Cambodge - Le 7 janvier divise encore et toujours

Libération ou invasion ? Les commémorations du 7 janvier 1979, qui marque la fin du régime Khmer Rouge et l’entrée des troupes vietnamiennes dans Phnom Penh, continuent de diviser la classe politique cambodgienne. Abolies avec l’arrivée au pouvoir en 1993 des royalistes, héritiers de la résistance, ces célébrations ont été rétablies en 1998 avec la victoire du Parti du Peuple Cambodgien. Ce dernier, successeur du régime provietnamien, peine depuis à imposer cet anniversaire aux autres composantes de la classe politique. "Le 7 janvier n’a pas créé d’ennemis, le 7 janvier symbolise la victoire de la nation cambodgienne dans son ensemble" a ainsi martelé le Premier ministre Hun Sen hier avant de prendre un tour plus menaçant "ceux qui ne reconnaissent pas la vérité historique ne sont pas des humains, ils ne savent pas d’où ils viennent, ce sont des animaux!" Les principaux intéressés n’auront guère été convaincus par ce discours. "Le 7 janvier a effectivement permis la libération de plusieurs millions de cambodgiens du régime génocidaire" a ainsi répondu Pen Sovan, un des dirigeants du Parti des Droits de l’Homme, lui même ancien Premier ministre sous le régime provietnamien, "mais les vietnamiens se sont servis de cette occasion pour maintenir le Cambodge sous leur contrôle." Un avis partagé par le député Yim Sovann du PSR "Pour nous le 7 janvier reste le jour où l’armée vietnamienne a envahi le Cambodge, ce genre de commémorations ne devrait pas servir à promouvoir tel ou tel parti."

source http://www.lepetitjournal.com/content/view/51611/2546/

Libération ou invasion ?

Les deux, mon général ...

Et c'est d'ailleurs tout le problème !

C'est curieux comme çà me rappelle une autre armée "venue de l'Est" qui met fin aux
exactions ignobles d'une autre, souvent toute de noir vêtue ...

Et ca me rappelle aussi qu'a l'epoque l'ONU se desinteressait completement du sujet O combien douloureux cambodgien
Que les USA toujours prompts a aller defendre la veuve et l'orphelin (surtout s'ils ont du petrole) etaient aux abonnes absents...
C'est trop facile de jeter la pierre aux vietnamiens; ce que je vois, c'est que c'est grace a eux que le genocide khmer a pris fin.

Le reste c'est de politique politicienne et un paquet de suppositions distillees par des gens qui n'ont pas eu les miettes esperees du gateau.

C'est trop facile de jeter la pierre aux vietnamiens

Bon, admettons, alors quelques bombes (*) feront-elles l'affaire ?

(*) : Oubien du défoliant, çà suffira peut-être ?

Vous confondez Mengwan, le defoliant ou agent Orange, ce sont les vietnamiens qui l'ont pris sur la tete pendant la guerre contre les americains.
L'agent orange est le surnom donné au plus utilisé des herbicides employés par l'armée des États-Unis lors de la guerre du Viêtnam, en particulier entre 1961 et 1971. Notamment en raison de la présence de dioxine,
ce défoliant chimique est responsable de plusieurs maladies chez les
personnes ayant eu affaire à cet herbicide. En raison de la stabilité
de la dioxine, les générations suivantes au Viêtnam vivent encore en
présence de ce produit cancérogène et tératogène, occasionnant des maladies diverses, des cancers et des malformations à la naissance.

L'agent orange, créé par la multinationale Monsanto,
est en fait rose et brunâtre, et doit son nom aux bandes de couleur
orange inscrites sur les fûts dans lesquels il était stocké. De même
furent baptisés les Agent Blanc, Bleu, Rose, Vert et Pourpre.
Ce produit était d'usage courant et utilisé dans l'agriculture aussi bien aux États-Unis qu'en URSS, dans les années 1960, on ne pensait pas alors qu'il était toxique pour l'être humain.
Ces herbicides furent utilisés pour défolier
les forêts et ainsi empêcher les Vietnamiens de se cacher, pour
détruire leurs récoltes, mais aussi de dégager les abords des
installations militaires américaines et y prévenir les attaques.
Ces opérations de guerre chimique débutèrent en 1961 avec le feu vert du président John F. Kennedy,
et furent progressivement intensifiées jusqu'à atteindre leur apogée en
1965. Elles diminuèrent ensuite progressivement et finalement cessèrent
en 1971, suite à de nombreuses protestations dans le monde et aux
États-Unis même, de la part de scientifiques, d'un certain nombre de
parlementaires et surtout d'anciens combattants américains.
L'Académie nationale des sciences des États-Unis estime aujourd'hui
que près de 80 millions de litres de ce défoliant ont été déversés.
Selon Franz J. Broswimmer dans son ouvrage Ecocide, cet épandage a touché 20% des forêts du Sud Vietnam et empoisonné 400 000 hectares de terrain agricole.
Le 8 décembre 2006, le quotidien The Guardian rèvèle que Sir Richard Doll, épidémiologiste et toxicologue anglais réputé, célèbre pour avoir établi le lien entre l'usage de tabac et le cancer du poumon a été sous contrat de mai 1979 à mai 1986 (période durant laquelle il aurait reçu selon The Guardian 1 500 dollars
par jour de Monsanto et cela durant un an). C'est durant cette époque
qu'il a affirmé à une commission australienne qu'il n'y avait pas de
relation entre le cancer et l'agent orange. Richard Doll aurait aussi
reçu de l'argent de l'Industrie chimique durant plus de vingt ans selon
le quotidien. Il avait, avec son collègue Sir Richard Peto, produit en 1981 un article concluant que seuls 1 à 3 % des cancers avaient une cause environnementale .
En réponse au refus de la justice américaine de juger l'utilisation de l'agent orange, un tribunal d'opinion présidé par Jitendra Sharma s'est tenu du 15 au 16 mai 2009 à Paris.
Sans portée juridique, ce tribunal vise à définir les responsabilités
dans l'utilisation de ce défoliant et à la dénoncer devant l'opinion
mondiale ^.

Selon les dernières estimations , de 2,1 à 4,8 millions de vietnamiens ont été directement exposés aux herbicides entre 1961 et 1971, auxquels il faut rajouter un nombre inconnu de cambodgiens, de laotiens, de civils et militaires américains, et de leurs divers alliés australiens, canadiens, néo-zélandais, sud-coréens.
La dioxine étant une molécule très stable,
elle tend à rester dans l'environnement. Les concentrations se révèlent
donc extrêmement importantes dans les graisses animales, contaminant
ainsi la chaîne alimentaire. La dioxine est aussi présente en grandes quantités dans les sols et les sédiments.
Ainsi même des enfants vietnamiens nés plusieurs années après la fin
de l'épandage en présenteraient-ils des taux élevés dans l'organisme.
Les conséquences de cette accumulation seraient nombreuses : cécité, diabète, cancers de la prostate et du poumon, malformations congénitales,
en effet, un article paru dans le journal international
d'épidemiologie, propose un lien entre l'Agent Orange et l'apparition
de malformations chez les nouveau-nés, cependant la validité des données utilisées pour conduire l'analyse statistiques est remise en cause.
L'utilisation d'une telle quantité d'herbicide a eu un impact important sur l'environnement. Dans Le Courrier de l'Unesco,
datant du mois de mai 2000, l'organisation liée à l'ONU estime que le
cinquième des forêts sud-vietnamiennes a été détruit par les herbicides
américains.


Texte tire de l'article de Wikipedia ci dessous:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Agent_orange

Pour ce qui est de ce qu'on appelle la guerre Cambodge--Vietnam, je vous invite a lire l'article suivant , en francais:

http://fr.wikipedia.org/wiki/Guerre_Cambodge-Vietnam


Vous y apprendrez que cette invasion , meme si elle a ete faite avec une armee et des chars est consideree comme "en douceur", rien a voir avec la barbarie des khmers et de leurs allies impuissants, les chinois.

Vous confondez Mengwan

Ben non, je suis bien informé et vous invite à relire le message

MengWan a écrit:

Sam_Sallung a écrit:C'est trop facile de jeter la pierre aux vietnamiens

Bon, admettons, alors quelques bombes (*) feront-elles l'affaire ?

(*) : Oubien du défoliant, çà suffira peut-être ?

Défoliant ou agent orange! le problème dans tout ça reste les mines
Et qui s'est qui les a posés?

L' Héritage de la guerre du Vietnam

C'est le Président Nixon qui appliquant une stratégie de son conseiller Henri Kissinger a fait
entrer le Cambodge dans la guerre à l'issue d'un voyage au Vietnam qui a suivi presque
immédiatement sa prise de fonction le 20 janvier 1969. En avril de la même année, à la
conférence au sommet américano-vietnamien de Guam, le président sud vietnamien Thieu
s'était laissé persuader par Kissinger qu'on pouvait sans danger " vietnamiser " la guerre
avec un soutien logistique accru des Etats-Unis. Le 17 mars 1970, le roi Sihanouk en visite
en Europe était déposé par un coup d'état militaire fomenté par la CIA américaine ; l'ouest
du Cambodge traversé par la piste Ho Chi Minh était tapissé de mines que l'armée nord-
vietnamienne avait disposées depuis 1967, pour protéger les voies d'acheminement de son
matériel et de ses hommes vers le sud. A compter de 1969, les américains tapissaient
littéralement de bombes et de mines, un Cambodge neutre jusqu'au coup d’état de Lon Nol,
le 17 Mars 1970.

2eme round

« Pour barrer la route à la guérilla khmère rouge, les Vietnamiens ont déposé des milliers d’explosifs au kilomètre carré pendant l’occupation du pays de 1979 à 1989 », poursuit le spécialiste. Les Khmers rouges ont répondu par leurs propres champs de mines, transformant le Cambodge en pays le plus miné au monde. Armes est-allemandes, chinoises, russes, américaines, vietnamiennes… Les belligérants ont importé toutes sortes de modèles, désormais accessibles aux touristes, derrière les vitrines du musée, aux côtés de centaines de photos de victimes.


santé!!!!

son conseiller Henri Kissinger

Encore un prix Nobel de la Paix ...