Il s’agirait des précipitations les plus importantes depuis 2004.

La Fédération du riz du Myanmar assure néanmoins que l’objectif d’exporter un million de tonnes au cours de l’exercice fiscal 2012-2013 sera tenu. «Nous serons en mesure de gérer cette situation en puisant dans nos réserves afin de stabiliser les prix sur le marché intérieur ainsi que d’exporter», a déclaré Ye Ming Aung, secrétaire général de la Fédération, au cours d’une conférence de presse à laquelle l’Irrawaddy assistait. Répondant à une demande du président Thein Sein, la Fédération dit avoir acheté 1,6 million de tonnes aux paysans qui, en 2011, peinaient à écouler leurs récoltes de saison des pluies et de saison sèche. Le volume total de ses stocks n’est pas connu.

Les Birmans sont les plus gros consommateurs de riz au monde, avec 210 kg par personne et par an. 90% des 14 à 15 millions de tonnes produites chaque année sont écoulées sur le marché intérieur. L’excédent est exporté vers l’Afrique, le Bangladesh, l’Indonésie, la Malaisie, les Philippines et le Timor-Oriental. Jusque dans les années 60, la Birmanie était le premier exportateur mondial de riz. Une place que le gouvernement du président Thein Sein entend regagner. Pour ce faire, il a récemment mis sur pied une banque qui prêtera de l’argent aux petits paysans et encourage les investissements dans le secteur agricole, en particulier pour offrir aux riziculteurs de meilleures semences. Il projette ainsi d’exporter 3 millions de tonnes en 2015, contre 778.000 tonnes l’an dernier.

http://asie-info.fr/2012/08/29/en-depit-des-inondations-la-birmanie-exportera-du-riz-58664.html
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Drogue-riz ! - Page 3 Empty Trafic de drogue : la Thaïlande houspille la Birmanie et le Vietnam

Message  Admin Ven 7 Sep 2012 - 11:03

Après une saisie record de métamphétamines le 5 septembre, Bangkok a accusé ses voisins de ne pas en faire assez pour juguler la production de narcotiques.

Connu pour son franc-parler, Chalerm Yubamrung, vice-premier ministre en charge de la lutte antidrogue, n’a pas failli à sa réputation au lendemain de la saisie dans une maison de Bangkok de 3,3 millions de pilules de métamphétamines, dont la valeur à la revente est estimée à un milliard de bahts (25 millions d’euros), selon le Bangkok Post. Il a reproché ouvertement à la Birmanie et au Vietnam d’être à l’origine d’un flux massif de narcotiques inondant la Thaïlande. «Les pilules sont produites au Myanmar tandis que la route des produits chimiques s’est déplacée au Vietnam après que nous avons réussi à réprimer la vente de pseudoéphédrine», a déclaré le vice-premier ministre, faisant référence à un des précurseurs entrant dans la fabrication des métamphétamines.

Pour lui, ce sont plus précisément les Wa, minorité ethnique vivant dans une région autonome de l’Etat Shan de Birmanie, à la frontière avec la Chine et le Laos, les coupables. Le groupe, dont on dit qu’il entretient plusieurs milliers d’hommes en armes, est depuis longtemps impliqué dans le trafic de drogue, sa principale source de revenus. Mais, depuis une dizaine d’années, il aurait abandonné la production d’opium pour celle de drogues de synthèse. La Pha Muang Task Force, postée à la frontière birmano-thaïlandaise, estime en outre que 500 millions de pilules d’amphétamines attendent d’être introduites en Thaïlande. Chalerm, qui dit avoir sollicité la collaboration des autorités birmanes, a annoncé qu’il ferait également appel à la Chine pour renforcer la lutte antidrogue dans la région.

Le 6 septembre, les autorités thaïlandaises ont par ailleurs indiqué avoir réalisé deux autres saisies : l’une à Bangkok de 10 kilogrammes de métamphétamines crystal, la seconde à Chiang Mai de 500.000 pilules.


http://asie-info.fr/2012/09/07/trafic-de-drogue-la-thailande-houspille-la-birmanie-et-le-vietnam-59373.html?utm_source=dlvr.it&utm_medium=facebook
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Drogue-riz ! - Page 3 Empty Malgré le processus de paix, le fléau de la drogue reste intact en Birmanie

Message  Admin Mer 19 Sep 2012 - 10:21

Le processus de paix entre rébellions ethniques et armée birmane a suscité des espoirs sur la lutte contre drogue, mais ils semblent pour l'heure douchés:
la consommation de stupéfiants est à la hausse, comme la production.

Les autorités reconnaissent que le problème va croissant, alors que le flot des produits illicites venus de l'Etat Shan (est), dont une partie reste sous contrôle rebelle, entretient la triste réputation du "Triangle d'Or" de plaque tournante de la région.

En l'absence de statistiques, habitants et travailleurs sociaux de cet immense Etat situé sur la frontière avec la Chine, la Thaïlande et le Laos, affirment que les jeunes sont de plus en plus nombreux à succomber aux opiacés et drogues de synthèse.

Le cocktail à la mode s'appelle "formula", un mélange de sirop contre la toux et d'opium. Les toxicomanes en boivent sur les campus, dans certains cafés de rue et lors des festivals. "C'est comme s'ils n'avaient la cote que s'ils prenaient de la drogue", explique Ye Naung, 33 ans, un habitant de Taunggyi, capitale de l'Etat.

Myo Aung Zan, du Programme régional Asie pour le virus du sida-VIH (HAARP), confirme l'admiration que suscitent certains toxicomanes auprès des adolescents. "Le nombre d'usagers de moins de 18 ans est assez important, désormais".

D'autant que la drogue est facile à trouver: la Birmanie est le deuxième producteur mondial d'opium derrière l'Afghanistan, avec 23% de la production l'an passé et des zones cultivées en hausse constante entre 2007 et 2011.

Concernant les drogues de synthèse, autre "spécialité" de la région, l'Office des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC) notait par ailleurs, dans un récent rapport, que "des quantités importantes" de méthamphétamines "continuaient d'être fabriquées" en Birmanie, dont la "majeure partie" en Etat Shan.

Pour financer la guérilla

Et en fin de semaine dernière, les Etats-Unis ont accusé la Birmanie - avec la Bolivie et le Venezuela - d'avoir "manifestement failli" dans la lutte contre le trafic de drogue.

Officiellement, le gouvernement évalue les consommateurs à 150.000 personnes, la moitié par injection. "Je crains fort que ce ne soit sous-estimé, mais en l'absence de chiffres, c'est difficile de l'affirmer avec certitude", explique Jason Eligh, patron en Birmanie de l'ONUDC.

"Si vous visitez des communautés du pays qui comptent des consommateurs, vous trouverez probablement des gens qui disent qu'ils en connaissent de plus en plus".

Le pays connaît une forte percée des méthamphétamines -- dont le "Yaba", très populaire en Asie du sud-est. Rien qu'en juillet, les saisies ont totalisé 1,4 million de pilules et 116 kilos d'héroïne.

Le trafic est étroitement lié aux groupes rebelles qui ont combattu le pouvoir central aux confins du pays depuis des décennies, et dont certains se sont appuyés sur la drogue pour financer la guérilla. Et les cessez-le-feu signés par le pouvoir cette année n'ont pas tout réglé.

En août, un policier de la brigade des stupéfiants a admis sous couvert de l'anonymat que la prévalence des stupéfiants devenait "très dangereuse", à Rangoun comme le long de la frontière, avec une circulation des amphétamines en forte hausse.

En arrière-plan se dessine l'état cadavérique du secteur sanitaire après 50 ans de négligence de la junte, au pouvoir jusqu'en mars 2011. Un tiers des toxicomanes seraient séropositifs, selon l'ONU. Et la méthadone n'est pas disponible pour aider les héroïnomanes à décrocher.

"Il va devenir difficile de contrôler" les jeunes, craint Sai Kyaw, dont l'identité a été modifiée. Drogué à 15 ans, il a commencé les injections quatre ans après et a contracté le virus VIH en partageant des seringues.

A 32 ans, sa vie n'est qu'addiction. "Mon père a toujours dit aux autres membres de la famille de ne pas me donner d'argent parce que cela revient à nourrir une plante vénéneuse".


http://tempsreel.nouvelobs.com/societe/20120919.AFP9299/malgre-le-processus-de-paix-le-fleau-de-la-drogue-reste-intact-en-birmanie.html
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Drogue-riz ! - Page 3 Empty La culture de l'opium a doublé en Asie du sud-est depuis 2006

Message  Admin Jeu 1 Nov 2012 - 13:48

La culture de l'opium a doublé en Asie du sud-est depuis six ans, encouragée par la hausse de la demande d'héroïne en Chine et dans le reste de la région, qui pousse les paysans de Birmanie et du Laos à planter plus de pavot, a indiqué l'ONU mercredi.


Les consommateurs d'opiacés en Asie de l'Est et dans le Pacifique représentent désormais un quart du marché mondial, selon ce rapport de l'Office des Nations unies contre la drogue et la criminalité (ONUDC) publié mercredi.

La Chine, à elle seule, compte un million d'héroïnomanes, qui consomment la majeure partie de cette drogue dans la région.

Avec la hausse des prix, entre 2011 et 2012, les surfaces de plantations de pavot ont augmenté de 66% au Laos, à 6.800 hectares, et de 17% en Birmanie, deuxième producteur mondial derrière l'Afghanistan, à 51.000 hectares, selon l'étude de l'ONUDC.

"Dans l'ensemble, la culture de pavot à opium dans la région a ainsi doublé depuis 2006", malgré le fait que le Laos, la Birmanie et la Thaïlande aient assuré avoir détruit près de 25.000 hectares en 2012, a ajouté le rapport.

L'ONUDC a estimé la production en Birmanie et au Laos à 431 millions de dollars (environ 330 millions d'euros) en 2012, soit un tiers de plus que l'année précédente. Le prix d'un kilo d'opium acheté au producteur a atteint 1.800 dollars (1.400 euros) au Laos et 520 dollars (400 euros) en Birmanie.

Le nombre de "foyers" impliqués dans la culture a également augmenté, avec jusqu'à 38.000 au Laos et 300.000 en Birmanie.

Cette situation montre que les paysans birmans, principalement dans l'Etat Shan, dans le nord-est, n'abandonneront la culture du pavot que s'ils trouvent une activité de substitution, a relevé l'ONU.

"Les paysans sont très vulnérables aux pertes de revenus liés à l'opium, en particulier ceux qui dépendent de ce revenu pour leur sécurité alimentaire".

La Birmanie a mis en place un plan pour éradiquer l'opium d'ici 2014, mais l'étude de l'ONUDC, basée sur des observations par satellite, par hélicoptère et sur le terrain, semble suggérer que l'objectif ne sera pas atteint.

En septembre, les Etats-Unis avaient maintenu la Birmanie, qui a engagé une série de réformes spectaculaires depuis la dissolution de la junte en mars 2011, sur sa "liste noire" de la lutte anti-drogue, l'accusant d'avoir "manifestement failli" en la matière.

http://www.lequotidien.lu/reportages/39312.html
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Drogue-riz ! - Page 3 Empty La Thaïlande bouleverse le marché mondial du riz

Message  Admin Ven 2 Nov 2012 - 8:06

Drogue-riz ! - Page 3 50502710

La Thaïlande s'est lancée depuis un an dans une politique agressive de soutien de ses producteurs de riz. Les prix d'achat ont flambé. Ce plan va lui coûter temporairement la première place des exportateurs de riz, au profit du Vietnam.

C4était une promesse de campagne électorale dans un pays qui compte 4 millions de foyers vivant de la culture du riz. Il y a un an, le nouveau gouvernement de Yingluck Shinawatra a mis en place un système de subventions des agriculteurs. L'Etat rachète ainsi les récoltes à un prix fixé à l'avance. Problème, les prix offerts sont aujourd'hui de 40 à 50 % plus cher que sur les marchés mondiaux. Les producteurs sont ravis, leurs revenus augmentent, mais les exportateurs, eux, font grise mine. Le riz thaïlandais n'est plus compétitif et, en neuf mois, les exportations ont chuté de 44 %.

« C'est la pire année jamais enregistrée », selon Chookiat Ophaswongse, membre de l'Association des exportateurs de riz du royaume. En 2012, la Thaïlande ne devrait expédier que 6,5 millions de tonnes de riz, contre 10,6 millions l'an passé. Au 24 octobre, elle n'en a vendu à l'étranger que 5,2 millions, moins que le Vietnam (5,9 millions) et l'Inde (5,6 millions). Pour la première fois depuis des années, le pays va perdre sa place de premier exportateur de riz, avec une part de marché qui pourrait chuter de 31 à 18 %.

Un excédent qui commence à coûter cher. Les stocks gonflent (on parle de 12 millions de tonnes) et les entrepôts commencent à manquer. D'autant que les subventions étatiques poussent les agriculteurs à planter de plus en plus de riz. La production pourrait dépasser les 21 millions de tonnes en 2012, soit 4 % de plus qu'il y a un an.

A court terme, la Thaïlande ne peut pas trop compter sur une flambée des prix. A la différence du blé ou du maïs, les récoltes ont été bonnes et les stocks mondiaux devraient croître fin 2012 de près de 7 %, selon le département américain de l'Agriculture (Usda).

« Pas de stratégie de sortie »

La récolte 2013 s'annonce prometteuse, avec une production mondiale attendue de 465 millions de tonnes, comme en 2012. Mais d'ici à quelques mois, face au risque de pénurie de blé ou de maïs, certains pays asiatiques ou africains pourraient se tourner un peu plus vers le riz ou les brisures de riz pour nourrir leur population. Ce qui aurait le mérite de soutenir un peu les cours.

Cependant, faute de modifier sa politique de prix, la Thaïlande se retrouve aujourd'hui en position difficile. « Il n'y a pas de stratégie de sortie, constate un économiste du Thailand Development Research Institute Foundation. Ils sont coincés parce que, avec tout ce riz, ils n'ont pas vraiment d'autres possibilités que de continuer comme ça, faute de quoi les cours vont baisser et ils auront des problèmes politiques. » Le pays pourrait donc être amené à vendre à perte l'an prochain. La Thaïlande ambitionne en effet d'exporter 8,5 millions de tonnes en 2013.

Sur les marchés, Le riz blanc de Thaïlande cote environ 600 dollars la tonne. Il a perdu plus de 10 % en un an. A Chicago, le riz paddy (brut non décortiqué) rebondit de 2 % sur son plus bas du 6 septembre, mais perd encore 8 % sur son plus haut d'août dernier.

http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/grande-consommation/actu/0202352098068-la-thailande-bouleverse-le-marche-mondial-du-riz-505027.php
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Drogue-riz ! - Page 3 Empty Les méthamphétamines restent la drogue la plus prisée en Asie

Message  Admin Ven 14 Déc 2012 - 13:00

La consommation et la production de drogues de synthèse, en particulier de « cristal », sont en pleine croissance. Un nouveau défi pour la région.

Selon un dernier rapport de l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime (Onudc), cité par le Financial Times du 13 décembre, les saisies de « cristal meth » en Asie ont augmenté de 23% en 2011, atteignant 8,8 tonnes. Quant aux saisies de méthamphétamines, elles ont quintuplé dans la région depuis 2007, reflétant une nette augmentation de la production et de la consommation. Dans un des plus gros coups de filet antidrogue en Thaïlande jamais réalisés fin novembre, la police de Pattaya a saisi pour plus de 300 millions de baths (10 millions de dollars) de pilules de méthamphétamines et d’équipements servant à produire la drogue. Trois Iraniens, que la population locale prenait pour des hommes d’affaires travaillant dans l’import-export, ont été arrêtés.

Comme le souligne un responsable occidental de la lutte antidrogue, « l’utilisation de drogues stimulantes parmi les fermiers, les ouvriers, les prostituées et même les chauffeurs de taxi ne sert pas seulement à divertir une vie monotone, c’est souvent pour travailler plus longtemps et gagner plus ». Selon l’Onudc, le recours aux méthamphétamines est devenu très populaire dans les six pays de la sous-région du Mékong : Cambodge, Chine, Laos, Myanmar, Thaïlande et Vietnam. La consommation de cocaïne, moins répandue du fait de son prix plus élevé, est néanmoins en augmentation, et les saisies se sont multipliées au Cambodge, à Hong Kong, aux Philippines et au Vietnam.

Mais c’est sans conteste la disponibilité et la consommation de méthamphétamines et de cristal meth qui en font un des plus gros problèmes de sécurité et de santé publique, rappelle le rapport. En Thaïlande, où on les nomme respectivement « yaa ba » et « yaa ice », une pilule de méthamphétamine coûte habituellement de 200 à 300 bahts (de 7 à 10 dollars), et peut même revenir à moins de 50 bahts pour un achat de gros

http://asie-info.fr/2012/12/14/les-methamphetamines-restent-la-drogue-la-plus-prisee-en-asie-514774.html

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Drogue-riz ! - Page 3 Empty Les ONG au secours du riz de l'Irrawaddy

Message  Admin Lun 17 Déc 2012 - 11:15

Au sud de la Birmanie, le grand fleuve Irrawaddy se disperse dans une multitude d'affluents irriguant un delta fertile, capricieux, parfois terrible. En 2008, au moins 130 000 personnes ont été emportées par la fureur du cyclone Nargis, mettant à nu l'incapacité de l'ex-junte militaire à affronter des désastres naturels, et jouant ainsi un rôle indirect dans l'accélération du processus de réformes du pays.
Ici, à cinq heures de route de Rangoun, l'ancienne capitale restée le centre économique du pays, on se trouve dans une Birmanie pauvre, difficile d'accès, rurale. Un univers plat à l'horizon délimité par les ébouriffements d'une végétation luxuriante dissimulant des villages accessibles seulement par bateau.

Le cyclone a laissé des traces dans les esprits et dans l'économie : "Nous sommes entourés par la mer. Maintenant, on a peur quand le vent se lève", disent des habitants de Pyin Ma Kone, 1 000 âmes avant Nargis qui a fait ici 310 morts. "Il a entraîné une salinisation excessive des rizières, dit Than Khe, 53 ans, un paysan. La qualité des graines a chuté. Les dégâts occasionnés aux terres cultivables et la dégradation des sols ont provoqué la baisse de la production. Parfois, on a eu faim."

Effets bénéfiques

Dans ce contexte, les plus petites initiatives ont des effets bénéfiques. Le Groupe de recherche et d'échanges technologiques (GRET), une organisation non gouvernementale (ONG) française a mis sur pied des programmes d'amélioration du rendement de la culture du riz. Son action est financée notamment par l'Union européenne.

A Pyin Ma Kone, des conseillers du GRET travaillent sur des méthodes d'évolution des techniques de semis du riz. Comme l'explique Laurence Tommasino, ingénieure agronome, "d'ordinaire, on sème à la volée. Notre technique consiste à constituer une "pépinière" puis, à un certain stade du développement de la plante, de repiquer le riz en ligne, en respectant des espaces réguliers. Elle limite la pousse de mauvaises herbes et favorise le "talage" [prolifération des tiges]. Résultat : on obtient un meilleur rendement à l'hectare". L'objectif est d'atteindre 4 à 4,5 tonnes à l'hectare contre 3 aujourd'hui.

Ce projet s'inscrit dans une série d'initiatives locales : accès au microcrédit, collecte de données sur le prix du riz, renforcement de la capacité de négociation des paysans, fabrication de foyers plus économes en énergie pour la cuisine. Toutes ces actions devraient contribuer au développement, qui repose surtout sur l'activisme des ONG. Comme le proclame Daw Ayewin, 46 ans, qui assiste à une réunion de femmes bénéficiaires du microcrédit dans le village voisin de Myit Poe Kyone Sein (427 habitants) : "Ici, on n'attend rien du tout du gouvernement !"



http://www.lemonde.fr/economie/article/2012/12/17/les-ong-au-secours-du-riz-de-l-irrawaddy_1807365_3234.html
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Drogue-riz ! - Page 3 Empty La Thaïlande face au problème croissant de l’opium

Message  Admin Jeu 3 Jan 2013 - 6:57

La découverte d’un vaste champ d’opium dans le nord du royaume alerte les autorités de la Thaïlande.

Depuis des décennies, la culture du pavot à opium dans le nord de la Thaïlande, près des frontières de la Birmanie et du Laos est considérée comme étant sous contrôle : seuls quelques paysans dans des zones reculées continuaient à cultiver des petites parcelles de pavots, dont l’opium, une fois extrait, était le plus souvent directement consommé par les villageois. Les projets menés par le roi de Thaïlande pour substituer diverses cultures (café, fraises…) à l’opium sont généralement considérés comme des réussites, y compris par l’agence onusienne de lutte contre la drogue (UNDOC). Mais, selon le quotidien de Singapour The Straits Times, la découverte fin décembre par la police thaïlandaise d’un champ d’opium de près de 13 hectares dans le district de Chai Prakan, dans la province de Chiang Mai, a montré la nécessité de renforcer la vigilance dans ce domaine, même si la priorité des autorités de Thaïlande reste la lutte contre le trafic de méthamphétamine. Cela fait plusieurs décennies qu’on n’avait pas trouvé un si vaste espace de culture consacré aux pavots.

The Straits Times cite également un expert de la lutte contre le trafic de drogue, lequel souligne que « la demande d’héroïne augmente », tirée notamment par les consommateurs chinois. En juillet 2011, la police australienne a saisi une cargaison de 306 kilos de méthamphétamine sous forme de cristaux cachée dans des poteries en provenance de Thaïlande. La cargaison contenait aussi 252 kilos d’héroïne. Une fois récoltée, l’opium est envoyé en Birmanie pour être transformé en héroïne dans des «laboratoires» proches de la frontière. L’héroïne est ensuite acheminée vers la Thaïlande, qui constitue un pays de transit alimentant le marché international.

http://asie-info.fr/2013/01/03/thailande-opium-515924.html
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Drogue-riz ! - Page 3 Empty La Thaïlande n'est plus le premier exportateur mondial de riz

Message  Admin Sam 5 Jan 2013 - 10:43

Drogue-riz ! - Page 3 18129710
Le riz est l'alimentation de bas de la moitié de la population mondiale. | REUTERS/KHAM

Résultat d'une politique controversée du gouvernement de subvention des agriculteurs, la Thaïlande a été évincée en 2012 de la première place dans le palmarès des pays exportateurs de riz, au profit de l'Inde et du Vietnam.

Le gouvernement de Yingluck Shinawatra, qui doit très largement son élection l'an passé aux masses rurales du nord et du nord-est du pays, a décidé d'acheter le riz aux paysans à un prix 50 % plus élevé que les cours mondiaux pour augmenter leurs revenus. Le riz thaïlandais est du même coup devenu plus cher que ses concurrents sur les marchés mondiaux.

"Nous étions les champions depuis 1980, soit 31 ans, mais nous avons perdu la première position", a déploré Chookiat Ophaswongse, président honoraire de l'Association des exportateurs de riz du royaume.

La Thaïlande n'a en effet exporté que 6,9 millions de tonnes de riz en 2012, derrière les 9,5 millions de l'Inde et les 7,8 millions du Vietnam. Le pays accuse une chute de 35 % par rapport aux 10,6 millions de tonnes vendues en 2011, selon l'association. "Maintenant, le riz thaï se vend à 130-150 dollars la tonne plus cher que nos concurrents", a expliqué Chookiat. "Les exportateurs devraient changer de métier (...). Le riz est devenu une question politique".
PAS DE CHANGEMENT DE POLITIQUE

La Thaïlande produit 20 millions de tonnes de riz par an, dont la moitié était habituellement exportée. L'association affirme que le gouvernement doit désormais gérer des millions de tonnes de stocks invendus. La politique de subvention a pour autant réjoui les paysans, en grande majorité fidèles à Thaksin Shinawatra, ex-chef du gouvernement en exil renversé par un coup d'Etat en 2006 et frère de la première ministre.

Le gouvernement continue de réitérer sa confiance en sa capacité à vendre ses stocks directement à des Etats sans passer par les exportateurs et refuse de revenir sur une politique appliquée depuis un an et contestée de toutes parts dans le pays.

Le riz est la céréale de base de plus de trois milliards de personnes dans le monde. Le Nigeria, l'Irak, l'Indonésie, la Côte d'Ivoire et l'Afrique du Sud comptent parmi les clients majeurs du royaume.

http://www.lemonde.fr/economie/article/2013/01/04/la-thailande-n-est-plus-le-premier-exportateur-mondial-de-riz_1812968_3234.html
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Drogue-riz ! - Page 3 Empty Nette hausse des affaires de drogue en 2012 au Cambodge

Message  Admin Lun 7 Jan 2013 - 9:33

Selon l’Autorité nationale de lutte contre la drogue (NACD), 2012 a été une année record pour les saisies de drogue au Cambodge.

Cité par le Cambodia Daily, Le lieutenant-général Meas Vyrith, secrétaire-général de la NACD, indique que la police a saisi 40 kg de cocaïne et 30 kg d’héroïne au cours de l’année écoulée, et le nombre d’affaires de drogue au Cambodge s’est élevé à 760. Il ajoute que la police a également saisi plus de 20 kg de méthamphétamines et 2 kg de marijuana. Le porte-parole de la gendarmerie nationale Kheng Tito souligne pour sa part que les crimes liés à la drogue ont représenté la majorité des activités criminelles de 2012.

Si la quantité de méthamphétamines confisquées n’a que légèrement augmenté en 2012 par rapport aux 19,1 kg de 2011, c’est surtout la quantité de cocaïne saisie qui a connu un véritable bond comparée au 1,1 kg répertorié par les forces de l’ordre en 2011. En un an, c’est quarante fois plus de drogue qui a été interceptée par les forces de l’ordre. Seuls 3,2 kg de cocaïne avaient été saisis entre 2007 et 2011. En août 2011, environ 30 kg de cocaïne avaient été confisqués sur trois femmes thaïlandaises arrivant séparément à l’aéroport international de Phnom Penh. En octobre, la police avait trouvé 11 kg supplémentaires dans les bagages de deux autres Thaïlandaises, cette fois à l’aéroport international de Siem Reap. Elle estime que ces femmes étaient des mules pour de grandes organisations criminelles de trafic de drogue chinoises et africaines faisant parvenir la cocaïne depuis l’Amérique du sud jusqu’en Thaïlande, où la drogue est populaire parmi les riches.

Le NACD estime que la consommation de cocaïne n’est pas particulièrement répandue au Cambodge, mais que le pays est devenu un important centre de transit. Quant à l’héroïne, la quantité saisie a particulièrement augmenté en 2012 par rapport aux 2,4 et 2,1 kg saisis respectivement en 2010 et 2011, et bien que 26 kg aient été saisis en 2009. En décembre, un couple avait été arrêté après avoir tenté d’envoyer 12 kg d’héroïne en Australie par la poste. Au cours de la dernière semaine de 2012, 5 autres personnes avaient été arrêtées, et des méthamphétamines et 6 kg de cocaïne avaient été confisqués à Phnom Penh.

http://vps12038.ovh.net/~asieinfo/?p=16040
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Drogue-riz ! - Page 3 Empty Thaïlande : 2000 pilules de méthamphétamine dans le rectum

Message  Admin Jeu 17 Jan 2013 - 9:19

Une Thaïlandaise a été arrêtée pour trafic de drogue : elle dissimulait 2000 pilules de méthamphétamine dans le rectum.

C’est une dénonciation qui a permis à la police de l’immigration d’arrêter le 16 janvier la jeune femme de 20 ans à l’aéroport international de Don Mueang, à Bangkok, rapporte le Bangkok Post. L’information donnée à la police assurait qu’elle transportait de la drogue depuis Chiang Rai, dans l’extrême nord de la Thaïlande, jusqu’à la capitale. À son arrivée à Bangkok, la suspecte a été soumise à une fouille en règle. Deux paquets contenant 2000 pilules de yaba – des méthamphétamines – ont été trouvés dans son rectum, protégés par des préservatifs. La police a estimé la valeur de la marchandise à la revente dans la rue à plus de 600,000 bahts (15,100 euros).

La suspecte a avoué qu’elle avait réceptionné la drogue le long de la frontière avec la Birmanie, et qu’elle devait la livrer à un homme, dans le quartier de Bon Kai à Bangkok. Elle a expliqué qu’elle devait être payée entre 20,000 et 30,000 bahts (500 à 750 euros) pour faire la mule, et que c’était la première fois qu’elle se livrait à une telle activité. Elle a été accusée de détention de stupéfiants avec intention de les distribuer. Les autorités recherchent les autres personnes impliquées dans ce trafic.

Le même jour, la police de l’autre aéroport international de Bangkok, Suvarnabhumi, ont arrêté une autre Thaïlandaise, là encore sur dénonciation, en provenance de Sao Paulo, au Brésil. Alors que la fouille de ses bagages n’avait rien montré d’anormal, c’est une envie de vomir qui a trahi la jeune femme de 29 ans. A l’hôpital, les rayons-X ont montré dans son estomac 50 petits sachets contenant un total de 550 grammes de cocaïne. Elle a expliqué avoir été payée 30,000 bahts (750 euros) pour avaler ce qu’elle croyait être des pierres précieuses. La valeur de la cocaïne a été évaluée à 1,65 million de bahts (41,600 euros).


http://asie-info.fr/2013/01/17/thailande-2000-pilules-de-methamphetamine-dans-le-rectum-516381.html
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Drogue-riz ! - Page 3 Empty La Birmanie veut redevenir un grand exportateur de riz

Message  Admin Mar 2 Avr 2013 - 5:53

Par Claire Fages

L'ouverture de la Birmanie aux investissements étrangers favorise l'essor de ses exportations de riz.

La Birmanie n'est pas encore redevenue le champion mondial des exportations de riz qu'elle était dans les années 1930, à l'époque de la colonisation britannique, mais elle progresse, et vite. Selon les autorités birmanes, le pays aurait largement dépassé le million de tonnes de riz exportées sur l'année fiscale, qui vient de s'achever.

C'est 10 fois plus que ce que la Birmanie parvenait à exporter dans les années 70-80, aux heures les plus noires de la dictature militaire. En trois ans, les exportations ont triplé. Direction le Bangladesh, l'Indonésie, Singapour, les Philippines, la Russie, l'Afrique sub-saharienne. Mais aussi et surtout la Chine : c'est le grand voisin chinois qui absorbe la majeure partie des ventes de riz birman, l'aménagement routier jusqu'à la frontière chinoise facilite grandement les choses.

Mais depuis l'ouverture démocratique de la Birmanie, les investissements viennent aussi d'autres pays asiatiques. Le négociant japonais Mitsui projette de construire des unités d'usinage du riz destiné à l'exportation, et il vient de conclure un contrat pour approvisionner le Japon, une première depuis... 46 ans.

L'Association des exportateurs thaïlandais s'intéresse aussi de très près au riz birman depuis que le riz thaïlandais, trop cher, se vend mal sur le marché mondial. Enfin les exportateurs vietnamiens voient eux aussi en la Birmanie une nouvelle terre promise du riz, parce que chez eux, les rizières sont de plus en plus grignotées par l'urbanisation.

Le gouvernement birman souhaite multiplier par cinq les exportations de riz d'ici 2018. Mais avant de redevenir un champion mondial de ce commerce, la Birmanie devra développer les rendements, encore très faibles faute de formation agricole et d'engrais. Des aménagements du port de Rangoun seront aussi nécessaires pour mettre à niveau la logistique du pays avec ses ambitions.

http://www.rfi.fr/emission/20130402-birmanie-veut-redevenir-grand-exportateur-riz
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Drogue-riz ! - Page 3 Empty Les activités criminelles en Asie estimées à 90 milliards de dollars

Message  Admin Mer 17 Avr 2013 - 8:40

Dans une enquête publiée mardi, l'ONU chiffre à 90 milliards de dollars les revenus que rapportent chaque année les multiples trafics aux organisations criminelles asiatiques.

Drogue-riz ! - Page 3 55865810
Des soldats birmans brûlent des saisies d'héroïne - AFP

Chaque année, le crime organisé en Asie de l'Est et dans le Pacifique génère un chiffre d'affaires de près de 90 milliards de dollars (69 milliards d'euros) en trafics divers, biens contrefaits, drogue, êtres humains ou animaux, révèle l'ONU. Au hit parade des activités criminelles, la contrefaçon décroche la palme du trafic le plus lucratif avec 24,4 milliards de dollars de revenus annuels, devant le bois de contrebande avec 17 milliards, l'héroïne avec 16,3 milliards et les méthamphétamines à 5 milliards, révèle son enquête intitulée « Le crime organisé transfrontalier en Asie de l'Est et dans le Pacifique : évaluation de la menace » publiée mardi (voir l'enquête ci-dessous).

Suivent les médicaments de contrebande, le marché noir des composants électroniques destiné à contourner le recyclage officiel (3,75 milliards de dollars), et le commerce illégal d'espèces animales protégées (2,5 milliards). Les passeurs de clandestins ou de femmes livrées à la prostitution représentent des gains de centaines de millions de dollars chaque année.

Ces trafics ne sont pas sans provoquer des « dommages colatéraux » dans la région. Ainsi, la consommation d'héroïne est-elle en constante augmentation, souligne Sandeep Chawla, le vice-directeur de l'Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC). Les Chinois sont les principaux consommateurs, les Birmans les plus grands producteurs.

La Birmanie, principale source d'opiacés

« La Birmanie est la principale source d'opiacés en Asie du Sud-Est. Il faut faire quelque chose pour répondre à la production d'opiacés en Birmanie, c'est très important pour la zone », souligne-t-il. Jeremy Douglas, représentant régional de l'agence, insiste sur les dangers de ces trafics pour la santé. « Entre un tiers et 90% des traitements anti-malaria contrôlés en Asie du Sud-Est sont issus de la contrebande », provenant de Chine et d'Inde, avec pour conséquence une mortalité anormale des bénéficiaires et l'émergence de souches résistantes, explique-t-il.
D'après l'Organisation mondiale des douanes, 75% de tous les produits contrefaits saisis dans le monde entre 2008 et 2010 provenaient d'Asie de l'Est, principalement de Chine.

http://www.lesechos.fr/economie-politique/monde/actu/0202707049624-90-milliards-de-dollars-c-est-le-chiffre-d-affaires-du-crime-organise-en-asie-558658.php
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Drogue-riz ! - Page 3 Empty La planète du riz sous influence des promesses électorales thailandaises

Message  Admin Mar 30 Avr 2013 - 11:19

Drogue-riz ! - Page 3 Web_ri10
Les entrepôts étatiques thaïlandais contiennent près de 12 millions de tonnes, l’équivalent d’un an de consommation intérieure. (AFP)

Le premier ministre Yingluck Shinawatra avait réhaussé de 50% le prix versé aux rizières locale il y a deux ans, peu après son élection. Face à l’abondance des récoltes, le pays tente depuis d’enrayer toute baisse des prix. Afin de limiter le coût des ces subventions pour ses finances publiques

Après trois campagnes historiques, les stocks mondiaux de riz atteignent des records. Et les récoltes attendues cette année ne dessinent en rien la fin de l’abondance. Pourtant, les prix des sacs de riz transitant d’un port à l’autre ne reflètent guère cette situation. Depuis près de 2 ans, ces derniers restent étonnamment stables. Autour de 600 dollars la tonne. Un niveau certes inférieur de moitié à celui de la crise alimentaire de 2008. Mais qui ne reflète guère l’ampleur des quantités disponibles de grains servant de nourriture de base à la moitié de la population mondiale.

En cause, le jeu très politique auquel se livre la Thaïlande depuis 2 ans. Ou plutôt, ses efforts pour en limiter les conséquences. «Le pays n’a aucun intérêt à trop approvisionner le marché et voir les cours internationaux plonger; ceci en raison de sa politique d’achat à prix subventionné aux paysans locaux», témoigne Patricio Mendez del Villar, spécialiste du Cirad, le Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement, basé à Montpellier. Depuis 2 ans, Bangkok est donc contraint de stocker sa propre production. Massivement. «Les entrepôts étatiques contiennent près de 12 millions de tonnes, l’équivalent d’un an de consommation», ajoute le spécialiste. Le Vietnam, grand rival, profite de cette retenue pour conquérir des parts de marché. Mais prend grand soin de ne pas s’engager dans une guerre des prix.

Tout est parti d’une promesse électorale de Yingluck Shinawatra, premier ministre thaïlandais à qui le soutien de la population rurale avait assuré la victoire, en août 2011: rehausser de 50% les prix versés aux riziculteurs locaux. Dont acte. «La décision a été prise au pire moment, alors que l’Inde – qui interdisait l’export de riz non parfumé depuis la crise de 2008 – décidait de rouvrir les vannes, ses exportations passant de 4 à 10 millions de tonnes en un an», poursuit l’expert du Cirad.

Résultat, la Thaïlande – qui essayait, depuis la crise de 2008, de mettre en place un cartel avec le Vietnam, la Birmanie et le Cambodge – se trouve prise à revers. Et la générosité très intéressée de la nouvelle responsable du gouvernement n’a pas pu être financée par une hausse des tarifs à l’export, le retour de l’Inde venant déprimer le marché. Depuis, Bang­kok a dû limiter les dégâts. En stockant. Et en réglant ces subventions rurales sur les deniers publics. Ce qui n’était pas prévu. «Entre la mise en place de cette décision, en octobre 2011, et la fin de 2013, ceci aura coûté 8 milliards de dollars – près de 1,2% du PIB – au pays», explique Patricio Mendez del Villar. Autre conséquence, le riz du royaume est vendu à perte, ce que les Etats-Unis ont dénoncé à la fin de l’an dernier devant l’Organisation mondiale du commerce.

Le grand écart de Bangkok est appelé à durer. Car les pays qui figuraient parmi les principaux acheteurs mondiaux – le Nigeria, l’Indonésie et les Philippines – devenus plus prudents depuis la crise alimentaire de 2008, tentent à nouveau d’atteindre l’autosuffisance. «Croissance des besoins toujours forte, rendements encore insuffisants: il sera difficile à ces trois poids lourds de satisfaire la demande de leur population à moyen terme», doute Patricio Mendez del Villar. Restent que les quantités que ces pays iront encore acheter à l’international peuvent être mises à disposition sans problème cette année. Une raison de plus laissant entendre que les prix resteront stables en 2013.

http://www.letemps.ch/
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Drogue-riz ! - Page 3 Empty La production de drogues explose en Birmanie

Message  Admin Lun 6 Mai 2013 - 10:56

Le gouvernement birman a repoussé de cinq ans la date à laquelle il espère éradiquer la production de drogues. Il a constaté une augmentation des volumes d'opium.

Le pouvoir est «très inquiet» du regain que connaît la culture du pavot ces dernières années, ce qui maintient le pays au 2e rang mondial derrière l'Afghanistan, et du développement des stimulants de type amphétamines (ATS), selon le chef adjoint de la police Zaw Win. «Consciente des menaces posées par les ATS et les nouvelles substances psycho-actives», l'agence birmane de lutte contre la drogue (CCDAC) «a repoussé à 2019 l'élimination de la drogue», a-t-il déclaré lors d'une réunion régionale consacrée au dossier.

Des responsables de Chine, Laos, Thaïlande, Cambodge et Vietnam se sont retrouvés à Rangoun, avant une réunion ministérielle jeudi dans la capitale Naypyidaw. La Birmanie avait jusqu'à présent promis d'en finir avec la production de drogues en 2014. Zaw Win a estimé qu'il était «clair comme de l'eau de roche que le problème des méthamphétamines augmentait rapidement», évoquant l'implication de «plus en plus d'organisations criminelles».

5,9 millions de pilules saisies

«La production de drogues interdites et le trafic sont étroitement liés à l'instabilité, l'insécurité et les insurrections dans les zones frontalières qui posent de sérieux défis aux agences d'application de la loi». Le trafic est particulièrement développé dans le Triangle d'or, à la rencontre des frontières entre Birmanie, Laos, Thaïlande et Chine, où des rebelles contrôlent depuis des années les flux et les ateliers de production.

Le régime réformateur birman, en place depuis deux ans, a signé une dizaine de cessez-le-feu, notamment avec les rebelles shans, grands producteurs de méthamphétamines grâce à des laboratoires petits et mobiles. Ces derniers ont également signé avec le gouvernement un accord pour l'éradication de la drogue. Mais son application est sujette à caution, notait en décembre Gary Lewis, de l'Office des Nations unies contre la drogue et le crime (Onudc). Environ 5,9 millions de pilules y ont été saisies en 2011, soit près de trois fois plus qu'en 2010. Des chiffres en deçà de «l'ampleur de la production» birmane.

http://www.lessentiel.lu/fr/news/monde/story/20775409
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Drogue-riz ! - Page 3 Empty Birmanie et Thaïlande brûlent 300 millions d’euros de drogues

Message  Admin Jeu 27 Juin 2013 - 4:30

La Birmanie, producteur majeur d’opium et de méthamphétamines, et la Thaïlande ont réduit en cendre mercredi des tonnes de drogues diverses d’une valeur totale de plus de 300 millions d’euros, selon les autorités respectives des deux pays.

Selon les chiffres de la police birmane, plus de 2,5 tonnes de drogues ont été brûlées à travers le pays à l’occasion de la Journée internationale contre la drogue, pour un montant total d’environ 58 millions d’euros.

«Nous en avons saisi le plus dans l’Etat Shan», a précisé le lieutenant-colonel Tin Aung, de la police anti-drogue, notant que la valeur des drogues détruites dans cet Etat mercredi s’élevait à 48 millions d’euros, dont plus 328 kilos d’héroine et 569 kilos de cachets de méthamphétamine.

L’Etat Shan, dans l’est du pays, est «toujours une source clé dans la région» en matière de pilules de méthamphétamines, selon le dernier rapport annuel de l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC) publié mercredi.

Il joue également un rôle important dans la culture du pavot, dans un pays qui est le deuxième producteur mondial d’opium (10%) derrière l’Afghanistan (74%).

Parmi les drogues détruites mardi se trouvaient d’autre part plus de 1,2 tonne de kratom, feuille aux propriétés stimulantes et hallucinogènes largement consommée en Asie du sud-est et dont les saisies sont en hausse dans la région.

En Thaïlande, plus de 3,3 tonnes de drogues, dont plus de 3 tonnes de méthamphétamine, ont été brûlées lors d’une cérémonie à Ayutthaya, d’une valeur totale de 245 millions d’euros, selon le ministère de la Santé.

Des chiffres en hausse par rapport à 2012 où près de 3 tonnes avaient été brûlées, pour une valeur de 170 millions d’euros.

http://www.liberation.fr/societe/2013/06/26/birmanie-et-thailande-brulent-300-millions-d-euros-de-drogues_913865
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